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Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

Publié le mardi 21 juin 2016 à 01h08min

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Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

Sa parole est rare. Ce matin, Guillaume Soro, le numéro deux ivoirien, s’exprime sur RFI. Au début de cette année, la justice burkinabè a lancé contre lui un mandat d’arrêt pour complicité dans le putsch de septembre 2015. Mais depuis deux semaines, les juges de Ouagadougou ont renoncé. Et aujourd’hui, le président de l’Assemblée ivoirienne ne cache pas son soulagement. Guillaume Soro s’exprime aussi sur son avenir. Il annonce que, « galvanisé » par le soutien du président Ouattara, il aimerait bien « rempiler » à la fin de cette année au poste de président de l’Assemblée.

RFI : Le Burkina Faso renonce à demander votre extradition. Comment réagissez-vous ?

Guillaume Soro : Je dois dire que, sur la question du Burkina Faso, le président Ouattara lui-même a décidé de prendre en charge le dossier. Et donc je m’interdis tout commentaire sur la question du Burkina Faso, d’autant plus que j’ai été longtemps calomnié. Je suis même blessé et je considère qu’à partir du moment où c’est la décision du président de privilégier la voie diplomatique, je ne veux pas que quelques propos de moi soient interprétés d’une manière ou d’une autre.

C’est vrai qu’il y a une supposée conversation téléphonique entre le Burkinabè Djibril Bassolé [opposant politique, aujourd’hui en prison] et vous-même au moment du putsch de septembre 2015. A Abidjan, beaucoup ont reconnu votre voix. Comment avez-vous réagi ?

Ce dossier du Burkina, j’ai mis ce dossier derrière moi. Ça a été une étape difficile pour moi-même et ma famille. Ce qui m’intéresse, ce sont les affaires politiques intérieures de la Côte d’Ivoire.

Et quand le Premier ministre burkinabè de l’époque Isaac Zida a déclaré que cet échange téléphonique était authentique, et que c’était bien vous. Est-ce que vous avez été tenté de le poursuivre en justice ?

(Rires) J’ai considéré que c’était une vraie cabale. Ceci aujourd’hui heureusement est passé, ça a été une blessure qui s’est cicatrisée. Je ne parle plus du Burkina.

Mais pourquoi dites-vous que c’est une calomnie ? Parce que ce n’est pas vous dans cette conversation ? C’est quelqu’un qui a imité votre voix ?

Je ne rentrerai pas dans cette polémique puérile, quelquefois même ridicule et même insultante pour moi. Le plus important, c’est aujourd’hui que les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se portent mieux.

Mais simplement, juste cette question toute simple : pourquoi n’avez-vous pas porté plainte contre les gens qui ont diffusé cette conversation téléphonique ?

Est-ce que ça valait la peine de rentrer dans des débats d’égouts et dans une polémique stérile ? Je remarque au passage que ceux qui m’ont accusé n’ont pas apporté la preuve contraire non plus devant une juridiction.

Et cette perquisition à votre domicile de Ouagadougou par la justice burkinabè, comment l’avez-vous vécue en octobre dernier ?

Je suis sans haine, ni rancune. Vous savez, quand vous êtes un homme politique, vous recevez des coups, vous pouvez même être victime de cabales. J’ai trouvé que j’ai été offensé, blessé, meurtri, mais ce n’est pas le plus important.

Si je comprends, pour vous, après cette dernière décision de la justice burkinabè, la page est tournée ?

J’ai dit que ce dossier est bien loin derrière moi. Je vais de l’avant.

Vous êtes un ami de toujours de Blaise Compaoré. Comment avez-vous réagi au fait que la justice burkinabè continuait de demander l’extradition de l’ancien président ?

Cela est une affaire intérieure au Burkina Faso. Je m’interdis quelque commentaire que ce soit.

Blaise Comparoé, c’est pour vous un très grand ami, non ?

Oui, je ne renie pas mon amitié avec Blaise Comparoé. Jusque dans ma tombe, c’est un frère. Je m’honore de son amitié. Je ne dirai pas un mot de plus.

Parlons Côte d’Ivoire. Premier rendez-vous politique important, en septembre 2016, la révision de la Constitution. Quels sont à votre avis les points importants qu’il faut modifier ?

