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Affaire « IAM Ouaga » : Moustapha Guirassy donne sa version des conditions de création de l’institut

Publié le samedi 21 mai 2016 à 06h50min

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Affaire « IAM Ouaga » : Moustapha Guirassy donne sa version des conditions de création de l’institut

Dans une déclaration publiée sur Lefaso.net le ...mai 2016, M. Moustapha Mamba Guirassy, fondateur du Groupe IAM (Institut Africain de Management) accusait M. Ahmed Diallo, président du conseil d’administration de IAM Ouaga d’escroquerie dans la gestion de cette école. En réponse à cette accusation, M. Diallo nous a accordé un entretien où il a donné sa version des faits concernant la création de IAM Ouaga. Il a ainsi expliqué que M. Guirassy n’était même pas actionnaire de IAM Ouaga. Ce à quoi, celui-ci répond en donnant ce qu’il estime être tous les détails sur ce dossier.

En réponse à une première déclaration où vous vous estimez avoir été victime d’escroquerie de la part de M. Ahmed Diallo, PCA de IAM Ouaga, celui-ci vous a dénié la paternité de cet institut et affirme même que vous n’en êtes pas actionnaire ; que répondez-vous ?

Moustapha Mamba GUIRASSY : Je vous remercie de m’offrir l’espace de vos colonnes, pour me permettre de réagir suite aux allégations de M. Ahmed Diallo, qui sont contraires à la vérité. Dans cet entretien, Ahmed DIALLO n’a pas dit tout ce qu’il fallait dire, rien de ce qu’il fallait dire et comme il fallait le dire. Il dit une partie de la vérité et se tait sciemment sur d’autres plus importantes qui auraient pourtant permis de clore très vite ce débat. Un débat, qui je le reconnais, ne me ressemble guère et ne m’honore point eu égard aux responsabilités jadis assumées au plus haut sommet de l’Etat du Sénégal et mon attachement à des principes qui ont pour noms : le sens du pardon, du dépassement, du don de soi et de l’abnégation.

Mais le contraire de la vérité n’est pas l’erreur, mais la violence, le refus de la vérité, du bons sens, de la cohérence, le choix de l’acte négateur. Au nom de la vérité à laquelle je suis fortement attaché dans mes rapports avec les autres, il est alors impératif que j’apporte la juste contradiction à toutes les manœuvres de ce monsieur qui, après m’avoir trompé et abusé, veut visiblement tromper l’opinion publique. Moi j’appelle cela de la manipulation. Eh oui ! je confesse m’être complètement trompé sur la personne avec laquelle je suis allé en association. Je suis choqué et profondément déçu. Je demande d’avance pardon à tous ces milliers d’étudiants que l’IAM a formés et qui au moment où nous fêtons cette année nos 20 ans, doivent souffrir d’apprendre que M. Diallo me dénie la paternité de l’œuvre IAM que j’ai pourtant arrachée du fond d’un puits d’épreuves au milieu de mille feux allumés. C’est mon combat de vie. C’est ma vie. Si M. DIALLO avait une seule fois entrepris dans sa vie, s’il savait ce que c’est créer à partir de rien, jamais il n’aurait tenté de m’arracher l’enfant que j’ai mis au monde avec toute la peine qui accompagne l’accouchement d’une œuvre humaine. C’est peut être parce qu’il lui manque l’esthétique du dedans qu’il n’y a pas l’once d’une éthique dans sa démarche.

M. Ahmed Diallo soutient être pleinement propriétaire de la marque IAM Ouaga, qu’il a déposé à l’OAPI. Quelles sont vos prétentions sur cette marque IAM Ouaga ?

M.M.G : La réponse se trouve dans l’interview et l’argumentaire-même de Monsieur DIALLO. S’il reconnait avoir versé des redevances de marque de 5% à IAM (et non à GUIRASSY comme il le prétend), allez donc lui demander à quel titre ? Il reconnait les avoir payés, ce qui est un aveu de sa reconnaissance de notre paternité de la marque IAM, dont il rémunérait ainsi l’utilisation.

Par ailleurs, sans aller jusqu’au bout de sa logique, il avoue avoir un numéro de dépôt à l’OAPI tout en se taisant sur la vraie information à partager : la décision du juge de l’espace OAPI qui l’a débouté de ses prétentions de paternité. On lui a bien rappelé que dans IAM Ouaga, IAM Abidjan, il y a le vocable IAM. Ce n’est qu’une déclinaison de la marque IAM. Le dépôt à l’OAPI, organisation continentale dont les actes font foi, est reçu de tout demandeur et enregistré tant qu’il n’y a pas d’opposition antérieure ou de réclamation postérieure justifiée d’un autre déposant. Le juge a donc déclaré l’utilisation à Abidjan de la marque IAM par M. DIALLO et ses acolytes frauduleuse en les condamnant à cesser toute exploitation sous astreinte de 1.000.000 de FCFA par jour de retard et surtout à payer 30.000.000 FCFA à titre de dommages et intérêts à IAM Dakar. Je rappelle que le Burkina Faso est dans l’espace OAPI et par conséquent toute décision de justice prononcée dans un seul des pays membres lui est aussi applicable. La question de la propriété de la marque IAM déposée depuis 1997 est donc définitivement réglée : le certificat de non-déchéance, le certificat de non-radiation, la récente décision de justice, et tous les documents faisant foi de paternité à l’OAPI sont en ma possession.

