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Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

Publié le mardi 31 mai 2016 à 21h35min

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Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

Depuis la nomination de Dr. Aminata NACOULMA à la tête de la Direction Générale de la Pharmacie du Médicament et des laboratoires (DGPML), il s’est dit beaucoup de choses. Pourquoi un groupe socio-professionnel qui ne s’est, jusqu’à présent, pas plaint ni manifesté un quelconque malaise se met autant en ébullition ? A la suite d’une ‘’simple’’ nomination, qui plus est celle d’une collègue. Pour comprendre cela, trois éléments (dont la coïncidence de leur survenus peut susciter des interrogations) doivent nous permettre de faire une analyse objective.

Il s’agit de :
1. La création d’une Direction de contrôle de qualité des médicaments et des autres produits de santé ;
2. La nomination de Dr. Aminata NACOULMA, comme directrice générale de la pharmacie, du médicament et des laboratoires ;
3. Les réformes annoncées du système pharmaceutique.

De la création d’une Direction de contrôle de qualité des médicaments

En date du mercredi 27 avril 2016, le conseil des ministres nommait le Dr. Franck Edgar ZONGO, comme Directeur du contrôle de qualité des médicaments et des autres produits de santé.

Chose curieuse, cette nomination intervient alors que le nouvel organigramme du ministère de la santé qui devrait consacrer la création de ladite direction n’est pas encore signé. Egalement, cette nouvelle direction du contrôle qualité des médicaments qui semble être rattachée au cabinet du secrétariat général du ministère de la santé ne semble pas trouver un point d’ancrage, et ses objectifs ne semblent pas être connus des acteurs du domaine pharmaceutique. Finalement, dans le but de son opérationnalisation, il est dit que cette direction doit être logée au niveau du Laboratoire national de santé publique (LNSP) et sa gestion sera indépendante de celle du LNSP. Ceci a entrainé, bien sûr, des remous au niveau dudit laboratoire qui disposait déjà d’une direction de contrôle de qualité des médicaments et des produits non alimentaires. De plus le personnel du LNSP voyait en cette décision unilatérale du ministre de la santé, une tentative de démantèlement de leur structure. Bien évidemment, la prise de service du nouveau directeur n’est pas du tout passé, au regard des sit-in de protestation que cette nomination a engendré au cours du mois de mai au niveau du laboratoire.

En effet comment gérer une telle ambiguïté, une direction rattachée au secrétariat général du ministère de la santé logé dans une entité qui possède déjà une direction similaire ?

De la nomination de Dr. Aminata Nacoulma

En date du mercredi 18 mai 2016, le conseil des ministres annonçait la nomination de Dr. Aminata NACOULMA Directrice générale de la Direction de la pharmacie du médicament et des laboratoires (DGPML).

Au moment de sa nomination Dr. NACOULMA n’était pas régulièrement inscrite sur les tableaux de l’ordre. Une première inscription faite en 2010 (après laquelle elle retourna en Belgique pour ses études pour ne rentrer que plus tard en 2015) lui permet d’obtenir une attestation d’inscription avec laquelle elle peut intégrer l’administration publique. Cependant, comme elle le sait « nul ne peut exercer la profession de pharmacie s’il n’est pas régulièrement inscrit sur les tableaux de l’ordre ». En effet, l’inscription est annuelle. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle a couru pour régulariser sa situation à la lumière de la protestation, donnée vérifiable au siège de l’ordre des pharmaciens.

Elle a moins de trois ans d’exercice au Burkina Faso. Dans une profession, où on estime qu’il faut avoir au moins cinq (05) années d’expérience pour être dans les instances ordinales, dix ans d’expérience pour être président de l’ordre. Dans une profession où de telles pratiques sont instaurées comme garde-fous, comment comprendre, qu’on nomme à la plus haute instance de réglementation pharmaceutique une personne qui a moins de trois années d’exercice de la profession au Burkina Faso. Alors on peut comprendre que cette nomination passe également mal.

Des réformes annoncées dans le secteur pharmaceutique

Pendant que les débats sont houleux sur l’opportunité de cette nomination, nous apprenons qu’il y a des réformes du secteur pharmaceutique en cours dans le cabinet du ministre de la santé, sans que la DGPML (Direction chargée de la conduite de la politique pharmaceutique), sans que l’ordre des pharmaciens ni le syndicat des pharmaciens ne soient informés.

Nous ne sommes pas contre des reformes puisqu’elles peuvent contribuer à améliorer certainement les pratiques de la profession, pour le bien de la population. Mais nous disons reformer c’est avant tout communiquer, c’est communiquer pour une appropriation de la reforme par l’ensemble des acteurs pour en garantir une mise en œuvre réussie. C’est donc faire preuve de bonne foi, de transparence et d’exemplarité. Toute réforme qui ne s’inscrit pas dans cet esprit, serait d’avance vouée à l’échec (on se rappelle du port du casque obligatoire et des résultats).

De la place de la DGPML dans l’organigramme du ministère de la santé

La direction générale de la pharmacie, du médicament et des laboratoires (DGPML) est l’une des trois directions générales du ministère de la santé. Sa mission consiste à coordonner et à contrôler le secteur pharmaceutique afin de garantir la qualité, l’efficacité et l’innocuité des médicaments et ainsi préserver la santé publique. C’est une direction technique chargée entre autre d’élaborer et de veiller à l’application des règlements et normes en matière de pharmacie, de produits de santé, de biologie médicale et de médecine et pharmacopée traditionnelles ; d’assurer les principales fonctions réglementaires pharmaceutiques et de veiller à la disponibilité de produits de santé efficaces, sûrs, de qualité et accessibles à l’ensemble de la population.

Les principales fonctions réglementaires pharmaceutiques assurées par la DGPML sont :
• l’octroi des licences d’Etablissements pharmaceutiques (fabricants, distributeurs en gros et dispensateurs) ;
• les inspections techniques et réglementaires des établissements pharmaceutiques, des laboratoires d’analyse de biologie médicale et des sites d’essais clinique ;
• l’homologation des produits de santé, c’est-à-dire les octrois des autorisations de mise sur le marché des médicaments et autres produits de santé après une évaluation technique indépendante des dossiers soumis par les fabricants et/ou exploitants ;
• la surveillance du marché pharmaceutique à travers des contrôles qualité post-marketing réalisés en collaboration avec le LNSP, le suivi des importations/exportations des produits de santé, l’administration et le contrôle des prix des médicaments ;
• les octrois d’autorisation des essais cliniques après une évaluation technique des différents protocoles d’essai clinique ;
• le contrôle de la publicité et de la promotion médicale ;
• les vigilances des produits de santé à travers le recueil des signalements d’événements indésirables survenant après l’administration des produits de santé, l’évaluation de l’imputabilité c’est-à-dire le lien de causalité entre les événements indésirables notifiés et le médicament, les réévaluations du rapport bénéfice/risque, la prise de décision par rapport aux médicaments incriminés et la diffusion des alertes y afférentes ;
• l’information pharmaco-thérapeutique pour permettre une utilisation rationnelle des médicaments par les professionnels de santé et par la population.

Les autres activités de contrôle de la DGPML sont notamment, le contrôle de qualité des examens d’analyse de biologie médicale, le contrôle de l’utilisation des stupéfiants, la lutte contre les médicaments illicites et les contrefaçons, le suivi de la disponibilité des médicaments au niveau des formations sanitaires et les supervisions visant le renforcement des capacités et des compétences des acteurs du médicament au niveau des structures intermédiaires et périphériques.