D’abord, il était évident pour tout citoyen, et pour moi particulièrement, que la nouvelle Constitution puisse s’imbiber des leçons à tirer de la guerre que nous avons connue.

Vous voulez dire qu’il faut en finir avec le problème de l’ivoirité ?

Absolument. Déjà à Linas-Marcoussis [Discussions de sortie de crise post-électorale qui s’est conclue par les accords Kléber, dits de Marcoussis, du 26 janvier 2003], il avait été question de réviser l’article 35 [de la Constitution] sur les conditions d’éligibilité. Mais je pense aussi que, dans le préambule, comme au Rwanda, il faudra bien une phrase pour interdire que la discrimination, la ségrégation, l’exclusion entre citoyens ivoiriens ne puissent prévaloir.

Est-ce que vous êtes favorable à la création d’un poste de vice-président ?

Je suis président de l’Assemblée nationale. Vous me permettrez de donner la primeur de ma position à l’occasion de la plénière qui se tiendra à l’Assemblée nationale.

Depuis 2011, vous êtes le deuxième personnage de l’Etat. Mais si demain est créé un poste de vice-président, vous risquez de perdre votre place, non ?

(Rires) Vous savez bien que je ne suis pas un homme à m’accrocher aux honneurs et aux préséances protocolaires. Ce sera au président Alassane Ouattara de donner le dauphinat constitutionnel à qui il a le plus confiance. Maintenant je me réjouis d’avoir été le premier à qui il a fait confiance pour confier le dauphinat constitutionnel dans une période aussi difficile que le lendemain de la crise post-électorale de 2011. Je prends ça comme une fierté et je l’en remercie.

Oui, mais il va y avoir nécessairement une querelle entre ce vice-président et le président de l’Assemblée pour savoir qui est le deuxième personnage de l’Etat ?

Ah non, non. Il ne peut pas y avoir de querelle. Le vice-président sera la deuxième personnalité de l’Etat de Côte d’Ivoire et sera détenteur du dauphinat constitutionnel.

En ce qui vous concerne personnellement Guillaume Soro, est-ce que vous serez à nouveau candidat aux élections législatives de novembre prochain ? Et si vous êtes réélu, est-ce que vous serez candidat à nouveau à la présidence de l’Assemblée nationale ?

Mais c’est bien vous qui disiez quelquefois qu’on ne change pas une équipe qui gagne ! Donc je pense avoir fait du bon travail à l’Assemblée nationale. Je serai candidat pour être député dans ma circonscription Ferke-Commune [Ferkessédougou-Commune, dans le nord de la Côte d’Ivoire] et j’en parlerai avec le président de la République. Et j’aimerais bien éventuellement rempiler au poste de président de l’Assemblée nationale.

Vous dites que, pour être le dauphin du président Ouattara, il faut avoir toute sa confiance. Mais à Abidjan, certains disent que, depuis vos démêlés judiciaires avec le Burkina Faso, vous avez perdu cette confiance du président de la République ?

(Rires) Non, non, non. Je crois que ma relation avec le président Alassane Ouattara est non seulement excellente, mais elle est au-dessus des conjonctures temporelles.

Mais ne craignez-vous pas que certaines personnalités, comme le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko, ne prennent votre place dans le cœur du président ?

Mais ça, c’est purement de la gaminerie. Pourquoi voulez-vous que j’éprouve de la jalousie, ça n’a rien à voir ! Je souhaite bonne chance à qui le président de la République fera confiance.

Quand vous dites que votre relation avec le président de la République est au-dessus des questions conjoncturelles, voulez-vous dire que vous êtes un ami de toujours, à la différence de certains autres hommes politiques en vogue aujourd’hui à Abidjan ?

Le président Ouattara, pendant plus de dix ans, a pu peser et jauger ma loyauté et ma fidélité à sa personne. Et je peux affirmer aussi que, jusqu’à aujourd’hui, le président de la République ne m’a pas donné d’éléments ou d’occasions de douter. Donc, je suis en totale et pleine confiance avec le président Ouattara qui, du reste, lorsque j’ai eu les ennuis judiciaires en France et au Burkina Faso, s’est pleinement impliqué et a lourdement pesé pour aider à régler ces questions.

