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Destruction d’arbres pour travaux d’aménagement : Des juristes de l’environnement se plaignent au ministre de l’environnement

Publié le mardi 7 juin 2016 à 22h45min

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Destruction d’arbres pour travaux d’aménagement : Des juristes de l’environnement se plaignent au ministre de l’environnement

Monsieur le Ministre,
Il m’est fait l’honneur de vous adresser la présente lettre ouverte au nom du Cadre d’action des juristes de l’environnement / Burkina Faso (CAJE/BF) pour vous adresser les vues de ladite structure sur l’impact des travaux d’aménagement de la section urbaine de la Route nationale N°4 sur le tronçon reliant l’échangeur de l’Est au Secrétariat permanent du Conseil national de la lutte contre le sida et les IST.

Il a été publiquement annoncé que ces travaux entraineront entre autres l’abattage de 2500 arbres soit 800 au CNRST et 1200 au Parc urbain Bangre Weogo. Dès lors, de nombreuses préoccupations environnementales émergent.

En effet, le présent projet pose l’épineuse question de l’équilibre à trouver entre les besoins de développement économique présents et la protection durable de l’environnement. Pour le CAJE/BF, il ne saurait être pensé un développement sans protection de l’environnement. C’est en cela même que le développement durable se veut être le meilleur chemin de construction d’une Nation prospère et la seule option si l’on veut léguer aux générations futures les moyens de vivre, de s’épanouir et de poursuivre leur projets de développement. En cela peut-on lire dans les mesures envisagées une solution pour combler la destruction faite ?

Le CAJE/BF estime que la destruction des ressources naturelles a un effet irréversible. De ce fait, toutes les mesures envisagées laissent perplexe quant à leur efficacité :

-  En l’espèce, aucune information précise n’est donnée et ne permet d’avoir de l’optimisme dans l’analyse. Il faut regretter que pour ce type de projet dont les conséquences sont graves que l’Etat n’ait choisi que de communiquer de façon verticale. C’est là, une démarche qui ne respecte pas le principe d’information et de participation du public. Ceci s’inscrit dans la fâcheuse habitude de ne pas vulgariser les résultats des études d’impact environnemental. Combien de Burkinabè ou de riverains ont eu l’occasion de s’engager dans le processus d’évaluation des conséquences environnementales de ce projet ?

-  La conférence de presse annonce aussi des reboisements à des endroits non encore déterminés. Deux problèmes majeurs sont posés ici. Le faible taux de résultat du reboisement et le défaut de renseignement sur le site de substitution. Il faudrait encore pour de telles propositions s’inscrire dans une démarche sérieuse avec des idées bien précises des avantages en termes d’équivalence des ressources détruites. Sans cela, il est difficile d’être optimiste quand on sait ce que deviennent les reboisements et le sens que les entreprises donnent à la notion de Responsabilité Sociale et Environnementale . Nous pensons qu’au sortir de l’Accord de Paris dont une des orientations portent sur l’Agenda des solutions en incitant les villes des projets durables, le manque de clairvoyance sur les équivalences et les substitutions en matière forestière constitue recul inacceptable de la part du Burkina Faso ;

-  La rencontre avec la presse a été pauvre en termes de renseignements sur l’avenir du parc urbain BangrWéogo. Ce parc constitue le « poumon vert » de la ville de Ouagadougou. Il est l’un des endroits dans lequel les Burkinabè de tout âge peuvent chercher un peu d’air frais et de la tranquillité. C’est sans doute un refuge pour un nombre important d’espèces sauvages qui sont aujourd’hui menacées par le niveau de pollution des eaux. Nous pensons que ce projet de construction de l’échangeur doit inclure un pôle de restauration et d’amélioration des prestations de ce parc.

Monsieur le Ministre, la lecture globale de la présente situation ne présente de résultats positifs que dans la réalisation de l’échangeur. D’un point de vue environnemental, ce projet a un impact négatif significatif. Qu’à cela ne tienne, si le CAJE/BF ne saurait faire repenser le projet de l’échangeur dont la réalisation a déjà commencé, il se doit de vous prier de prendre toutes les mesures efficaces pour parer au dommage environnemental causé.

Pour ce faire le CAJE/BF vous prie d’envisager et de communiquer sur les projets de réparation de l’écosystème. Aussi, qu’il vous plaise, dans une approche inclusive d’intégrer les organisations de la société civile et les populations riveraines dans lesdits projets. Enfin, toutes ces mesures devraient être entendues dans une vue globale intégrant les besoins des générations présentes et futures dans le respect des engagements internationaux contractés par le Burkina Faso dans le cadre de la protection de l’environnement.

