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Examens du secondaire : En attendant le BAC, le bilan est satisfaisant selon le ministre de l’éducation

Publié le vendredi 17 juin 2016 à 04h54min

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Examens du secondaire : En attendant le BAC, le bilan est satisfaisant selon le ministre de l’éducation

Le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Pr Filiga Michel Sawadogo et son collègue de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Jean-Martin Coulibaly, ont été les principaux orateurs du Vème point du gouvernement tenu ce jeudi, 16 juin 2016 dans la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères. Les préparatifs du baccalauréat, le point sur les négociations avec les syndicats de l’enseignement supérieur, le bilan partiel des examens du BEPC, du CAP et la situation sur la sanction des deux enseignants à Banfora ont été les points abordés.

Le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Pr Filiga Michel Sawadogo, est intervenu sur deux points. Il s’agit des préparatifs du bac 2016 et des négociations avec les syndicats de l’enseignement supérieur.

Au sujet du bac 2016, prévu du 21 juin au 8 juillet 2016, Pr Sawadogo a indiqué qu’on enregistre un total de 71 712 candidats contre 74 344 en 2015 ; soit une baisse de 2 632 par rapport à l’an dernier. « Cette situation pourrait en grande partie s’expliquer par la chute vertigineuse du taux de succès il y a trois ans au BEPC : ainsi, on est passé du taux de 52, 16% en 2012 au taux de 22,57% en 2013. Or, ce sont ces admis de 2013 qui passent le BAC cette année », justifie le ministre. Le tableau de l’effectif 2016 affiche 60 914 candidats au BAC enseignement général, 10 044 au compte du BAC technologie et 754 candidats pour le BAC professionnel. Ils sont répartis à travers 271 jurys logés dans 120 centres d’examens accueillis dans 39 villes.

Sur les 71 712 candidats inscrits, poursuit le ministre, l’on compte 45 356 garçons et 26 356 filles (soit respectivement 63,25% et 36,75% de l’effectif inscrit en 2016).
Ce sont environ 25 000 acteurs directs qui seront mobilisés pour la circonstance et la session 2016 coûtera trois milliards soixante-douze millions cinq cent soixante-deux mille francs. « Sur la base du budget prévisionnel, le coût de revient d’un candidat au BAC 2016 est de 42 846 FCFA alors que chaque candidat paie 15 000 FCFA comme frais d’inscription », relève Pr Filiga Michel Sawadogo.
Mises à part les difficultés liées à l’état défectueux du matériel de reprographie et à l’exiguïté de la salle de reprographie, le ministre dit noter que le calendrier se déroule jusque-là normalement. D’où son appel aux candidats au travail et à la sérénité « pour de meilleurs résultats cette année ».

Sur les négociations avec les syndicats, le ministre a expliqué que, le gouvernement, après avoir, dans un premier temps, reçu la plateforme revendicative du SYNADEC (Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs du Burkina) a ensuite reçu une deuxième plateforme revendicative de la F-SYNTER. Puis, le SNESS (Syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur) s’est greffé à ces revendications. Après les premiers échanges, dit-il, la partie syndicale a jugé nécessaire de synthétiser les revendications en quatre points et d’aller en négociations en unité d’action syndicale à travers deux grandes commissions. Ces quatre points concernent l’amélioration des grilles salariale et indemnitaire, l’amélioration des indemnités et prises en charge servies dans l’organisation du BAC, le statut des assistants et enseignants à temps plein et la revalorisation des indemnités servies aux titulaires des fonctions académiques.

Le processus de négociations qui s’est achevé le 15 juin 2016 par la signature d’un protocole d’accord entre le gouvernement et les syndicats stipule que les mesures prévues pour le BAC sont immédiatement applicables tandis que celles relatives aux autres points sont applicables pour compter du 1er janvier 2017. Les deux parties ont convenu de mettre en place une commission les réunissant pour approfondir la réflexion sur les points laissés en suspens pendant les négociations et les travaux de ladite commission démarreront en septembre 2016.