M. Ahmed Diallo soutient que vous n’êtes plus actionnaire d’IAM Ouaga, pour n’avoir pas libéré vos parts du capital s’élevant à 31% pour un montant de 6 millions, dans le délai imparti. Qu’en est-il ?

M.M. GUIRASSY : Malheureusement pour lui, sur cette affaire aussi la justice du Burkina Faso dont je salue la lucidité et la clairvoyance a déjà rendu une décision (M. Diallo est là aussi bien silencieux !) qui contrecarrent ce dessein et me conforte dans mon statut d’actionnaire de l’IAM OUAGA n’en déplaise à Ahmed Diallo :
L’histoire : D’abord, il a introduit une requête et a obtenu une ordonnance rendue de manière non contradictoire (c’est à dire que je n’ai pas été entendu par le juge) l’autorisant à faire convoquer une assemblée générale des actionnaires par un notaire. L ‘ordre du jour de cette assemblée était essentiellement mon exclusion de l’actionnariat. Mes avocats ont attaqué cette ordonnance obtenue le même jour pour empêcher la tenue de cette assemblée un samedi après-midi.

Après plusieurs procédures pour dénoncer l’irrégularité de telles actions, la Cour d’appel a finalement décidé qu’une assemblée générale ne pouvait être tenue dans les circonstances organisées ainsi par Ahmed et son notaire. Cela a naturellement impliqué l’annulation pure et simple de toutes les décisions prises à l’occasion de cette assemblée dont il était le seul décideur parce qu’ayant empêché mon avocat d’entrer et de siéger.

Ensuite, il faut savoir qu’au départ Ahmed Diallo avait été mandaté par tous les actionnaires originels pour conduire les opérations de création auprès du notaire que lui-même a choisi. A ce titre, c’est lui qui a signé pour le compte de tous les autres actionnaires les actes notariés. Je rappelle que je résidais à Dakar et ne pouvais donc que lui faire confiance. Je précise aussi que tous ces actes ont été établis sur la base des documents et informations qu’Ahmed a fournis au notaire. En particulier, la déclaration notariée de souscription et de versement du capital mentionne bien que ma personne a souscrit et versé six millions au titre du capital de la société. N’est- ce pas là la preuve (acte notarié) la plus parfaite au plan du droit pour attester du versement de mes 6 millions !!!

Ce n’est que 6 ans après la création d’IAM Ouaga et parce que j’ai demandé une expertise de gestion qu’Ahmed a attaqué les actes notariés que lui- même a signés pour le compte des autres actionnaires originels. Autrement dit M Diallo dit qu’il s’est trompé en déclarant et signant devant un agent assermenté ! Il a saisi à cet effet le tribunal de commerce pour faire annuler ces actes (donc ses propres déclarations devant le notaire) et prétendre que je ne serai pas actionnaire pour n’avoir pas libéré ma souscription. Mais le plus grave c’est que son notaire (qu’il a lui -même choisi) revient 6 ans après pour le soutenir en disant qu’ il s’était aussi trompé ! Du jamais vu ! Quand un notaire peut se tromper à ce point ! Quand un notaire se trompe 6ans sans jamais le notifier une seule fois au client ! Quand le notaire doit être rectifié par une personne non assermentée 6 ans après ! Que vaut alors un acte notarié dans ces conditions. C’est comme si Ahmed disait à son notaire : "Maitre, je vous ai trompé ! J’avais fait une fausse déclaration et signé faux ! En effet je vous avais dit et j’avais même signé que GUIRASSY avait versé ses parts. Mais 6ans après je me ravise. ". Et le notaire au lieu de poursuivre en pénal DIALLO pour une si grave faute lui aurait répondu tout simplement : " donc je décide que c’est GUIRASSY qui n’a pas payé ".

Si nous nous accordons tous sur ce que c’est un acte notarié il ne posera un problème à personne de reconnaître que mon versement a été bel et bien fait puisque signé par DIALLO lui -même devant le notaire qui l’a aussi entériné. Là aussi le débat sur le versement des parts et ma qualité d’actionnaire ne souffrent d’aucune irrégularité. La question que l’opinion doit à présent se poser est de savoir où sont passés ces 6 millions étant entendu que je ne suis ni directeur General, ni Président de conseil d’ administration ni résident à Ouaga ni signataire d’un quelconque acte chez un quelconque notaire. ?