Pour le Cadre d’Action des Juristes de l’Environnement/Burkina Faso
Yda Alexis NAGALO
cajeburkina@yahoo.fr

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Vos commentaires

  • Le 8 juin 2016 à 08:02, par Solitaire En réponse à : Destruction d’arbres pour travaux d’aménagement : Des juristes de l’environnement se plaignent au ministre de l’environnement

    Certes le souci de la protection de l’environnement demeure une priorité mais ne faisons pas d’amalgames. Pour la simple raison que le parc n’a à mon sens pas été endommagé, car la voie était prévue pour longer le parc. Maintenant que des arbre aient été poussés sur la voie publique leur destruction ne doit pas poser problème car le parc du point de vu de ses limites reste inchangé, ayons à l’esprit le nombre de morts enregistrés sur cet tronçon du fait de son exiguité....bonne compréhension

  • Le 8 juin 2016 à 08:26, par changeons En réponse à : Destruction d’arbres pour travaux d’aménagement : Des juristes de l’environnement se plaignent au ministre de l’environnement

    Entièrement d’accord avec vous. On ne peut pas faire des omelettes sans casser des œufs, mais le Ministère communique mal sur le projet. Où seront plantés ces arbres de remplacement et quelles précautions pour leur entretien si l’on sait qu’avec la divagation des animaux en milieu urbain, aucun jeune plan n’est à l’abris. Quelles seront les espèces qui seront plantées ? Pas des eucalyptus j’espère.

  • Le 8 juin 2016 à 08:33, par btp En réponse à : Destruction d’arbres pour travaux d’aménagement : Des juristes de l’environnement se plaignent au ministre de l’environnement

    un peu tardive comme réaction !!!!!!

  • Le 8 juin 2016 à 09:16, par paysannoir En réponse à : Destruction d’arbres pour travaux d’aménagement : Des juristes de l’environnement se plaignent au ministre de l’environnement

    Franchement quand je vois ces dégâts commis sous le nez de la DGEF je suis inquiet. on pouvait élargir cette route sans faire tant de destructions. Si ce projet était exécuté à Kigali, le maire n’allait jamais accepté qu’on abatte un seul arbre. Le Rwanda est un exemple voire une exception en matière d’économie durable en Afrique. pourquoi ne pas agrandir le coté ENESA jusqu’à SONACOF et faire des galeries cyclables sous les arbres et obliger les motos et vélos à circuler de ce coté ? des arbres centenaires abattus sous le nez et la barbe des "gardes forets" ; il faut être au Burkina pour voir ça. C’était la même chose à bobo pendant 11 décembre. au fait qu’est ce que nous comptons léguer à nos enfants comme ressources naturelles ? les eaux polluées, les sols dégradés, la végétation décapée, la faune décimée, les minerais pillés, l’air toxique. Chers enfants voyez ce que vos parents vont vous léguer comme héritage. Avec tout ça on est étonné que nos jeunes meurent dans la mer pour un rêve qu’ils n’ont pas eu le temps de réaliser. J’ai franchement peur de demain au Faso

  • Le 8 juin 2016 à 09:35, par Rakiswiligri En réponse à : Destruction d’arbres pour travaux d’aménagement : Des juristes de l’environnement se plaignent au ministre de l’environnement

    CAJE BF c’est bien mais pourquoi communiqué vous maintenant ?

  • Le 8 juin 2016 à 10:52 En réponse à : Destruction d’arbres pour travaux d’aménagement : Des juristes de l’environnement se plaignent au ministre de l’environnement

    Vous avez raison, en se référant à la route Koudougou Dédougou, avec ses promesses à son temps, on ne peut vous accorder ce crédit sans garantie. Des reboisements pour compenser la destruction et on n’est pas à mesure de donner le lieu et les espèces qui seront plantés en compensation.

  • Le 8 juin 2016 à 10:56, par gbs En réponse à : Destruction d’arbres pour travaux d’aménagement : Des juristes de l’environnement se plaignent au ministre de l’environnement

    Des médecins après La mort. C’est ça être Juriste de l’environnement. Le dossier de l’étude d’impact environnementale et sociale à été déposé dans les arrondissements concernés par le projet depuis longtemps et le communiqué est passé même sur le fasonet. Vous n’avez apporté ni des remarques ni des contributions pour l’amélioration du document EIES . Vous attendez que les arbres soient coupés pour avertir. Quant même.

