LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Finances publiques : Pour des parlementaires plus efficaces dans le contrôle de l’action gouvernementale

Publié le mardi 24 mai 2016 à 23h53min

PARTAGER :                          
Finances publiques : Pour des parlementaires plus efficaces dans le contrôle de l’action gouvernementale

Les parlementaires burkinabè ont un important rôle à jouer, et pour qu’il en soit ainsi, il convient qu’ils soient formés et informés des derniers développements et des innovations relatives au contrôle et à la gestion des finances publiques. C’est dans cette dynamique que la Banque mondiale organise du 24 au 26 mai 2016 à Ouagadougou, un atelier de formation au profit d’une soixantaine de députés et d’assistants parlementaires. Placée sous le thème « Parlementaires et développement-Le contrôle et la surveillance des finances publiques », l’ouverture des travaux a été présidée par le Président de l’Assemblée Nationale, Salifou Diallo.

Dans le cadre de son partenariat avec l’Assemblée nationale, la Banque mondiale multiplie ses actions. A cet effet, elle organise du 24 et 26 mai 2016 à Ouagadougou, un atelier de renforcement des capacités des parlementaires pour plus d’efficacité dans le contrôle de l’action gouvernementale.

Deuxième du genre, ce conclave permettra aux participants de renforcer, entre autres, leurs connaissances sur la « Banque mondiale et le partenariat pour le développement du Burkina Faso », « Rôle du parlement dans la préparation, le vote, l’exécution et le contrôle du budget ». L’introduction à l’analyse budgétaire et l’accès aux informations budgétaires, le contrôle et exécution du budget, sont aussi au cœur des échanges entre formateurs et parlementaires.

« Ce sera également l’occasion de présenter les opérations de la Banque mondiale au Burkina Faso, dont le montant du portefeuille, l’un des plus importants en Afrique de l’ouest, s’élève à environ 1,196 milliards de dollars » a ajouté le représentant résident de la Banque mondiale, Cheick F. Kanté.
En marge de ce programme, il est prévu une visite de sites de quelques projets financés par la Banque Mondiale, qui de l’avis de M. Kanté, permettra aux parlementaires de mesurer l’impact desdits projets sur les communautés bénéficiaires des financements de ces projets. Aussi, il a ajouté : « C’est aussi une opportunité pour vous parlementaires, d’exercer votre pouvoir de contrôle de l’action gouvernementale et prodiguer de précieux conseils aux acteurs chargés de l’exécution desdits projets ».

Au-delà de ce programme de formation, la Banque mondiale entend renforcer son dialogue avec les parlements. Car, en tant qu’élu du peuple, ils constituent à la fois des partenaires privilégiés pour l’institution et un groupe pour un plaidoyer influent en faveur du développement. A cet effet, M. Kanté a fait savoir que la Banque mondiale s’engage à contribuer au financement du plan stratégique de l’institution en cours d’élaboration. Ce financement sera disponible dans le cadre de la deuxième phase du projet d’appui aux collectivités territoriales, en cours de formulation sous la tutelle du Ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure. Cette Démarche, a-t-il souligné, s’inscrit dans le contexte de la reconstitution des fonds de l’association internationale de développement appelée (IDA18). IDA est en effet le guichet de la Banque mondiale dédié aux pays les plus pauvres de la planète.

« Quand un député n’a pas les moyens intellectuels et techniques pour apprécier le budget, le contrôle de l’action gouvernementale peut s’avérer difficile par la suite » a, pour sa part, expliqué le président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo. Raison pour laquelle, il a salué l’initiative de la Banque mondiale. Ceci permettra aux différents parlementaires d’avoir le minimum pour apprécier les différents budgets avant leur adoption et par la suite suivre l’exécution des projets et programmes inscrits dans le budget en fonction de leurs connaissances techniques. « Ce séminaire à mon avis est d’une université importante, même si cela ne dure que quelques jours » a-t-il insisté.

Aïssata laure G. Sidibé
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 25 mai 2016 à 08:41, par L’Oeil du peuple En réponse à : Finances publiques : Pour des parlementaires plus efficaces dans le contrôle de l’action gouvernementale

    Qu’est devenu le rapport du CNT sur la gestion du pouvoir de Blaise ? Ce rapport avait révélé des dérives graves en matière de gestion des deniers publics ou certaines personnes épinglées dans ce rapport devraient venir répondre et prendre des dispositions pour rembourser ce qu’elles ont détourné. Mais depuis l’arrivée du de l’ancien nouveau régime c’est le silence radio. Aucune démarche dans ce sens n’est engagée pour récupérer ses fonds pour les caisses de l’Etat. Que devient donc ce rapport aussi important car le montant détourné était à plus de 60 milliards de FCFA. Des actions à l’époque avaient permis de récupérer plus de 4 milliards e FCFA en l’espace de trois. Pourquoi ne pas poursuivre cette campagne de recouvrement ?

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina : Une économie en hausse en février 2024 (Rapport)