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Il faut agir pour sauver l’école burkinabè éprouvée

Publié le mardi 24 mai 2016 à 23h56min

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Il faut agir pour sauver l’école burkinabè éprouvée

S’il y a une expression qui revient dans la bouche des Burkinabè ces derniers temps et qui suscite leur indignation, c’est la violence dans le milieu scolaire. La situation est tellement grave que pour une fois, il faut sortir des débats stériles et trouver la solution pour que l’école reste ce havre de paix et d’apprentissage.

De la situation de la violence scolaire

Les comportements violents semblent être aujourd’hui la chose la mieux partagée dans les institutions scolaires au Burkina Faso. Les informations relayées par la presse et les acteurs de l’éducation font craindre le pire dans le milieu scolaire. Ce que l’histoire de la violence scolaire au Burkina Faso enseigne, c’est sa transformation : des railleries entre élèves, elle est devenue physique, violente et touche tous les acteurs. L’école burkinabè est-elle en train de se transformer en no man’s land ?

Des informations et mêmes des résultats de recherches montrent que la situation est bien critique. L’école est devenue un lieu qui fait peur aux différents acteurs de l’éducation notamment, les enseignants et le personnel administratif puisqu’ils sont les seuls qui ne soient pas protégés par les textes. L’école n’est plus ce havre de paix qui accueillent, sociabilisent et préparent des gens à des fonctions dans la société. L’école burkinabè est éprouvée. Le summum de la violence est atteint : à Nagaré dans la commune de Logobou, des élèves agressent leurs enseignants et déchirent le drapeau national ; à Ouahigouya, un élève assomme son professeur ; et dernièrement à Gounghin (dans le Kouritenga), des élèves incendient les engins de trois de leurs enseignants et éducateurs. La situation est grâce et s’explique à partir de plusieurs facteurs.

Essaie de diagnostic

La violence à l’école doit être analysée sous les prismes d’un problème social spécifique aux multiples sources et non sous le simple sceau la de délinquance juvénile. Les principales sources de ce problème sont :

L’État parce qu’il a crée « l’enfant roi ». Le trop d’amour pour l’enfant a amené l’État à produire des textes scolaires qui donnent tout le pouvoir à l’élève. Avec l’actuelle loi scolaire, les élèves au Burkina Faso se croient aujourd’hui tout permis, même « chicoter » leurs éducateurs. Ils ont peut-être raison car L’État leur a montré qu’ils sont des intouchables et l’enseignant n’a aucune autorité sur eux. Dans cette situation, au nom de quoi l’éducateur pose-t-il des interdits ? Au nom de quoi contraint-il ? Vouloir jouer son rôle d’éducateur l’expose à des poursuites judiciaires. L’aspect moral de l’éducation a donc été supprimé par les textes protecteurs de l’État. La violence scolaire ne peut donc être perçue que comme une absence d’intériorisation d’une conscience morale que l’État a contribué à saper. L’absence de la figure de père dans les situations éducatives fait que l’enfant se retrouve sans repère et fait face à une loi défaillante. C’est donc normal qu’il confonde l’espace du possible laissé par une loi en panne d’inspiration avec l’affirmation de soi.

Il faut rappeler que l’État sous le fallacieux argument de recherche de cohésion sociale a contribué à rendre inapplicables les règlements intérieurs au sein des différents établissements. Situation qui donne l’impression aux élèves que l’école fonctionne sans règles et par conséquent tout est autorisé.

Les parents d’élèves ont eux aussi trop compris les droits de l’enfant. Du développement de la violence à l’école, on ne peut pas ne pas voir le défaut de socialisation des enfants. À parler franc, les parents ne sont pas tellement prêts à élever leurs enfants. Quand on essaie de rechercher les causes de la violence scolaire, le fil conduit à la famille. C’est elle qui est laxiste, qui a démissionné et qui fait croire à l’enfant qu’il peut tout faire sans sanction. Le paradoxe burkinabè est que les familles demandent une école « sévère », qui peut compenser leur démission en matière d’éducation des enfants et sont enclines à contester la discipline que les enseignants imposent par l’action pédagogique. Certains d’entre eux ont osé amener des éducateurs devant les tribunaux.

Les enseignants. Comment parler de la violence à l’école sans relever que certains enseignants contribuent à l’alimenter. Ces enseignants qui sont heureusement minoritaires, instrumentalisent les élèves pour atteindre des objectifs personnels et corporatistes. Ils montent les élèves souvent contre des collègues ou contre l’administration. Cela donne l’impression aux élèves que face à tout différend à l’école, tous les moyens sont bons, même les plus violents : séquestration des personnes, incendie de biens, etc.

C’est donc autant de facteurs qui ont fait de l’école burkinabè d’aujourd’hui une poudrière. La situation commande de trouver au plus vite une solution.

L’institution scolaire ne peut être réhabilitée sans sanction

Antoine Prost disait dans un contexte où l’école connait des problèmes de discipline : « elle doit, pour fonctionner, commencer par créer les conditions qui rendent possible ce fonctionnement […]. En deçà de toute pédagogie, bonne ou mauvaise, l’enjeu est la possibilité d’une pédagogie, à la limite c’est une question de survie ». De l’histoire de l’éducation, une des choses qui fait l’unanimité, c’est la nécessité de sanction dans l’institution scolaire. Le principe minimal accepté étant : « il n’y a pas d’école sans discipline ». Voilà pourquoi, elle a besoin d’ordre. Pour avoir l’ordre, il faut surveiller et punir dans le sens de Foucault. L’ordre ne saurait effectivement être une réalité sans la mise en place de règles coercitives. Les règles dont il est question, sont les règles du vivre-ensemble, l’intelligence du respect des normes sociales, sinon des règles de la République. Cela suppose des dispositifs. Des dispositifs élaborés de façon participative et qui prennent en compte les intérêts des différents acteurs de l’éducation.

En se dotant de dispositifs adaptés et surtout en s’assurant que les contenus de ces dispositifs soient appliqués, l’institution scolaire fixe les limites des libertés de chacun. Ainsi, la loi décidée par tous ne peut être bafouée selon les désidératas de certains individus. Quiconque s’écartera de ces normes devait donc recevoir la sanction qui sied. La sanction ici n’est pas un acte de méchanceté, mais un acte qui vise à montrer à l’élève que le comportement qui fait l’objet de punition est un comportement contraire aux principes de vie de sa société d’appartenance. Socrate enseignait d’ailleurs que la punition est toujours préférable à l’impunité car elle libère l’âme de la méchanceté qui l’assaille. La sanction dans cette situation est une action éducative de haute portée qui protège et l’enfant et le maître car elle est une garantie contre l’irruption soudaine de la violence.

Zakaria Soré
sorefils@hotmail.fr

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Vos commentaires

  • Le 24 mai 2016 à 13:48, par L’Oeil du peuple En réponse à : Il faut agir pour sauver l’école burkinabè éprouvée

    L’école n’est plus un lieu du savoir, du savoir faire et du savoir être ; c’est plus la jungle.

  • Le 24 mai 2016 à 14:50, par Dasylva En réponse à : Il faut agir pour sauver l’école burkinabè éprouvée

    Le problème, c’est trop tard on ne peut plus dire de ramener la chicotte à l’école..

  • Le 24 mai 2016 à 14:52 En réponse à : Il faut agir pour sauver l’école burkinabè éprouvée

    Mon ami. Ton papier est bon mais c’est "papier longuère". Je propose 3 solutions simples.
    Que le Président du Faso fasse un discours où il dira clairement.
    1) A partir de maintenant, quand il y’ aura bagarre entre 2 individus, avant d’arriver au Tribunal, c’est le moins âgé qui a tort. (un enfant a tort devant ses parents ; un élève a tort devant ses éducateurs). Et si un élève agresse un enseignant, il sera radié définitivement de toute institution d’éducation. Et qu’il ajoute : "même si c’est mon propre fils".
    2) Si un burkinabè touche, à partir d’aujourd’hui, à un cheveu d’un dépositaire de l’Autorité (Policier, Gendarme, Militaire, Fonctionnaire de l’Etat dans l’exercice de sa mission, un Laurent Bado, ) avant que ce dépositaire soit traduit en conseil de discipline et radié et mis en prison, en cas de besoin, en attendant celui qui a touché au cheveu ira d’abord et directement en prison, après un tour chez les Koglwéogo (il faut bien introduire de l’humour).
    3) Je demande à tous les burkinabè patriotes de m’aider à redresser le pays, par leur engagement.

    Notons bien que c’est un complot ourdi contre les Burkinabè. N’eut été la sagesse des syndicats, si ceux-ci appelaient les enseignants à aller en grève illimitée, par solidarité avec tous les enseignants agressés, et parce qu’ils ont peur d’être continuellement agressés dans les classes, où allons-nous ? Il faut arrêter cela. Et la seule personne qui peut arrêter cela, c’est le Président ROCH. Et il peut être sûr, là-dessus, il a le soutien d’au moins, je dis bien au moins, 53% des Burkinabè.

  • Le 24 mai 2016 à 15:04, par Nebnooma En réponse à : Il faut agir pour sauver l’école burkinabè éprouvée

    Bonsoir, moi particulièrement je pense que la faute vient des parents qui n’éduquent plus les enfants, l’éducation des enfants est laissée à la télévision ou à l’internet ou les enfants des burkinabè n’ont aucune notion même de leur coutume c’est pas bon quoi ?
    Il faut chacun essaye de jouer son rôle dans l’éducation des enfants car c’est un devoir pour tout parents !

  • Le 24 mai 2016 à 15:25, par Fidèle Castro En réponse à : Il faut agir pour sauver l’école burkinabè éprouvée

    Je valide ton écrit. Toutes les responsabilités sont partagées. Mais l’Etat est en parti responsable de tout.
    Bon vent....

  • Le 24 mai 2016 à 15:27, par Sienkanw En réponse à : Il faut agir pour sauver l’école burkinabè éprouvée

    Merci Dr SORE pour cette belle analyse. Il n’ya vraiment rire à dire. Que vivement chaque partie prenne acte de ses implications et travaille à rectifier le tire. Sinon comme l’a toujours dit le Pr BADO, les portes de l’enfer s’ouvriront bientôt.

  • Le 24 mai 2016 à 15:34, par Maadeen Ka En réponse à : Il faut agir pour sauver l’école burkinabè éprouvée

    Quand vous allez réaliser que vous avez tourné le dos à l’école, la vraie école (vos véritables repères qui sont perdus) pour embrasser une voie sans issue pour les africains sinon la formation d’une élite (parce que tout ou presque tous les produits de la formation de l’école occidentale se retourne contre l’AFRIQUE pour servir le maître occident), alors seulement vous allez reprendre le chemin, le vrai.
    Certains patriotes africains, malgré leur formation reçue de l’école occidentale, demeurent de BONS patriotes africains ; c’est à ce titre que je nuançais le propos sur le devenir des produits de l’école occidentale.
    Vous avez dit occident, tenez le avec ses tares et avatars.
    A l’école africaine, le respect de la hiérarchie sociale, la morale établie étaient les sousbassements forts intangibles, qu’aucun enfant n’ose s’amuser à vouloir bafouer.

  • Le 24 mai 2016 à 16:30 En réponse à : Il faut agir pour sauver l’école burkinabè éprouvée

    Bel écrit . Tant que les enseignants utiliseront les élèves dans leurs luttes surtout politiques , on aboutira toujours à ce genre de dérive .Des représentants du balai citoyen ou de certains partis politiques qui sont dans les lycées et collèges passent leur temps à faire la politique au lieu de faire leur travail . C est monter les élèves contre les proviseurs qui sont porches du régime déchus . Insulter ceux qui ne sont pas de même bords qu eux devant les élèves .Le résultat c est Logobou, goughin ...

  • Le 24 mai 2016 à 16:31, par TANGA En réponse à : Il faut agir pour sauver l’école burkinabè éprouvée

    Il faut rétablir la discipline à l’école et c’est l’affaire de tous.
    - Il faut rétablir la montée et la descente du drapeau de l’école primaire jusqu’au lycée ;
    - Interdire la cigarette dans les écoles ;
    - Interdire aux élèves de rouler leurs engins jusque devant les salles de classe ;
    - Refuser dans l’école les élèves sans tenues ;
    - Il faut que les élèves soient en classe même si l’heure est ’’creuse’’

    etc...
    Ce sont des mesures que nos gouvernants doivent prendre et forcer les toutes les écoles à appliquer.
    Celui ou celle qui veut que sont enfant aille à l’école doit aussi le conseiller dans ce sens et accepter si une mesure disciplinaire est prise à son encontre.
    Il faut aussi interdire ou diminuer les télénovella dans nos ondes et augmenter les émissions constructives.

  • Le 24 mai 2016 à 18:34, par Provocateur En réponse à : Il faut agir pour sauver l’école burkinabè éprouvée

    Un vieillard assis sous son hangar écoutait les enfants de son voisin qui discouraient sur "comment se pendre". c’est alors que le premier dit qu’il faut une corde suspendue et un mortier sur lequel la victime doit monter. Et qu’en fin il faut se débarrasser du mortier. Le second ajoute que tout le matériel étant réuni comment se fait-il que malgré il n’arrive pas à se pendre. Le vieillard se leva et expliqua davantage le scénario aux enfants afin qu’ils arrivent à se pendre au grand malheur de son voisin. Dieu étant Dieu, juste et pour les justes assistait.
    Malheureusement un des enfants demanda un vieillard de faire une démonstration et le vieillard accepta de monter sur le mortier et de mettre la corde à son cou. et dans les explications qui se poursuivaient les enfants ont bousculé le mortier et le vieillard s’est pendu.

    C’est le cas des enseignants du secondaire qui incitaient leurs élèves pour un rien à aller en grève. Tout simplement parce qu’il faut que ça chauffe sur l’Administration scolaire et pire sur les autorités. Le revers est là que chaque enseignant tire la conclusion.

  • Le 24 mai 2016 à 22:00, par Jeunedame seret En réponse à : Il faut agir pour sauver l’école burkinabè éprouvée

    Vous avez tout dit ; et bien développé. Je suis surtout d’accord sur le rôle des parents. Malheureusement, il n’y a plus de PARENTS. Il n’y a que des amateurs de fornication. Et la fierté parentale est remplacée par les plaisirs immédiats. Je souhaite que l’État insiste sur les mariages et PPS, favorise les vrais couples et interdise les unions libres en leur créant des désavantages ; la qualité morale de l’individu doit compter pour son emploi.

  • Le 25 mai 2016 à 02:05, par Amado En réponse à : Il faut agir pour sauver l’école burkinabè éprouvée

    Dr tu as fait un très beau papier, riche en sens et très bien contextualisé. je pense que la contribution est salutaire. Aux responsables d’actes inciviques et irresponsables d’agir dorénavant en conséquence et aux autorités de réagir en tout état de cause : comportement de mouton - réaction du berger, dit-on.

  • Le 25 mai 2016 à 08:00, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Il faut agir pour sauver l’école burkinabè éprouvée

    - NEBNOOMA, les parents n’ont pas le temps de s’occuper de l’éducation des enfants. La vie est trop chère au Burkina Faso depuis un certain temps et les parents (pères comme mères) sont très occupés à courrir de droite à gauche pour chercher à faire manger et boire la famille, première priorité avant l’éducation. Et comme c’est le bas peuple qui est le plus nombreux et c’est lui qui court le plus pour chercher à manger et avoir de l’eau rationnée, il va de soit que ce sont leurs enfants les plus nombreux dans l’incivisme car on ne les surveille plus.

    - Ceux qui ont encore le temps de s’occuper de l’éducation de leurs enfants sont ceux qui ont l’embonpoint à faire pâlir de jalousie un éléphant ! Eux ils ont encore le temps de berner et de bercer leurs enfants parce qu’ils ont suffisamment à manger et il leur suffit de puiser dans les caisses de l’État et ils sont bien. Le bas peuple fatigué, pauvre, affamé et torturé par les TVA et autres taxes et impôts, manquant d’eau et d’électricité n’a plus ce temps. Alors il fabrique des bandits de grands chemins, des coupeurs de route, des coupe-jarrets de toute nature qu’il largue dans les rues afin de donner de l’indigestion à ceux qui ont le temps de s’occuper de l’éducation de leurs enfants et de leur donner des insomnies. Voilà la vérité !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 25 mai 2016 à 08:59, par KONTIL...... En réponse à : Il faut agir pour sauver l’école burkinabè éprouvée

    félicitation pour l’analyse. personnellement j’en trouve autre handicap ou solution de notre système éducatif à la base qui est l’insuffisance du temps matériel alloué à la formation pour les élèves maîtres dans les ENEP. "1an" c’est trop peu. donc 3ans au minimum. Toute chose qui va du coup nous éviter d’avoir des enseignants de moins de 18ans(mineurs) devant nos enfants élèves du primaire. Il est au moins indéniable que la maturité d’esprit frise plus à la sagesse qui n’est pas rien dans l’éducation morale et psychologique des enfants. La formation des enseignants est très très insuffisante si non inexistante à mon sens au Burkina depuis un certain temps et c’est très grave. Beaucoup d’inspiration aux autorités dans le domaine pour un meilleur devenir de nos enfants, futures autorités du pays des hommes intègres.

  • Le 25 mai 2016 à 09:48, par Ouédraogo En réponse à : Il faut agir pour sauver l’école burkinabè éprouvée

    L’heure est vraiment grave et on ne peut nullement être plus clair que vous,Dr Soré. En tout cas,pour trouver une solution au phénomène,la tache ne sera pas aisée,mais déjà, vos suggestions, si elles sont mises en œuvre,ce sera un pas de géant dans le sens d’inverser la situation.Aussi, les syndicats de l’éducation et même tous les syndicats,puisqu’il s’agit d’une préoccupation nationale sont à même de contraindre tout politique insouciant à faire de la lutte contre la violence faite aux enseignants une question de sa vie ou de sa mort

  • Le 25 mai 2016 à 09:55, par TANGA En réponse à : Il faut agir pour sauver l’école burkinabè éprouvée

    Internaute 10, tu n’as pas pris un bon exemple ; ici, c’est les ENSEIGNANTS et les enseignés.
    Les ENSEIGNATS, c’est l’administration des écoles plus l’Admistration Public qui ont montré aux enfants comment descendre dans la rue, comment dérranger, comment faire fuir etc... Les enfants ont fait les exercices et maintenant le devoir qui est l’application sur l’ENSEIGNANT.
    Il faut les noter à présent. Cette note nous dit comment les leçons ont été apprises

  • Le 25 mai 2016 à 10:05, par Taryam En réponse à : Il faut agir pour sauver l’école burkinabè éprouvée

    Un texte concis, clair et plein de connaissance et de sagesse. Vivement que les décideurs revoient leur copie sinon, il faut sanctionner !

  • Le 25 mai 2016 à 11:19 En réponse à : Il faut agir pour sauver l’école burkinabè éprouvée, la Sage du Yatenga

    Internaute N11 ou JeuneDameSeret, tu as un problème. Ton mari a-t-il fait des enfants avec une autre femme en union libre ou quoi ? Le mariage n’a aucun lien avec l’éducation d’un enfant. N’ya-t-il pas des enfants ’’voyous’’ issus d’un mariage légal ? Que dis-tu des parents veufs qui vivent seuls et qui donnent une bonne éducation à leurs enfants ? Et les familles monoparentales qui augmentent de nos jours ? Et que dire des enfants qui vivent avec un seul parent parce que l’autre est contraint de travailler hors du pays ?Saches qu’un seul parent peut bien éduquer son enfant. La preuve dans les familles il ya un des parents qui est le plus craint, pas les deux à la fois.
    Je pense que l’éducation c’est d’abord à la maison,et elle est personnelle, spécifique à chaque parent et ensuite cette éducation se fait dans la société.

  • Le 25 mai 2016 à 11:56, par fanade En réponse à : Il faut agir pour sauver l’école burkinabè éprouvée

    internaute 3 c’est bien vu. le président du faso doit faire quelque chose qui soit dissuasive pour les fauteurs de trouble et apaisant pour les préjudiciable. tonton rochk vous devez savoir deux (02) choses seulement que nous avons besoin.pas plus.
    - justice.....SVP même un semblant de justice pour montrer que vous avez la bonne volonté.
    - la sécurité....SVP NOUS EN AVONS BESOIN NE SE RESTE QUE DANS LA CIRCULATION.
    fait des actions concrète que même si un jour vous n’êtes président qu’on puisse dire, voila il a fait ceci, cela. nous retenons de la transition un slogan : plus rien ne sera comme avant et des actions concrétes comme le comité de sage, l’arrestation des putschiste, la loi 081, une solution pour les lotissements...ect tout ça en une année malgré les immondices des putschistes. nous avons besoin d’être occupé positivement et non négativement comme ce que vous faites. Tonton Roch comme exemple vous avez su occupé les retraités et les chômeurs pendant 27 ans avec le PMUB. LES BURKINABE ONT BESOIN DE PAIX ET JUSTICE

  • Le 25 mai 2016 à 12:03 En réponse à : Il faut agir pour sauver l’école burkinabè éprouvée

    Pour ma part, il faudrait également se remettre en cause ! Ya t-il encore de l’éducation à l’école ou de l’enseignement ? Aussi, si les professeurs jouent leur rôle de transmettre l’enseignement, l’administration administre t-elle toujours ou copinent avec les associations de parent d’élèves pour spolier les parents et utiliser l’argent à d’autre fin qu’à l’éducation ?! OUI ! Et c’est le fond du problème de Gounghin ! Si l’administration et l’association des parents d’élève avait jouer la transparence avec les cotisations dont une partie est destinée à la préparation des examens blancs, les professeurs feront avec le disponible et les enfants n’auraient pas réclamer JUSTICE ! Cette justice que notre génération n’arrive plus à s’accorder pour RECLAMER, ni A RESPECTER ! Nous devrons donc faire profil bas ! Ne blâmons pas tous les enfants, parce la faute résulte de notre comportement ! Point barre !

  • Le 25 mai 2016 à 12:18, par BELIER En réponse à : Il faut agir pour sauver l’école burkinabè éprouvée

    le texte est propre. J’accuse d’abord les parents de n’avoir pas compris le vrais sens de l’éducation, l’éducation n’est pas égale à l’école,on dit que l’école contribue à l’éducation des élèves.si déjà même les parents ont plus le temps dans leurs activités que de consacrer un temps soit peu pour leurs familles parce que la vie est chère,la vie est dure, or il ya un adage qui dit qu’un enfant excusez moi du terme,mal éduqué est un danger pour la société.ces enfants mal éduqués là rendront votre vie plus chère quant-ils deviendront ce qu’ils sont présentement.Ensuite l’état d’avoir priorisé le droit de l’enfant ;quelle droit de l’enfant ?le professeur LAURENT BADO le gurunsi intellectuel l’a bien dit : un enfant n’a que des devoirs ce sont ses devoirs qui sont en même temps ses droits. Enfin les enseignants eux-même,mon message à leur égard :dans ces trois domaines précis( ÉDUCATION - SANTE - DEFENSE) on travaille pour l’amour du travail mais pas par contrainte.Puisse DIEU veillez sur le BURKINA FASO.

  • Le 25 mai 2016 à 12:37, par Zoungrana En réponse à : Il faut agir pour sauver l’école burkinabè éprouvée

    Pour sauver l’éducation burkinabé cela doit venir des parents et des enseignants à l’école.
    premièrement, Les personnes les mieux placées pour éduquer un enfant ce sont ces 2 géniteurs à savoir son père et sa mère. si ces deux personnes ne jouent pas leur rôle d’éducateurs qui va alors les éduquer ?
    les parents ne se soucient plus de l’éducation des enfants, ils se soucient plus à leur bien être financier alors que le bien être financier ne peut être profitable sans un bon comportement.
    Nous devons savoir que le vrai bonheur n’’est pas seulement le coté financier mais la paix du cœur, les parents doivent éduquer leurs enfants à la connaissance de leur seigneur et dans dans la culture des bonnes mœurs.
    Deuxièmement pour que l’éducation soit complet, les enseignants doivent aussi jouer leur rôle afin de compléter l’éducation des enfants. L’ éducation n’incombe pas seulement à l’enseignant ,il ne joue qu’un rôle d’appui parce que l’enfant est tout temps avec lui et il se laisse influencer facilement par son environnement dont l est nécessaire à ce que l’enseignant aussi joue son rôle d’éducateur.

  • Le 25 mai 2016 à 12:57 En réponse à : Il faut agir pour sauver l’école burkinabè éprouvée

    Il y a un fléau tout aussi grave. sinon plus. Il s’agit des effets de la drogue dans le milieu scolaire et généralement dans tout le Faso. Si rien n’est fait, nous serons tous surpris.

  • Le 25 mai 2016 à 14:42, par blaiso forever En réponse à : Il faut agir pour sauver l’école burkinabè éprouvée

    il faut des assises nationales pour reprendre de la main .

  • Le 25 mai 2016 à 17:01, par Le sociologue En réponse à : Il faut agir pour sauver l’école burkinabè éprouvée

    En fait l’école est à l’image de la société. Si la société est malade l’école en tant qu’une institution de cette société ne peut qu’être affectée. En vérité reconnaissons que depuis un certains temps la société burkinabé est malade. La société burkinabé elle même, elle est violente. Les luttes sociales du peuple comme les manifestations contre l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, les manifestations contre la vie chère, l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre, les manifestations contre le coup d’Etat du RSP le 15 septembre 2015 quoique positive , elles nous ont aussi laissé une certaine culture de la violence que les élèves tout comme les populations locales partagent malheureusement.

  • Le 25 mai 2016 à 21:29 En réponse à : Il faut agir pour sauver l’école burkinabè éprouvée

    Dire qu’il existe un conseil supérieur de l’éducation ! Ils ne disent rien et nous attendons depuis longtemps des états généraux de l’éducation qui n’arrivent pas.

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