Et cela vous a rassuré ?

Ça m’a non seulement rassuré, mais galvanisé.

De ce point de vue, juste un mot encore sur le Burkina Faso. Vous qui connaissez bien le nouveau président, Roch Marc Christian Kaboré, est-ce que vous pensez qu’il a joué un rôle plutôt positif ou plutôt négatif dans cet apaisement ?

Vous savez, depuis l’élection du président Roch Marc Christian Kaboré au Burkina, je n’ai pas eu le privilège d’avoir un contact avec lui. Donc il m’est difficile de porter un jugement.

La présidentielle de 2020, vous y pensez ?

En Côte d’Ivoire, tout le monde pense à la présidentielle de 2020. Mais en ce qui me concerne, je privilégierai l’ambition collective à l’ambition individuelle. Je suis un homme de mission, et non un homme d’ambition.

Si, à la fin de cette année, vous êtes réélu au perchoir, est-ce que naturellement vous ne penserez pas à une candidature pour 2020 ?

Evidemment en Côte d’Ivoire, tout le monde pense bien entendu à 2020. Et je pense que le président Ouattara pense à 2020, plus que tout le monde. Et avec son aîné, le président Henri Konan Bédié, je suis convaincu qu’ils sont soucieux de préparer de façon harmonieuse et tranquille leur succession.

Et si les présidents Ouattara et Bédié vous demandent de vous préparer pour 2020, qu’est-ce que vous répondrez ?

(Rires) Pour l’instant, ils ne l’ont pas encore demandé.

Qu’est-ce que vous répondez à ceux qui disent que, par votre passé de chef rebelle, vous êtes moins rassembleur que d’autres hommes politiques de votre génération ?

Qu’ils le disent, mais moi, je sais que j’ai des ressources pour avancer. Ça veut dire que j’ai pour moi mon parcours, mon discours. J’ai pour moi, comme on dit à Abidjan, « mon CV ». Et j’ai pour moi les amitiés et la confiance du président de la République, ce qui n’est pas rien.

Sous le régime Gbagbo, vous étiez le chef de la rébellion. Du coup aujourd’hui, plusieurs organisations de défense des droits de l’homme pointent votre responsabilité dans les exactions commises. On pense notamment à Duékoué en mars 2011 [au moins 198 corps inhumés par les casques bleus de l’Onuci]. Est-ce que tout cela ne nuit pas à votre réputation ?

Alors si votre question s’entend dans le fait de dire qu’il y a eu des enquêtes et qu’il y a eu bien entendu quelques violations de droits de l’homme çà et là, je vous réponds qu’il faut laisser à la justice le soin de faire son travail en toute indépendance. Et quiconque sera convoqué répondra.

Y compris vous-même ?

Je ne me suis jamais soustrait à la justice. Si la justice de mon pays me convoque, je répondrai présent.

Et si c’est la Cour pénale internationale ?

Si la Cour pénale internationale veut m’entendre, elle m’entendra. Je ne vais pas me soustraire à la justice.

Et sur la mort d’IB [le sergent Ibrahim Coulibaly], qui était l’un de vos rivaux à la tête de la rébellion et qui est mort assassiné en avril 2011 à Abidjan [dans le quartier populaire d’Abobo au nord d’Abidjan], est-ce que vous serez prêt également à répondre si un juge vous le demande ?

Mais je ne vois pas ce que cette question a à voir. Vous avez dit qu’IB a été assassiné à Abobo. Je n’étais pas à Abobo. Pourquoi un juge voudrait m’entendre ?

Sur vos relations avec la France, qui sont un petit peu compliquées depuis décembre 2015, depuis que la police française a voulu vous interpeller à votre domicile près de Paris, comment régler cette question suite à une plainte déposée il y a quatre ans par Michel Gbagbo, le fils franco-ivoirien de Laurent Gbagbo ?

