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Catastrophes naturelles : En attendant le remake des inondations du 1er septembre 2009

Publié le mercredi 22 juin 2016 à 00h49min

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Catastrophes naturelles : En attendant le remake des inondations du 1er septembre 2009

S’il y a un pays et ses habitants qui ne tirent pas suffisamment des leçons de leur passé, c’est bel et bien le Burkina Faso et sa population. Comme des paysans qui ont longtemps profité des crotins d’éléphants à leur passage, ils oublient le plus souvent que, tout comme le pachyderme, l’eau garde toujours sa voie et respecte sa direction même des siècles après si rien n’a été envisagé pour l’en détourner.

Il suffit d’interroger le passé pour s’apercevoir que les bourgades africaines ne sont des villes que de nom. Les plans d’aménagement, les constructions des habitations et les installations des résidents répondent rarement à une logique spatiale, temporelle et environnementale. Ce qui rend leur avenir incertain. Aucune boussole n’orientant le développement urbain, les villes africaines sont sans perspectives réelles contre le changement climatique et sont confrontées à une réalité de “laisse-guidon” face aux catastrophes naturelles. Les cartes historiques de Ouagadougou témoignent que la capitale burkinabè est implantée sur une zone à l’origine marécageuse et jadis traversée par des cours d’eau. Combien de ses habitants savent que Kadiogo, nom donné à la province éponyme, désigne en réalité un fleuve ? Cette raison dans l’histoire devrait en principe guider le schéma d’aménagement urbain et les travaux de voiries.

En dehors du centre-ville qui présente un semblant d’attention en terme d’urbanisation avec un rafistolage incessant, les autres espaces tentaculaires de la ville sont dépourvus de canalisation. Les rares voies et réseaux divers (VRD) existants sont soit si étroits ou mal érigés soit totalement bouchés. Il est d’un entendement burkinabè que la viabilisation de terrains urbains consiste uniquement à les lotir et à les parceller. Les quelques privilégiés, parmi les milliers de demandeurs, qui ont la chance de se voir attribuer une parcelle deviennent subitement aphones quant aux revendications liées à l’amélioration du cadre de vie. Ce sont les engins et les pas des résidents qui vont forger les rues du quartier.

“D’où venons ? Où allons-nous ?” sont deux questions essentielles qui devraient aussi orienter l’action du gouvernement et des municipalité en matière de gestion des villes. Il ne s’agit pas de se réfugier derrière un laxisme ou une incapacité pour abandonner des villes à des extensions sauvages nourries par les écoeurantes parcelles non occupées ou non mises en valeur et les fameux “non lotis” pour se flatter que “Ouagadougou est plus grand que Paris en termes de superficie”. D’ailleurs, cette démesure spatiale voire “extension sauvage de la ville” commence à éprouver les investissements de l’ONEA et de la SONABEL.

Le souvenir douloureux du 1er septembre 2009 continue d’impacter la vie des Ouagalais qui en ont souffert ainsi que sur les budgets de la commune et de l’Etat. Aussi vivace qu’il soit, les mesures pour éviter un tel drame ne semblent pas guider, et les actions des gouvernants, et celles des résidents de la capitale. La faiblesse de l’Etat reste une continuité dans la gestion des catastrophes naturelles qui menacent sans cesse la sécurité humaine dans le pays. Non seulement la façon d’administrer désormais les villes n’intègre pas suffisamment cette nouvelle donne dans le schéma directeur d’aménagement urbain mais il est fort probable que les régimes successifs de Blaise Compaoré et de la Transition et peut-être celui de Roch Marc Christian Kaboré se réjoignent dans un manque d’autorité à l’égard des récalcitrants qui foulent au pied les mesures prises aux lendemains des graves inondations de la capitale, il y a de cela six ans.

Après avoir bénéficié de tôles, de ciment et de parcelles à Yagma, ceux-ci ont choisi de défier le gouvernement et préfèrent rester dans les mêmes zones jugées à risque. Avec l’espoir que le même sinistre survienne encore pour davantage tirer des dividendes. Au lieu de continuer à pleurer sur le sort de personnes qui ne sont pas conscientes des menaces qui pèsent sur elles, il est temps que l’Etat prenne ses responsabilités et tapent du point sur la table. Les bénéficiaires de l’aide aux sinistrés du 1er septembre 2009 sont connus. Une revue des listes va permettre d’identifier les brebis galeuses. Il est à parier cette année que les mêmes causes vont produire les mêmes effets. Et le Burkina Faso ne se résume pas au seul Ouagadougou. Toutes les autres localités du pays doivent se préparer à faire face à cette menace d’inondations.