Comme vous je m’interroge ;un commissaire aux comptes n’a pas pour vocation d’expliquer le pourquoi mais juste de contrôler la régularité et la sincérité des comptes. Un commissaire aux comptes qui jusqu ’en 2013 refusait de signer les Etats financiers de IAM Ouaga dont le conseil d’administration était présidé par le même Ahmed Diallo. Pourquoi ? Je vous laisse deviner.
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À toute fin utile par rapport à cette question, J’informe en effet vos lecteurs que Ahmed a été là aussi débouté par la justice Burkinabé qui a déclaré que les actes notariés qui me confèrent la qualité d’actionnaire sont réguliers et valables.‎ Il n’en parle pas. Pour finir pensez vous sérieusement que 6 militons soit hors de notre portée pendant autant d’années ? Pensez vous un seul instant que le conflit soit lié à un problème de 6 millions ? Ce n’est pas sérieux. Ce n’est pas juste. Mais on peut aisément comprendre quand on constate que de 8 actionnaires IAM Ouaga est passé à 2 et Ahmed cherche à être à présent le seul Maitre à bord. Après s’être bien servi et honteusement des uns et des autres (qu’il ne mentionne même plus comme s’ils n’avaient jamais existé), c’est à mon tour de passer à sa guillotine. Mais peine perdue, son couteau n’est pas assez tranchant. Et gare aux irrégularités quand Dieu par sa volonté décidera que l’on ordonne l’expertise de la gestion de la société.

Pourquoi avoir attendu maintenant pour poser ce problème de paternité de la marque IAM ?

M.M.Guirassy : Pour mon honorabilité, pour celle des étudiants d’IAM Ouaga, IAM Dakar, IAM Bamako, Nouakchott, etc., pour ces milliers d’enseignants, je n’ai jamais voulu porter sur la place publique le conflit m’opposant à IAM Ouaga depuis 2013. Lorsque j’ai parlé de mon conflit avec IAM Ouaga dans vos colonnes lors de mon récent voyage au Burkina, j’étais à Ouagadougou pour saluer le remarquable travail d’un ainé dans le secteur de la formation Et j’ai simplement répondu à la question d’un journaliste sur l’IAM. Je suis meurtri que l’on tente de salir une éminente personnalité du Burkina et que M. Diallo cherche à insinuer qu’il y a un complot de la concurrence. Il n’en est rien ; Quelle belle prouesse ! Quelle belle manipulation. Toutefois, je reste serein et confiant quant au fait que le respect profond et l’estime que le peuple burkinabé voue à ce grand patriote et bâtisseur reste encore intacts.

Pour revenir à votre question, J’avais accepté que des personnes de bonne foi s’impliquent dans le processus pour apaiser et trouver des compromis. Or tout compromis repose sur des concessions mutuelles, et mon exigence de la vérité m’a elle-même enseigné la beauté du compromis, mais il ne saurait y avoir de concessions lorsqu’il s’agit de principes fondamentaux ; Et l’affaire d’Abidjan a égratigné ces principes. En effet c’est la création IAM Abidjan par Ahmed Diallo en 2015 sans mon accord, qui a fini de me convaincre de sa mauvaise foi ainsi que de sa volonté de s’approprier de mon œuvre. En effet dans l’affaire IAM Ouaga, déclenchée en 2013, à mon initiative je le précise, j’ai toujours pensé qu’il ne s’agissait que d’un conflit naturel et normal entre associés, parce que certaines choses n’avaient pas été clarifiées au préalable ou autre. Pour IAM Ouaga, la question de la marque n’était donc pas l’objet du conflit. Mais quand maintenant, en connaissance de cause, informé de l’histoire et du parcours de la marque, il ose tenter de créer IAM Abidjan, j’ai compris le sens profond de sa démarche. Ce qui explique qu’à Abidjan, notre action a été rapide pour poser et évacuer la question de la marque devant le tribunal.

Qu’est-ce qui vous a motivé en 2013 à initier une démarche judiciaire contre Ahmed Diallo ?

M.M.Guirassy : Quand on lit l’interview de M. Diallo, curieusement, il est silencieux sur le nombre d’actionnaires au départ. En 2007, à la création d’IAM Ouaga, nous étions huit actionnaires. Les six autres actionnaires, parmi lesquelles d’éminentes personnalités dont certaines sont ou ont été au gouvernement, sont tous partis aujourd’hui. Pourquoi ? C’est la question qu’il faut se poser. « L’homme le plus riche du monde n’est pas celui qui a encore le premier dollar qu’il a gagné, c’est celui qui a toujours son meilleur ami. » ; or sur 8 amis au départ, il en a tué 6 ; je suis le 7ième bloqué dans sa gorge malgré sa puissante avidité. Les autres actionnaires qui sont tous d’éminentes personnalités burkinabé pour la plupart, puisque, « l’argent achète difficilement une sage descendance », ont préféré tous partir suite à des conflits ou pour prévenir des conflits avec Ahmed Diallo.

Le dernier actionnaire à partir, un de ses amis proches, s’est ouvert à moi en 2013, pour me parler d’un conflit entre eux. J’ai fait un voyage exprès pour aider à la réconciliation de deux amis que j’ai trouvés ensemble. Et c’est quand j’ai demandé avec insistance à Ahmed de rencontrer cet ami-là, qu’il m’a avoué avoir fait une transaction en rachetant les parts de ce dernier et c’est là que j’ai compris que l’on n’était plus que deux dans l’actionnariat et j’ai compris sa logique de liquidation douce des membres fondateurs.

