LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Déclaration commune des OSC sur le dossier du putsch du 16 septembre 2015 : Halte aux tripatouillages du dossier

Publié le lundi 9 mai 2016 à 01h00min

PARTAGER :                          
Déclaration commune des OSC sur le dossier du putsch du 16 septembre 2015 :  Halte aux tripatouillages du dossier

La justice militaire fait l’objet de toutes les attentions ces derniers temps. L’opinion nationale, qui était entre temps inquiète du silence sur le déroulement de l’instruction des dossiers, a appris le dessaisissement d’un des juges d’instruction du putsch de septembre 2015.

Quelques jours avant, c’est la Cour de cassation qui nous avait servi un spectacle ahurissant en rendant deux décisions contradictoires le même jour concernant le recours en annulation des mandats d’arrêt : une décision publique rejetant le recours lue et entendue à l’audience du matin devant tout le monde et une autre décision rendue publique le soir par des canaux non officiels infirmant la décision du matin. Manifestement, il y a eu fraude quelque part.

Fidèles à leur attachement à la bonne administration de la justice, nos organisations suivent avec une grande vigilance ces derniers développements du dossier. Même si les thuriféraires de l’impunité systématique crient victoire, nous restons convaincus que c’est une nouvelle opportunité de prendre toutes les dispositions utiles afin que nul ne puisse se prévaloir de vice de procédures pour échapper à ses responsabilités dans ce crime odieux contre notre processus démocratique. Nous encourageons les juges d’instruction à reprendre lesdits mandats en respectant scrupuleusement les règles de procédure. De même, nous mettons en garde les gouvernants contre toute tentative de blocage, de manipulations politiciennes ou diplomatiques de ce dossier. A cet égard, nous condamnons avec vigueur la décision de l’exécutif consistant à dessaisir un des juges d’instruction. C’est une immixtion grave dans la conduite du dossier que nous ne saurons accepter.

Il faut ajouter à ces faits graves, le refus de certains hauts gradés de l’armée, de la gendarmerie et de la police de répondre devant les juges instructeurs qui veulent les entendre sur leurs rôles dans le coup d’Etat. Nous sommes scandalisés par cette information surtout que les mis en cause, à savoir les premiers responsables de la Gendarmerie, de la Police et de l’Armée sont ceux chargés d’appliquer et de faire respecter la loi. Ce comportement de leur part relève manifestement de l’incivisme au sommet de l’Etat. A-t-on besoin de rappeler que personne n’est au-dessus de la loi dans une République ? Toute personne convoquée par la justice ou ses auxiliaires comme les OPJ a l’obligation d’y répondre, quitte à engager des voies de recours si elle se considère injustement mise en cause.

Nous estimons que le respect de la loi n’est pas négociable. On ne doit pas s’abriter derrière les fonctions qu’on occupe dans la République pour défier la justice. Si ces personnes n’ont aucun égard pour les responsabilités qui sont les leurs, le président du Faso, en tant que chef suprême des forces armées et garant du bon fonctionnement des institutions, doit les décharger et permettre ainsi à la justice de s’exercer librement. Il ne devrait pas être complice de l’effritement de l’autorité de l’Etat en maintenant à leurs postes des personnes qui ont peu d’égard pour une institution aussi importante que la Justice.

Le peuple burkinabè s’est insurgé les 30 et 31 Octobre 2014 contre le système des privilèges des « hommes forts » et des intouchables. Imbus de leurs personnes pleines de suffisance, ces Burkinabè se permettaient de narguer les honnêtes citoyens et les institutions de la République parce qu’ils étaient bien placés à la tête de l’Etat ou pouvaient compter sur des personnes haut placées. L’insurrection populaire a balayé ce système, puis par le coup d’Etat désespéré du 16 septembre 2015, des militaires et civils ont pensé pouvoir reconquérir leur paradis perdu. La farouche et intrépide résistance du peuple les a ramenés dans la République.

Cependant, ces nostalgiques de l’ancien régime et autres frustrés de la période de la Transition n’ont pas baissé les armes. L’instruction du dossier du putsch est devenue pour eux un autre enjeu. C’est ainsi que nous constatons des attaques en règle contre les juges militaires accusés de tous les péchés du Burkina. Mais personne n’est dupe. Nous savons que c’est une campagne savamment orchestrée pour discréditer le tribunal militaire. Des pressions énormes sont exercées contre lui pour soit dessaisir les juges considérés comme intraitables soit orienter l’instruction, si ce n’est pas des lobbys qui débarquent subitement à Ouagadougou pour faire pression sur les juges.