D’autant qu’aussitôt les premières gouttes de pluies sont tombées sur certaines localités du Burkina Faso ; aussitôt la psychose de vivre encore des sinistres au cours de cette saison pluvieuse commence à envahir l’esprit de bon nombre de personnes. Que ce soit dans les grands centres urbains qu’en milieu rural, la situation risque d’être la même : des inondations sont à redouter cette année. Si l’ouverture des vannes du ciel doit être proportionnelle à l’acuité des raisons du soleil comme l’ensemble des Burkinabè continue toujours d’en souffrir, il y a bien de quoi s’inquiéter. Autant toutes les météo du monde ont prédit avec justesse que 2016 va se révéler être l’une des années les plus chaudes sur toute l’étendue de la terre ; autant elle peut s’avérer la plus arrosée. Les aménagements hydrauliques protégeant Paris d’éventuelles inondations sont fortement éprouvés actuellement tandis que les villes voisines d’Accra au Ghana et de Cotonou au Bénin sont déjà submergées.

A la morosité de la situation économique actuelle du pays pourrraient s’ajouter les jours à venir des cris de détresse d’une frange de sa population. Ce n’est le souhait de personne mais il faut avoir le courage de nourrir une telle prémonition. Dès que les premières pluies d’essais sont tombées sur Ouagadougou, une partie de ses habitants a aussitôt eu les pieds dans l’eau, faisant ainsi des sans abris avant l’heure. A cette réalité de la capitale, s’ajoute celle de la province de la Gnagna qui subit déjà les affres de cette entrée en matière de la pluviométrie.

Les années passent et c’est le même scénario. La saison des pluies met régulièrement à nu la précarité de l’habitat, les défauts d’aménagement des terrains à usage d’habitation, les contradictions dans la viabilisation des terrains urbains et surtout l’incivisme criant vis-à-vis des consignes appelant à ne pas s’installer dans les zones inondables. La main humaine du diable va encore causer tant de sinistres et de sinistrés. Si ce ne sont pas les résidents eux-mêmes qui entraînent leur propre péril en bouchant les rares réseaux d’évacuation des eaux usées et celles des pluies ; ce sont les personnes exposées à une éventuelle inondation qui s’entêtent à rester sur place malgré les indemnisations à répétition et l’existence de terrains spécialement aménagés pour leur relocalisation.

Le laisser-aller et le laisser-faire, voilà les deux terreaux du mal-vivre dans les villes burkinabè. C’est de la comédie que d’attendre les premières gouttes du ciel pour entreprendre la curée de caniveaux que des riverains ont délibérément transformés en dépotoirs au vu et au su de l’autorité municipale. L’éducation et la sensibilisation des populations en matière de prévention de catastrophes naturelles ainsi que la répression des actes d’incivisme citadin doivent être au coeur des actions des municipalités et du gouvernement. Sinon, ce sera un perpétuel recommencement et une remise en cause de l’élan insufflé pour construire des villes viables.

Filiga Anselme RAMDE
filiga.ramde@yahoo.fr
Pour Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 21 juin 2016 à 17:07, par Nongba En réponse à : Catastrophes naturelles : En attendant le remake de la catastrophe du 1er septembre 2009

    Oui vous l’avez bien dit "et surtout l’incivisme criard.....". Triste réalité. ça fait tellement mal ! Mais que voulez vous ? C’est nous même on aime ça.

    Quant on veut parler, si on ne te demande pas si c’est le champ de ton papa ? on te dira que c’est la pauvreté ou bien d’aller régler les irrégularités de untel d’abord avant de venir voir pour eux... Vous n’entendrez jamais le mot citoyenneté dedans.

