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Côte d’Ivoire-Burkina : Le régime Kaboré à l’épreuve du réalisme !

Publié le jeudi 2 juin 2016 à 03h00min

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Côte d’Ivoire-Burkina : Le régime Kaboré à l’épreuve du réalisme !

Le régime de Roch Kaboré a franchi le « pas inimaginable » pour certains Burkinabè. En envoyant une délégation de haut niveau à Abidjan, si le Président Roch Kaboré n’a fait que corroborer ses propos et sa volonté de maintenir allumée la flamme de la coopération entre les pays, certains Burkinabè semblent voir en cette délégation de haut niveau, une sorte d’allégeance, difficile à encaisser. En témoignent l’indignation et l’incompréhension qui ont enflammé les causeries et autres espaces de débats à ce sujet. Mais, dans quel contexte s’est effectuée cette sortie sur Abidjan ; une sortie de demande de soutien, faut-il souligner ?

Depuis fin octobre 2014, la succession des événements à ce jour, inspire à s’interroger par où faut-il commencer pour remettre le Burkina sur les rails. Le contexte, il est aussi marqué par une baisse de régime des ‘’soutiens proches’’ du nouveau pouvoir : Mahamadou Issoufou, Président du Niger « bras-droit » de Salifou Diallo, éprouve des difficultés depuis sa réélection dans un contexte très mouvementé ; Ibrahim Boubacar Kéïta du Mali se trouve préoccupé ces derniers temps par la crise qui secoue son pays depuis quelques années, tandis que Alpha Condé de la Guinée-Conakry fait de plus en plus face à une fronde au niveau de son pays, accusé à tort ou à raison de vouloir modifier la Constitution.

Le nouvel homme fort du Bénin, Patrice Talon, lui, semble se prêter en ‘’bon petit’’ des doyens, notamment du Président ivoirien auprès de qui, il a « fait la paix » le 18 avril dernier avec son prédécesseur, Thomas Boni Yayi, au bord de la lagune Ebrié et en présence du Président togolais. Ce dernier, avec Macky Sall du Sénégal sont considéré comme favorables à l’ancien régime. Ils jouissent par contre d’une situation confortable par rapport aux Présidents précédemment cités.

Au même moment également, le GISAT (Groupe international de suivi et d’accompagnement de la Transition au Burkina Faso) devenu Groupe international de soutien à la consolidation de la démocratie et au développement du Burkina Faso semble ne pas répondre à l’urgence requise pour faire face aux besoins pressants des Burkinabè, et la table-ronde des bailleurs de Fonds annoncé d’ici à la fin de l’année ne peut pas résoudre l’urgence.

Un contexte général contraignant …

Outre cela, on note que six mois après l’investiture du nouveau régime, une certaine opinion pense que, même si c’est peu pour la relance d’un pays qui sort de moments difficiles, c’est tout de même suffisant pour faire rêver les Burkinabè. C’est donc un secret de polichinelle que de nombreux Burkinabè attendent encore de voir les lignes bouger. Convaincus, ces derniers, qu’on tourne en rond. En attestent les différents fronts sociaux (situation sur la loi 081, les questions liées à la justice, les bisbilles relatives à la gestion de la Transition….). Quant à cela, s’ajoute une montée de l’incivisme et de l’insécurité, ça ne donne pas envie d’être à la place du pouvoir actuel (comme le dirait l’autre de l’autre côté !).

Dans le même temps également, des entreprises, poumons économiques importants, menacent de disparaître. Donc, de créer de nouveaux chômeurs, si l’Etat n’éponge pas rapidement sa dette intérieure. Pourtant, les « caisses sont vides » ! Face à un tel tourbillon, il n’y a de choix que de foncer pour faire bouger les lignes, si l’on ne veut pas exposer son régime à une autre insurrection populaire. D’ailleurs, lors de sa visite en France, le Président du Faso n’a pas voilé ses propos et sentiments sur la situation qui prévaut : « Si on n’aide pas le Burkina Faso, ce sera la chronique d’un échec annoncé ». Après six mois, et au regard du contexte global, Abidjan est incontournable dans le schéma dans lequel le régime est contraint.

…la Realpolitik s’impose !