Malgré le flagrant délit de coup d’Etat, certains veulent le nier outrageusement. A croire que si le CND (Conseil National de la Démocratie) ne s’était pas affiché, on aurait targué "un montage des autorités de la Transition". Les Burkinabè ont d’ailleurs assisté à ce type de propagande durant toute l’année de Transition.

Au regard de faits successifs, c’est l’aboutissement différé du coup d’Etat que notre peuple a fait échouer par l’unité et de lourds sacrifices.

Pour cela, la méthode développée consiste à prendre en otage et bloquer l’institution judiciaire grâce à diverses attaques par une fraction de fidèles privilégiés sous le système Compaoré.

Maintenant, le risque de tripatouillage de tous les dossiers emblématiques de justice, notamment ceux du putsch, de l’insurrection, de Thomas Sankara, Norbert Zongo, Dabo Boukary, est avéré. Comme d’autres dossiers enterrés autrefois, et déterrés après l’insurrection populaire.

Nous, organisations de la société civile qui avons participé auprès de notre peuple à la lutte héroïque pour nous débarrasser de l’autocratie et de son système d’injustice, demeurons vigilantes pour l’aboutissement de ce dossier et de tous les autres. Faut-il le rappeler, le coup d’Etat de septembre 2015 a endeuillé de nombreuses familles (15 morts) et occasionné plus d’une centaine de blessés graves. Notre économie a été paralysée pendant des semaines avec des pertes chiffrées à des centaines de milliards pour les caisses de l’Etat. Ajoutons-y le traumatisme subi par les compatriotes d’ici et d’ailleurs face aux hordes répressives de l’ex-RSP qui semaient la terreur dans la capitale. Le peuple, de par sa légendaire magnanimité, a refusé la vengeance, pour faire confiance à la justice chargée de réparer les torts et apaiser les cœurs. C’est pourquoi, nous tenons à :
-  apporter notre soutien total au travail des juges en charge du dossier ;
-  dénoncer les pressions d’où qu’elles viennent sur le tribunal militaire et toute campagne de sabotage et de dénigrement ;
-  réaffirmer notre indéfectible engagement pour la manifestation de la vérité sur tous les dossiers en cours ;
-  inviter le peuple burkinabè, dans toutes ses composantes vertueuses, à rester mobilisé pour faire échec à toutes les tentatives d’étouffer cette affaire ainsi que tous les dossiers pendants devant la justice.

Fait à Ouagadougou le 8 mai 2016

Les organisations signataires
Le Balai Citoyen, Génération Joseph Ki-Zerbo, Génération Cheikh Anta Diop, Mouvement des Sans Voix (MSV), Cadre Deux heures pour nous, deux heures pour l’Afrique, La ligue des Panafricanistes, Le Repère

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 9 mai 2016 à 06:20, par Papa En réponse à : Déclaration commune des OSC sur le dossier du putsch du 16 septembre 2015 : Halte aux tripatouillages du dossier

    J’etais contre les militaires dans la scene politique ,mais a l’allure ou l’actuel gouvernement mene le pays,je souhaiterai q’un militaire pur et dur de la trempe de Thomas Sankara prenne le pouvoir et tout remettre en ordre si non notre pays va droit dans le mur. Nous constatons avec impuissance les anciennes methodes de l’ere Compaore’ que les Burkinabe decriaient. Soutien a toutes ces OSC pour cette declaration et pour leur vigilance.

  • Le 9 mai 2016 à 08:27, par Dignité En réponse à : Déclaration commune des OSC sur le dossier du putsch du 16 septembre 2015 : Halte aux tripatouillages du dossier

    Vraiment le cœur meurtri par les agissements de ce nouveau pouvoir ! Je demande au Peuple Burkinabè pardon pour avoir cru naïvement en la repentance de gens et d’avoir fait mauvais usage de mon bulletin de vote ! Vraiment très peiné ! A cette allure, même le coup d’état le plus stupide par le militaire de rang le moins gradé a toutes les chances de prospérer !
    Soutien à vous OSC ! Vous battez mais je veux avoir tord d’être pessimiste !