    Franchement, j’ai bien envie de dire " il faut les laisser là-bas, quant ils vont être fatiguer de souffrir, ils vont changer"

  • Le 21 juin 2016 à 17:19, par Rakiswiligri En réponse à : Catastrophes naturelles : En attendant le remake de la catastrophe du 1er septembre 2009

    Félicitation M.Ramde pour cette belle et brillante analyse. Les nouvelles autorités (conseil municipal) de la ville de Ouagadougou en particulier et des autres communes en générale doivent réellement se pencher sur la question véritable de l’aménagement du territoire. Au cas contraire tout leur effort de développement risque de s’annihiler par ces catastrophe naturelles.
    MERCI

  • Le 21 juin 2016 à 19:53, par Cheikh En réponse à : Catastrophes naturelles : En attendant le remake des inondations du 1er septembre 2009

    Chapeau à Ramdé pour ce cri d’alerte bien indiqué, et formulé à point sur tous les plans.

  • Le 21 juin 2016 à 22:06, par Le Gouru En réponse à : Catastrophes naturelles : En attendant le remake des inondations du 1er septembre 2009

    C’est vraiment une triste réalité, ce que vous venez de dire. Mais que voulez-vous quand l’incivisme se fait bon enfant au sein des plus hautes autorités de la commune et du Burkina Faso ?

  • Le 22 juin 2016 à 08:34, par yra En réponse à : Catastrophes naturelles : En attendant le remake des inondations du 1er septembre 2009

    comme le dit l’adage pourquoi respecter la loi si les hommes qui font la loi sont hors la loi. Tout le monde est fautif dans cette histoire.le gouvernement medecin après la mort et la population analphabète et affamée

  • Le 22 juin 2016 à 09:02, par Docteur Socrates En réponse à : Catastrophes naturelles : En attendant le remake des inondations du 1er septembre 2009

    Bonjour M. RAMDE pour votre article fort intéressant. Cependant, je crains que certaines de vos déclarations ne soient pas fondées lorsque vous affirmez ce qui suit :

    "les régimes successifs (...) manque d’autorité à l’égard des récalcitrants qui foulent au pied les mesures prises aux lendemains des graves inondations de la capitale, il y a de cela six ans. Après avoir bénéficié de tôles, de ciment et de parcelles à Yagma, ceux-ci ont choisi de défier le gouvernement et préfèrent rester dans les mêmes zones jugées à risque. Avec l’espoir que le même sinistre survienne encore pour davantage tirer des dividendes"

    "..... ce sont les personnes exposées à une éventuelle inondation qui s’entêtent à rester sur place malgré les indemnisations à répétition et l’existence de terrains spécialement aménagés pour leur relocalisation"

    La mairie a proposer aux victimes des inondations de 2009 du quartier de nemnin (où se situe notre cour familiale. Je connais assez bien le dossier) deux options :

    option 1 : prendre des tôles, du ciment et une parcelle à Yagma et d’y déménager
    option 2 : d’évaluer leur parcelle et les bâtiments qui y sont et de dédomager les intéressés en vue d’un déménagement.

    Ma famille fait partie du deuxième cas et nous attendons toujours l’évaluation de notre terrain et notre dédommagement afin de quitter les lieux. Croyez-moi ce n’est pas de gaité de coeur que certaines familles demeurent dans les zones inondables. Il y a peut-être des brébis galeuses mais ce n’est pas le cas de tous les habitants de la zone.

    Autant votre article est bien dans le sens où il donne une alerte précoce sur ce qui pourrait se produire cette année, autant il devrait poser certains problèmes de fond dont :

    - l’audit des fonds des inondations de 2009 et le jugement des auteurs des jugements crapuleux au détriment des sinistrés, car "le malheur des uns a fait le bonheur des autres" au cours de cette catastrophe.

    - Interpeller les autorités sur une promesse non tenue, notamment l’évaluation des terrains des familles concernées par la 2e option susmentionnée et leur dédommagement pour qu’elles déménagent. Comme indiqué par l’auteur de l’article, les listes existent. Les autorités peuvent les utiliser si elles veulent réellement résoudre le problème.

    Enfin, observation générale au modérateur du forum, bien vouloir demander aux auteurs d’articles (qui sont souvent de bonne foi) de bien vouloir citer leur source, pour permettre de vérifier leurs déclarations et éviter dans certains cas d’égarer les lecteurs à travers certaines affirmations sans fondement, qui ne font qu’aggraver la douleur des sinistrés.