Deux choses. Mes relations ne sont pas compliquées avec la France, c’est faux de le dire. Il se trouve que j’ai été en France, en mission. Un juge, madame Sabine Khéris, bien connue dans le milieu puisque c’est la même dame qui a voulu interpeller un officiel marocain, c’est la même dame qui m’a envoyé un mandat d’amener. Donc il faut distinguer la France judiciaire et la France politique, c’est différent. Donc cette dame m’a envoyé un mandat d’amener, un abus de pouvoir puisque j’étais sur le territoire français avec l’immunité diplomatique. Cette question doit se régler au niveau de la justice. Elle a envoyé une commission rogatoire à Abidjan. Depuis le mois de janvier, la justice ivoirienne a écrit à madame Sabine Khéris pour lui demander de venir à Abidjan pour assister un magistrat pour m’entendre. Elle est abonnée absente. Elle n’est pas venue. Donc la balle est plutôt dans son camp. Quand je vois l’acharnement qu’elle a eu à vouloir m’entendre à Paris, je suis surpris qu’elle freine des quatre fers quand on lui donne l’opportunité justement de venir m’entendre à Abidjan.

Par Christophe Boisbouvier / RFI

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Vos commentaires

  • Le 21 juin 2016 à 12:03, par SAIDOU En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    il ya une menace dans cet interview,qui pourra me le trouver ? Question a un gonre le soir pour la rupture du jeûne

  • Le 21 juin 2016 à 12:29 En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    Un grand n’est pas un petit, toi tu resteras grand toute ta vie sur terre. Bon vent SORO GUILLAUME.

  • Le 21 juin 2016 à 12:34, par ahmed En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    Tu n’as pas d’autres choix que de rester fidele a Blaise jusque dans ta tombe. Blaise te connait de A a Z et il suffira de balancer une information dans la presse pour te faire couler. et tu sais bien que Compaore est a sa derniere etape de sa vie, il n’a plus grand chose a perdre alors que toi tu as tout a perdre. si tu ne fais pas de tells declartions pour rassurer Balise, lui il ne connait pas d’amities jusque dans la tombe sinon un certain TS ne serait pas mort. C’est pareil pour Zida. tu n’oses pas poser plainte puisque tu sais reellement ce qui s’est passé. Si Zida n’a plus rien a perdre, il pourra aussi debaler beaucoup de choses te concernant et tes projets seront compromis. c’est tout ca qui explique ta position. ta defense est nulle et c’est naïf de ta part de croire que cette question est derriere toi. Ta position prouve effectivement que les ecoutes sont authentiques et tu feras mieux de faire ton mea culpa sincere avec d’autres arguments plus intelligents pour clore ce dossier sinon il te poursuivra jusque dans ta tombe.

  • Le 21 juin 2016 à 12:37, par citoyen libre ! En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    Vous avez dit justice ? La justice, ça ne poursuit que les pauvres et les subalternes de la société. Les riches sont suffisamment riches pour s’en défaire ! Quant aux grandes personnalités, elles bénéficient d’un parapluie créé de toute pièce pour couvrir leurs bêtises : immunité ! Deux poids, deux mesures ! Et puis, il y a ce qu’ils appellent ’règlement diplomatique’ des contentieux ! C’est cela qu’on appelle ’Justice’ mon frère ! C’est ce qui est censé être juste, équitable pour tous ; puisque les Hommes naissent libres et égaux devant la loi ! Heureusement que de l’autre côté, la-haut, auprès du Tout-puissant, personne, je dis bien personne, ne pourra échapper ! Chacun récoltera ce qu’il aura semé ici bas ! Courage aux victimes du système !

  • Le 21 juin 2016 à 12:49, par jh En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    quand on l ’ a posé la question sur la mort de IB

  • Le 21 juin 2016 à 13:12, par DIBI -MASSA En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    Au Burkina on a de nouveaux maires, pourquoi lafaso.net n’ira pas leur tendre le micro au lieu d’aller piquer le travail de rfi pour nous mettre en face ?
    Laissez ce type là tranquille. Je l’aime car il prépare un Burkinabè pour être président en Côte d’Ivoire. Ce Burkinabè est né à Bobo à SARFALAO. SORO suit mon regard.

  • Le 21 juin 2016 à 13:13, par blaiso forever En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    Oui, je ne renie pas mon amitié avec Blaise Comparoé. Jusque dans ma tombe, c’est un frère. Je m’honore de son amitié. Je ne dirai pas un mot de plus. dixit Guillaume Soro. c’est bien dit et j’en suis bien heureux ! que Dieu bénisse Soro et l’élève davantage , amen !