Je profite aussi de l’occasion pour dire que je ne comprends toujours pas comment cette transaction a pu se réaliser chez le même notaire alors que l’actionnaire majoritaire que j’étais n’en était ni informé ni associé. Avec cette transaction, je perdais mon statut d’actionnaire majoritaire. Je ne pouvais donc prendre le risque d’être dans une entreprise qui portait le nom IAM sans avoir la main haute sur la gouvernance, car les menaces ne seraient pas que sur IAM Ouaga, mais aussi sur la marque elle-même. Peut être bien que c’était là l’ultime objectif de ses manœuvres qui n’auraient jamais pu prospérer sans la complicité de son notaire. Face à son refus de rétablir les mêmes proportions au niveau du capital et son manque de transparence sur la nature de la transaction, j’ai décidé d’ester en justice, pour montrer à Ahmed Diallo, qu’« Il vaut mieux se tromper avec tout le monde que d’être intelligent tout seul. ». J’ai donc demandé au juge l’expertise de la gestion, avec l’installation d’une administration provisoire. Depuis 2013, Ahmed Diallo ne cesse, de multiplier les procédures pour retarder une décision sur cette demande d’expertise de gestion qui devrait me permettre de clarifier tout ce qui entoure certaines opérations administratives, notariales et financières.

Parlant d’IAM Abidjan, Ahmed Diallo dit qu’il ne s’agit pas d’une filiale d’IAM Ouaga, il dit qu’ils auraient juste été sollicités pour leur expertise…

M.M.Guirassy : Il ne s’agit point de savoir si oui ou non IAM Abidjan est une filiale ! Mais il s’agit plutôt de l’utilisation frauduleuse d’un fonds de commerce et d’une marque. Il faut savoir que IAM Ouaga est une entité morale essentiellement portée aujourd’hui par l’actionnaire majoritaire Ahmed Diallo, un ministre burkinabé dans le gouvernement actuel ( qui dans sa propre déclaration de patrimoine au Burkina montre clairement son implication dans l’affaire ; et je reste convaincu que M. Diallo ne lui avait pas dit toute la vérité). Manifestement et contrairement à ce qu’il fait croire, Il n’est pas un simple accompagnateur d’IAM Abidjan, il en est le propriétaire majoritaire et le fondateur. Mais à présent peu importe, l’essentiel, c’est qu’ils furent déboutés et condamnés à payer de sévères amendes et surtout à immédiatement cesser toute utilisation de la marque. Pourquoi ne l’a t-il pas mentionné dans son interview ? Il se contente juste de dire qu’Abidjan avisera. Je comprends sa difficulté à avouer cette grande vérité. Ce serait l’écroulement du château de cartes.

Vous avez, dit-il, voulu intégrer IAM Abidjan en négociant avec les actionnaires de Abidjan ?

Archi faux. Il faut préciser que je n’ai jamais rencontré un seul des associés d’Ahmed pour entamer une quelconque négociation, comme le prétend Ahmed. Je ne les connais même pas. Qu’il vous en donne une seule preuve. La vérité c’est que devant le tribunal de commerce à Abidjan une tentative de conciliation est obligatoire avant les débats au fond et mes avocats étaient donc tenus de discuter devant le président du tribunal avec le directeur de IAM Abidjan et son conseil et il n’y avait pas eu d’entente, puisqu’encore une fois il ne saurait y avoir de concessions lorsqu’il s’agit de principes fondamentaux ; bien au contraire, quand le jugement a été rendu ils ont voulu venir à Dakar pour négocier avec IAM Dakar et se sont ravisés.

En dehors des 6 millions, avez- vous apporté autre chose ?

Pensez- vous un instant que c’est avec un capital de 20 millions qu’on développe une business School comme IAM dans le contexte concurrentiel dans lequel était Ouaga ? Il a fallu la caution des fortes personnalités burkinabé au départ et bien sûr le fonds de commerce IAM. L’opinion publique africaine est assez avertie pour savoir qu’en 2007 déjà, le fonds de commerce et le nom commercial IAM que j’apportais dans mes valises valaient déjà plusieurs centaines de millions pour tout acquéreur désireux de l’utiliser. Par générosité, pour aider au démarrage d’IAM Ouaga et pour mettre le pied à l’étrier à M. Ahmed Diallo, j’ai accepté la signature de convention avec IAM Dakar. Je renonçais donc à réclamer un ticket d’entrée pour l’utilisation de la marque mais engageait IAM Ouaga de commun accord avec les actionnaires originels à payer des redevances de marque à IAM Dakar et non à moi encore une fois. En effet je ne voulais pas à l’entame faire peser sur la société des charges qu’elle aurait du mal à honorer. J’y ai juste renoncé. Et j’ai accepté le principe de la redevance sur le chiffre d’affaire. IAM Dakar prenait le risque d’être rémunéré très faiblement sur sa marque si le chiffre ‘ affaire était faible. Et une juste rémunération si le chiffre d’affaire devenait plus important. Quand Monsieur Diallo me demande alors d’apporter la preuve de mon apport : j’ en ai donc deux ; une première que lui-même a attesté chez le notaire et une deuxième preuve matérialisée par l’utilisation gracieuse de la marque pendant un an le temps de faire un premier chiffre d’affaire. Dieu n’aime pas les négateurs ; Il n’aime pas les traitres. Comment peut- il nier l’apport d’IAM. C’est un non-sens. Et le monde entier nous observe. Je ne peux aller plus loin, parce qu’il y a une partie de cette affaire qui est encore pendante devant la justice.
Enfin, comme le dit Aristote, " le commencement est plus que la moitié du tout" ; et « quelqu’un s’assoit à l’ombre aujourd’hui, parce quelqu’un d’autre a planté un arbre il y a longtemps. »
Dire que l’apport d’IAM Dakar a été nul, c’est ne pas rendre à César ce qui appartient à César. ’IAM ? J’en suis le fondateur et j’ai donné à la marque de la valeur et de la notoriété, au point que cette marque intéresse aujourd’hui en Afrique et dans le monde.