    Cordialement.

  • Le 22 juin 2016 à 09:07, par Le Mercure En réponse à : Catastrophes naturelles : En attendant le remake des inondations du 1er septembre 2009

    L’incivisme est une triste réalité au BURKINA en général et particulièrement dans nos villes où chacun s’installe là où il veut et sans se soucier de l’autre. On bouche les caniveaux pour construire des maisons ; on bouche les rues pour construire des boutiques et des kiosques au vu et au su de l’ autorité municipale et de l’ autorité d’Etat ; on s’en fout du voisin ; on jette les ordures dans les espaces verts réservés pour des sorties récréatives ou pratiquer le sport de masse, ou pour construire des infrastructures scolaires ou de loisirs. Il y a des moments ou on se demande si réellement l’Etat existe et où est son autorité. C’est triste de voir ces genres d’actes encore au 21è siècle. Absence de sanction, de répression et chacun fait ce qu’il veut. Chaque année ce sont les mêmes cris, les mêmes pleures et les mêmes plaintes des populations inciviques auprès de l’Etat comme si elles avaient raison de poser des actes d’incivisme.
    L’Etat doit se réveiller et taper sur la table et pour dire" Plus Rien ne Sera Comme Avant, l’heure de la récréation est terminée."
    Les pollueurs de nos villes doivent payer le coût de leur pollution. Tous ceux qui sont installer dans les marchés, les yaars, les boutiques de rue qui salissent les lieux, les bars et restaurants qui sont producteurs des ordures ainsi que les ménages qui ne se donnent pas la peine de balayer devant leur cour, doivent tous payer le coût de la pollution.
    Que l’Etat cesse de s’apitoyer sur le sort des gens qui refusent de quitter les zones d’inondation pensant un jour pouvoir bénéficier gratuitement des parcelles de l’Etat providence. Que ces personnes se d’illusionnent et partent des lieux pendant qu’il est temps.

  • Le 22 juin 2016 à 09:28, par Le Baron En réponse à : Catastrophes naturelles : En attendant le remake des inondations du 1er septembre 2009

    Triste tableau mais cette piqûre de rappel vaut son pesant d’or. Les nouvelles autorités sont interpellées, la population entière doit prendre ses responsabilités. Oui l’incivisme, terreau de tous les problèmes que connaissent les burkinabé. Un Homme prévenu en vaut deux.

  • Le 22 juin 2016 à 10:10, par NABA En réponse à : Catastrophes naturelles : En attendant le remake des inondations du 1er septembre 2009

    De quelles nouvelles autorités parlez vous le baron ? Vous croyez vraiment qu’il y a de nouvelles autorités au Burkina ? De la même façon que les mêmes causes produisent les mèmes effets, c’est comme ça que les mêmes personnes produiront les mèmes bêtises. Le chien ne change jamais sa manière de s’asseoir. Ne te fais pas d’illusion mon frère.

  • Le 22 juin 2016 à 11:13, par Nongba En réponse à : Catastrophes naturelles : En attendant le remake des inondations du 1er septembre 2009

    Docteur Socrates N°6.
    Vos revendications sont certes légitimes mais pour la sécurité de votre famille je vous conseil de ne pas attendre l’indemnisation avant de quitter.

    Sans vous offensez, à mon avis vous prenez des risques trop importants. C’est vrai que pour certain, c’est une histoire de gros sous mais aucune indemnisation ne pourra compenser la perte d’un membre de votre famille en cas de sinistre.

    Quelques fois même d’ailleurs, les dégâts matériels subis par les habitants de ces zones, les couts des réaménagements et même d’aménagements supplémentaires après chaque dégât dépassent les indemnisations attendus (après le 1er septembre je connais des cours qui ont été entièrement reconstruites). Sans oublier cette peur au vendre à chaque fois que le ciel s’assombrit.