  • Le 21 juin 2016 à 13:30, par Nabiiga En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    Soro a retrouvé sa voix ; merci à Roch C. Kaboré qui a mis son amitié avec les ténors de pouvoir ivoirienne bien au dessus de la population de qui il tire sa légitimité. On attend le 24 juin pour la libération dite provisoire, mais définitive en réalité de Gibril Yipène. C’est un injuste à notre encontre et les RSS le savent bien.

  • Le 21 juin 2016 à 13:46, par Alexio En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    Mr Soro, comme les bons comptes font des bons amis, je ne vois pas pourquoi vous ne voules plus parler du Burkina Faso. D ailleurs avez vous une propriete au Faso.

    Votre calcul politique pour la releve n est pas assurer parce que la Cote d Ivoire Aune mauvaise experience dans ce domaine. Batissez une societe democratique ou tous les Ivoiriens partent a chance egale pour cette a la presidence.

    Cela vous accredira,le vainqueur alissu des urnes.

    La tandem Houphouet- Bedie, apres sa mort a creer cette crise qui vous a ammener au pouvoir. Et cette meme qui va faire partir un beau jour. Tant que votre sport prefere est le nepotisme et les obstructions politiques, la paix serait une parodie entre ivoirien.

    Maintenant que la boite de pandore que vous avez ouvert au Faso er ferme, rendez-vous

    donc a lan 2020.

  • Le 21 juin 2016 à 14:24, par YIRMOAGA En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    Laissez mouton là courir, TABASKI n’est pas loin, pour dire que sa fin est toute proche. Va t-il créer son parti ou bien ? Les forces nouvelles étant disparues ? Les 3 grands partis ne vont jamais lui accorder une occasion ? RDR, PDCI-RDA, FPI ?Il ne restera que l’exil s’il veut être en vie ? Son boucan là, il lui reste moins de 6 mois, élections en Novembre et fini pour lui ? ADO ne va pas compromettre sa fin de carrière en voulant le donner un coup de pouce supplémentaire ? Il pourra venir subventionner un site aurifère ici ? On lui sera gré ?

  • Le 21 juin 2016 à 14:43, par L’Oeil du peuple En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    De toutes les façons les Burkinabè n’ont rien avoir avec monsieur GUILLAUME SORO. Ils ont plutôt à faire à leurs frères putschistes. Ceux-là mêmes qui ont voulu mettre le pays à genou et à sang en demandant peut-être l’aide de SORO. Normalement dans nos traditions africaines lorsque des fils du village ou du canton se retournent contre leur tribu, la communauté toute entière leur déclare la mort. Ils sont châtiés à mort pour haute trahison de la communauté. Donc c’est à nos frères d’ici qui doivent nous rendre compte. Si peut-être ils n’avaient pas demandé l’aide de SORO, celui-ci n’allait pas réagir. Dans ce cas nous attendons le tribunal militaire qu’il juge sans état d’âme les putschistes et qu’ils soient sanctionnés à la hauteur de leur crime.

  • Le 21 juin 2016 à 15:11 En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    "Si la Cour pénale internationale veut m’entendre, elle m’entendra."
    je pense que c’est ça

  • Le 21 juin 2016 à 16:03, par Sheiky En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    C’est clair. La menace va vers Alassane Ouattara. Au dela des apparences, cet interview cache beaucoup de non-dits. Rock peux baisser d’un ton, mais je ne pense pas que Salif DIALLO ait éffectué le déplacement pour soumettre le Burkina à Alassane. Ils ont du se dire des vérités avant de trouver un accord diplomatique. Soro a senti le roussi et tient à faire savoir sa position à son frère ADO. Il faut également connaître la subtilité de Christophe Boisbouvier pour savoir que Soro a avoué sans le savoir qu’il était responsable de ce pour lequel on l’accuse, mais s’il nie et pleurniche gauchement. "Je ne parle plus du Burkina" et quoi encore. C’est une sortie de survivant et il sait qu’il devient un poids pour ADO et il sait que comme lui ADO est très froid dans sa démarche. Une des inconnues est également la pensée de Bédié à ce sujet.
    Wait and see.