  • Le 8 juin 2016 à 11:50, par La cour ! En réponse à : Destruction d’arbres pour travaux d’aménagement : Des juristes de l’environnement se plaignent au ministre de l’environnement

    "Cadre de concertation des Juristes de l’environnement" ?!! Je ne savais pas que ça existait.... Mais vous étiez où quand EBOMAF a fait le massacre inutile d’arbres séculaires sur la route Dédougou ???
    Pour le cas présent j’attire votre attention sur le fait que l’urbanisation à ses exigences et vous ne pouvez pas vouloir d’une chose et de son contraire en même temps !! J’attire également votre attention sur le fait que les pertes en vies humaines enregistrées sur ce tronço6n (entre autres du fait de son exiguïté et son état de dégradation ) dépassent les pertes en vie d’arbres qui vous préoccupent Vous ! Sauf à nous dire que la vie de l’arbre prime sur la vie humaine, ce que je ne pense pas que vous oserez nous dire.
    Enfin, dites nous qu’elle est la valeur ajoutée de cette sortie médiatique . Si vous êtes vraiment des Juristes de l’environnement, vous ne pouvez pas nous dire que c’est ce matin , après qu’on ait finit d’abbatre tous les arbres, que vous avez découvert qu’il y avait un projet dans ce sens ???!
    Prenez-vous au sérieux avant de nous demander de vous prendre au sérieux Mr les juristes de l’environnement.

  • Le 8 juin 2016 à 12:46, par paysannoir En réponse à : Destruction d’arbres pour travaux d’aménagement : Des juristes de l’environnement se plaignent au ministre de l’environnement

    Il y a sur la toile des internautes qui n’utilisent ce canal que pour s’attaquer aux autres. Le net est utilisé dans les pays qui savent en faire un bon usage, pour informer, former et transformer. Ici c’est pour injurier, diffamer, pour rien de positif. Des questions pour certains :
    Est ce que la mairie a fait un communiqué pour porter à la connaissance des riverains que ces arbres allaient être abattus ? Est ce qu’on ne peut pas manger les œufs autrement sans passer par des omelettes ? Savez vous que ces arbres ont été plantés par nos parents sous travaux forcés ? Dans toutes les villes et départements du Burkina, les caîlcédrats ont été plantés par les bras et la sueur de nos parents. Pour une route ou une quelconque infrastructure, on abat, on décape, on brule. Voyez vous comment il fait chaud actuellement à Ouaga ?

  • Le 8 juin 2016 à 13:02, par BABACOUL En réponse à : Destruction d’arbres pour travaux d’aménagement : Des juristes de l’environnement se plaignent au ministre de l’environnement

    Merci au SOLITAIRE pour cette contribution et precision.C’est assez claire pour celui qui veut voire ..............

  • Le 8 juin 2016 à 13:29, par kzal En réponse à : Destruction d’arbres pour travaux d’aménagement : Des juristes de l’environnement se plaignent au ministre de l’environnement

    On ne cessera de parler de l’amateurisme de certaines de nos OSC. Cela fait maintenant plus de deux ans qu’on parle du projet d’aménagement du tronçon cité. Et vous saviez très bien au regard de la position de la zone concernée, qu’un tel projet ne saurait se réaliser sans endommager gravement l’environnement. Pourquoi attendre que le mal soit quasiment consommé avant d’effectuer cette sortie ? Juste pour se faire voir ? Les arbres sont déjà détruits sous les yeux des forestiers comme si on avait besoin d’une quelque expertise pour déraciner un arbre. J’ai cru au début qu’il s’agissait d’élaguer les arbres et qu’ils étaient là pour montrer les techniques en la matière.
    Du reste je salue au moins l’anticipation du docteur GANABA du CNRST qui lui au moins même s’il n’a visiblement pas été écouté, a eu le réflexe d’attirer à temps l’attention des responsables du projet sur la nécessite de tenir compte des impacts environnementaux dans la réalisation du projet.

