« Ce n’est pas parce qu’on ne parle pas qu’on ne travaille pas », dixit Simon Compaoré, ministre en charge de la sécurité.
Le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure Simon Compaoré était face à la presse ce lundi 23 mai 2016. Il est revenu au cours de ce point de presse sur diverses questions d’actualité. Il s’agit des questions de sécurité, notamment des événements de Koutoukou et de Silly dans la province de la Sissili. Mais aussi du décès de l’assistant de police Rasmané Doussoungou.
Le premier sujet abordé au cours de ce point de presse par le ministre en charge de la sécurité Simon Compaoré est relatif au décès de l’assistant de police adjoint Rasmané Doussoungou, fauché par un usager n’ayant pas marqué l’arrêt au feu tricolore.
Selon le ministre, les recherches ont permis d’identifier l’auteur de l’infraction qui est toujours en fuite. Le ministre affirme par ailleurs que des mesures sont prises pour le localiser et l’arrêter. Et s’il ne se rend pas à la police, d’autres moyens seront utilisés, notamment publier sa photo afin que la population puisse aider à le retrouver.
Le deuxième point abordé par le ministre a été les attaques contre le commissariat de Koutoukou à 50 km de Djibo dans le Soum. L’attaque a fait deux blessés. Le ministre a tenu à rassurer les hommes de médias quant à l’état de santé des deux policiers blessés qui se portent mieux et sont hors de danger.
Suite à l’attaque, un détachement de l’armée localisé à Déou à une trentaine de kilomètres de Koutoukou s’est rendu sur place afin de mener des actions de ratissage.
L’attaque n’a pas été revendiquée selon Lazare Tarpaga, directeur général de la police.
Le ministre affirme également que tout sera mis en œuvre afin que le commissariat soit de nouveau fonctionnel.
Le troisième point abordé a porté sur les événements de Silly dans la province de la Sissili.
En effet, deux Koglwéogos ont été tués par des bandits au nombre de six qui ont également brûlé 24 de leurs engins. La gendarmerie et la police ont été mobilisés dans la zone afin d’essayer de localiser les bandits.
Selon le ministre Simon Compaoré, « Cet événement montre à souhait au niveau de ces initiatives locales de sécurité, qu’ils ont effectivement besoin de travailler étroitement en bonne intelligence avec les forces de sécurité. Car eux-mêmes courent le risque comme ça l’a été, de perdre la vie avec de grands bandits qui ont des armes qu’eux-mêmes n’ont pas. Ils ne sont pas autorisés à porter ces armes, donc ils ont besoin de travailler en relation avec la police et la gendarmerie pour donner les informations pour que les forces régulières qui sont plus outillées puissent prendre en charge ce genre de questions ».
Pour le ministre de la sécurité, c’est une occasion qui a permis aux koglwéogos de savoir qu’ils ont besoin des forces de sécurité pour la lutte contre l’insécurité.
Un autre point abordé est la situation à Logobou, notamment le refus des enseignants de reprendre les cours, après que des élèves s’en soient pris à leurs enseignants à Nagaré et ont aussi déchiré le drapeau national.
Sur ce point, il est ressorti qu’une mission composée des forces de l’ordre a été envoyée sur place. Ils y demeureront jusqu’à la rentrée prochaine.
« Nous allons faire en sorte, que ce soient les enseignants ou les populations qui résident dans cette localité, la sérénité revienne parce que les agents de sécurité seront là –bas sur place. Ils vont passer le temps qu’il faut là-bas en attendant que les conditions soient remplies pour la réouverture du commissariat de police. », dixit Simon Compaoré.
Parlant de réouverture de commissariat, le ministre a annoncé la réouverture prochaine de celui du Tuy qui avait été saccagé par des manifestants en 2013.
Simon Compaoré a annoncé par ailleurs qu’un groupe de réflexion est mis en place pour travailler sur la sécurisation de territoire.
Il s’agira de faire en sorte que l’on ait des postes de police ou de gendarmerie sur toute l’étendue du territoire. Et que l’on ne fasse plus 50 ou 60 km sans structure de sécurité.
Sur la question de la sécurité, le ministre affirme que « Ce n’est pas parce qu’on ne parle pas qu’on ne travaille pas. »
Sur la question de l’incivisme, Simon Compaoré annonce qu’une rencontre de réflexion sur ce thème se tiendra le 3 juin prochain. Elle réunira les techniciens en charge de la sécurité, les treize gouverneurs et les responsables religieux.
Justine Bonkoungou (Stagiaire)
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 24 mai 2016 à 11:12, par L’Oeil du peuple En réponse à : « Ce n’est pas parce qu’on ne parle pas qu’on ne travaille pas », dixit Simon Compaoré, ministre en charge de la sécurité.
Vous êtes mon admirateur, mais cette fois-ci, de grâce jeter l’éponge.