  • Le 21 juin 2016 à 16:33, par sowéto En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    tu dis que tu ne parle plus du burkina ? on a bel et bien entendu. Pourtant le burkina parle de toi parce qu’il sait comment tu es arrivé là. merci beaucoup d’hier. ta prochaine destination de refuse c’est ailleurs parce que les spatules de nos braves femmes vont parler avec toi.

  • Le 21 juin 2016 à 16:39, par CONGO En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    Toi la ! La justice te rattrapera forcément un jour. Soit en sûr que tu le veuille ou non. Il sera préférable pour toi que tu t’assume avant les lois de la nature te fasse assume. Tu penses que tu as le langage facile pour répondre aux questions du journaliste sans commettre de gaffe. Tu verras, je puis de l’assurer. Ça sera vraiment honteux et déplorable pour la cote d’ivoire qu’un bandit de grand chemin du gabarit de ce monsieur puisse être leur président un jour.

  • Le 21 juin 2016 à 16:42, par gorbahan En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    A cause d’un seul individu même, les relations entre nos 2 pays frères ne faillera jamais, parce que tu es né trouver les 2 pays frères en bonnes relations. un qui ne s’est construit sans l’autre, dont forme 1 seul. Un seul individu ne peut gâcher ses relations. celui qui croit qu’il peut va disparaitre et les laisser comme il est né les trouver. nous sommes inséparable.

  • Le 21 juin 2016 à 16:54, par GUETHBA En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    Mr Saidou dommage que je ne suis pas en carême , voici la menace que Guillaume Soro semble ignoré et va lui coûter cher aux élections de 2020 en CI par sa réaction en ces termes :
    - le président Alassane s’est pleinement impliqué et peser lourdement pour régler ces questions qui concernent lui SORO .
    - il dit qu’il ne s’est jamais soustrait de la justice de son pays , ah bon ! et celle des autres pays ?
    A mon avis ces deux points vont polluer la marche politique les mois à venir de Soro et va réchauffer d’avantage le débat de l’annulation du mandat d’arrêt lancé contre lui.

  • Le 21 juin 2016 à 17:53, par nettoyeur En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    Tu cause déguè là on sait que c’est égale à toi vu ton physique. tu es égale à ton ombre. Un intellectuel et responsable sait se respecter et garder les choses en lui s’il se considère. En te voyant on sait que tu ne mérite pas là où tu es, mais, comment on va font d’après quelqu’un, on n’a pas de bouche pour remercier nos sales dirigeants du passé qui t’on forgé et taillé mais malgré grand boubou ne pas ne pas trainer. tu le ramasse d’un épaule pendant que l’autre épaule traine à terre. En voyant ton visage même on sait quel surnom de donner. tr.....tr.... tr....tr mille fois.

  • Le 21 juin 2016 à 18:24 En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    Ce criminel,putschiste notoire dit qu’il n’a plus rien à voir avec le Burkina et voilà que Lefaso.net nous balance ses merdes.A dire que ce site n’a plus rien à nous proposer comme news sur notre propre pays.Dommage

  • Le 21 juin 2016 à 18:50 En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    Bonsoir, tu es grand seigneur de guerre, des gens sont morts à cause de toi. est ce que tu penses aux ames de ceux qui sont morts ? tu ne te reproches pas de quelque chose ?

  • Le 21 juin 2016 à 22:32, par sidbala En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    SORO n’est un lâche, il a le courage de dire ce qu’il sait. Mais au FASO il y a beaucoup de lâches, BLAISE COMPAORE a fait de beaucoup de gens ce qu’ils sont aujourd’hui, mais c’est dommage que ces derniers fin l’ignorer.
    Advienne que pourra la fidélité est signe de la crainte de DIEU. SORO est un GRAND HOMME et il a son avenir devant lui, mais pas d’autres l’on derrière eux. A BAS LES JALOUX.

  • Le 21 juin 2016 à 22:53, par paré kader En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    « ke dieu benisse les deux pays et kil appaeisent les pardon
    a tout ce ki sont en colères ke dieu vous benisse

  • Le 21 juin 2016 à 23:06, par wedaga En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    Le coupable ne peut qu’éviter d’affronter la réalité ! oui, une véritable fuite !