Pendant des années IAM Ouaga a répliqué les programmes d’IAM Dakar et j’ai signé les diplômes de plusieurs promotions.
Je rappelle enfin que j’ai n’ai pas attendu 2016 pour interrompre la convention d’IAM Ouaga avec IAM Dakar, je n’ai pas attendu qu’il déménage d’un site à un autre, je n’ai pas attendu une évolution à la hausse ou à la baisse de son chiffre d’affaire : j’ai dénoncé cette convention en 2013 pour être fidèle aux valeurs et cohérent avec les exigences de la marque IAM. 

Croyiez- vous en IAM Ouaga dès le départ ?

Je pense que mes qualités entrepreneuriales ne sont plus à démontrer. La plus grande preuve c’est que c’est moi qui suis à Ouaga et non pas lui Ahmed à Dakar. J’ai monté IAM à partir d’un capital de 2000 francs CFA pour bâtir un groupe : parce que j’ai la foi. J’ai aussi la foi en l’Afrique. Je n’ai utilisé le label et la marque de personne. Je pense que j’ai suffisamment démontré que j’avais la foi dans les projets de coopération Sud-Sud. Le Groupe IAM à travers IAM Dakar est classé 4ieme business school de l’Afrique subsaharienne. Nous avons un pied à Bamako, à Libreville, à Nouakchott et notre vision est panafricaine. La vérité, c’est que j’ai trop fait confiance à Ahmed Diallo, qui me représentait en tout et me suppléait chez le notaire. Dans cette affaire, je ne me considère pas Sénégalais, et je ne considère pas Ahmed Diallo comme Burkinabé. J’ai de profondes relations d’amitié avec le Burkina, qui est vraiment le pays des Hommes intègres. Au niveau de mon Groupe IAM, plusieurs fois le conseil d’administration et le Groupe au niveau le plus élevé a été dirigé par un digne fils du Burkina. La justice burkinabé, comme celle ivoirienne, m’a montré qu’elle ne prend pas partie dans cette affaire. Je ne pardonnerai jamais à Ahmed Diallo de vouloir faire de cette affaire une opposition entre Africains de pays différents.

Qu’Ahmed DIALLO ne soit pas reconnaissant, ce n’est point inquiétant car "c’est la marque d’une âme grande et belle, de ne chercher d’autre fruit du bienfait que le bienfait lui-même". Ce qui me fait le plus mal par contre, c’est qu’en plus de vouloir me prendre ce qui ne lui appartient pas, il continue de corrompre l’âme d’une personne déjà bien malade : j’avais donné la chance à un de mes anciens étudiants sénégalais. Je l’ai licencié une fois d’IAM Dakar où je l’employais, pour trafic de notes et de bulletins. Je lui ai donné une seconde chance en l’affectant à IAM Bamako et j’ai été obligé de le licencier pour les mêmes fautes de gestion. J’ai marqué mon accord une troisième fois quand Ahmed Diallo avec insistance me demandait de le lui envoyer pour aider à une diffusion plus rapide de la culture iamoise au sein d’IAM Ouaga. Ce BENGA qui sait mieux que ma mère qui m’a mis au monde toute la vérité sur la genèse de la marque et d’IAM Ouaga est signataire du pacte d’associés d’IAM Abidjan et un homme-clé d’Ahmed Diallo dans la propagation de fausses nouvelles. Cela m’attriste dans ma foi en l’être humain.

Que visez-vous à présent ? Qu’il cesse l’utilisation de la marque ?

Oh Non pas seulement que cela ! Ayant franchi les limites de l’acceptable sur cette question, ma détermination est totale pour mettre fin à tous les abus dont je suis victime de son fait par toutes les voies légales qui me sont offertes.
Mais j’exige surtout l’expertise de la gestion de M. Diallo pour voir les dessous de certaines transactions administratives et financières. Il sait pourquoi il joue au dilatoire depuis : "la forêt qui pousse ne fait pas de bruit, ce sont les arbres qui tombent qui font du bruit".
« Le courage, c’est ce qu’il faut pour se lever et parler, c’est aussi ce qu’il faut pour s’asseoir et se taire ». Que M. Diallo sache enfin qu’« Il est moins grave de perdre que de se perdre".
Dieu est juste sous tous les cieux. Et les hommes justes aiment toujours la justice ; le Burkina est une grande nation ; le burkinabé sait mieux que quiconque en Afrique combattre l’injustice et dire non aux abus ; je suis déjà très satisfait du soutien de ces milliers de burkinabé révoltés par ce que je subis et je suis comblé par l’impartialité de la justice burkinabé. Mon sort est donc entre les seules Mains de Dieu. En attendant, je suis très serein et confiant.