  • Le 9 mai 2016 à 08:48, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Déclaration commune des OSC sur le dossier du putsch du 16 septembre 2015 : Halte aux tripatouillages du dossier

    ’’...le président du Faso, en tant que chef suprême des forces armées et garant du bon fonctionnement des institutions, doit les décharger et permettre ainsi à la justice de s’exercer librement’’.

    - Rock ne le fera jamais ! Il a toujours joué la carte de l’opportunisme et du profitard pour s’en sortir et ce, depuis le 15 octobre 1987. Il suffi de suivre son parcours politique pour le comprendre. Les gens racontent que Rock est né ’’avec une cueilleur d’or à la bouche’’, mais c’est faux et archi-faux ! C’est un grossier montage des intellectuels mossis du Plateau-Central avec parmi eux, un vieux journaliste ! Il n’est pas plus riche que les enfants de Feu Oumarou KANAZOÉ. Alors ne nous mentons pas à nous-mêmes ! C’est parce que parmi tous les barrons du MPP il n’y a pas un seul qui puisse occuper la présidence qu’ils se sont vus forcer d’y pousser Rock, tous étant soit malades, soit fatigués, soit brouillons pour être Chef d’Etat ! Sinon pourquoi Rock a longtemps tergiversé avant de démissionner et rejoindre Salif et Simon dans leur aventure ? Opportunisme et équilibrisme obligent, il a finalement senti que les bases du pouvoir de BLAISE étaient fragilisées, ce qui l’a rassuré et il s’est joint à Salif et Simon sinon Rock n’allait jamais les rejoindre !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 9 mai 2016 à 08:52, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Déclaration commune des OSC sur le dossier du putsch du 16 septembre 2015 : Halte aux tripatouillages du dossier

    ’’....les 30 et 31 Octobre 2014 contre le système des privilèges des hommes forts et des intouchables. Imbus de leurs personnes pleines de suffisance, ces Burkinabè se permettaient de narguer les honnêtes citoyens et les institutions de la République parce qu’ils étaient bien placés à la tête de l’Etat ou pouvaient compter sur des personnes haut placées’’.

    - OK ! Mais il y avaient parmi eux un certain Rock, Salif et Simon !! C’est Soumane TOURÉ qui a raison sur toute la ligne !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 9 mai 2016 à 09:38, par Thién En réponse à : Déclaration commune des OSC sur le dossier du putsch du 16 septembre 2015 : Halte aux tripatouillages du dossier

    Le tort du Peuple burkinabè c’est d’avoir voté des gens qui ont "mangé à la table du diable" même s’ils refusent aujourd’hui d’être des "diables" ! Comme le disait Thomas Sankara : "un pieds dedans et un pieds dehors, c’est un pieds dedans !" Les ténors du MPP auraient dû faire leur méa-culpa et prendre leur retraite afin d’être des conseillers de la jeunesse au lieu de créer un parti qui ne pouvait être qu’une copie du CDP, car quel que soit le séjour d’un tronc d’arbre dans l’eau, il ne peut pas devenir un caïman !

  • Le 9 mai 2016 à 10:13, par SAK-SIDA En réponse à : Déclaration commune des OSC sur le dossier du putsch du 16 septembre 2015 : Halte aux tripatouillages du dossier

    Rock ehiii ; hehiii ; hehhii !!!!! tu veux terminer ton mandat ? n’oublie pas que c’est ceux qui ont voté blaise à 80% en 2010 qui l’ont chassé en 2014. à bon entendeur, ......

  • Le 9 mai 2016 à 10:45, par ancien militant En réponse à : Déclaration commune des OSC sur le dossier du putsch du 16 septembre 2015 : Halte aux tripatouillages du dossier

    quel regret d’avoir voté le MPP, j’avais cru qu’ils allaient changer mais hellas. Si c’est vrai que les chefs militaires ne répondent pas à la convocation du juge,alors ne sanctionnez plus quelqu’un pour incivisme, rouvrez l’école et le CEG de Bagare, laissez les Koglweogo sévir, libérez d’ailleurs les chefs militaires en prison car ils sont plus chef que ces derniers. Tout ce qui va rester : c’est Bouum !!! le peuple à repris la main,vive le peuple et au suivant !.