  • Le 22 juin 2016 à 06:49, par peres bebeto En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    Le Burkina Faso peut faire quoi à Soro Guillaume .IL a bien été préparé par Blaise Compaoré et Alassane Ouattara. La justice Burkinabé c’est QUOI ?
    Il été en France dans son affaire avec le fils de GBAGBO un juge a voulu l’inquiéter et tout le monde a vu comment l’affaire s’est réglé c’est à dire avec la diplomatie il fut reçu dans l’urgence par le président du sénat Français . Quand Roch est arrivé en France il fut reçu par qui ? ???? Soufrer sur le soleil et laisser les prochains décideurs de l’ Afrique de l’Ouest tranquille . Lui et notre géneral en carton ZIDA c’est pas la même catégorie . Pleurer si vous le voulez

  • Le 22 juin 2016 à 08:50, par vitevite En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    Jusque dans ta tombe blaise est ton frère. même nous tous nous sommes tes frères parce que tu a bénéficié de nos efforts pour être là où tu es. Même si tu le reconnais pas et que c’est blaise seul que tu vois, alors qu’il il tenait notre caisse sociale à nous, aujourd’hui tes os qui sont bien couverts ne peuvent pas réagir. Mais sache que dans ta tombe tes os vont chanter les louanges du burkina. Ils vont chanter : burkina...... burkina.... Burkina.......... burkina jusqu’à leur destruction, burki......burki...... burki..... bur........ bur....... bur....................... ur........................................................ .

  • Le 22 juin 2016 à 10:44, par moi meme En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    Vous auriez remarquer que Soro a beaucoup rit au cours de l’interview. En claire, il respire depuis que Roch a levé le mandat d’arrêt. il souffle un peu, car il était étouffé. il rit aussi pour se moquer des gens, surtout qu’un quatuor de politiques burkinabè sont allés se courber devant Alassane, et demande son intervention auprès des bailleurs de Fonds.

  • Le 23 juin 2016 à 02:04, par YABSORE En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    SORO et ses sbires sont déjà 2020 avec ce projet de la constitution qui verrouillera l’alternance obligatoire à 2 mandats. ga

  • Le 29 juin 2016 à 10:12, par c’estquicommeçà En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    Soro ! soro ! soro ! tu m’entend ? le burkina est le petit frère de la C.I.. Même tes parents sont nés trouver. Tu peut pas nous séparer. La C.I. s’est construite par les burkinabé. Tu vas nous laissez ensemble. Pauvre en esprit.

  • Le 29 juin 2016 à 10:55, par c’estquicommeçà En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    Est-ce-que tu connais avant que tu voulais nous mettre d’avantage en sahel. Quand tu venais ici dans ce pays que tu ne considère plus après s’être déguisé avec même des lunettes larges qu’heureusement on a eu la chance que quand tu venais ici tu ne savais pas porter çà, sinon tous nos ânes allaient fuirent dans la brousse. Je dis bien nos ânes qui nous enrichies, on allait les perdre tous. Mais dieu merci que c’est quand le BF t’a arrangé que tu sais porter ces verres barbares à ton semblable.

  • Le 19 juillet 2016 à 20:52, par N’dri En réponse à : Côte d’Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

    Il n’évoque même pas le nom de DIEU dans son interview.
    Une grande surprise l’attend. Si tout les grands se bousculent pour étouffer tes sales affaires, c’est pour tes beaux yeux. Tu sais beaucoup trop. De la façon tu as trahi Gbagbo et sa femme, tout le monde te connait. Pour le moment tu sers leurs intérêts. saches qu’ils passeront par tous les moyens pour effacer toutes traces de la rébellion en Côte d’Ivoire car ça été trop flagrant. Il y a eu trop de témoins. toi et tes chefs de guerre, vous n’irez pas à la CPI pour allez dénoncer vos mentors. Vous irez 6 mètres sous terre. Soyez-en sûr. Quand tu dis tu es un homme de mission, tu ne vois pas que c’est un chantage qui ne dit pas son nom ?
    Le raccourci que tu emprunté pour devenir "grand", il est trop court pour devenir bon. Tu as quel âge ? si 2020 te trouve c’est que DIEU est trop gentil avec toi. Les français n’attendront pas 2020. Préparez vos témoignages sur supports informatiques.

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