Pour la conduite donc de ses missions, des grands principes que sont la transparence, l’indépendance, l’équité, la confidentialité et la gestion des conflits d’intérêt, gouvernent la gestion de ces différents processus réglementaires pharmaceutiques au Burkina Faso.

Dans la gestion de ces différents processus réglementaires pharmaceutiques, l’indépendance et la transparence sont d’une importance capitale. L’amateurisme n’est permis car les conséquences seront fatales pour la population : Prolifération de circuits illicites, échecs thérapeutiques, exacerbation/complication de la maladie, les intoxications aigues de toute nature, les atteintes hépatiques, rénales et hépatiques, les réactions allergiques et la mort qui peuvent résulter d’une mauvaise sélection des médicaments. Citons l’exemple du Pakistan qui a enregistré en janvier 2012, 120 morts et 400 hospitalisations suite à une confusion entre deux principes actifs dans la fabrication, sans que les autorités sanitaires ne l’aient détectée.

Même si certains pensent que « les missions opérationnelles qu’exécute la DGPML, telles que la coordination des approvisionnements, la gestion de certains approvisionnements du ministère de la santé, la négociation des prix de certains médicaments sensibles (anticancéreux par exemple) etc limite l’efficacité et la transparence dans la régulation du secteur et rendent inefficace la promotion de l’accès au médicament » ; toute perspective de réforme du secteur pharmaceutique pour une meilleure gouvernance et efficacité devrait plutôt tendre à renforcer la DGPML et non tendre à la création d’autres entités.

De ce qui précède, on comprend que c’est un service avec beaucoup d’enjeux et de pressions multiformes, et qu’il faut une personne hautement qualifiée sur les questions de réglementations pharmaceutiques et d’un leadership démontré pour assurer un bon fonctionnement de ce service.

Malheureusement, la nouvelle DG n’a ni une expertise en politiques/réglementations pharmaceutique ni le leadership qui va avec le poste. En effet, elle n’a jamais travaillé dans une structure de réglementation pharmaceutiques ni au Burkina, ni ailleurs. Sa thèse de Ph.D. que beaucoup évoque comme une de ses qualité ne porte pas non plus sur les politiques pharmaceutiques, ni sur les politiques de santé de façon générale. De ce fait, sa méconnaissance de la réglementation pharmaceutique est une source de vulnérabilité pour le secteur pharmaceutique et partant pour la santé publique.

L’indépendance de la DGPML dans la gestion des processus réglementaires n’est-elle pas visée par cette nomination du Dr NACOULMA ?

Quelle urgence avait –on à nommer un nouveau DGPML si des reformes sont en vues ?

Pourquoi nommer une nouvelle arrivée dans le secteur pharmaceutique pour conduire de telles réformes ?

Nous aimerons de toutes les façons voir ce parallélisme des formes de la promotion des jeunes cadres au niveau de la Direction générale de la santé (DGS).
A moins qu’il y ait un agenda caché, il n’est pas opportun de garder Dr. NACOULMA à la tête de cette direction. Ce n’est même pas sûr que si on laisse le processus avancer Dr. NACOULMA aura quelque chose à gérer après le 30 novembre.

Lejuste DEMO

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Vos commentaires

  • Le 31 mai 2016 à 17:01, par moi meme En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    débat hautement technico-politico administratif. qu’ils s’entendent entre eux là-bas. seul intérêt à défendre la santé des burkinabè.

  • Le 31 mai 2016 à 17:10, par kangourou En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    ""Au moment de sa nomination Dr. NACOULMA n’était pas régulièrement inscrite sur les tableaux de l’ordre"". Bon sang mais qu’est ce que ça a à voir ? il s’agit d’une direction de l’Etat et non une pharmacie. le principe de nomination dans l’administration publique n’est pas exclusivement une question de corps, encore qu’elle est bien docteur. laissez la faire ses preuves avant de monter sur vos petits chevaux !

  • Le 31 mai 2016 à 17:50, par Le Vigilant ! En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Ah Pauvre Burkina ! C’est la promotion de la médiocrité et de l’arrivisme . La junte féminine n’est pas en reste. À chaque arrivée d’un nouveau ministre il est question d’un nouvel organigramme ! Ou allons nous comme ca ? Cette nouvelle DG ne pourra pas commander les anciens qui ont LE même diplôme et plus ancien dans ce service. Conséquence beaucoup vont quitter l’administration pour aller dans le privé ou ailleurs. C’est un véritable discrédit de l’administration . Évitons de rendre notre administration clientéliste.

  • Le 31 mai 2016 à 18:02, par Dr Wé En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Monsieur souffrez, souffrez que Dr Nacoulma soit nommée à la DGPML. Elle y est, elle y restera. On aurait pu nommer un administrateur à la DGPML qu’il n’y aura rien. Vous pouvez rejoindre Zeph pour vos cris d’orfraies contre les nominations du gouvernement. Le chien aboie et la caravane passe. Ce gouvernement du renouveau démocratique va conduire sa politique au profit de la large majorité du peuple burkinabé. On sait que vous et vos semblables, êtes même contre la gratuité des soins pratiquée actuellement dans notre pays. Vous n’êtes que des réactionnaires prétentieux.

  • Le 31 mai 2016 à 18:04, par la petasse de la patte d’oie En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Arrête d’être mesquin sinon tu passeras l’essentiel de ta vie à vociférer sur le net. Fais l’historique des renouvellements des inscriptions à l’ordre et tu verras certainement que les 3 DGPML qui ont précédé la dame n’étaient pas à jour de leur réinscription le jour de leur nomination. Ce problème de recouvrement et de réinscription a même été à l’ordre d’une AG de l’ordre à la chambre de commerce. Par ailleurs Vous parlez de quelle expérience ? Aucun des 3 DGPML qui ont précédé la dame n’avait une expérience dans un poste similaire au moment de leur nomination. Vas sur des sites comme relief-web ; sur coordinationsud.org ; sur le site de l’ONU ou des autres grandes institutions et inspires-toi des modèles d’avis de recrutement. On précise toujours "avoir une expérience pour un poste similaire dans une organisation similaire est un atout". Il ne s’agit de parler de n’importe quelle expérience ( aussi universitaire soit elle). Je peux être pharmacien assistant pendant 20 ans dans une officine mais pour occuper le poste de DGPML je n’ai pas plus d’atout qu’un jeune pharmacien qui n’a qu’un an dans DRS.

  • Le 31 mai 2016 à 18:08, par Oeuil du faso En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    La nomination de dr nacoulma est un processus de liquidation de la DGPML qui coutera tres chere a la population burkinabe parce que la sante publique sera en faillite.toute reforme dans le secteur pharmaceutic qui handicape la sante publique echouera a cout sur.

  • Le 31 mai 2016 à 18:47, par Principes En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    La gestion des ressources humaines ne se fait pas au hasard selon des humeurs du premier responsable d’un service. Il y a des principes à respecter. La santé à l’instar de l’armée fonctionne dans le respect de la hiérarchie. Le grand défaut du ministre de la santé c’est qu’il fait fi de ces principes. Un caporal ne commande jamais un capitaine tout comme un médecin stagiaire ne doit pas administrer des soins et prescrire des ordonnances sans le contrôle et l’avis du médecin titulaire. Le ministre de la santé ne privilégie pas la concertation et la planification stratégique. Ce qui l’intéresse, c’est la promotion de ses amis, parents et promotionnaires. Le ministère de la santé regorge de cadres compétents qui sont pétris d’expérience. Il faut nommer des responsables sur la base de leurs compétences et expériences. Le ministre de la santé doit comprendre qu’il s’est rendu impopulaire en un temps record dans son département, ce qui est la preuve évidente de son incapacité à diriger ce ministère.