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 20 mai 2016 à 22:29, par soumare En réponse à : Affaire « IAM Ouaga » : Moustapha Guirassy donne sa version des conditions de création de l’institut

    Belle démonstration

  • Le 21 mai 2016 à 01:05, par 2shine En réponse à : Affaire « IAM Ouaga » : Moustapha Guirassy donne sa version des conditions de création de l’institut

    clariss cesat interpretacio ! tro limpide

  • Le 21 mai 2016 à 04:28, par MAXWELL En réponse à : Affaire « IAM Ouaga » : Moustapha Guirassy donne sa version des conditions de création de l’institut

    Messieurs Guirassy et Diallo : Vous pouvez attendre la fin de l’année scolaire pour régler vos comptes non ? Ne traumatisez pas nos enfants qui ne savent pas quelle sera l’issue de cette crise et s’ils pourront terminer tranquillement leur année scolaire

  • Le 21 mai 2016 à 06:31, par le bonhomme sept heure En réponse à : Affaire « IAM Ouaga » : Moustapha Guirassy donne sa version des conditions de création de l’institut

    Tout est clarifié now. M.Diallo acceptez la vérité.

  • Le 21 mai 2016 à 06:48, par le juste En réponse à : Affaire « IAM Ouaga » : Moustapha Guirassy donne sa version des conditions de création de l’institut

    Bien répondu mr Guirassy ! De toute façon la justice de Dieu est la ne vous inquiétez pas !

  • Le 21 mai 2016 à 07:03, par LaGrandeur En réponse à : Affaire « IAM Ouaga » : Moustapha Guirassy donne sa version des conditions de création de l’institut

    Cool et presque claire. Desormais publiez les scan des documents juridiques pour q’on s’assure da
    vantage et se mefier des faux.

  • Le 21 mai 2016 à 08:36, par Abdallah En réponse à : Affaire « IAM Ouaga » : Moustapha Guirassy donne sa version des conditions de création de l’institut

    Qu’il se nomme OUEDRAOGO,KABORE ou autre,cela n’a aucune importance.Ce qui tient à cœur le peuple burkinabè, c’est la vérité et la justice.Restez serein si vous êtes dans votre bon droit Mr GUIRASSY. Encore un peul,mon cousin éloigné(parent à plaisanterie)

  • Le 21 mai 2016 à 10:02, par Sampawindé En réponse à : Affaire « IAM Ouaga » : Moustapha Guirassy donne sa version des conditions de création de l’institut

    "L’opinion publique africaine est assez avertie pour savoir qu’en 2007 déjà, le fonds de commerce et le nom commercial IAM que j’apportais dans mes valises valaient déjà plusieurs centaines de millions pour tout acquéreur désireux de l’utiliser. Par générosité, pour aider au démarrage d’IAM Ouaga et pour mettre le pied à l’étrier à M. Ahmed Diallo, j’ai accepté la signature de convention avec IAM Dakar".
    M. GUIRASSY, je vous crois, je vous suis !!!! Reste à espérer que la l’orgueil, la cupidité, et la naïveté quitteront certains, afin que le calme revienne enfin pour le bien du plus grand nombre.
    Je vous sais pondéré et d’un grand esprit et que finalement, la palabre permettra de repartir du bon pied pour remettre tout en ordre, afin que l’IAM serve de modèle pour la jeunesse en matière entrepreneuriat et de collaboration sud-sud pour le développement

  • Le 21 mai 2016 à 10:52, par Ben En réponse à : Affaire « IAM Ouaga » : Moustapha Guirassy donne sa version des conditions de création de l’institut

    Mr ne vous inquiétez pas la justice Divine est plus sévère que la justice des hommes. On sent une sincérité dans vos propos et surtout votre foi à ce Dieu miséricorde et juste. Certains croient que faire des affaires c’est trompé les autres pour réussir, c’est erreur car la manière dont tu t’ai élevé de la même façon tu chuteras.

  • Le 21 mai 2016 à 11:34, par SYL En réponse à : Affaire « IAM Ouaga » : Moustapha Guirassy donne sa version des conditions de création de l’institut

    La verite c’est Dieu cela est claire et net mais laisser Dieu en dehors de votre guerre d’intérêt

  • Le 21 mai 2016 à 11:50 En réponse à : Affaire « IAM Ouaga » : Moustapha Guirassy donne sa version des conditions de création de l’institut

    « ...Mon exigence de la vérité m’a elle-même enseigné la beauté du compromis... ». Je ferai graver ceci de ma chambre. Merci MONSIEUR.

  • Le 21 mai 2016 à 12:01, par vox veritatis En réponse à : Affaire « IAM Ouaga » : Moustapha Guirassy donne sa version des conditions de création de l’institut

    Belle livraison et école gratuite de sagesse M. Guirassy, pour toutes vos belles citations. Vous êtes un homme bien. Je reconnais bien ce BENGA que vous citez, qui a aussi roulé à Ouagadougou pour l’IAEM. Vous avez déjà gagné la bataille et le combat. La vérité triomphe toujours car c’est l’autre nom de Dieu.

