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Passation de Marchés publics au Burkina : Vers une réduction des délais de traitement

Publié le mardi 3 mai 2016 à 23h24min

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Passation de Marchés publics au Burkina : Vers une réduction des délais de traitement

Du 03 au 04 mai 2016 se tient à Ouagadougou, un atelier de partage d’expériences entre le Ministère de l’économie, des finances et du développement et le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) sur le système de passation des marchés publics au Burkina Faso. La cérémonie a eu lieu ce matin en présence de Mme Adizatou Coulibaly/ Sori et de la représentante du PNUD au Burkina.

Il fallait compter 142 jours depuis le lancement d’un appel d’offre jusqu’à la signature du contrat.

Ce qui créait de l’insatisfaction au niveau des partenaires techniques et financiers. « Depuis que je suis arrivée, je me suis rendue compte que les acteurs n’étaient pas satisfaits de ce qui se faisait en matière de processus de transparence, de lourdeur et de respect des délais », confie la Ministre de l’économie, des finances et du développement, Adizatou Coulibaly/ Sori.

Le gouvernement a estimé qu’il fallait travailler à réduire ce délai qui pourrait passer de 142 jours à deux mois.

Pour atteindre cet objectif, le gouvernement a porté son choix sur le Programme des nations unies pour le développement qui a été consacrée pour la deuxième fois, organisation la plus transparente parmi les partenaires au développement. C’est elle qui accompagnera le ministère de l’économie sur l’accélération de la mise en œuvre des programmes et projets de développement. Mais aussi sur la notion de transparence dans le processus de passation de marchés.
« Nous sommes donc partis échanger avec le programme des Nations Unies pour voir s’il pouvait nous accompagner dans la recherche de transparence, d’équité, mais aussi dans la lutte contre la corruption. Et à la fin, que les populations pour lesquelles nous travaillons puissent sentir que le gouvernement est en train de répondre avec célérité à ses besoins », précise la Ministre en charge de l’économie.

Sur la question de la célérité, Metsi Makhetha, représentante résidente du PNUD au Burkina Faso estime que « Nous devons faire en sorte que la célérité n’occulte pas la transparence, ni la redevabilité. Et c’est pour cela que dès que le gouvernement a demandé au PNUD de l’accompagner, nous n’avons pas hésité à le faire parce qu’il est de notre devoir ».

La ministre en charge de l’économie a par ailleurs exhorté les acteurs prenant part à cet atelier, de faire un diagnostic sans complaisance du système de gestion des marchés publics, afin qu’à l’issue des travaux des décisions fortes et réalisables soient prises.

Justine Bonkoungou (stagiaire)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 4 mai 2016 à 07:26, par GUETBA En réponse à : Passation de Marchés publics au Burkina : Vers une réduction des délais de traitement

    Bonne initiative. Il faut aussi que les acteurs principaux des marchés publics que sont les PME/PMI et la société civile crédible soient associés à la réflexion et même admis dans les sous-commissions techniques d’analyse des offres. Sinon, réunissez les fonctionnaires seulement pour ce projet de changement profond et ils trouveront autres méthodes pour rester dans leur "acquis".

  • Le 4 mai 2016 à 07:55, par Belco En réponse à : Passation de Marchés publics au Burkina : Vers une réduction des délais de traitement

    La solution que je propose, c’est l’instaurer de la gouvernance dans toutes les directions de l’administration publique à commencer par les finances. l’ENAREF forme plusieurs financiers chaque année, pourquoi quand on affecte quelqu’un dans les marchés publics, DEGEP, DGAIE, ou ailleurs tant que la personne ne demande pas a partir il est toujours callé. ce n’est pas bien, ca ne motive pas apres une periode de plus de de trois ans et c’est source de corruption. Ce que j’allais demander à madame le Ministre c’est de s’inspirer de la pratique des douaniers. Apres trois ans il y a toujours un mouvement que tu veuilles ou pas tu vas partir et quelqu’un d’autre viendra innover par sa vision et sa soif de laisser tache d’huile utile. Nul n’est indispensable pour une direction. Cette gouvernance apportera des résultats , j’en suis convaincu.

  • Le 4 mai 2016 à 09:53, par Rapoug-Yandé En réponse à : Passation de Marchés publics au Burkina : Vers une réduction des délais de traitement

    Merci au MINIFID de travailler à réduire les délais de traitement des dossiers ; cependant, si les acteurs ne changent pas de méthode et de comportement pour vous suivre, nous ne gagneront rien avec vos nouvelles procédures (affairisme, "je ne touche pas à un dossier dans lequel je n’ai aucun intérêt", collusion, délits d’initiés, ouverture de magasins de ventes de fournitures, etc.). Mme le Ministre il faut évaluer les acteurs de la chaine sur les délais de traitement, celui qui est défaillant on l’expulse de la chaîne. La plupart de ceux qui participent à cet atelier (surtout ceux du MINIFID) sont des escrocs indécrottables.

  • Le 4 mai 2016 à 11:56, par wenlasida En réponse à : Passation de Marchés publics au Burkina : Vers une réduction des délais de traitement

    je reste sceptique quant aux compétences du PNUD en la matière. Aussi j’ai peur que le MINEFID ne deviennent un appendice du PNUD et en ce moment bonjour les dégâts car le PNUD n’a aucun pouvoir financier alors doucement car ce n’est pas seulement dans cette structure que l’on retrouve les meilleurs pratiques. Ceux qui ont déjà eu à faire au PNUD en savent quelque chose

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