  • Le 8 juin 2016 à 14:10, par Le Blanc En réponse à : Destruction d’arbres pour travaux d’aménagement : Des juristes de l’environnement se plaignent au ministre de l’environnement

    Chaque OSC cherche à justifier son existence et ses financements acquis à côuts de fausse publicité... ça aurait été plus rational et pertinent que vous approchez les services concernés pour des réponses à toutes vos questionnements... Maintenant en connaissance de cause vous pouvez informer au public de vos appréhensions mais là vous faites preuves que vous n’êtes pas compétents dans votre domaine... ou bien vous mendier votre existence comme tant d’OSC dans ce pays fleuri d’associations à caractère inutile ???

  • Le 8 juin 2016 à 17:25, par AJe En réponse à : Destruction d’arbres pour travaux d’aménagement : Des juristes de l’environnement se plaignent au ministre de l’environnement

    Etant un membre du CAJE BF
    Je dois indiquer que la déclaration a été envoyée lundi au site lefasonet . Vous pouvez vérifier que Burkina24 l’a publié avant ce site (C’est gratuitement que cela a été publié par lefasonet). Notre déclaration vient après celle de Faso EnviProtect et probablement un peu en retard et sans réel influence vu que l’abattage des arbres est presque fini (ce qui est clairement dit dans la déclaration). L’idée est d’attirer l’attention sur les modalités formelles ou non de décision dans la gestion d’affaire concernant la communauté dans son ensemble. En l’espèce ici, ce projet a commencé depuis peut être 2 ans, mais les modalités de la participation n’ont pas été clarifiées ; ensuite l’EIES déposé dans les mairies ne saurait suffire pour dédouaner de l’obligation de large diffusion. Sur l’épineuse question de la relation de faire une route en détruisant des arbres, il y a un arbitrage à faire, et l’idée ici aussi c’est de se demander si pour le long terme un choix judicieux a été opéré. Chaque internaute y est allé de son analyse. C’est ce que nous voulons : susciter l’intérêt sur les questions de DD.
    Pour le reste, le Caje Bf fonctionne à partir des ressources de ses membres et sans aucun soutien extérieur. Pour information, nous publions assez régulièrement des déclarations et tenons des rencontres sur des enjeux environnementaux majeurs. En guise d’illustration, en 2016, voici quelques activités :
    - En mars, nous avons apporté un soutien dans la vulgarisation des résultats de la COP21 au profit des jeunes de Bobo de la ville en collaboration avec le MEEVCC, les directions régionales et certaines structures associatives ;
    - Une appréciation des 100 jours de Rock en matière d’environnement a été fait suivi d’une déclaration sur le sujet (Paru sur B24)
    - Puis celle-ci qui est strictement circonstancielle vue l’urgence et encore il faut le dire le défaut de synergie des OSC militant dans le domaine de l’environnement - il faudra aller vers une organisation faitière ;
    - Demain, en différé de la JME 2016, nous discuterons et tiendrons une position sur le commerce "illicite ?" des ânes au Burkina Faso
    Ceci ne prend pas en compte toutes les initiatives particulières dans lesquelles nos membres sont engagés.
    Bref, pour mieux nous connaître, écrivez-nous : cajeburkina@yahoo.fr ; vous aurez une idée sur notre compétence ou pas.

  • Le 8 juin 2016 à 18:22, par L’Oeil du peuple En réponse à : Destruction d’arbres pour travaux d’aménagement : Des juristes de l’environnement se plaignent au ministre de l’environnement

    Je suis très peiné de voir cette catastrophe écologique, ce massacre écologique comme s’il n’y avait pas d’autres alternatives comme solutions. Les Burkinabè n’ont pas cette culture de protection environnementale de leur cadre de vie. Malgré que nous vivons dans un climat très chaud, vous ne verrez pas les citoyens entrain de planter des arbres soit dans leur cour, soit aux abords des rues, et pourtant nous avons toujours besoin des bienfaits que nous procurent ces arbres(l’ombre, les fruits, la rétention du soleil, la rétention du vent, les pluies que ces arbres peuvent provoquer).Mêmes les autorités municipales n’ont pas cette culture de reboiser les artères de nos villes ou les espaces verts de nos cités pour donner à ces villes une image agréable où il fait bon vivre.
    La solution qu’on pouvait trouver à ce projet de construction de cette route et pour éviter de couper ou de déraciner les arbres, c’était effectivement de garder la voie, l’élargir et de faire une voie à sens unique, d’Est à l’Ouest, de sorte que ceux venant de l’échangeur de l’Est peuvent rentrer en ville ; mais ceux venant de la ville ne peuvent pas emprunter cette voie ; ce sens sera interdit aux usagers. Là, nous aurions sauvé les 2500 arbres à abattre et à déraciner à jamais.