  • Le 21 mai 2016 à 12:12 En réponse à : Affaire « IAM Ouaga » : Moustapha Guirassy donne sa version des conditions de création de l’institut

    Chez nous en pays Mossi on se méfie très bien des Peul, car se croyant très rusés, un d’entre eux a failli prendre le trône du Grand Mooro (Suprême des mossi). Des éléments très dangereux à surveiller de près. je suis de la ligné des forgerons je précise, et demander aux peul, ils nous connaissent bien. Non juste pour plaisanter.
    Mais franchement je ne suis pas du tout content que des "Kooro" dans ce domaine (éducation) nous fait lire des trucs comme ça. Franchement je prie Dieu qu’il aide vos esprits à aller au delà de ces choses qui vous rabaissent. Je supplie aussi les doyens de tout faire afin que cette affaire se règle à la façon africaine, svp svp.
    Mais vraiment vous voulez qu’on pense comment, nous vos petits ?

  • Le 21 mai 2016 à 12:18, par Toussida En réponse à : Messieurs les protagonistes , Reglez vos comptes par la voie judiciaire !

    Messieurs les protagonistes , Réglez vos comptes par la voie judiciaire au lieu d’un étalage dans la presse.

  • Le 21 mai 2016 à 12:24, par gogo En réponse à : Affaire « IAM Ouaga » : Moustapha Guirassy donne sa version des conditions de création de l’institut

    Rien à dire. Moustapha Guirassy, les gens avertis savent que tu es dans ton bon droit. Diallo, on le connaît. Le monde des affaires n’est pas un monde d’enfer ou ils faut faire des supplices à ses partenaires.
    Que le droit soit dit et que Dieu te guide.

  • Le 21 mai 2016 à 15:31 En réponse à : Affaire « IAM Ouaga » : Moustapha Guirassy donne sa version des conditions de création de l’institut

    Ce qui est bien dans tout histoire c’est que quand tout va bien on entend jamais rien. Quand on commence un business on s’aime bien et on est discret. Vous avez certes travaillé a Dakar mais le travail au quotidien sur le terrain ici c’est pas vous qui l’avez fait, la renommer de IAM Ouaga aujourd’hui c’est pas vous non plus, ailler le courage de reconnaitre ce travail a M Diallo.
    Quand 2 personnes se battent pour 1 000 y a un qui veux 600. Entendez vous car chacun a sa part de responsabilité dans cette affaire. Et vous avez besoin de lui si vous voulez que l’école aille de l’avant pour l’intérêt supérieur des étudiants.

  • Le 21 mai 2016 à 15:34 En réponse à : Affaire « IAM Ouaga » : Moustapha Guirassy donne sa version des conditions de création de l’institut

    Aloes là, mr Diallo a du pain sur la planche. J ai comparė les deux declarations et Je cross que juridiquement, Le Peulh aura fu mal a se justifier. Ce crois qu’il faut etre humble et negocier avec ce Monsieur. Tout ce qui est produit par des votes détournées ne peut aboutir même si le début peut sembler profitable. L essentiel est que les étudiants qui ont eu confiance en cet homme ne soient Oas lésés car ils n y sont pour rien. Pour la paternité, çe n est pas un problème car les juristes de l’oapi sauront apporter les réponses appropriées.

  • Le 21 mai 2016 à 16:37, par SOGOSSIRA de Tuiré En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 24 février 2016

    Monsieur Guirassy vous faites honneur à l’Afrique pour avoir choisi le combat d l’éducation comme credo. Felicitation pour votre bébé IAM qui a grandit et commence à gambader dans toute les capitales africaines. Les Burkinabe qui ont choisi le Burkindi comme valeur sont contre l’injustice la patrimonialisation et le vol. Après les Kogleweogho contre les vols dans les campagnes il nous faudra l’équivalent dans les villes pour traquer les bandits aux cols blancs qui font main basse sur les déniers publiques et les affaires privées des honnêtes citoyens. Je vous conseille d’être doublement vigilant parce que notre justice vient d’être secoué mais tous les juges pourris ne sont pas encore tombés.

  • Le 21 mai 2016 à 18:03, par Sheiky En réponse à : Affaire « IAM Ouaga » : Moustapha Guirassy donne sa version des conditions de création de l’institut

    Ceux qui avaient bien apprécié l’entretien de Ahmed DIALLO ne le connaissent pas vraiment. Pour un bon analyste et connaisseur, les propos étaient bien choisis de sa part pour mettre la vérité de son côté. Le paiement de redevances (qui doivent se faire auprès de IAM et non à une personne physique), la soi disante non libération du capital, l’intervention du commissaire aux comptes, l’enregistrement auprès de l’OAPI qui a été une stratégie de protection et de sauvetage, le fait qu’il ne s’est pas appesanti sur IAM Abidjan etc
    Nous aimons bien les entrepreneurs, mais pas de la rapacité svp. On peut bâtir un joyau sans avoir à recourir à des pratiques douteuses. IAM Ouaga pouvait bien grandir en gardant les partenaires initiaux. Cette affaire demontre de la volonté personnel de Ahmed DIALLO de se faire une réputation et une fortune personnelle.

    En ces temps ou la justice, le civisme et autres sont en dégringolade, il serait bien que tout cela soit mis au clair. On a pas besoin d’un autre épisode ridicule dans notre pays. Attention surtout aux investisseurs. Il semble que la sécurité judiciaire fout le camp au Faso.

  • Le 21 mai 2016 à 19:50, par Moi aussi En réponse à : Affaire « IAM Ouaga » : Moustapha Guirassy donne sa version des conditions de création de l’institut

    Belle riposte avec de belles citations et de beaux proverbes. Sénégalais sait parler français dès !
    A première vue, le notaire de M. Diallo est un véreux. C’est lui la clé de voûte de cette funeste entreprise. A votre place, je déposerai plainte auprès de l’Ordre des Notaires qui a une panoplie de sanctions disciplinaires contre ses membres indélicats ou ses membres qui ne respectent pas la déontologie.
    Je profite dire qu’il faut que les différents Ordres professionnels sévissent contre les hors-la-loi de leurs membres. J’ai eu à faire à plusieurs huissiers de justice qui se sont sucrés sur mon dos en complicité avec les gars qu’ils étaient censés poursuivre. C’est vrai que c’était sous l’ère des frères COMPAORE. Je demande donc solennellement au Garde des Sceaux de taper dans la fourmilière des professions libérales de son secteur. S’ils sont des auxiliaires de justice, c’est pour fluidifier la justice en cas de besoin et non pour gripper la Justice.
    Merci pour vos éclairages M.M.Guirassy.

  • Le 22 mai 2016 à 00:35, par KOLO En réponse à : Affaire « IAM Ouaga » : Moustapha Guirassy donne sa version des conditions de création de l’institut

    c’est pas monsieur Diallo qui est à Dakar, mais c’est l’autre qui est ici au Faso. Ça veut dire ce que ça veut dire.

  • Le 22 mai 2016 à 09:33, par kbr En réponse à : Affaire « IAM Ouaga » : Moustapha Guirassy donne sa version des conditions de création de l’institut

    .

    "...M.Ahmed Diallo soutient que vous n’êtes plus actionnaire d’IAM Ouaga, pour n’avoir pas libéré vos parts du capital s’élevant à 31% pour un montant de 6 millions, dans le délai imparti. Qu’en est-il ?
    …. pensez vous sérieusement que 6 militons soit hors de notre portée pendant autant d’années ? Pensez vous un seul instant que le conflit soit lié à un problème de 6 millions ? Ce n’est pas sérieux....."

     ??? M. Guirassy, avez vous OUI ou NON libéré les 6 million de vos parts à la création de IAM Ouaga !!!!!!!!!!!!!!

  • Le 22 mai 2016 à 09:37, par BB En réponse à : Affaire « IAM Ouaga » : Moustapha Guirassy donne sa version des conditions de création de l’institut

    Il n’y aura pas de chauvinisme ici au Faso. Si Monsieur Diallo a trompé son ami, il doit subir les rigueurs de la loi du Burkina Faso. N’est ce pas Kolo internaute 21 ?

  • Le 22 mai 2016 à 11:15, par BB En réponse à : Affaire « IAM Ouaga » : Moustapha Guirassy donne sa version des conditions de création de l’institut

    Internaute 22 Kbr, il faut que les gens soient un peu réfléchis. De quelque côté qu’on prend l’affaire il y a deux choses, soit Mr Guirassy a payé sa part sociale et il est associé ; soit il n’a pas payé sa part sociale et dans ce cas Mr Diallo a plagié le nom de son enseigne c’est également condamnable. Le plagiat est encore plus grave en droit.

  • Le 22 mai 2016 à 11:46, par biriki En réponse à : Affaire « IAM Ouaga » : Moustapha Guirassy donne sa version des conditions de création de l’institut

    Je partage l’opinion de l’internaute 23 (BB), point de chauvinisme ici. On ne peut pas crier "pays des Hommes intègres" et défendre aveuglement un des nôtres qui prend des libertés et avec la morale et avec le droit. Justice et rien d’autre.

  • Le 22 mai 2016 à 13:33, par Tapsoba R(de H) En réponse à : Affaire « IAM Ouaga » : Moustapha Guirassy donne sa version des conditions de création de l’institut

    @"kbr" aussi de mauvaise foi ou ne comprend il pas français ? La réponse à la question posée commence t-elle par les deux interrogations ? N as tu pas lu cette affirmation plus haut een réponse à la meme question que tu feins d ignorer ?« En particulier,la déclaration notariée de souscription et de versement du capital mentionne bien que ma personne a souscrit et versé six millions au titre du capital de la société.N est-ce pas là la preuve (acte notarié) la plus parfaite au plan du droit pour attester du versement de mes 6 millions !!! »

  • Le 26 mai 2016 à 11:11, par Sidibé En réponse à : Affaire « IAM Ouaga » : Moustapha Guirassy donne sa version des conditions de création de l’institut

    Grand monsieur ce Moustapha Guirassy. Il allie parfaitement sagesse, fermeté et surtout volonté de rétablir la vérité dont Diallo est maitre dans l’art de travestir. Le mensonge et l’imposture ont une date de péremption. Quelqu’un à dit que la trahison est une moisissure verte et douce, comme le duvet : elle ronge en silence et par l’intérieur.

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