  • Le 31 mai 2016 à 18:50, par la petasse de la patte d’oie En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Mon frère tu racontes ta vie. Tu veux jouer les intéressants mais ça passe mal. Je suis content que tu cites des textes qui encadrent l’occupation des postes au niveau de l’ordre régional ou national mais l’honnêteté intellectuelle aurait voulu que tu cites aussi les textes qui précisent le nombre d’années nécessaires pour être DGPML. Si ces textes n’existent pas, tu ferais mieux de te battre pour qu’ils soient adoptés pour l’avenir. Autrement dit le fait que la dame aille occuper une haute direction qui va travailler avec des expérimentés de 10 de l’ordre des pharmaciens n’est pas un problème. Le ministre de la santé n’a pas l’âge de certains directeurs centraux......Rock n’a pas l’âge de certains de ses ministres... Le pharmacien régional qui supervise des officines en province n’a souvent même pas la condition d’âge pour s’installer en officine. Ne confondons pas les postes électifs aux postes de nomination. DGPML= poste technique mais= aussi à poste politique. Qu’est ce qui nous dit que tu n’es pas un envoyé de l’UPC ou du CDP qui essaie de boycotter l’action du gouvernement. Rock a eu son pouvoir, il a nommé son ministre qui a fait une nomination de DGPML qui n’a rien d’illégal. Par contre tu peux faire 3 choses : militer au syndicat pour faire baver la DGPML au cas où elle irait contre les intérêts des pharmaciens ; refuser de voter Roch en 2020 et mobiliser contre sa réélection ; te présenter aux présidentielles de 2020 pour gagner et nommer ton ministre de la santé et le DGPML de ton choix. Beaucoup de possibilités s’offre à toi pour l’avenir et c’est ça qui est bien en démocratie. Pour ce qui est de Dr Nacoulma ; il est conseillé au ministre de démissionner que de revenir sur cette nomination.

  • Le 31 mai 2016 à 19:02, par tetavax En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Ce Ministre là doit revoir cette nomination au plus vite. Les arguments avancés sont suffisament clairs et pour eviter de mettre en peril le systeme, il doit agir. Mr le Ministre quand c’est bon on vous dit, quand c’est pas bon acceptez qu’on vous dise. On ne peut pas exercer illegallement la profession et etre promise a la tête de la reglementation. Donc vous encouragez les hors la loi ? Vous meme vous savez que si vous n’etes pas inscrit a l’ordre des Medecins vous ne pouvez pas exercer, mais pourquoi vous voulez encourager le desordre chez les pharmaciens.

  • Le 31 mai 2016 à 19:34, par Homo Sapiens En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    ""Au moment de sa nomination Dr. NACOULMA n’était pas régulièrement inscrite sur les tableaux de l’ordre"". Justement internaute 2, ça tout à voir. Nul ne peut exercer la profession de pharmacien s’il n’est régulièrement inscrit à l’ordre des pharmaciens et encore moins être promut à la tête de l’instance suprême de régulation des médicaments...
    Quand même bizarre que quelqu’un qui n’est pas juger capable d’exercer la profession en arrive à diriger ceux qui en ont le droit. c’est simplement insensé et ça n’augure rien de bon.
    Pas besoin d’être dans le domaine pour savoir qu’il y a anguille sous roche

  • Le 31 mai 2016 à 20:46, par Salem En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    De la contradiction jaillira la lumière !
    Qu’on en profite pour analyser des questions subsidiaires liées à la garde des pharmacies.
    Que celui qui a la possibilité d’ouvrir 24/7 le fasse ; en plus ça crée des emplois et permet aux populations de s’approvisionner en tout temps

  • Le 31 mai 2016 à 20:58 En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Goûtter voir. Quand un jeune médecin arrive dans un district sanitaire, alors, paff ! MCD (médecin-chef), piétinant les para-médicaux experimentés, diplômés et efficaces.
    Quand un jeune pharmacien parachute dans les mêmes, paff ! il est roi du laboratoire, quand bien même il est ignorant en la matière, il ignore les spécialistes en plus de son DRD (pharmacie ).
    Quand un para-médical veut investir dans le privé, il lui faut l’aval d’un docteur (médecin, pharmacien) avec une procédure raide.
    Certains parmis vous ont été cités dans deals de produits par les syndicats.
    Vous n’êtes pas plus propres que cette nominée que je ne connais pas. Il faut des réformes urgentes à la santé.

  • Le 31 mai 2016 à 21:16, par Seydou Nestor En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Docteurs, avant de contester une nomination, songer à soigner votre image et votre serment. Voyez-vous comment les médicaments sont dispensés dans vos officines ! C’est grave. Vous ne respectez rien, dès que le client est capable de prononcer le nom de son médicament, il est servi. Je donne juste l’exemple des médicaments autorisés sur prescription d’un médecin et qui sont dispensés sans ordonnance. Vos officines sont devenues des lieux de vente illicite de la même façon que le carburant frelaté en bouteille ou des liqueurs frelatés dans des kiosques. Corrigez vous avant tout. SVP.

  • Le 31 mai 2016 à 21:23, par cidre doux En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Belle analyse chers pharmaciens. Que chaque population prépare son cercueil : les faux médicaments arrivent dans nos hôpitaux.

  • Le 31 mai 2016 à 21:30, par cidre doux En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Je viens de rentrer avec mon diplôme de médecin. J’espère être nommé directeur général de la santé. Monsieur le ministre de la santé je veux une audience pour déposer mon CV de deux lignes.

  • Le 31 mai 2016 à 21:30, par Moi aussi En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    C’est peut-être une spécificité des pharmaciens. Sinon, je connais un ordre professionnel où, les confrères de l’Administration ne sont pas tenus de s’inscrire pour travailler. Par contre, s’il souhaite quitter l’Administration pour exercer à titre libéral, il lui est fait obligation de s’inscrire et de prêter serment. Il y a même eu un ministre issu de cette profession qui n’était pas inscrit sur le tableau et qui a pourtant dirigé ce ministère.
    N’oubliez pas que si le fonctionnaire est inscrit sur le tableau, il a aussi le droit de se présenter aux élections. Supposons qu’il soit à la fois fonctionnaire et Président, pensez-vous qu’il pourra défendre au mieux les intérêts de la corporation ? Pourra-t-il aller contre sa tutelle ministérielle quand les intérêts de l’Ordre sont compromis ? A mon avis, il est même préférable que cette dame ne soit pas inscrite mes chers pharmaciens.

  • Le 31 mai 2016 à 21:36, par traore mamadou En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Juste dire à Mr le ministre qu’il n’est pas tard de revenir sur sa nommination bien au contraire, il peut saissir cette occasion pour se debarasser des vautours qui soit disant pretendre le conseiller. Vu ce refut des professionnels du secteur, cela temoigne, Mr le Ministre que vous etes en erreur. Un de vos admirateur.