  • Le 8 juin 2016 à 18:34, par Gilles Sawadogo En réponse à : Destruction d’arbres pour travaux d’aménagement : Des juristes de l’environnement se plaignent au ministre de l’environnement

    A ceux qui ne savent qu’insulter, sachez raison garder. Quand vous regardez la manière dont la déclaration a été rédigée, vous devez vous rendre compte que ce sont des gens responsables qui l’ont rédigés. Sachez surtout que toutes les OSC ne visent l’argent. Il ya des gens qui n’ont absolument rien et qui créent des OSC pour s’enrichir. Pour votre gouverne, presque tous les membres de notre association sont des chercheurs et nous finançons nous même nos activités. Donc arrêtez de raconter des bêtises.
    Pour revenir à notre déclaration, elle n’a pas pour objectif de rejeter le projet, nous invitons le ministre de l’environnement à trouver des solutions palliatives conséquentes, vu que celles proposées nous semblent inefficaces.
    Sachez aussi qu’il appartenait aux autorités d’associer les populations et non le contraire. C’est le sens du principe d’information et de participation.
    D’ailleurs, nous au moins nous avons fait quelque chose. Vous, vous n’avez rien dit, ni en amont ni en aval, si ce n’est venir insulter des gens qui ont fait une déclaration dans le seul but de contribuer au bien être de la population.
    Il faut savoir écouter pour comprendre, pas pour répondre !

  • Le 8 juin 2016 à 20:14, par simple En réponse à : Destruction d’arbres pour travaux d’aménagement : Des juristes de l’environnement se plaignent au ministre de l’environnement

    Combien d’années faut il à ce genre d’arbres pour atteindre la taille qu’ils ont aujourd’hui ? Un peu d’ingéniosité réglerait le problème. Certes, Une vraie voie est nécessaire sur ce tronçon pour protéger des vies. Une profonde réflexion était nécessaire pour créer une solution à deux pierres deux coups. On aime toujours la solution rapide, le raccourci, sans creuser la tête. Dommage pour notre environnement grande source des pluies et du beau temps.

  • Le 8 juin 2016 à 22:47, par lakiss En réponse à : Destruction d’arbres pour travaux d’aménagement : Des juristes de l’environnement se plaignent au ministre de l’environnement

    Comme on le dit mieux vaut tard que jamais ! Au moins eux ils ont fait une déclaration pour interpeller ! Ceux qui ont la critique facile qu’ont-ils fait ? Saurait été un autre pays que des écologistes seraient montés au créneau pour empêcher ce massacre ! Mais hélas nous ne sommes qu’au Burkina Faso ou tout est permis et les structures habilités pour la protection de l’environnement tombent bien volontiers dans la léthargie et laisse faire sans état d’âme ! c’est le constat amer que le burkinabè n’a pas encore ancré la culture de la protection de l’environnement dans son vécu quotidien ! Après c’est pour venir creuser des trous pour soit disant faire passer des tuyaux de l’ONEA ou de la SONABEL ! Vraiment les autorités doivent avoir plus d’imagination et laisser tomber les solutions de facilité !

  • Le 8 juin 2016 à 22:51, par lakiss En réponse à : Destruction d’arbres pour travaux d’aménagement : Des juristes de l’environnement se plaignent au ministre de l’environnement

    Comme on le dit mieux vaut tard que jamais ! Au moins eux ils ont fait une déclaration pour interpeller ! Ceux qui ont la critique facile qu’ont-ils fait ? Saurait été un autre pays que des écologistes seraient montés au créneau pour empêcher ce massacre ! Mais hélas nous ne sommes qu’au Burkina Faso ou tout est permis et les structures habilités pour la protection de l’environnement tombent bien volontiers dans la léthargie et laisse faire sans état d’âme ! c’est le constat amer que le burkinabè n’a pas encore ancré la culture de la protection de l’environnement dans son vécu quotidien ! Après c’est pour venir creuser des trous pour soit disant faire passer des tuyaux de l’ONEA ou de la SONABEL ! Vraiment les autorités doivent avoir plus d’imagination et laisser tomber les solutions de facilité !

  • Le 8 juin 2016 à 23:11 En réponse à : Destruction d’arbres pour travaux d’aménagement : Des juristes de l’environnement se plaignent au ministre de l’environnement

    pas d’omelette sans casse d’oeuf mes frères. donc on se calme mes frères.

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