  • Le 9 mai 2016 à 11:12, par Un démocrate En réponse à : Déclaration commune des OSC sur le dossier du putsch du 16 septembre 2015 : Halte aux tripatouillages du dossier

    Soif de justice oui ! mais dans les règles de la procédure pénale ou militaire.
    Nous n’accepterons pas non plus que la justice burkinabè soit bradée sur l’autel d’une forme de vengeance privée.

  • Le 9 mai 2016 à 11:30 En réponse à : Déclaration commune des OSC sur le dossier du putsch du 16 septembre 2015 : Halte aux tripatouillages du dossier

    {{}}de grâce chers OSC laissons la justice faire son travail. Vous vous ingéréz dans des affaires de justice que vous et tout le peuple burkinabé se sont sacrifiés pour l’indépendance d la justice. Vraiment vous demandez quelque chose et vous faites le contraire d votre voeux en vous ingérant dans les affaires d justice. Que c’est dommage !

  • Le 9 mai 2016 à 12:16, par Jeunedame seret En réponse à : Déclaration commune des OSC sur le dossier du putsch du 16 septembre 2015 : Halte aux tripatouillages du dossier

    OSC courage et ne baissez pas le ton. Concernant l’annulation tardive des mandats d’arrêt, ça sent du fictif. La situation est juste une mise en scène pour tester, mettre le peuple à l’épreuve ; dans l’ambition d’entamer cette sotte diplomatie pour aboutir à l’annulation. Ce sont les premières phases de la diplomatie que ROCK a choisie en vue de tout effacer silencieusement. On ne comprend même pas pourquoi les juges ont mis du temps avant de remarquer l’erreur de présentation. Y a corruption quelque part. Mais ça ne passera pas. Car les mandats ne sont pas des histoires de domicile ou de copains-copines.

  • Le 9 mai 2016 à 12:43, par GUINKOUMA En réponse à : Déclaration commune des OSC sur le dossier du putsch du 16 septembre 2015 : Halte aux tripatouillages du dossier

    OUI pour la justice mais Rock doit prendre ses responsabilités pour garantir la stabilité avec une armée disciplinée et forte. Oui à une société civile qui sait raison gardée et qui connait ses limites ; Pour cela Rock doit impérativement se réunir avec toute la hiérarchie militaire pour la question de la sécurité, la gestion du dossier du putsch, pour stopper l’anarchie qui s’installe au Burkina Faso. Rock doit rebâtir rapidement une organisation sécuritaire en n’excluant personne. Il a besoin de toutes les compétences anciens, jeunes et même des civils ont des idées. Rock ne doit pas céder à cette tentative de division de l’armée entre loyalistes et anciens. NON, NON et NON. Que les OSC arrêtent l’activisme tout azimut et permettent aux dirigeants de réfléchir pour nous sortir de cette situation d’incertitude.

  • Le 9 mai 2016 à 13:30, par Patriote apte En réponse à : Déclaration commune des OSC sur le dossier du putsch du 16 septembre 2015 : Halte aux tripatouillages du dossier

    ce qui me fait mal dans cette histoire, c’est que c’est ce petit soro qui dicte désormais la marche à suivre au Burkina. mais je le redis si tous les Burkinabé venaient à se coucher devant soro, je resterai seul debout
    si les hauts gradés continuent de refuser de se présenter devant le juge militaire, que plus personne n’accepte un convocation du tribunal militaire. qu’est ce qu’on attend pour lancer un mandat d’amené contre ces gradés ?

  • Le 9 mai 2016 à 15:26, par L’Oeil du peuple En réponse à : Déclaration commune des OSC sur le dossier du putsch du 16 septembre 2015 : Halte aux tripatouillages du dossier

    Oui, mon pays va mal. Il est entrain d’aller droit dans le mur. Brave peuple du Burkina, reste toujours débout pour ne pas te faire humilier, te faire honnir car tu ne mérites pas ça.