  • Le 31 mai 2016 à 22:17, par Neekré En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Intervenant 7, je comprend votre frustration mais je ne vois pas le lien avec le sujet du jour. Si certains jeunes medecins ou pharmacien ont un comportement qui laisse a desirer vis a vis de leurs collègues, cela est est a deplorer, mais je ne pense pas qu’ils soient la majorité. Maintenant si vous tenez en tant que infirmier experimenté a diriger le District ou en tant que technician de laboratoire a avoir le pharamcien comme subalterne, cela est compliqué pour dire que ce n’est pas possible.

  • Le 31 mai 2016 à 22:24, par sniper En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Si j’ai bien compris les jeunes n’ont pas droit à la promotion au niveau DG avant 10 ans d’expérience. Sinon il y a risque que plus anciens aillent au privé. Tant pis pour les surdoués. Au juste, au ministère de la santé, avons nous une idée de ce que chaque PhD/fonctionnaire consacre effectivement au plublic et au privé : 20% vs 80% ? Aidez moi SVP.

  • Le 31 mai 2016 à 22:30, par Homo Sapiens En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Article 151 du code de la santé publique dans son livre 5

    exerce illégalement la profession de pharmacien, tout pharmacien qui exerce la profession de pharmacien sans être inscrit au tableau de l’ordre des pharmaciens institué à l’article 154 du présent code.

  • Le 31 mai 2016 à 23:28, par Insurgé en colère En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Le moins que l’on puisse dire, c’est que : "aux filles bien nées la promotion n’attend point le nombre des années". En effet, la dame Nacoulma a pris service au LNSP en Juillet de 2014, s’est absentée pendant 8mois pour divers motifs (2mois pour déménager de Bruxelles à Ouaga, 3mois pour assister un parent malade et 3mois pour congés de maternité). Elle aura donc travaillée moins de 16mois depuis sa prise de service. Qui dit mieux ?
    Même du temps de l’ancien régime, de telles pratiques étaient plutôt rares. Je commence à penser que l’insurrection est la "grosse arnaque" de notre génération. Sinon, comment comprendre qu’un ministre prétendûment de gauche, revendiquant un rôle actif dans l’insurrection puisse faire de telles choses. Des informations qui me sont parvenues, face à l’opposition de certains pharmaciens de la DGPML, monsieur le ministre n’aurait pas hésité à appeler certains d’autres eux pour proférer des menaces. Pire, il a poussé la c...jusqu’à appeler les conjoints de certains de ces pharmaciens pour les mêmes raisons. Il faut croire que dans le BF post-insurrectionnel "aux âmes bien ..., la c... n’attend point le nombre des années".

  • Le 31 mai 2016 à 23:31, par mninda En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Visiblement le jeune ministre de la santé commet trop d’impairs et de maladresses dans la gestion de son département .Il ne semble pas mature pour tenir un aussi sensible ministère .Le milieu de la santé est comme le milieu militaire où il y a une certaine déontologie à observer en matière de gestion des ressources humaines .Et on ne peut fouler au pied cette déontologie sous prétexte de volonté de changement . Même le changement doit se faire dans le respect des grands principes et règles déontologiques qui fondent la force et les valeurs de l’administration publique .Malheureusement, la plupart des jeunes ministres de ce gouvernement TIEBA gère leur ministère comme le champ de leur père, pour ne pas dire comme leur propriété privée ..Cela fera la deuxième ,ou la troisième fois que ce ministre fait des nominations qui soulèvent des vagues de contestations .C’est un peu trop .A ce qu’on dit le climat actuel dans ce ministère serait vraiment exécrable .Personne n’échappe aux sauts d’humeurs du ministre dont le caractère trop impulsif et imprévisible est de notoriété publique
    Mr le ministre vous gagnerez à être moins belliqueux et inutilement agressif . Respectez les anciens,les aînés et vos collaborateurs et tout ira pour le mieux pour vous .Vous risquez d’installer le ministère de la santé dans une totale désorientation, un cycle infernal de haine de division et de règlements de compte du jour ou vous quitterez ce ministère tant les frustrations et les rancœurs nées de vos actes et propos se seront accumulées sous votre mandat .Ressaisissez -vous pendant qu’il est temps .Commencez déjà à annuler cette nomination pour ramener un peu de calme autour de vous .

  • Le 31 mai 2016 à 23:45, par Anbga En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Il faudra avoir fait une faculty de Pharmacie pour comprendre ce problems.
    Personne ne pourra comprendre les pharmacies surtout d’un pays comme le Burkina ou l’auto medicationest de regle.

    Le premier perdant est la population Si rien ne va !

    Les Rock sont des vendeurs ambulants et veulent remettre leur marche end marche.

    Et bien !!!!!!!

  • Le 1er juin 2016 à 00:02, par caoot En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Hei, j’espère que ce n’est pas la sœur du petit qui est a boulmiougou. lui au moins il est dans le concret et toute la zone l’apprécie. Aussi y a beaucoup de DR NACOULMA tout comme DR OUEDRAOGO, DR ZONGO, ect. Écouter pourquoi ne pas changer : lui labas et l’autre labas.
    Bon juste voir quoi ???
    Donc il faut travailler juste pour nous et laisser cette affaire de nominations bizarre

  • Le 1er juin 2016 à 00:23 En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Franchement il faut apprendre à respecter le pouvoir discrétionnaire de nomination des ministres. Si le ministre à une politique à mettre en œuvre il va choisir ceux qu’il connaît et pense capable de l ’accompagner dans sa mission. Vous avez dit ’avant’ c’etait pas bien pourquoi vous voulez faire nommer quelqu’un qui a l’ expérience de "avant’. On nomme une personne "neuve’ avec de nouvelles pratiques. Donnez lui un an avant de raler.
    Et puis ne nous racontez pas que vous vous préoccupez de la santé de la population si non vous auriez fait des sit in et grèves pour interdire les médicaments comme TupaÏ ou pogyand tonda ball.

  • Le 1er juin 2016 à 07:38, par Gavroche En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Je soutiens les propos de l’internaute 16. En effet, ma conviction est que les responsables des différents ordres de la santé (pharmaciens et médecins surtout) ne maîtrisent même pas un peu l’idée qu’il y a derrière la lettre en matière des ordres et des questions sensibles d’éthique ou de déontologie qui pourraient être mises à mal par certaines pratiques. Est-il effectivement sensé de demander qu’un médecin ou un pharmacien de santé public ou chercheur ou fonctionnaire soit inscrit à l’ordre ? Pourtant actuellement il leur est fait obligation de s’exécuter dans ce sens. Même aux Etat-Unis ou en France, vous parachutez en tant que médecin ou pharmaciens, vous pouvez travailler (si vous avez bien sûr vos papier de séjour en règle) comme chercheur ou dans des programmes de santé publique ou même enseigner sans être inscrit au tableau. Ce qui n’est pas le cas des praticiens et des tenant d’officines. On est pas ténu de copier. Mais le bon sens doit prévaloir.

  • Le 1er juin 2016 à 07:49, par Gavroche En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Internaute 8 : DGPML est un poste technique et uniquement technique. Les postes politiques s’arrêtent à la porte du ministère : ministre, SG, conseillers. Toutes les directions sont des postes techniques et tout citoyen, à profile, qualifications et atouts (différents de diplômes qui peut être un élément d’appréciation des qualifications et atouts) égaux, doit avoir une probabilité égale (donc non liée à l’appartenance politique, ethnique, regionale encore moins au cercle relationnel du manitou du coin) d’accéder à ce poste par une voie de sélection objective et transparente qui reste à définir au BF.

  • Le 1er juin 2016 à 07:52, par cidre doux En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Merci internaute 21 pour ce éclairage. 8 mois de congés dans l’ année. Il faut être. .. pour bénéficier de tels avantages dans l’administration publique. Monsieur le ministre Facebook la population attend votre réaction.

  • Le 1er juin 2016 à 08:31, par neya boukari En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    En son temps SOUNGALO avait nommé secrétaire général de son ministre et pour des raisons encore inconnues une dame qui avait a peine sept ans de service et qui était de catégorie A3 alors que le ministère regorgeait de grands commis de l’Etat de plus de 25 ans de service et qui étaient de la catégorie A1. En son temps vous n’avez pas vociféré, . Laissez donc la dame tranquille.

  • Le 1er juin 2016 à 08:40, par le jeune En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Mr le ministre, tampon continuez comme cela et vous serez l’un des meilleurs de sa génération.
    Le jeune ministre est là pour innover dans le sens de l’amélioration de la santé de la population et seul cet objectif doit être sa boussole et rien d’autre. Merde à la fin ,à la moindre nomination qu’il fait ,c’est la tambouille et pourtant le jeune est dans son bon droit n’en déplaise aux pseudo-docteurs qui se prennent pour des savants du système de santé. Commencez par bien faire votre job, vulgaires vendeurs de médicaments.

  • Le 1er juin 2016 à 08:56, par jeune conscient En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Quel est l’agenda caché derrière tout ça ? Les choses se clarifieront petit à petit. Mais en attendant, nous ne voulons pas de cette dame. Nous avons comme toute profession des brebis galeuses, nous avons nos défauts comme tout le monde et si nous avons la clairvoyance de réagir, ce n’est ni contre la promotion de la jeunesse ni contre les femmes. Nous avons de braves jeunes qui ont servi dans nos provinces où il n’y a ni eau ni courant, qui ont une idée de la vie réelle et des conditions alternatives de conservation des médicaments. Si l’un de ces jeunes avait été promu, nous n’aurions pas réagi. Mais lorsque la promotion est liée à ma capacité d’obtenir une audience auprès du chef de l’état nous disons non et définitivement non.
    l’esprit d’équité, est ce que nous défendons. Si je ne suis pas enfant de X, Y ou Z je devrais garder mon intelligence, ma loyauté et mon intégrité éternellement aux services de l’incompétence. Être instruit est différent d’être compétent.
    Quand le résultat de tout ce Chao se traduira par plus de malades plus de décès, quand un des vôtres sera touché alors vous voudriez comprendre, vous voudriez qu’on reagisse et il sera malheureusement trop tard.
    Notre système n’est pas parfait ms c’est l’un des meilleurs de lAfrique. Vous êtes sur au moins que ce q vous achetez en pharmacie est le bon médicaments. Et c’est cet organe qui subit des pressions énormes qui malgré tout veille sur vous peuple du Burkina.
    Le vrai bonheur ne se trouve que lorsqu’on l’a perdu. Pourquoi ne pouvons nous pas mettre fin au trafic des médicaments de la rue ? Qui fait entrer ces médicaments pour empoisonner nos populations ? Pourquoi nous voulons quelqu’un d’averti à ce poste ?
    Ne vous méprenez pas.

  • Le 1er juin 2016 à 09:04 En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Comme chaque peuple mérite ses dirigeants, Chaque catégorie socio professionnelle mérite aussi ses dirigeants. Ça ira, de mal en pire ; pas irréversibilité possible ; que nous le voulons ou non.

  • Le 1er juin 2016 à 09:30, par Win En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Cette question soulève une fois de plus la question de la politisation de l’administration publique. Le Burkina nouveau doit bien se départir des considérations subjectives d’appartenance à telle famille ou à tel bord politique. Il y’a beaucoup de burkinabè compétents qui ne sont pas politique et ne sont pas issus d’une famille liée à un bonze. C’est aussi le rôle des syndicats et des ordres professionnels de tirer la sonnette d’alarme et mettre à nu toutes les dérives des politiques cupides et autres régionalistes. Une autre insurrection n’arrange personne et encore moins le burkinabè lambda.

  • Le 1er juin 2016 à 09:47 En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Ne tournons pas en rond. L’ordre des Pharmaciens tient à assoir un des leurs qui va défendre rien que les intérêts des Pharmaciens au détriment de la santé des populations (Politique de prix et monopole). Ce qui importe c’est notre santé et aux meilleures conditions point barre. Chers frères Pharmaciens, laissez la dame Nacoulma tranquille. Les pharmaciens sont devenus des commerçants ordinaires. Vivement que l’Etat libéralise ce secteur de la pharmacie comme dans d’autres pays ; On achètera aux meilleurs prix et à proximité... M. le Ministre de la santé merci d’analyser ma proposition.

  • Le 1er juin 2016 à 09:48, par jeune conscient En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Que voulons nous pour nos enfts ? Qu’ils soient exposés aux médicaments de la rue ?
    nous avons bcp de problème. Nous avons besoin de solution, pas de problème.
    Nous essayons de repondre aux besoins de la population. En témoigne l’installation des pharmacies dans les zone rurales. Nous essayons avec de nombreuses difficultés de nous frayer un passage dans notre domaine de compétence telmt les prédateurs sont nombreux
    Tout n’est pas parfait mais nous corrigeons au fur et et à mesure nos insuffisances.
    Vous parlez du coût des produits ? Les marges des pharmaciens n’ont pas variées depuis 20ans si non plus si je ne m’abuse. Pourquoi ? Par soucis du consommateur. Du Burkinabe au pouvoir d’achat limite.
    Lorsqu’un loyer est fixé à 50mil , lorsqu’on apprend que c’est pour y implanter une officine, on augmente à 200mille , puis si la pharmacie est fréquentée le bayeur ne fait que monter les enchères. Ce sont là des charges. Pour assurer la conservation des produits il faut un groupe ou du solaire pr une continuité de la chaîne de froid. Les prix sont fixés et c’est un intervalle on donne. Pour le pharmacien qui a déjà construit et qui a moins de charges on encourage qu’il soit au plus bas de la marge en fonction de ses charges et c’est sa politique client. Et on s’assure neanmoins que chacun respecte les limites fixées.
    Il ya en toute chose des exceptions qui ne sauraient être la règle.

  • Le 1er juin 2016 à 09:59, par Sidnaba En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Pas la peine de vociférer contre ceux qui se plaignent.
    Comme beaucoup le disent c’est un débat de haut niveau...
    Pour comprendre, il faut savoir qu’il y a des règles d’ancienneté dans le domaine pharmaceutique, tout comme dans le pilotage d’un avion, où on défini un bon pilote par rapport au nombre d’heure de vol... Ce qui fait qu’un jeune pilote, aussi doué soit-il, ne peut être commandant de bord devant son aîné.
    On ne peut pas demander à une souris de diriger une réunion de chats, surtout quand il y a 4 affamés parmi ces félins qui n’arrivent plus à manger depuis quelques années !!!!!
    Cette DGPML, référence internationale, est une fierté des Pharmaciens Burkinabè, n’en déplaise à une minorité d’affamés qui occupent des postes à l’OMS et qui veulent toujours continuer à bouffer dedans même s’ils n’y sont plus...
    Cette DGPML est une garante de la santé public, de la réglementation pharmaceutique, de l’approvisionnement pharmaceutique,...
    Pour ces raisons (minimales) :
    nous ne pouvons pas laisser quelqu’un d’inexpérimenté à la tête de la DGPML,
    nous ne pouvons permettre sa liquidation,
    Nous nous battrons jours et nuit pour qu’elle reste, pour qu’elle soit dirigée par une personne qualifiée et qu’elle grandisse

  • Le 1er juin 2016 à 10:20, par Wilfried En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    « Au moment de sa nomination Dr. NACOULMA n’était pas régulièrement inscrite sur les tableaux de l’ordre ». Chers amis il faut qu’on le sache, les postes de Manager ne sont pas impérativement occupés par des techniciens mais plutôt par des personnes qui savent conduire des équipes multidisciplinaires pour réaliser une mission. A ce propos, ce n’est pas d’abord son titre de Docteur qui lui a valu la nomination, c’est plutôt (à mon avis ses aptitudes à conduire une équipe).
    « Elle a moins de trois ans d’exercice au Burkina Faso. Dans une profession, où on estime qu’il faut avoir au moins cinq (05) années d’expérience pour être dans les instances ordinales ». Heureusement que c’est vous estimez qu’il doit en être ainsi...si il y avait des textes mentionnant cette condition sine qua non, je serais le premier à m’opposer à de tels textes. L’expérience ce n’est pas le nombre d’années qu’on a passé dans un services...Arrêter de croire qu’on nomme quelqu’un parce qu’il a un diplôme ou parce qu’il a tels nombres d’années....on nomme quelqu’un qui sait faire un travail...convainquez moi sur des faits objectifs que Dr Nacoulma (je ne la connais pas) est incapable de faire le travail, et là on vous comprendra. Sachez qu’on peut avoir 10 années d’expérience de travail médiocre, mais bon c’est l’administration publique, on n’évalue pas objectivement les performances des agents...Quittez dans ça....Accompagner Dr Nacoulma dans ses nouvelles fonctions, et si elle ne fait pas ses preuves, la décision de son remplacement interviendra sans que vous n’ayez à perdre votre temps et vos ressources dans des manifestations, comme vous le faites en ce moment

  • Le 1er juin 2016 à 10:35, par jeune En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Vous faites au ministre de la santé un très mauvais procès et pour cause ?Le précédent ministre a fait pire que Smaila Ouédraogo. Rappelez-vous, bande de mesquins que Guiguemdé a nommé le Dr Combary Patrice alors coordonnateur du programme palu directeur général de la santé .Du coup,il était devenu chef du directeur de la lutte contre la maladie qui l’avait sous sa coupe, et qui a parlé ? Aux niveaux intermédiaire et périphérique, c’est le quotidien des nominations, les petits potentats locaux qui affirment avoir le droit de nommer qui ils veulent quand ils veulent et où ils veulent sont aujourd’hui les ardents pourfendeurs du jeune ministre de la santé. Mr le ministre, restez serein la gratuité des soins rendent certains fous alliés à tel enseigne qu’ils ont perdu tout sens de l’analyse cohérent .D’aucuns affirment vous attendre au tournant, car disent-ils vous resterai pas éternellement ministre comme si avant d’être ministre vous étiez un clochard. Du courage et bonne suite. Vive Smaila Ouedraogou pour que vive la gratuité des soins pour le bonheur des couches vulnérables du pays.

  • Le 1er juin 2016 à 11:56, par UFR/SDS En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    .Que le ministre se détrompe. le secteur pharmaceutique est bien réglementé. On s’en fiche de l’expérience, ni des compétences de Nacoulma. Nous exigeons une renonciation pure et simple de cette dernière. Mr le ministre aucun respect pour vous. courage pour ce désordre...... toute UFR/SDS vous tient a loiel

  • Le 1er juin 2016 à 11:58, par x En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    C’est lamentable internaute 21
    Prenez attache avec la DRH du LNSP afin d’avoir les informations concernant la Dame. Il y a des textes qui encadrent les absences et il y a des absences justifiés des absences de congé administratif et des absences de congé maternité. Il y a des textes dans l’administration publique. Je vous remercie de respecter le travail des équipes des DRH SVP

  • Le 1er juin 2016 à 12:12, par vivement la vérité En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    A tout ceux qui reproche à la consoeur son exercice illégal de la profession
    1 combien sont les pharmaciens qui ne sont pas à jour de leurs cotisations
    2 quid de la carte professionnelle délivré par l’ordre des pharmaciens (valable 4 ans) ?
    3 date de clôture de la liste pour le tableau de l’ordre ( beaucoup paie hors délai et ne sont pas repris au tableau devons nous fermer les officines et crucifier les pharmaciens ? ) un tableau en ligne résoudrait ce problème
    4 L’inscription est unique comme le diplôme qui a fait de nous pharmaciens
    5 cotisations est différent d’inscription sinon pourquoi 2 mots différents
    une fois pour toutes laisser la dame faire son travail ADMINISTRATIF et POLITIQUE

  • Le 1er juin 2016 à 12:17, par eloi En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    UFR SDS contentez vous de former vos étudiants et laissez les autres faire leur job. MERCI

  • Le 1er juin 2016 à 12:21, par IB En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Non aux méthodes kolweogho du ministre !
    Non à la destruction de notre système pharmaceutique ( référence de l’UEMOA) et des acquis indiscutables du secteur !
    Non au ministre Kolwéogho !
    La patrie ou la mort , nous vaincrons !

  • Le 1er juin 2016 à 12:36 En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Moi je pense qu’il faut quitter dans ça et laisser la dame travailler en l’accompagnant. l’ancien DGPML avait quelle experience de la dgpml avant d’être nommé directeur de la réglementation au sein de la DGPML ? A ce poste il a fait parler de lui par sa réussite a faire bouger les choses sur les aspects reglementaires de la profession pharmaceutique. L actuel directeur du contrôle des medicaments du LNSP, il etait ou avant d’être nommé ? Il est venu pourtant à la direction de ce service alirs qu’il y avait un pharmacien qui avait la capacités du sortant. Arretons de prendre des postion guidé par des intérêt personnels et accoppagnons la dame, cest ce accompagnementtqui a manqué au Professeur SEMDE quand il etait DG , on a passé notre temps a poursuivre nos intérêt personnel , a le combattre sur dew intérêt personnels sinon nius seriins fort autour de lui et on allait pas pourvoir l’enlever. Focalisons notre lutte sur les aspects lies a la structuration et ou aux reformes du secteur pharmaceutique en cours au lieu de se laisser divertir par des questions de nomination. Notre profession ne doit pas etre liée a des individus mais une action de tout un corps bien organisé pour des interets communs.

  • Le 1er juin 2016 à 13:05, par Sidnaba En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Internaute 44, vous n’etes Pas objectifs...
    Vous dites que vous avez combattu le Pr SEMDE durant son mandat... N’est ce pas la suite logique, le remplacer par votre pantin pour retrouver vos capacités de pillage que le PR SEMDE empêchait...

  • Le 1er juin 2016 à 13:55, par gongoni En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    A lire ce forum des internautes ,il y a au moins une constance qui transparait . Le ministère de la santé semble souffrir réellement d’un profond malaise en ce moment en son sein .Tout semble indiquer qu’il y a trop de clans qui s’affrontent après chaque conseil des ministres . Et quand dans une famille, un ministère, un service ,il y a des déchirements ,un mauvais climat ,la responsabilité de cette situation incombe en premier lieu au patron des lieux .C’est pourquoi ,je suis d’avis que le ministre de la santé doit éviter d’opposer jeunes et ainés dans ses manières de faire. Les jeunes d’aujourd’hui ne doivent pas oublier que dans moins de dix ans peut-être ,il vont balancer dans l’autre tranche d’âge. Un pays se construit avec l’apport de tous : vieux ,anciens, ainés .Aujourd’hui au BURKINA FASO nombre de jeunes commettent l’erreur d’être trop pressés dans la recherche de responsabilités administratives dites juteuses au détriment de la construction d’une carrière prometteuse d’où cet opportunisme et ce griottisme répugnants que certains d’entre eux développent auprès des ministres pour avoir des postes de DG,chargés de mission etc. A la place de Dame NACOULMA ,au regard de toute la polémique et le climat malsain générés par ma nomination ,je serai allé demander à Mr le ministre de bien vouloir procéder à mon remplacement purement et simplement ;, au lieu de salir ma future carrière par cette promotion qui en réalité ne m’arrange pas du tout .Comme le conseillait le Pr Laurent BADO la moyenne de durée à un poste ministériel au BURKINA FASO est d’environ 22 mois. Dr NACOULMA c’est un conseil à méditer profondément quelque soit votre amitié envers Mr le Ministre.

  • Le 1er juin 2016 à 14:45, par El torero En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Il faut qu’on arrête de jaser sur tout et n’importe quoi et s’en tenir aux faits. Y’a t-il dans les statuts et règlements de la DGPML un texte qui disqualifie la dame Nacoulma pour occuper ce poste ? Si oui que ceux qui querellent engagent les procédures pour contester la nomination. Si non, qu’on se taise et laisse la dame travailler.
    Acceptons de concéder aux autorités leur pouvoir discrétionnaire de nommer qui ils veulent. Ils repondront devant le peuple et l’histoire des échecs de ces derniers.
    Ceux qui brandissent l’argument de l’ancienneté de la dame, savent ils combien d’années d’ancienneté le Ministre lui même a ?
    Comme disait un internaute sur ce forum, l’ancienneté n’est pas gage de qualité sinon nous n’aurions pas chasser Blaise pour mettre Rock.
    Soyons tolérants, jugeons les gens aux résultats. Le reste n’est que gesticulations puériles. Le pays a besoin de sérénité pour avancer

  • Le 1er juin 2016 à 16:10, par yaa foi En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    L’internaute 44 avance des idées dignes d’un intellectuel, mais ce qu’il oublie, ce sont les dirigeants qui mettent en oeuvre les politiques. Nous dénonçons cette nomination parce qu’elle est de complaisance et à pour but de faire passer des réformes qui nuiront profondément à la profession et partant à la santé publique. Nous n’avons rien contre Dr Nacoulma, nous denoncons l’usage qu’elle fera du secteur. Peut être, est elle une victime de nos politiques ?

  • Le 1er juin 2016 à 16:16, par samspade En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    j’étais nommé à un poste stratégique de l’administration à 35 ans j’avais remarqué que ceux qui me combattait le plus c’était les gens de mon âge et les plus jeunes. après analyse, j’ai compris que ce n’était pas mes décisions qui posaient problème mais l’impression et les ondes que je dégageais. avec les temps, j’ai travaillé à gommer mes ondes négatives mais je suis resté plus ferme que jamais sur mes positions. ca demande un travail important. juste pour dire monsieur le ministre de la santé, votre jeunesse et votre fougue est un atout mais garder à l’esprit que cela pourrait devenir un boulet.
    cette nomination de madame naccoulma et la méconnaissance des principes élémentaires d’un organigramme montre que ceux vous conseillent vous mentent ou bien ils sont très limités. élargissez votre cercle de conseillers à ceux qui peuvent vous regarder en face et dire non monsieur le ministre, vous en sortirai gagnant car vous avez le quitus de la population mais il faudra les résultats et pour cela tous le monde doit être utilisé MPP ou PAS.
    pour conclure, je suis un partisan du pouvoir discrétionnaire des autorités politiques dans la gestion de l’Etat mais seul l’intérêt général doit guider les choix de l’autorité. madame naccoulma n’a pas les capacités et les connaissances, ni l’éthique nécessaire pour gérer la DGPML et cela vous le savez. reprenez vous avant que cela ne soit trop tard.

  • Le 1er juin 2016 à 16:39, par OUATTARA Badioré En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Bonjour à toutes et à tous
    Cette soudaine volonté de magnifier l’excellence cache difficilement le profond malaise qui touche la profession pharmaceutique. Pendant qu’un procès d’intention est fait à Dr Aminata NACOULMA, un silence coupable des pharmaciens accompagne la DGPML et le LNSP dans la gestion partisane du "dossier gélules FACA de mauvaise qualité". Les défenseurs d’une DGPML qui serait au summum de l’excellence des actes pharmaceutiques ont-ils analysé impartialement le document produit par le Pr Rasmané SEMDE le 14 janvier 2015 concernant le "dossier gélules FACA de mauvaise qualité" ?
    Oui de beaux textes ont été adoptés pour gérer cette profession ; mais le professeur SEMDE a eu l’occasion de les mettre en pratique avec le "FACA" et il en fut incapable à cause de la pression des GOUROUS ; ces "dieux" de la pharmacie aux noms desquels tous les textes sont abandonnés pour leur faire plaisir, sont les vrais maux de cette profession. Ne nous trompons pas de combat, Dr NACOULMA, avec la volonté de tous pour vaincre ces "dieux", peut réussir sa mission ; par contre le pharmacien le plus qualifié pour exercer cette fonction de DG à la DGPML échouera tant que la profession sera sous l’emprise de ces GOUROUS.
    Pharmacien, ait le courage de remporter le combat le plus utile, celui qui est dirigé contre ton égoïsme et ta profession rayonnera pour le bien de tous !
    Cordialement !
    Dr Badioré OUATTARA (Pharmacien 70 26 17 14)

  • Le 1er juin 2016 à 17:09, par Charme En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Attendons de voir ce que le Shadow-Cabinet va donner comme conseil au ministre...

  • Le 1er juin 2016 à 17:13, par Le grand frère En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Je suis médecin, et je peux dire que les décisions et comportements de mon jeune frère ministre me laisse perplexe. On dirait qu’il n’est au courant de rien et en plus il n’écoute personne. Dans tous les cas bientôt, nous allons rentrer dans la danse pour lui montrer le droit chemin.

  • Le 1er juin 2016 à 17:18, par Ipso facto En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Je penses qu’il ne faut pas que nous population on rentre dans cette histoire, il faut prier pour qu’ils se comprennent par que, je n’ose pas imaginer un bras de fer entre le ministre et ceux là qui gèrent nos médicaments. Pardon dites au ministre de revenir sur sa décision...

  • Le 1er juin 2016 à 17:23, par Emanation En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    A la lecture de cet article, si j’étais à la place de cette dame, j’allais remettre leur chose à ces gens là, parcequ’apparamment des gens malsaines sont entrain de vouloir utiliser sa naïveté pour d’autres fins. Petite soeur, il faut sortir de ce truc là parceque tu vas sortir perdantes à coup sûr.

  • Le 1er juin 2016 à 17:29, par Le guerrier En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Vous pouvez parlez comme vous voulez. Elle ne peut de toutes les façons pas gérer une équipe hostile ou bien ? on a vu avec les nominations sous la transition.

  • Le 1er juin 2016 à 17:33, par L’info En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Je ne comprend pas ce ministre, tu as appelé les gens pour intimider, maintenant tu veux les rencontrer, soit la dame est compétente pour gérer son équipe comme vous dites, soit elle est incompétente et on la vire. A moins que ce soit déjà la stratégie d’appropriation annoncée ou de contrôle de la dame. Tu veux aller dire quoi aux gens de la DGPML demain, ils sont grands pour se gérer la-bas.

  • Le 1er juin 2016 à 17:59, par jeune conscient En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    L’ancien DGPML est celui qui est chargé des enseignements de la législation en faculté de pharmacie. Et nous avons bénéficier de son savoir alors à la création de la direction de la réglementation qui mieux que lui pour occuper ce poste.

  • Le 1er juin 2016 à 18:37 En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Petite sœur Nacoulma sauvé ta dignité et celle de notre maître le professeur Nacoulma. Jette l’éponge pendant qu’il est temps. Tu as été utilisé pour faire passer également la jeune belle sœur de Salif à la tête de la cameg et pour des intérêts égoïstes de certains membres du shadow cabinet du ministre.

  • Le 1er juin 2016 à 20:21, par IB En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    internaute 41, soufrez que je vous éclaire : l’inscription n’est pas unique. elle est annuelle. A connaît pas a demander

  • Le 1er juin 2016 à 20:40, par IB En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    internaute 34, tu n’as pas besoin d’acheter tes médicaments en pharmacie, il faut aller à boins-yaaré, à sankaryaaré et dans les pharmacies "zoébastaba" pour t’approvisionner en médicaments. De grâce, laisses les citoyens soucieux de leur santé fréquenter les centres de santé et les officines agrées.

  • Le 1er juin 2016 à 22:11, par yaa foi En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Avec tout le respect que j’ai pour Dr Badioré, le problème du FACA est bien réel puisqu’il en fait toujours un, mais il faut savoir mettre les petits plats dans les grands surtout quant ils sont sales. La lutte que nous menons n’est dirigée contre personne, mais contre un système qui veut s’approprier tout une profession pour se remplir les poches. Les exemples sont parlant : dislocation du LNSP, liquidation de la DGPML. Ont ils pensé au moins au désordre à venir dans le système sanitaire du Burkina, à l’impact sur la santé de la population ? Je souhaite tout le meilleur à Dr Badioré,mais je souhaite encore plus à la profession.

  • Le 1er juin 2016 à 22:25, par samsung En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Quelqu’un qui n’est pas régulièrement inscrite à l’ordre et qui doit diriger une profession à odre et qui de surcroit n’a pas lexperience du systeme pharmaceutique, jimagine dans quel decor sera ce secteur, pauvre de nous populations qui allons empatir, bonjour les medicaments de la rue, la debandade dans la profession,parcq jimagine mal que les jeunes a lavenir composeront avec lordre si cette nomination passe,
    Si on doit faire apel au ministre pr intimider les agents, jimagine également que lors de sa gestion elle fera toujours recours a quelqun ou a des personnes pour lui dire dans kel direction aller

  • Le 1er juin 2016 à 22:32, par pharmacien conscient En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Semde est venu trouvé des gens qui avaient déjà 6 à 7 ans d’expériences mais il a été promis DGPML ?, qu est ce ces gens ont fait à l’époque ? Est ce que Semde a refusé le poste par ce qu’il y avait des gens plus expérimenté que lui ? arrêter de nous pomper l’air. Vive la nouvelle DGPML

  • Le 1er juin 2016 à 22:40, par pharmacien conscient En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Semde est venu trouvé des gens qui avaient déjà 6 à 7 ans d’expériences mais il a été promis DGPML ?, qu est ce ces gens ont fait à l’époque ? Est ce que Semde a refusé le poste par ce qu’il y avait des gens plus expérimenté que lui ? arrêter de nous pomper l’air. Vive la nouvelle DGPML

  • Le 1er juin 2016 à 23:10, par citoyen En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Pharmaciens aidez nous à faire avancer le pays et quittez dans ça.

  • Le 2 juin 2016 à 01:05, par sanwe En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Si L’UFR/SDS qui est l’Unité de Formation et de Recherche en Science De la sante de l’UO chargée de former les médecins et pharmaciens(le ministre lui meme a recu des cours de ce precieux etablissement )reconnait des failles dans la nomination du Dr Nacoulma il ne sert à rien de polémiquer sur la question le ministre doit avoir le courage de revenir sur cette nomination s’il se soucis vraiment de la santé du peuple burkinabe.

  • Le 2 juin 2016 à 11:27, par OUATTARA Badioré En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Bonjour à toutes et à tous !
    Je présente, avant de poursuivre, tous mes respects à l’internaut 60 (yaa foi)
    Contrairement aux propos de cet internaut, ce n’est pas Dr Badioré Ouattara qui fait du "FACA" un problème ! Ce médicament, dans son essence pharmaceutique est un véritable problème pour tous les pharmaciens et en particulier ceux du Burkina Faso car nous sommes ses géniteurs ! La majorité des travaux précliniques et cliniques ainsi que les cycles de production semi-industrielle de ce produit sont le témoignage d’un manque de respect des normes internationales qui régissent de telles activités.
    En mars et mai 2016 à l’hôtel Pacific, j’ai soulevé devant plus de 200 pharmaciens burkinabè les problèmes très graves liés aux "FACA" ; tous ceux qui font semblant de me contredire à mon absence étaient présents ou représentés par d’autres collègues et pourtant personne n’a osé lever le doigt pour dire quoi que ce soit !
    Des chercheurs burkinabè, dans ce dossier "FACA" ont fait pire que la société OBOUF (canettes frelatées) ; la justice ne doit pas être sélective ! ironie du sort les géniteurs du "FACA" (IRSS), à travers une étude de toxicité peu convaincante ont contribué à enfoncer davantage OBOUF alors qu’eux mêmes, dans leurs pratiques quotidiennes ne sont pas des exemples à suivre !
    Mon cher internaut 60, si vous êtes pharmacien,cherchez par devoir professionnel à en savoir un peu plus sur les malversations scientifiques qui accompagnent ce médicament depuis 1990 jusqu’à nos jours ; je pourrais vous aider en cas de besoin ; à l’issu de ce travail, vous comprendrez que les donneurs de leçon de la DGPML, du LNSP, de l’IRSS, que sais-je encore devraient cesser de crier trop fort car ils sont loin de prôner l’excellence. Comme tous les autres crimes, tant que justice n’est pas rendue, le silence pour penser les douleurs est-il la solution, cher internaut 60 ?
    Cordialement !
    Dr Badioré Ouattara (Pharmacien 70 26 17 14)

  • Le 2 juin 2016 à 11:39, par OUATTARA Badioré En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Toutes mes excuses à l’internaut 60 qui est IB, mon dernier message s’adresse bien à l’internaut "yaa foi" qui s’est amicalement adressé à moi en me faisant croire que le problème du FACA est un "petit plat". les "grands plats" derrière lesquels certains semblent courir ne seront jamais mérités s’ils ne savent même pas laver les "petits plats" !
    Cordialement !
    Dr Ouattara Badioré, Pharmacien , 70 26 17 14

  • Le 4 juin 2016 à 17:38, par oeil En réponse à : Que se passe-t-il réellement dans le secteur pharmaceutique au Burkina ?

    Meme si Semde est venu trouver, des gens plus anciens dans la boite, au moins il y a travaillé un temps soit peu avant detre nommé a ce poste, mai Nacoulma la cest cheveux dans soupe, reconnaissez que ca ne peut pas etre digéré

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