Le ministre a déclaré que les deux parties (gouvernement et syndicats) ont convenu de travailler ensemble pour relever les défis et surtout pour ‘’guérir’’ l’Université des maux qui la minent, notamment le retard. Ces retards sont, de son avis, imputables aux trois acteurs à savoir l’Etat (qui n’a pas suffisamment de moyens pour la construction d’infrastructures, etc.), les étudiants (qui, quelques fois sont à l’origine de mouvements prolongés) et les enseignants du supérieur (qui peuvent aussi être la cause car les enseignements ne sont pas dispensés à temps, les examens pas tenus à bonne date…). Il a saisi l’occasion pour inviter donc l’ensemble des autres parties à s’engager à la résolution des difficultés, tout en exprimant la volonté du gouvernement à jouer sa partition dans l’effort d’ensemble, dans les limites de ses efforts.

Les deux enseignants invités dans les plus brefs délais à leur poste d’affectation

Le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Jean-Martin Coulibaly a fait un bilan partiel des examens du BEPC, du CAP, du BEPC et la situation sur la sanction des deux enseignants à Banfora.

Ainsi, on retient que les examens du secondaire, BEPC, CAP et BEP, sont prévus pour se tenir du 1er au 30 juin 2016. Les épreuves écrites, orales et pratiques, ont débuté le 1er juin 2016 sur toute l’étendue du territoire national. Elles ont été précédées du 3 au 21 mai 2016 des épreuves d’éducation physique et sportive (EPS). Les examens du BEPC et des CAP et BEP commerciaux se sont achevés le 14 juin 2016. Quant aux CAP et BEP industriels, les épreuves écrites se sont achevées le 11 juin 2016 tandis que celles pratiques sont toujours en cours et doivent s’achever au plus tard le 30 juin.

Au niveau des CAP et BEP commerciaux, les résultats sont meilleurs avec respectivement 69, 53% (contre 28, 9% en 2015) et 60,19% (contre 45, 7% en 2015).
Sur les résultats au BEPC, le taux de succès est de 29, 41% (tendance baissière de 9, 8 par rapport à 2015). Cette faiblesse interpelle son département et une réflexion sera menée pour en saisir les causes profondes.

Pour ce qui concerne le CEP, l’administration des épreuves a débuté le 7 juin dernier.
Des difficultés listées, le ministre Coulibaly note l’insuffisance budgétaire (qui a obligé une rallonge d’environ un milliard et demie), de feuilles de composition notamment à Ouagadougou, une lenteur dans la prestation de certains contractants, des cas de fraude avérée et des tentatives de fraude.

Si les épreuves écrites des CAP et BEP se sont déroulées sans difficultés, celles du BEPC ont été émaillées par la crise intervenue dans la région des Cascades. Cette crise est consécutive au bras de fer entre la section des Cascades de la F-SYNTER (Fédération des Syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche) et l’administration locale. Il relate les éléments des faits. « D’abord, c’est par décret de juillet 2013, que le concours qui recrute les enseignants a été ouvert. Au niveau du comité interministériel qui a statué à l’époque (on était dans le cadre du transfert du post-primaire de l’enseignement secondaire vers l’éducation de base), il avait été convenu qu’après le recrutement, les élèves professeurs seraient repartis entre le MESS et le MENA pour leur stage pratique.A la suite de cela, lors de l’affectation qui a été effectuée, nous avons deux élèves professeurs qui n’ont pas rejoint leur poste. Ils étaient affectés dans des CEG (collège d’enseignement général). Ensuite, au niveau des CEG où ils ont été affectés, ils ont été plusieurs fois interpellés pour rejoindre mais sans succès. Il faut reconnaître qu’au même moment où la note qui les affectait dans les CEG a été prise en octobre 2015 et le 5 novembre 2015, le directeur régional en charge de l’enseignement secondaire procédait aussi à l’affectation des mêmes élèves enseignants dans des lycées. S’étant rendus compte de la confusion qu’il y a eu dans le traitement des dossiers administratifs, cette dernière notre du 5 novembre a été annulée par son auteur le 3 décembre 2015 et cette dernière note réaffectait ces différents enseignants concernés dans les CEG, conformément donc à la décision qui avait été prise au début entre les deux ministères.

Malgré ces correctifs apportés par l’administration, les seize enseignants qui étaient concernés par ces décisions administratives ont refusé de rejoindre leur poste. Suite à cela, et conformément à la procédure administrative, des communiqués de mise en demeure invitant les seize élèves-professeurs ont été diffusés ; les intéressés ne s’étant pas manifestés, nous avons demandé au ministre de l’économie de procéder à la suspension de leur salaire. Par la suite, quatorze enseignants ont rejoint leur poste d’affectation. Seuls M. Yonaba et M. Zongo ont refusé de le faire et ont donc vu leur salaire suspendu », détaille M. Coulibaly.
En termes d’analyse, le ministre dit reconnaître qu’il y a eu déficit de communication entre les premiers responsables de l’éducation au niveau local qui ont conduit à la prise d’actes administratifs redondants relatifs à la gestion de ces élèves-professeurs. « Nonobstant cela, il est aussi important de noter que l’exploitation de cette erreur dans les actes administratifs pour ne pas rejoindre leur poste (alors qu’ils étaient en toute illégalité là où ils étaient)est quand même un défi lancé à la hiérarchie et également à l’autorité de l’Etat. Je rappelle qu’ils ont été recrutés en 2013 et qu’ils devraient faire une formation théorique d’une année, suivie d’une année de stage pratique dans les établissements et ensuite trois mois de période probatoire ; nous étions encore sous la loi 013 et non 081, pour devenir ensuite des contractuels de l’Etat. Nous avons estimé que ce comportement (normalement, la période probatoire finissait en mars 2016) qui est intervenu avant même la fin de ce stage probatoire était, de notre point de vue, complètement inacceptable. Je voudrais vraiment, ici, inviter les deux élèves-professeurs à adresser, comme demandé, les explications sollicitées et à rejoindre dans les plus brefs délais leur poste d’affectation », a développé le ministre Jean-Martin Coulibaly, exprimant sa disponibilité aux concertations et au dialogue.

Oumar L. OUEDRAOGO
(oumarpro226@gmail.com)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 16 juin 2016 à 22:08, par Yako En réponse à : Examens du secondaire : En attendant le BAC, le bilan est satisfaisant selon le ministre de l’éducation

    On ns disait en octobre 2014 qu’on pouvait vivre mieux sans Blaise xce que le pays est riche (seul problème c’est le clan Compaore )Alors accommodez-vous maintenant de la petite musique syndicale,elle est inoffensive.Le mensonge a les jambes courtes on dit chez moi dans le Nayalan.Bonne nuit

  • Le 16 juin 2016 à 23:54 En réponse à : Examens du secondaire : En attendant le BAC, le bilan est satisfaisant selon le ministre de l’éducation

    Nos dirigeants ne veulent pas dire la realite des faits.Tout est politique chez eux.On s retrouvera plutard pour faire eclater la verite dans cette affaire.

  • Le 17 juin 2016 à 03:17, par Oban Dubois En réponse à : Examens du secondaire : En attendant le BAC, le bilan est satisfaisant selon le ministre de l’éducation

    Apparemment, vous n’avez rien dit sur les revendications des enseignants concernant la revalorisation de leur métier. Vous avez de la chance que dans ce pays, c’est l’égoisme à couper le souffle qui dicte le comportement de beaucoup de personnes. Sinon, si l’intérêt général était mis en avant, vous craindrez de voir le BAC voler en éclat cette année .

  • Le 17 juin 2016 à 05:09, par julues En réponse à : Examens du secondaire : En attendant le BAC, le bilan est satisfaisant selon le ministre de l’éducation

    Donc les clowns des cascades n’ont même encore été licenciés ? Le gouvernement devrait avoir le courage de sanctionner véritablement ces travailleurs indélicats. L’administration n’est pas la rue. Il y a des principes qui ne sont pas négociables dans l’administration. Comment un fonctionnaire peut-il refuser de rejoindre son poste et se dire victime ? Je ne sais quel courage anime un syndicat censé soutenir le droit dans la fonction publique à suivre ces deux égarés dans leur aventure périlleuse. L’acte d’affection ne se conteste pas dans la rue chers syndicaliste ! Vous savez que je ne vous apprends rien à ce sujet. Alors, franchement je ne vous comprends pas du tout. Monsieur le MENA, s’ils ne s’executent pas dans les meilleurs délais, il faut les licencier. Les fonctionnaires respectueux du droit savent que vous avez raison dans cette affaire. Ces deux profs sont manipulés par un semeur de troubles qui vit à Banfora et dont la renommée dépasse la région des Cascades. Ce monsieur dont je tairai le nom sait qu’il ne peux plus mettre les pieds à Niangologo. Qu’il comprenne que ce n’est pas forcé de servir dans la fonction publique. Si tu ne peux pas ou veux pas tu démissionne.
    C’est tout.

  • Le 17 juin 2016 à 06:38, par Professeur En réponse à : Examens du secondaire : En attendant le BAC, le bilan est satisfaisant selon le ministre de l’éducation

    Monsieur le ministre reconnaissez que les resultats du BEPC cette année ne sont pas du tout bons (29.8%) .Si vous estimez qu’ils sont satisfaisants il n ya donc pas lieu d’organiser des assises pour rechercher les causes de ces faibles resultats.On s’empresse de rejeter la responsabilité de cette méforme aux élèves en prétextant qu’ils n apprennent pas leurs leçons mais quant on regarde bien la responsabilité est partagée. Je connais des établissements privés qui ont fait 100%.Pour l’ organisation du CEP et de l’entrée en classe de 6è , le fait de faire des coupures sur le budget (50% sur les frais de supervision des centres d’examens et de 30% sur le budget alloué à l’ achat du matériel a rendu très difficile la session.Le nombre de supervisions a été réduit de moitié avec tous les risques possibles au cous de l’ administration des épreuves, la correction et le secrétariat. Quant aux matérielx non seulement ils sont de mauvaise qualité mais insuffisants et inadaptés(insuffisante et mauvaise qualité des enveloppes, des feuilles de différents modèles, pas de chrnometres et l’élastique pour le sport, 2 bics pour tous le centre, aucun crayon aucune gomme.les feuilles de correction sont inadaptées mais aussi insuffisantes.Certains présidents de jury ont été obligés de faire des dépenses supplémentaires à plus de 35. 000 f pour combler ces manquements et tout cela à cause de ces coupures que vous avez opérées sur le budget alloué aux examens scolaires dans le cadre de la réduction du train de vie de l’ état. Vous aurez les résultats d’ici peu vous allez certainement vous en féliciter mais vous ne direz pas ce qui s’est passé réellement. C’est ma première fois avec plus de 30 ans de carrière d’assister à une cession d’examen dans des conditions aussi particulièrement difficiles.

  • Le 17 juin 2016 à 07:01 En réponse à : Examens du secondaire : En attendant le BAC, le bilan est satisfaisant selon le ministre de l’éducation

    Tout est claire maintenant, il y’a une complicité agisante entre Mr le Directeur Provincial du MENA de la Comoe et Mr le ministre. il semble qu’ils sont des potes et d’ailleurs ce qui a valu sa nomination. Pourquoi mr le ministre, vous évitez de citer explicitement son entité administrative. C’est le DPENA qui a oporé l’affectation en Octobre 2015. dites le clairement. Pourquoi c’est le Directeur Région le du MESS seule que vous citez dans votre declaration. C’est lui qui les avait mis en position de stages. Vous ne dites pas la vérité, le comité doit avoir fait un procés verbale ou tout au plus pris un décret d’application de leur décision de se partager les eleves-professeurs. Pourquoi refusez vous de recevoir le Bureau National du Syndicat pour leur montrer ce papier et discuter du problème ?
    Si votre administration reconnait que les torts sont partager, pourquoi s’acharner sur ces agents et vouloir qu’ils écrivent d’abord avant de rétablir leur salaire ? Pourquoi insister vous qu’ils rejoingne deq postes où ils sont affectés comme Directeurs ? Est ce pour cela qu’ils ont été former a l’école pour des stagiaire. Soyez juste MR le ministre sinon l’histoire vous jugera
    .

  • Le 17 juin 2016 à 08:28 En réponse à : Examens du secondaire : En attendant le BAC, le bilan est satisfaisant selon le ministre de l’éducation

    "Le taux de succès est de 29, 41%". C’est ahurissant..ça ne peut pas continuer comme ça

  • Le 17 juin 2016 à 08:32 En réponse à : Examens du secondaire : En attendant le BAC, le bilan est satisfaisant selon le ministre de l’éducation

    Des enseignants qui n’hésitent pas à prendre l’avenir des enfants en otage pour leur intérêt égoïste et personnel.

  • Le 17 juin 2016 à 08:51 En réponse à : Examens du secondaire : En attendant le BAC, le bilan est satisfaisant selon le ministre de l’éducation

    Le bilan est décevant ou satisfaisant ? Pardon on n’a qu’à se dire la vérité.

  • Le 17 juin 2016 à 09:01, par TIR En réponse à : Examens du secondaire : En attendant le BAC, le bilan est satisfaisant selon le ministre de l’éducation

    Ces deux enseignants ne sont que des anarchistes à éjecter de l’administration burkinabé. Point barré.

  • Le 17 juin 2016 à 09:59 En réponse à : Examens du secondaire : En attendant le BAC, le bilan est satisfaisant selon le ministre de l’éducation

    L’état doit prendre au sérieux les revendications des enseignants en ce qui concerne les surveillances, les corrections jusqu’au résultats des examens. Les candidats paient les frais de dossiers pour les examens. S’il y a un problème, faites le point dans la transparence
    Total frais de dossiers de tous les candidat (exemple BEPC)
    dépenses (feuilles de composition, épreuves, dépenses (transport, entretien autres) dépenses (indemnités et autres) etc
    situer les responsabilités et qu’on sache ou se trouve le problème

    Chaque année, il y a des problèmes . .

    Ou bien créer un comité de gestion qui va gérer ces problèmes qui donne des insomnies à des gens

  • Le 17 juin 2016 à 10:44, par taringuéssé En réponse à : Examens du secondaire : En attendant le BAC, le bilan est satisfaisant selon le ministre de l’éducation

    Pardon M. le ministre, vous même vous reconnaissez que c’est ceux qui on eu le BPC en 2013 qui passent le BAC cette année. Au moins je crois que vous les bénirez pour le BAC 2016 parce qu’on dit généralement que le chiffre 13 n’est pas du tout bon. Ils ont franchi, bénissez-les pour 2016 parce que dans le temps beaucoup se sont évanouies parce qu’ils étaient surpris vu les efforts qu’ils ont fournit au cours de l’année et ils étaient sûrs d’eux-même. Que dieu les assiste.

  • Le 17 juin 2016 à 11:43, par Issouf OUEDRAOGO En réponse à : Examens du secondaire : En attendant le BAC, le bilan est satisfaisant selon le ministre de l’éducation

    Internaute N°4, qui t’a payé ? Tu roules pour qui ? Tu n’as pas de leçon à apprendre qui que ce soit, surtout pas les responsables syndicaux. Quant au nom que tu dis taire, pas besoin. C’est OUEDRAOGO Lassané. Saches certains commencent à regretter de son départ de Niangoloko, mais trop tard. Je te rappelle que le ministère les a affecté (Lui (à Ouaga) et HEMA...), mais avec la pression des mêmes syndicats, ils sont tous à Banfora actuellement. De plus, je t’informe que les autorités locales ont entrepris une campagnes d’intoxication sur Lassané auprès du chef de canton de Banfora pour que la population s’en prenne à ce dernier, mais peine perdu pour ces autorités. Le Grand Lassané est allé avec son bureau de la F-Synter local suite à leur appel, les expliqué ce qui se passait. Le chef de canton et sa suite ont félicité le bureau de la coordination pour leur travail abattu. Des documents à l’appui, les coutumiers ont su que c’était une campagne d’intoxication. Donc, rassures-toi, les semeur de troubles, ce sont autorités locales à commencer par le Gouverneur de la région et les coutumiers le savent bien maintenant et ils l’ont exprimé devant Lassané. Un notable a même traité le DPENA de criminel. A bon entendeur, salut !

  • Le 17 juin 2016 à 12:02 En réponse à : Examens du secondaire : En attendant le BAC, le bilan est satisfaisant selon le ministre de l’éducation

    chers enseignants il serait intéressant de rejoindre vos postes.Pourquoi les autres ont rejoint ?

  • Le 17 juin 2016 à 15:01, par Issouf OUEDRAOGO En réponse à : Examens du secondaire : En attendant le BAC, le bilan est satisfaisant selon le ministre de l’éducation

    Internaute N°4, qui t’a payé ? Tu roules pour qui ? Tu n’as pas de leçon à apprendre qui que ce soit, surtout pas les responsables syndicaux. Quant au nom que tu dis taire, pas besoin. C’est OUEDRAOGO Lassané. Saches certains commencent à regretter de son départ de Niangoloko, mais trop tard. Je te rappelle que le ministère les a affecté (Lui (à Ouaga) et HEMA...), mais avec la pression des mêmes syndicats, ils sont tous à Banfora actuellement. De plus, je t’informe que les autorités locales ont entrepris une campagnes d’intoxication sur Lassané auprès du chef de canton de Banfora pour que la population s’en prenne à ce dernier, mais peine perdu pour ces autorités. Le Grand Lassané est allé avec son bureau de la F-Synter local suite à leur appel, les expliqué ce qui se passait. Le chef de canton et sa suite ont félicité le bureau de la coordination pour leur travail abattu. Des documents à l’appui, les coutumiers ont su que c’était une campagne d’intoxication. Donc, rassures-toi, les semeur de troubles, ce sont autorités locales à commencer par le Gouverneur de la région et les coutumiers le savent bien maintenant et ils l’ont exprimé devant Lassané. Un notable a même traité le DPENA de criminel. A bon entendeur, salut !

  • Le 17 juin 2016 à 16:49, par SIDYETA En réponse à : Examens du secondaire : En attendant le BAC, le bilan est satisfaisant selon le ministre de l’éducation

    Pour ma part Monsieur le Ministre, le bilan est mitigé. Il faut le reconnaître. On n’a pas besoin de colloque ou de Journée ou encore des assises pour échanger sur les problèmes ou maux qui minent le monde éducatif et envisager des solutions.

    Voici quelques solutions que je propose :
    1. des mesures fortes pour recadrer l’ouverture des établissements privés et le recrutement de leur personnel enseignant ;
    2. des mesures fortes pour sanctionner les enseignants qui n’ont pas de bons rendements ;
    3. des mesures fortes pour sanctionner les élèves récalcitrants.
    etc ......
    On connait ce qui se passe sur le terrain et cela est dommage. C’est l’argent, l’argent le problème. C’est ça qui intéresse les Présidents Fondateurs des établissements, les Inspecteurs d’Éducation, les Directeurs provinciaux et régionaux etc..Chacun cherche à construire, payer sa voiture Mercedess ou Nissan ou encore Golf. L’avenir des élèves préoccupe peu et c’est pas leurs affaires. Comment voulez-vous, dans tout ça, qu’il y ait un bon rendement ? Monsieur le Ministre nous voulons des mesures fortes et rigoureuses. Nous ne voulons pas de la propagande. Il faut taper fort sur la table pour amener la discipline dans le système éducatif " plus rien ne sera comme avant". Vive le Burkina Faso.

  • Le 17 juin 2016 à 18:14, par yambo En réponse à : Examens du secondaire : En attendant le BAC, le bilan est satisfaisant selon le ministre de l’éducation

    le ministre soutient l’injustice ! les camarades qui ont rejoint leur poste : ce sont des postes d’affectations simples ou des postes d’affectation-nomination ? les nominations n’ont respecté aucun esprit de la loi 013 : on ne nomme pas un stagiaire, ni un travailleur qui n’a pas au moins trois ans d’ancienneté, le DPNA ne peut pas nommer un agent du mess, on n’oblige personne à accepter une nomination. si vous voulez des directeurs et des proviseurs, ouvrez un concours pour les recruter. en France, le provisorat est un corps et non un pan politique. Monsieur le ministre dites nous d’où vous venez, on vous dira qui vous êtes !
    vous n’avez pas le sens de l’anticipation !!!!

  • Le 18 juin 2016 à 07:42, par Toni En réponse à : Examens du secondaire : En attendant le BAC, le bilan est satisfaisant selon le ministre de l’éducation

    M. Issouf OUEDRAOGO. L’internaute n*4 roule pour toi et c’est toi qui le paye. Pourquoi vous etes impermeable a toute critique ? Vos gars ont tort. Et, il est interdit de le dire ?

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