Avec plus de 40 % du PIB de l’UEMOA, une croissance qui frôle les deux chiffres depuis 2014 et avec en ligne de mire un objectif d’investissements de 70% en 2020, la Côte d’Ivoire reste un poids lourd dans l’espace communautaire et la locomotive de l’Afrique de l’Ouest, malgré la longue crise qu’elle a traversée.

La délégation de ce mardi 31 mai, jouait donc la carte de la ‘’santé’’du régime. A la manœuvre, le « faiseur des rois », Salifou Diallo, Président de l’Assemblée nationale (président par intérim du parti au pouvoir, le MPP) ; le chef suprême des Koglwéogo (pardon !), le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré et le premier responsable de la diplomatie, Alpha Barry. Ce déplacement de haut niveau entre, informe-t-on, dans le cadre des préparatifs du prochain Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) entre les deux pays.

Par ce pas, le Président Roch Kaboré vient de concrétiser sa volonté de renforcer l’axe Ouaga-Abidjan. Une dynamique entamée dès les premiers moments de son investiture et maintes fois renouvelée. Ce fut le cas le vendredi 29 janvier 2016, lors du Sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba (Ethiopie) où il a eu un tête-à-tête avec son homologue ivoirien. « Il était important (…) que les rapports avec la Côte d’Ivoire soient consolidés, renforcés parce que ce sont des relations que nous ne pouvons pas rompre, parce qu’il y a simplement un mandat d’arrêt contre Guillaume Soro. (…). La justice fait son travail et en tant que Président, je fais aussi mon travail qui est de renforcer l’amitié entre nos deux pays », avait-il souligné.

Mais, il convient de relever que les relations entre ces deux pays ont toujours été émaillées des hauts et des bas. La situation ‘’actuelle’’ n’est donc pas une exception. « Les élites burkinabè ne vont pas changer, car il n’y a pas eu de révolution au Burkina Faso, mais seulement un changement de régime. (…).Vous verrez, on retrouvera les mêmes acteurs, notamment des hommes comme Salif Diallo ou Roch Marc Kaboré ou même Zéphirin Diabré dont les liens avec la Côte d’Ivoire sont forts et anciens. Ils vont poursuivre l’ancienne politique de rapprochement, qui est d’ailleurs la seule viable »avait prédit dès novembre 2014, Franck Hermann Ekra, analyste politique ivoirien.

Oumar L. OUEDRAOGO
(oumarpro226@gmail.com)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 2 juin 2016 à 15:05, par Le Vigilant ! En réponse à : Côte d’Ivoire-Burkina : Le régime Kaboré à l’épreuve du réalisme !

    Ah oui les RSS sont confrontés à la réalité du pouvoir. Ils tentent une offensive de charme.
    Je sais dès que Salifou et le Simon NATIONAL ont pris leur avion pour le Faso ADO A du dire ils n’ont pas dit qu’ils peuvent ! Maintenant il faut peut on va voir ! Le vrai problème avec l’arrivée de la droite au pouvoir en France en 2017 , il faut avoir de bons parrains. OR ADO est le garant du système monétaire UEMOA aux yeux de la droite Française . Les amis de Hollande ( Issoufou et IBK ) seront au second plan. Les RSS seront triplement orphelin. D’où la course de vitesse auprès de ADO qui pourrait meme aider les RSS A lever des fonds A l’international . Mais cela ne se fera pas sans conditions. Je dirai même que les RSS pourraient payer très chers. certaines des conditions passeraient mal aux yeux de la jeunesse du FASO. Mais l’épreuve et la réalité du pouvoir passera par la. ADO exigera que tous les dossiers de justices en cour concernant ses compatriotes soient favorablement vides y compris le dossier de Blaise K. Compaore. La réalisation des grands projets entre les deux pays sera à ce prix. Les RSS savent que le temps presse . ADO sait que les RSS ont besoin de lui et ADO A aujourd’hui l’UEMOA et La CEDEAO avec lui. Il a aussi le soutien de la communauté internationale . Les RSS n’ont aucun soutien . Aucun soutien d’un seul des 5 grandes puissances , meme pas de la Chine qui garantie tous les pays pauvres . La récente visite du President en Arabie Saoudite n’a pas produit de fruit. Le voyage a coûté plus cher que les promesses . Mais pour réussir avec la Côte d’ivoire , Salifou Diallo doit avoir un langage d’homme d’état , un langage tres humble et rassembleur, car son propre avenir politique est en jeu. Réussir ou périr .

  • Le 2 juin 2016 à 17:24, par Alexio En réponse à : Côte d’Ivoire-Burkina : Le régime Kaboré à l’épreuve du réalisme !

    Les relations entre la Cote d Ivoire et le Burkina Faso par ses deux peuples sont comme des freres jumeaux. Les Etats voisins ont eu des crises plusque ce que nous avons experimentes. L economie des deux pays sont liees n ont pas par les conventions signees mais la forte immigration des burkinabe qui ont contribues et continuent de le faire, soit dans le Cacao ou nos ressortissants sont les travailleurs de ce secteur primaire qui lancer la Cote D Ivoire au premier plan comme le premier producteur mondiale. C est compresible que nos interets d Etat depasse le contentieux de la crise du push manque avec un Soro dans les coulisses. Le realisme veut que le dialogue soit la strategie du moment. Pour aussi consolider le pouvoir d Allassane D. Ouattara. Le Burkina peut jouer un role dans un Cote D Ivoire divisee.

  • Le 2 juin 2016 à 17:46, par ACHILLE DE TAPSOBA En réponse à : Côte d’Ivoire-Burkina : Le régime Kaboré à l’épreuve du réalisme !

    HOMMAGE A NOS MARTYRS du 30, 31 Octobre 2014 et 16,17 Septembre 2015

    Merci pour l’analyse. Le gouvernement MPP a le dos au mur vis à vis des promesses prises par la campagne présidentielle du 29 novembre passé.il a montré toutes ces limites sur les plans :

    1-Les acquis de l’insurrection populaire ont été vidangés après 6 mois de prise de pouvoir. L’euphorie de l’insurrection est aujourd’hui un cauchemar. Ils ont remis en scelle les coups tordus (mal gouvernance de 27 ans de règne appuyée par l’impunité) avec des nomination de complaisance à la CNSS ou nomination de l’horreur. De surcroît, les repentis(trio) ont commencé à dénigrer la transition de tous les maux, les caisses de l’État sont vides après 57 véhicules se sont volatilisés après la transition dans le but de hausser leur côte de popularité. Le Brave Peuple n’est pas mouton. On se passe pour des saints.
    2-Sur le plan de sécurité c’est le médecin après la mort. C’est après les attaques des terroristes l’on renforce les commissariats ou les postes de gendarmerie. Aucune anticipation pour contrer les attaques suicidaires des fous d’Allah. Nous avons envoyé des renforts. Quel cirque.
    3-Sur le plan de l’économie c’est absolument le comble. Il faut attendre que ADO ait 31 milliards de fcfa de promesses en France pour se ruer à Abidjan en annulant manu militari par tous les moyens les mandats d’arrêt. Comment un pays souverain(africain) peut-il demander à un autre pays souverain(africain) de relancer son économie ? Quelle est sa souveraineté ? En sortant mendier à vil prix ?. En rappel,Le Grand Thom SANK a refusé des COMPROMISSIONS INCESTES surtout avec les vendeurs d’attiéké (Boigny). Il a fallu que les MENDIANTS des TEMPS NOUVEAUX arrivent au pouvoir pour jouer à un spectacle tristement célébre comme le démontre la photo d’accueil. Comment peut-on compter sur le voisin pour nourrir tes enfants ?. Pour profiter gracieusement des milliards de ADO, les excellents dribbleurs du stade olympique de KOSSYAM et de l’ AN ont revu leur copie pour plaire ADO et le petit rebelle Soro. Pas de mandats d’arrêt. Fonçons tout droit à Abidjan pour avoir les bénédictions et l’argent de ADO le grand frère comme le surnomme le chef de mission.Quelle honte ?.
    4-Le plan de justice : Dans quel État de droit(USA,France) a-t-on vu 2 décisions contradictoires rendues dans la même journée(matin et soir) ?. Pour un grand criminel de sang ou économiques,il suffit de présenter un certificat médical pour repartir libre. Les juges ont reconnu eux-mêmes des corruptions en leur sein. Ils ne croient plus même à la rigueur ou véracité des textes de droits écrits devant eux. On assiste une multitude de contradictions chez les juges(remise en scelle des avocats étrangers, refus le matin et annulation le soir...). Certains juges devenus affairistes sont manipulés par les politiques. Ils parcourent les salons feutrés de KOSSYAM à la recherche de V8 ou d’une somptueuse aux bord de la plage de Tanghin ou la côte d’azur de Ouaga 2000 en troquant leurs belles de magistrats. Ils ont très bien géré le dossier du putsch à la diplomatie comme avait dit le locataire de KOSSYAM au Bénin car l’honneur de Soro vaut mieux que la vie d’un BURKINABÉ. C’est ça le BURKINA NOUVEAU.

    NOTRE DÉTERMINATION ET NOTRE COMBAT RESTENT INCHANGEABLES. LA LOI S’APPLIQUE A TOUS. Que l’on se nomme Soro le rebelle.

    A NOS MARTYRS QU’ILS SE REPOSENT EN PAIX. QUE JUSTICE LEUR SOIT RENDUE RAPIDEMENT.

    JUSTICE POUR NORBERT ZONGO
    JUSTICE POUR THOMAS SANKARA
    JUSTICE POUR SALIFOU NEBIE
    JUSTICE POUR DAVID A OUEDRAOGO
    JUSTICE POUR DABO BOUKARY

    VICTOIRE TOUJOURS AU BRAVE PEUPLE
    VIVE LA DÉMOCRATIE AU FASO
    VIVE LE BRAVE PEUPLE BURKINABÉ

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QUE NOUS AIMONS TOUS.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS . AMEN

    ACHILLE DE TAPSOBA LE BOBOLAIS
    Insurgé

  • Le 2 juin 2016 à 20:57, par Some En réponse à : Côte d’Ivoire-Burkina : Le régime Kaboré à l’épreuve du réalisme !

    Salif va tuer le Burkina.

  • Le 2 juin 2016 à 21:36, par Sagesse En réponse à : Côte d’Ivoire-Burkina : Le régime Kaboré à l’épreuve du réalisme !

    Hum,

    C’est vraiment decevant la façon dont le gouvernement burkinabè prouve son incompétence aux yeux de la communauté internationale.
    En réalité que pouvions nous espérer de mieux avec de telles personnalité à la tête du pays ?
    Le gouvernement à travers cette visite en Côte d’ivoire a mis la honte à tout le peuple burkinabè. Où est passé le burkindlim ?
    Dorénavant, que plus personne ne se leurre : Les dirigeants actuels ne sont là que pour regagner un nouveau mandat. Ils oublient cependant qu’ils risquent de ne pas finir celui là même. Partout, on ne voit que de la déception : JUSTICE, EDUCATION, SECURITE.... rien ne vas ! Et comme si cela ne suffisait pas, c’est notre honneur que l’on veut bafouer.

    Faites beaucoup attention mes chèrs dirigeant. Le Burkina Faso n’est pas une propriété privée.

    Au lieu de songer à des solutions de développement durable, des relations transparentes basées sur le respect, ce sont des personnes comme les ADO que vous voyez comme des individus ressources ; des personnes qui défendent bec et ongle le franc CFA, le véritable frein à l’émergence économique de nos pays.

    Trop c’est trop. HEY HEY RSS !

  • Le 2 juin 2016 à 23:07 En réponse à : Côte d’Ivoire-Burkina : Le régime Kaboré à l’épreuve du réalisme !

    POUR GERER UN PAYS IL NE FAUT PAS AVOIR POUR SEULS SOUTIENT DES KOGLWEOGO. WOBA WOBA ! VOILA KOKOROKO ! ALLEZ SEULEMENT LES ENTREPRISES SUR LESQUELLES LES RSS COMPTENT POUR LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE S APPELLENT LES MAQUIS ET AUTRES BARS DANCING.PRIONS POUR LA JEUNESSE SINON L AVENIR EST ASSEZ SOMBRE

  • Le 2 juin 2016 à 23:26 En réponse à : Côte d’Ivoire-Burkina : Le régime Kaboré à l’épreuve du réalisme !

    La delegation burkinabé salue Alassane Ouattara avec les deux mains pendant que ce dernier tient une seule main. Dans tous les cas les mandats d’arrêts doivent être relancés car c’est ce que le peuple burkinabè attend.

  • Le 3 juin 2016 à 03:33, par Tapsoba R(de H) En réponse à : Côte d’Ivoire-Burkina : Le régime Kaboré à l’épreuve du réalisme !

    Parfaitement d accord avec "Le Vigilant" à propos des dossiers judiciaires.Lisez le dernier numéro de "Mutations" « parodie de justice en préparation" puis "grâce présidentielle garantie".Nous n aurons que nos yeux pour pleurer la mort de notre justice en LIVE(en direct).

  • Le 3 juin 2016 à 07:05, par bationo En réponse à : Côte d’Ivoire-Burkina : Le régime Kaboré à l’épreuve du réalisme !

    retrouvaille de deux Burkinabé, c est le burkina qui gagne !!!!

  • Le 3 juin 2016 à 08:58, par Thién En réponse à : Côte d’Ivoire-Burkina : Le régime Kaboré à l’épreuve du réalisme !

    "Ils ont mangé à la table du diable mais ils ne sont pas des diables !" comme ils l’on dit !
    Mais on dit aussi que : "qui a bu, boira" ! Donc ils mangerons de nouveau un jour à la même table du diable !
    Après tant d’espoir suscité par l’insurrection, le Peuple burkinabè retombe si bas !
    "Malheur à ceux qui baillonnent leur Peuple !"

  • Le 3 juin 2016 à 09:36, par Sya Dja En réponse à : Côte d’Ivoire-Burkina : Le régime Kaboré à l’épreuve du réalisme !

    Achile Tapsoba le Bobolais, Tu n’a rien dis. Que preferons-nous aujourd’hui : que le pays retrouve sa quiétude économique ou qu’il sombre ? Tu n’es peut être pas plus rancuneux que les RSS. Eux qui ont été visé personnellement lors du putsch manqué. Ils sont plus réaliste que toi car pour eux l’interêt supérieur de la nation passe avant tout. De grâce, soyons responsable de nos propos. Reflechissons avant d’agir ou d’écrire. L’économie du pays est étouffé et le pays à besoins d’oxygène pour le maintenir en vie. vous qui dites que le pouvoir est allé mandier c’est aussi vous qui vous promenez pour dire que le pays est dure. Que voulez-vous en fin ?
    Achille Tapsoba, Tu parle de justice es-tu toi même parfait dans la vie ? Tu me diras oui, mais Dieu seule sait.

  • Le 3 juin 2016 à 10:53, par Dionisos En réponse à : Côte d’Ivoire-Burkina : Le régime Kaboré à l’épreuve du réalisme !

    Mon Bonjour à tous.
    Je crois savoir que le forum est modéré et que son objectif est de permettre aux internautes de faire des analyses et des propositions constructives sur des sujets importants de notre pays.Mais malheureusement le constat est tout autre,en témoignent les propos de l’internet n°11.
    Avons nous besoin d’un tel écart de langage pour se faire comprendre ou apporter sa contribution ?Ayons le courage de dire à nos autorités ce qui ne va pas au lieu de vouloir les encourager à la médiocrité.Ne gouverne pas qui veut mais qui peut.

  • Le 3 juin 2016 à 11:16, par Kote En réponse à : Côte d’Ivoire-Burkina : Le régime Kaboré à l’épreuve du réalisme !

    Le peule insurgé du Burkina Faso est un peuple fort et mûr. Mais lorsque je vois les analyses de certains intervenant, je suis souvent déçu. Notre fierté doit par sagesse avoir une limite. C’est enfantin et naïf de croire que le Burkina peut se passer du reste du monde. Que le pouvoir actuelle travaille à se rapprocher de la Cote d’Ivoire est normal, c’est le contraire qui serait de l’hypocrisie. Je comprends que des gens soient tout le temps dans la critique négative, mais les dirigeants soucieux du sort de leurs peuples font toujours preuve de dépassement de leur ego pour aller avec la réalité du monde. Qui que soit au pouvoir aujourd’hui au Burkina, pensez-vous qu’il puisse faire autrement ? Avec qui ? Avec quoi ? Le peuple insurgé est un peuple travailleurs et non un peuple qui passe sont temps à tenir des propos qui ne font pas avancer le pays déjà fatigué.
    SOYONS INTEGRES MAIS RESTONS SUR TERRE.

  • Le 3 juin 2016 à 12:15, par Tak En réponse à : Côte d’Ivoire-Burkina : Le régime Kaboré à l’épreuve du réalisme !

    Quel pays ne craint pas les terroristes de nos jours ? Pour les relations BF CI ne vous voiler pas la face c’est primordial avant toute chose.

  • Le 3 juin 2016 à 12:22, par YIRMOAGA En réponse à : Côte d’Ivoire-Burkina : Le régime Kaboré à l’épreuve du réalisme !

    Le grand idéologue GORBA cherche à élargir sa base pour l’après MPP ? Très en avance dans les luttes et intrigues, il sait prévoir dans le futur et sera toujours..........bref, cette mission est à son compte pour ceux qui savent analyser ? Simon a été joint pour meubler et distraire ? Bravo l’idéologue.

  • Le 3 juin 2016 à 13:40, par Tounsida En réponse à : Côte d’Ivoire-Burkina : Le régime Kaboré à l’épreuve du réalisme !

    Comment des dirigeants d’un pays souverain peuvent-ils demander au président d’un autre pays de les aider a relancer leur économie ? Cette façon de faire disons le clairement, n’est rien d’autre qu’un aveu d’incompétence de nos dirigeants actuels. On coopère avec ces voisins sur le plan économique et sécuritaire, mais la relance d’une économie relève d’une vision claire accompagnée d’une politique appropriée. Et cela personne, je dis bien personne ne peut venir vous aider a le faire chers dirigeants. Cette sortie relayée par les médias étrangers, est très encoeurante en ce qu’elle contribue a renforcer ou maintenir un certain complexe des Burkinabé vis-a-vis de leur frères Ivoiriens.

  • Le 3 juin 2016 à 13:48, par saidou En réponse à : Côte d’Ivoire-Burkina : Le régime Kaboré à l’épreuve du réalisme !

    linternaute 1, le vigilent, tu es un vrai analyste et cet des messieurs de ce genre qui peuvent donner un intérêt au site . beaucoup d’ internautes présent sur le faso net n’apportent rien au débât on n’ apprend rien d’ eux du tout, rien que des vociférations et des calomnies auxquelles ils ne croient guère uniquement d’induire les autres en erreur. A ce niveau le webmaster dévrait etre ferme avec les dérives verbaux pour ne pas permettre aux pollueur d’ accomplir leur sale bésogne l’ internet n’ est pas un divan de psychanaliste.

  • Le 3 juin 2016 à 14:58, par Horus En réponse à : Côte d’Ivoire-Burkina : Le régime Kaboré à l’épreuve du réalisme !

    Point de vue très pertinent de votre part comme d’habitude M. Ouédraogo. La realpolitik exigeait ce déplacement car nous ne sommes pas en position de persévérer dans cette situation où il ne nous restera en fin de compte que notre orgueil alors que l’orgueil ne paie pas les salaires des fonctionnaires ni ne relancera l’économie qui est en totale déliquescence. Une petite observation à l’endroit du journaliste pour ce qui est du style rédactionnel. N’utilisez pas le mot "régime" n’importe comment. Il a une connotation péjorative. On dirait plutôt "l’administration" Kaboré. Le mot "régime" auquel les occidentaux nous ont habitué, n’est utilisé que pour désigner les gouvernements issus de coup d’état ou non démocratiques de façon général. Vous ne verrez jamais un occidental parler de régime Obama, régime Hollande, régime Merkel ou régime Cameron. Les occidentaux diront administration Obama, administration Cameron... par contre par abus et par foutaise, quand il s’agit d’une administration présidentielle africaine, ils utilisent le mot "régime" et malheureusement beaucoup de journalistes africains tombent dans les mêmes travers.

  • Le 3 juin 2016 à 15:42, par Hakili En réponse à : Côte d’Ivoire-Burkina : Le régime Kaboré à l’épreuve du réalisme !

    Quand les diablotins burkinabé rencontrent les diables ivoiriens pour chercher à dîner avec eux et noter quelques leçons de la sorcellerie.
    ne liquidez pas les atouts de l’’insurrection svp.

  • Le 3 juin 2016 à 16:57, par Le Citoyen En réponse à : Côte d’Ivoire-Burkina : Le régime Kaboré à l’épreuve du réalisme !

    Ce journaliste de FASONET (omar L. Ouédraogo) a définitivement marqué son territoire dans la presse burkinabè. Façon sage mais très audacieuse et pertinente d’aborder les grands sujets. C’est cela aussi le combat pour le changement positif tant recherché par nous tous.

  • Le 3 juin 2016 à 17:24, par Le Mercure En réponse à : Côte d’Ivoire-Burkina : Le régime Kaboré à l’épreuve du réalisme !

    Le président ROCH a trop duré pour rendre visite d’amitié et de fraternité à ses voisins immédiats. Au-delà des divergences dans la gouvernance politique, force reste aux relations séculaires qui unissent nos peuples, qui intègres nos peuples et qui fraternisent nos peuples.

  • Le 3 juin 2016 à 17:59, par Le Mercure En réponse à : Côte d’Ivoire-Burkina : Le régime Kaboré à l’épreuve du réalisme !

    Allons seulement ROCH pour le bonheur de nos deux peuples.

  • Le 4 juin 2016 à 07:04, par le paysan En réponse à : Côte d’Ivoire-Burkina : Le régime Kaboré à l’épreuve du réalisme !

    le Burkina est un pays d’agriculture et d’élevage que nos dirigeants depuis les indépendances ont négligé.Felix Houphoué avait compris en cote d’ivoire.aujourd’hui C I grand producteur de cacao,café,acajou,héveat,palmier a huile,banane,coco,etc il compte nous dépasser dans le coton en 2017. au Faso c’est la bouche tous le monde veut être dans les bureaux climatisés .il n’y a eu un vrai accompagnement du monde paysan. l’échec du Burkina vient de loin .nous dévons tous se lever ensemble dire à nos dirigeant qu’il faut mettre le paquet dans l’Agriculture . Tous nous dévons dire non la corruption et à l’incivisme .

  • Le 4 juin 2016 à 09:27, par peres bebeto En réponse à : Côte d’Ivoire-Burkina : Le régime Kaboré à l’épreuve du réalisme !

    internaute 2
    Tu crois que la politique se fait avec la force des bras tu n’as rien compris .
    200 ans en arrière nos parents utilisaient autres moyens de payement aujourd’hui les occidentaux ont prit en place d’autres moyens de payement qu’on appelle l’argent et aujourd’hui c’est la clé du monde .
    Ils aident une nation en lui octroyant du crédit pour le bien être du peuple de cette nation et quelques temps après vu beaucoup de chose sur différent aspects cette dette peut être annulé c’est ce qui est arrivé à la
    côte d’Ivoire l’année surpassée . C’est ce que les dirigeants Burkinabés ont comprit et toi tu dis non tu invites tout le monde à la place publique pour aller se battre avec les bras . Or j’en suis sûr si le gbangban commence toi on te verra plus

  • Le 4 juin 2016 à 09:39, par peres bebeto En réponse à : Côte d’Ivoire-Burkina : Le régime Kaboré à l’épreuve du réalisme !

    j’attends certaines personnes dire que les dirigeants d’un pays souverain comme le Burkina ne doit pas demander d’aide a aucune façon a quelqu’un . Vous croyez quoi le Burkina Faso a quel ressource . Un peu d’or pour 17000000 d ’habitants

  • Le 4 juin 2016 à 10:34, par le visionnaire En réponse à : Côte d’Ivoire-Burkina : Le régime Kaboré à l’épreuve du réalisme !

    Mes chers compatriotes, les relations fraternelles, chaleureuses et économiques que le Burkina et la Côte d’Ivoire entretiennent ne datent de maintenant. Ce n’est pas Soro le rebelle ni les hommes politiques prétentieux qui vont ternir cette relation. Combien de millier de Burkinabé vivent en côte d’Ivoire ? Combien sont-ils, les Burkinabé qui se sont enrichies grâce au commerce Abidjan-Ouagadougou ? Combien de burkinabé vivant en Côte d’Ivoire investissent au Burkina ? Certaines personnes racontent ces temps-ci que la rareté de la banane (alloco) et de l’attiéké au Burkina, est due à la dégénérescence des relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina. Voyez-vous jusqu’où les gens peuvent penser ! Laissons notre orgueil de côté, faisons la paix et continuons de vivre ensemble. le Burkina et la Côte d’Ivoire sont des frères Siamois, donc inséparable.
    Que celui qui n’a jamais mangé la cola, attiéké, ananas, avocat... émanant de la Côte d’Ivoire, jette la première pierre !

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