2. Le 24 mai 2016 à 11:23, par ziguehi En réponse à : « Ce n’est pas parce qu’on ne parle pas qu’on ne travaille pas », dixit Simon Compaoré, ministre en charge de la sécurité.
mr le ministre vous n’etes pas à votre place et cela se fait ressentit par l’humilité avec laquelle vous repondez les questions.la formule est le meilleur homme qu’il à la meilleure place qu’il faut.
vous avez trompé le peuple burkinabé et cela vous allez le payer cher. pensez vous que c’etait normal que votre trio revienne aux devants des affaires comme cela ? on est tous decu de vous.je vous conseil de regarder devant une glace pour faire votre mea culpa. le burkina ne vous appartient pas. VOUS ETES TOUS VIEUX SANS IDEES NOUVELLES ET SURCROIT MALADES ET VOUS PENSEZ QUE VOUS ETES MEILLEURS QUE NOUS LES JEUNES OR C’EST NOUS QUI AVONS LIBERE LE PAYS DES MAINS DES FRERES SANGUINAIRES.
VOUS ETES PIRE QU’EUX
3. Le 24 mai 2016 à 11:26, par TANGA En réponse à : « Ce n’est pas parce qu’on ne parle pas qu’on ne travaille pas », dixit Simon Compaoré, ministre en charge de la sécurité.
SIMON, Qu’est ce que les responsables religieux viennent faire dedans ?
Ce n’est pas par ce que ton pasteur veut rester collé serré avec toi qu’il faut inventer des raisons et faire semblant de mettre tout le monde dans la danse.
Tu à vu BAGBO ? Lui aussi en avait beaucoup !!!
4. Le 24 mai 2016 à 11:31, par YIRMOAGA En réponse à : « Ce n’est pas parce qu’on ne parle pas qu’on ne travaille pas », dixit Simon Compaoré, ministre en charge de la sécurité.
On vous demande pas de parler, mais de poser des actes, prenez des décisions et la population va s’exécuter ? Vous oui, et les autres qui font rien ? Cessez de fouiner dans la gestion de la transition, parce que la transition a écarté d’autres pour vous permettre de...........? Pourquoi vous condamnez jamais l’exclusion ? C’était une mesure impopulaire ou selon, mais ça permis de faciliter votre triomphe non ?
5. Le 24 mai 2016 à 11:49, par Yv En réponse à : « Ce n’est pas parce qu’on ne parle pas qu’on ne travaille pas », dixit Simon Compaoré, ministre en charge de la sécurité.
Concernant la composition du comité de réflexion, je pense qu’il faut associer un syndicat des enseignant de l’"éducation nationale", l’association des APE du public et du privé.
6. Le 24 mai 2016 à 12:04, par neya boukari En réponse à : « Ce n’est pas parce qu’on ne parle pas qu’on ne travaille pas », dixit Simon Compaoré, ministre en charge de la sécurité.
Si, si, Monsieur le ministre, vous parlez beaucoup mais on cherche en vain ce que vous avez fait depuis que vous êtes à la tête de ce ministère, en dehors d’adouber les koglweogos.
Ce que vous faites c’est de l’agit-prop (l’agitation de propagande).
7. Le 24 mai 2016 à 12:29, par Bokassa En réponse à : « Ce n’est pas parce qu’on ne parle pas qu’on ne travaille pas », dixit Simon Compaoré, ministre en charge de la sécurité.
Bonjour
Je ne reconnais plus notre sécurité. Comment au lieu de publier la photo de celui que vous recherchez, vous amusez la galerie en lui demandant de se rendre. Pendant que vous y êtes, pourquoi ne pas demander à tous les bandits et autres délinquants de se rendre à la police ? arretez l’amateurisme, publiez sa photo et mieux mettez sa tete à prix, genre 2 millions. Je vous donne 3 jours pour que quelqu’un le dénonce.
8. Le 24 mai 2016 à 15:10, par Vigipirate En réponse à : « Ce n’est pas parce qu’on ne parle pas qu’on ne travaille pas », dixit Simon Compaoré, ministre en charge de la sécurité.
Internautes 4 et 6, je suis parfaitement d’accord avec vous ! On ne demande pas de parler mais de travailler effectivement, c’est-à-dire de poser des actes concrets et palpables. Pensez-vous vraiment pour exécuter votre programme politique en 5 ans avec cette nonchalance ?
Franchement, depuis le 15 janvier, je croyais qu’on allait voir plus de sécurité sur le terrain c’est-à-dire des commissariats, des brigades et des camps mobiles des FDS implantés là où il le faut et prêts à croquer du Djihadiste et du bandit mais hélas !!!
On reste toujours sur notre soif.
9. Le 24 mai 2016 à 15:13, par okana En réponse à : « Ce n’est pas parce qu’on ne parle pas qu’on ne travaille pas », dixit Simon Compaoré, ministre en charge de la sécurité.
justement Monsieur le Ministre nous trouvons que vous parlez un peu trop pour pas grand chose . Qu’avez vous realise depuis que vous etes Ministre ? Par contre vous contribuez par vos agissements a installer le désordre !!! Reveillez vous avant qu’il ne soit trop tard
10. Le 24 mai 2016 à 16:10 En réponse à : « Ce n’est pas parce qu’on ne parle pas qu’on ne travaille pas », dixit Simon Compaoré, ministre en charge de la sécurité.
VOUS ETES TOUS VIEUX SANS IDEES NOUVELLES ET SURCROIT MALADES ET VOUS PENSEZ QUE VOUS ETES MEILLEURS QUE NOUS LES JEUNES OR C’EST NOUS QUI AVONS LIBERE LE PAYS DES MAINS DES FRERES SANGUINAIRES.
VOUS ETES PIRE QU’EUX
11. Le 24 mai 2016 à 16:43, par L’Oeil du peuple En réponse à : « Ce n’est pas parce qu’on ne parle pas qu’on ne travaille pas », dixit Simon Compaoré, ministre en charge de la sécurité.
Monsieur le ministre Simon parle et travaille en même temps. On veut ça. Parle svp mais travaille plus.
12. Le 24 mai 2016 à 21:31 En réponse à : « Ce n’est pas parce qu’on ne parle pas qu’on ne travaille pas », dixit Simon Compaoré, ministre en charge de la sécurité.
Simon Compaoré serait-il devenu le porte-parole du gouvernement Thiéba ? La question mérite d’être posée au regard du zèle qu’il fait sur les espaces des autres ministères, comme celui e charge des Transports, de l’Education et cette fois-ci voilà qu’il s’occupe à organiser des actions contre l’incivisme. L’organigramme du ministère Let les tâches des ministères sont pourtant clairement définies. En tout état de cause, une rencontre sut l’incivisme qui ne réunirait que « techniciens en charge de la sécurité, les treize gouverneurs et les responsables religieux » présage d’un échec cuisant programme. Les techniciens en charge de la sécurité ne peuvent voir que la dimension répression de la lutte contre l’incivisme. Quant aux religieux et coutumiers, ils n’ont rien à apporter dans ce domaine, à force d’avoir été pressurises et trop utilisé par Blaise Compaoré, pour servir la morale aux acteurs accusés d’incivisme. Le discours moralisateur de ces religieux et chefs coutumiers n’est plus porteurs, sauf qu’ils ridiculisent des « vieillards » acquis qui doivent comprendre qu’ils ont fini de joue leur rôle historique. Peut-être comme vous d’ailleurs.
13. Le 24 mai 2016 à 21:32, par YIRMOAGA En réponse à : « Ce n’est pas parce qu’on ne parle pas qu’on ne travaille pas », dixit Simon Compaoré, ministre en charge de la sécurité.
Mr le ministre, pour prouver que vous parlez trop, regardez votre immixtion dans le dossier des véhicules du parc de la présidence ? Quel rôle vous voulez jouer ? Le magistrat du nouveau pouvoir ? Un zèle inutile si l’on sait que l’ancien directeur du parc de la présidence a été promus à un poste supérieur et est toujours en fonction sans nomination d’un remplaçant à son ancien poste et que tous le savent bien ? Qui a fait l’état des véhicules manquants ? Pas lui ? Et il sait où ces véhicules et vous le saviez aussi ? Pourquoi c’est pas un service de la présidence qui lance la recherche ou le ministère des finances, habilité dans la gestion du patrimoine de l’état qui doit réagir ? Vous êtes le plus apte et honnête ministre à poursuivre ? Pourquoi à chaque véhicule on inscrit pas la destination d’usage ?
Aussi en Arabie Saoudite où le ministre Simon signait les conventions en lieu et place de celui de la diplomatie assis derrière lui ? On sait qu’il est le quo-fondateur du MPP, mais trop c’est trop. Aussi une fosse déclaration des biens, .............enfin , quel crédit de confiance ? Trop de m’as-tu vu dans vos gestes.
14. Le 24 mai 2016 à 21:56, par Tim En réponse à : « Ce n’est pas parce qu’on ne parle pas qu’on ne travaille pas », dixit Simon Compaoré, ministre en charge de la sécurité.
Mr le ministre votre place est dans un ministére des affaires religieuses.
15. Le 24 mai 2016 à 22:13, par Jeunedame seret En réponse à : « Ce n’est pas parce qu’on ne parle pas qu’on ne travaille pas », dixit Simon Compaoré, ministre en charge de la sécurité.
Simon se sent beaucoup plus pasteur que ministre. On parle et on négocie l’avis des bandits pour le présenter un jour au public. Et tous les bandits ont l’orgueil ainsi exalté ; car ils ne sont pas n’importe qui. Pourriez-vous appliquer sanction ?
16. Le 25 mai 2016 à 08:56, par L’Oeil du peuple En réponse à : « Ce n’est pas parce qu’on ne parle pas qu’on ne travaille pas », dixit Simon Compaoré, ministre en charge de la sécurité.
Je vois Simon plutôt conseiller à la présidence, aux cotés de ROCH.
17. Le 25 mai 2016 à 17:03, par lecorbeau En réponse à : « Ce n’est pas parce qu’on ne parle pas qu’on ne travaille pas », dixit Simon Compaoré, ministre en charge de la sécurité.
Publiez la photo de du délinquant recherché afin qu’on vous aide à le retrouver. Sinon qu’allez vous faire si vous apprenez qu’il a réussi a quitté le territoire national ? Visiblement les délinquants ont plus de droits que les honnêtes citoyens dans ce pays