  • Le 9 mai 2016 à 15:46, par fadelo En réponse à : Déclaration commune des OSC sur le dossier du putsch du 16 septembre 2015 : Halte aux tripatouillages du dossier

    Nous ne sommes pas encore sortis de l’auberge. Le peuple insurgé ne verra pas la justice avec ces autres Blaise. Que nos frères militaires restent vigilants aux côtés de la société civile pour faire échec à ce coup de force judiciaire qui se passe actuellement. Peuple du Burkina Faso restons unis pour dire non à l’impunité

  • Le 9 mai 2016 à 17:17, par L’Oeil du peuple En réponse à : Déclaration commune des OSC sur le dossier du putsch du 16 septembre 2015 : Halte aux tripatouillages du dossier

    Les RSS nous ont volé notre insurrection et tentent d’enterrer tous les dossiers susceptibles de les compromettre. Nous devons bander encore nos muscles car le chemin de la vraie démocratie dans notre pays n’est pas avec ce régime.

  • Le 9 mai 2016 à 20:45, par A KAM En réponse à : Déclaration commune des OSC sur le dossier du putsch du 16 septembre 2015 : Halte aux tripatouillages du dossier

    Me KAM, tu veux que je te dises quelque chose ? pourquoi tu n’as pas pris la présidence à la place de Zida le voleur ? Voilà l’erreur mortelle des OSC

  • Le 9 mai 2016 à 22:53, par yelmingaan blaan saa hien En réponse à : Déclaration commune des OSC sur le dossier du putsch du 16 septembre 2015 : Halte aux tripatouillages du dossier

    farouches osc courtisés vainement par le pouvoir,osc villipendé,osc calomnié mais osc debout !le pouvoir veut d abord tater le terrain par un ballon d essai en feignant d annuler les mandats d arrêts pour voir si la genade qu il vous a envoyé vous a neutralisé pour ensuite vous anéantir par une bombe si vous demeurez amorphes !courage et union de forces contre les enterrements sans funérailles dignes des dossiers pendants, brulants ,qui les embarrassent fort bien et qui mettent a mal la dignité,la fierté et le patriotisme de bon nombre de burkinabè fussent ils pauvres !!

  • Le 9 mai 2016 à 22:55, par NIDATA En réponse à : Déclaration commune des OSC sur le dossier du putsch du 16 septembre 2015 : Halte aux tripatouillages du dossier

    Moi je suis MPP mais je ne veux pas de si tot regretté mon choix. Je pense que vous pouvez mieux faire. Je pense qu’il n’est pas tard pour bien faire. Si les hauts gradés sont impliqués dans le putsch manqué qu’ils viennent répondre. Ils ne sont pas supérieur à la loi. Quel sera la différence entre vous et Blaise, si vous les laisser comme ça dans l’impunité total. Si vous voulez lutter contre l’impunité ; il faut commencer par eux. Vous avez peur, mais ne dirige ce pays qui veut mais qui peut. Thomas Sankara a accepté de mourir pour sa patrie.
    Vous avez dit que si des gens sont impliqués dans des erreurs de gestion, ils vont repondre. Des journaux font état de plusieurs millions des impôts sans situation dans la banque de l’Etat mais c’est le silence total.
    Ecoutez très bien, ou lisez très bien, considérez ceux qui vous critiquent comme des amis et ceux qui vous regardent foncer droit au mur comme des énnemis. Je parle au trio RSS.
    Les femmes n’ont pas encore rangé leur spatule et les hommes n’ont plus leur sifflet. A bon entendeur salut.
    Par NIDATA alliace Togs sida n gand kom, saon yag zirin n dii sagbo.

  • Le 9 mai 2016 à 23:11, par le patriote En réponse à : Déclaration commune des OSC sur le dossier du putsch du 16 septembre 2015 : Halte aux tripatouillages du dossier

    Moi je suis largement déçu du comportement de rock.il na pas de courage,il est dépourvu de patriotisme.il na pas d’amour pour les burkinabés .raison pour laquelle il sert les intérêt personnelle d’individu étranger au détriment de la vérité et la justice pour des burkinabè assassinés.
    L’histoire est en marche mais il ne retiendra les lâches.

  • Le 10 mai 2016 à 10:33, par le panafricain En réponse à : Déclaration commune des OSC sur le dossier du putsch du 16 septembre 2015 : Halte aux tripatouillages du dossier

    MOSSIS ?MOSSIS ,allons seulement , ou est votre ZIDA et l’empereur des Mosses ,allons seulement

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique