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Multiplication des actes de violences par les élèves au Burkina Faso, le Balai citoyen condamne

Publié le lundi 16 mai 2016 à 19h14min

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Multiplication des actes de violences par les élèves au Burkina Faso, le Balai citoyen condamne

A Gounghin, une localité située entre Koupèla et Fada, un groupe d’élèves du Lycée départemental, revendiquant officiellement l’organisation d’examens blancs, s’en sont pris ce lundi 16 mai à l’administration de l’établissement.

« Ils ont brulé ma moto devant moi, brulé la moto du censeur devant lui et brulé la moto du conseiller principal d’éducation devant lui », a affirmé le professeur du lycée, Sayba Dindané..

Selon M. Dindané, le groupe d’élèves a par la suite lancé des « gros cailloux » sur les portes et les fenêtres du bâtiment dans lequel, les enseignants ont juste eu le temps de s’y réfugier.

« Ce sont des stratégies qu’on a eues pour avoir la vie sauve (...) Dans une situation pareille, on attrape toutes sortes de branches (…) Moi-même j’ai eu la vie sauve grâce à l’intervention de la police qui m’a exfiltré », a assuré le proviseur.
Le manque de moyens avancé par l’administration du lycée pour justifier son incapacité d’organiser cette année les examens blancs, serait à l’origine de la violente manifestation.

Le proviseur a indiqué que la fronde de ce lundi est l’œuvre d’un groupe élèves qui devaient être traduits en conseil de discipline. Ces meneurs auraient tenté, selon lui en début mai, de séquestrer l’administration, à cause de son ‘’refus’’ de communiquer les dates précises des examens blancs.

Le Balai Citoyen condamne ces actes de barbarie dans lesquels des jeunes burkinabè s’illustrent négativement une fois de plus.
En effet, les actes de violences perpétrés par des élèves se sont multipliés ce dernier trimestre au Burkina.

Des élèves avaient déchiré en mars dernier, le drapeau national à Nagaré dans la région de l’Est et brulé les biens de leurs professeurs pour protester contre la suspension d’un des leurs.

En février, des élèves de Diapaga (Est) avaient saccagé le palais de justice pour exiger la libération d’un des leurs, accusé d’abus sexuels sur mineure.

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