    En tout cas bon courage et surtout, prenez des dispositions pour sécuriser votre famille et vos biens. l’Etat reste "le montre froid en permanent bon état"

  • Le 22 juin 2016 à 11:42, par Docteur Socrates En réponse à : Catastrophes naturelles : En attendant le remake des inondations du 1er septembre 2009

    Je me permets de ressoumettre l’article ci-dessous en raison d’une erreur qui s’y est glissée. En lieu et place de "jugements" il fallait lire "détournements"

    Bonjour M. RAMDE pour votre article fort intéressant. Cependant, je crains que certaines de vos déclarations ne soient pas fondées lorsque vous affirmez ce qui suit :

    "les régimes successifs (...) manque d’autorité à l’égard des récalcitrants qui foulent au pied les mesures prises aux lendemains des graves inondations de la capitale, il y a de cela six ans. Après avoir bénéficié de tôles, de ciment et de parcelles à Yagma, ceux-ci ont choisi de défier le gouvernement et préfèrent rester dans les mêmes zones jugées à risque. Avec l’espoir que le même sinistre survienne encore pour davantage tirer des dividendes"

    "..... ce sont les personnes exposées à une éventuelle inondation qui s’entêtent à rester sur place malgré les indemnisations à répétition et l’existence de terrains spécialement aménagés pour leur relocalisation"

    La mairie a proposer aux victimes des inondations de 2009 du quartier de nemnin (où se situe notre cour familiale. Je connais assez bien le dossier) deux options :

    option 1 : prendre des tôles, du ciment et une parcelle à Yagma et d’y déménager
    option 2 : d’évaluer leur parcelle et les bâtiments qui y sont et de dédomager les intéressés en vue d’un déménagement.

    Ma famille fait partie du deuxième cas et nous attendons toujours l’évaluation de notre terrain et notre dédommagement afin de quitter les lieux. Croyez-moi ce n’est pas de gaité de coeur que certaines familles demeurent dans les zones inondables. Il y a peut-être des brébis galeuses mais ce n’est pas le cas de tous les habitants de la zone.

    Autant votre article est bien dans le sens où il donne une alerte précoce sur ce qui pourrait se produire cette année, autant il devrait poser certains problèmes de fond dont :

    - l’audit des fonds des inondations de 2009 et le jugement des auteurs de "détournements" crapuleux au détriment des sinistrés, car "le malheur des uns a fait le bonheur des autres" au cours de cette catastrophe.

    - Interpeller les autorités sur une promesse non tenue, notamment l’évaluation des terrains des familles concernées par la 2e option susmentionnée et leur dédommagement pour qu’elles déménagent. Comme indiqué par l’auteur de l’article, les listes existent. Les autorités peuvent les utiliser si elles veulent réellement résoudre le problème.

    Enfin, observation générale au modérateur du forum, bien vouloir demander aux auteurs d’articles (qui sont souvent de bonne foi) de bien vouloir citer leur source, pour permettre de vérifier leurs déclarations et éviter dans certains cas d’égarer les lecteurs à travers certaines affirmations sans fondement, qui ne font qu’aggraver la douleur des sinistrés.

    Cordialement.

  • Le 22 juin 2016 à 12:18, par SALEY En réponse à : Catastrophes naturelles : En attendant le remake des inondations du 1er septembre 2009

    Aîwa couma bè fora plus rien à ajouter. sauf que c’est commun aux africains de vivre le perpétuel recommencement en toute situation

  • Le 22 juin 2016 à 14:31, par Davidos En réponse à : Catastrophes naturelles : En attendant le remake des inondations du 1er septembre 2009

    Bravo Mr RAMDE pour cette analyse limpide, claire et nette. Je trouve que vous pouvez trouver mieux pour le titre car à première vue il heurte le lecteur comme une prémonition inexorable qui va s’accomplir (que Dieu nous en garde). Il faudra réellement que le peuple Burkinabé se ressaisisse avec à sa tête les autorités, il est vraiment grand temps. Une autre opinion, je trouve que le Burkina Faso n’a pas d’urbanistes digne de ce nom, car voyez vous, aucune infrastructure de notre pays n’a jamais dépassé le temps des élucubrations des autorités du temps de l’ouvrage. Donnez un seul réalisé qui n’est pas dépassé dans toutes les villes du Burkina. C’est vraiment dommage, on engloutie nos maigres ressources dans des ouvrages ultra vite dépassé, franchement c’est très décevant. Alors qu’il aurait suffit simplement regarder et faire un tour dans les pays voisins et vous allez mesurer combien nous sommes en retard. Encore une fois, bravo Mr RAMDE

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