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Les atteintes au droit des journalistes persistent au Burkina selon l’AJB

Publié le jeudi 23 juin 2016 à 23h16min

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Les atteintes au droit des journalistes persistent au Burkina selon l’AJB

Le jeudi 9 juin 2016, c’est avec désolation et colère que nous avons été informés qu’un journaliste de la Télévision BF1 a été agressé dans l’exercice de sa profession par des éléments de la gendarmerie nationale.

En effet, notre confrère William Somda, présent à la direction régionale du Centre de la loterie nationale du Burkina (LONAB) pour couvrir une manifestation des agents de cette société, s’est vu confisquer sa caméra. Pour justifier leur forfaiture, les éléments de la gendarmerie lui auraient signifié agir sur ordre du Directeur régional de la LONAB qui juge la manifestation de ses agents illégale.

Pour l’Association des journalistes du Burkina (AIB), cette agression physique et morale sur la personne d’un journaliste en quête d’informations constitue non seulement une intimidation, mais aussi une atteinte grave à la liberté de presse au Burkina Faso.

Nous tenons à rappeler au Directeur régional ainsi qu’aux éléments de la gendarmerie nationale ayant commis cette forfaiture que rien ne justifie un tel acharnement sur notre confrère.
C’est pourquoi, l’AJB :
-  Dénonce et condamne cette tentative d’intimidation d’un journaliste dans l’exercice de sa profession.
-  Interpelle la hiérarchie de la gendarmerie nationale de s’abstenir de céder à l’instrumentalisation au point de s’immiscer dans le travail des journalistes,
-  Félicite les journalistes pour le travail qu’ils abattent tous les jours dans le but de donner l’information juste et vraie à l’opinion nationale.

Pour le Bureau National
Le Président

Guézouma SANOGO

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Vos commentaires

  • Le 23 juin 2016 à 17:02 En réponse à : Les atteintes au droit des journalistes persistent au Burkina selon l’AJB

    Bien dit mon président et courage à tous les journalistes du Faso.

  • Le 23 juin 2016 à 19:12, par tapsoba yassiriki En réponse à : Les atteintes au droit des journalistes persistent au Burkina selon l’AJB

    bien vrai que les réaction des GENDARME N’est pas a la hauteur. mais oubliez que ce sont des jeunes même si cela ne les excuse pas. je trouve aussi que vous exagérer si vous parlez d’atteinte au droit des des journalistes au burkina.

  • Le 23 juin 2016 à 22:55, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Les atteintes au droit des journalistes persistent au Burkina selon l’AJB

    Internaute 2 Tapsoba Yassiriki :
    Vous semblez prendre à la légère cet acte condamnable. Sachez que non seulement les gendarmes qui ont arraché cette caméra ont attenté aux droits des journalistes de faire leur travail en usant de violence non prévue par la loi, mais ils ont aussi attenté aux droits de TOUS les Burkinabès d’être informés de ce qui se passe dans leur cité.

    Le plus inquiétant et surprenant, c’est qu’il est possible qu’un "simple" directeur régional de la LONAB puisse se croire autorisé à "museler" la presse sur une manifestation qu’il juge illégale. Mais le gendarme, qui est sensé avoir appris le droit lors de sa formation, et qui travaille au quotidien avec les journalistes, y compris dans les zones de haute sécurité, devrait savoir qu’il n’a pas à obéir à un tel "ordre" à partir du moment ou cela se passe dans une zone publique non soumise à autorisation préalable.

    Cette logique d’un civil non formé au commandement qui donne des ordres illégaux à des militaires qui y obéissent aveuglément, rappelez vous en, nous a crée des problèmes parmi lesquels on peut citer l’affaire David Ouédraogo et sa suite, l’affaire Norbert Zongo. A ne pas prendre à la légère donc...

  • Le 24 juin 2016 à 08:00, par abd En réponse à : Les atteintes au droit des journalistes persistent au Burkina selon l’AJB

    "...s’est vu confisquer sa camera". c’est vrai que ce n’est pas normal, mais disons les chose comme elles sont. je ne vois vraiment pas "l’agression physique".

  • Le 24 juin 2016 à 08:17, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Les atteintes au droit des journalistes persistent au Burkina selon l’AJB

    ’’Pour justifier leur forfaiture, les éléments de la gendarmerie lui auraient signifié agir sur ordre du Directeur régional de la LONAB qui juge la manifestation de ses agents illégale’’.

    - Il faut vraiment qu’on arrête la pagaille et les incongruités dans ce pays !! Comment un DG de LONAB peut-il donner un ordre que la Gendarmerie exécute ? Fut-il DG ! Et même s’il fut officier, il est aujourd’hui à un poste qui ne lui permet pas de donner un ordre à la gendarmerie.

    Chers corps habillés dans votre ensemble, soyez moins négatifs et moins négationnistes envers les populations qui vous payent, vous habillent et vous arment en payant les impôts ! Allez-y vous attaquer aux Jihadistes et foutez la paix aux civils. Oui, ces jihadistes qui attaquent jusque dans vos brigades et commissariats en vous tuant comme des mouches, c’est à eux qu’il faut vous attaquer au lieu d’avoir la queue entre les jambes devant eux et jouer aux braves face à un journaliste que ne tient qu’un stylo en lieu et place d’une bonne Kalachnikov bien lubrifiée et bien garnie de cartouches.

    Et puis sachez bien que quand on dit dans votre jargon que ’’la fonction prime sur le grade’’, celà ne s’applique pas n’importe comment et si vous l’ignorez, je vais vous l’expliquer à travers un exemple : Quand le Lion du Bulkiemdé à quitté le camp BIA, on n’a pas trouvé un seul officier qui a osé accepter d’aller le remplacer. Tous avaient peur de ses soi-disants wacks ! Ainsi un Sous-officier y a été envoyé pour commander le camp BIA. C’était un adjudant-Chef (Paix à son âme car étant en retraite dans son paisible village, il fut un jour abattu par des bandits). Il est originaire de la Gnagna. Et les lieutenants qui étaient au camp BIA serraient les fesses devant lui car il était désormais le Chef de ce camp BIA. Ainsi sa fonction primant sur son grade, les officiers lui donnaient ses rations ! Voilà là où cette affaire s’applique, sinon même si c’est le ministre qui ordonne, en tant que corps habillés vous pouvez refuser d’exécuter !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 24 juin 2016 à 08:38, par SELTRA En réponse à : Les atteintes au droit des journalistes persistent au Burkina selon l’AJB

    suite à la réaction de l’Internaute 2 Tapsoba Yassiriki ,il me plait de le rappeler que la SONABEL a perdue un vaillant agent il y a de cela 20 ans sous l’ère de BLAISE COMPAORE.les faits étaient banale mais les conséquences énormes.
    Mon frère Guézouma SANOGO Prési , restés (les journalistes) vigilant

  • Le 24 juin 2016 à 15:25, par leneutre En réponse à : Les atteintes au droit des journalistes persistent au Burkina selon l’AJB

    j’interviens dans ce débat pour relever une inquiétude. comment un civil peut-il donner des ordres à un homme de tenue qui l’exécute.Est ce la gendarmerie qui les a envoyés labas ou c’est la LONAB. Ce sont ces genres de mélange de genre qui créent des problèmes dans ce pays.

  • Le 25 juin 2016 à 00:25, par Cheikh En réponse à : Les atteintes au droit des journalistes persistent au Burkina selon l’AJB

    Ah vous aussi Messieurs les journalistes ! Si vous ne voulez pas de problèmes, arrêtez de vous comporter en paparazzi ! N’entrez dans les coins où l’on vous autorise ! Sinon il n’y a vraiment pas mille solutions, que de vous voir rejeter comme çà comme des indésirables.

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