LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

3 mai, journée mondiale de la liberté de la presse : « La liberté de la presse est une condition sine qua none de la démocratie et de la bonne gouvernance » selon Rémis Dandjinou, ministre de la communication

Publié le mardi 3 mai 2016 à 15h32min

PARTAGER :                          
3 mai, journée mondiale de la liberté de la presse : « La liberté de la presse est une condition sine qua none de la démocratie  et de la bonne gouvernance » selon Rémis Dandjinou, ministre de la communication

Le 03 mai 2016, est l’une des journées qui rendent hommage à la libre expression. Elle m’offre l’occasion de saluer les avancées significatives en matière de liberté de presse au Burkina Faso.

Cette année, le pays des hommes intègres est 42è sur 180 du classement de la liberté de la presse de Reporters Sans Frontière (RSF) 2016. Notre pays est le 5è en Afrique. En 2015, le Burkina Faso était à la 46è place mondiale.

Mon département se réjouit de cette évolution et de ce classement honorable. C’est le résultat de l’action de toutes les parties : celle des acteurs de la presse et celle du gouvernement. Il nous faut donc rendre hommage aux femmes et aux hommes qui font de notre presse un label de référence dont nous en sommes fiers. Une fierté légitime d’autant plus que, selon Christophe Deloire secrétaire général de RSF : « il est malheureusement notable que de très nombreux dirigeants dans le monde développent une forme de paranoïa contre l’exercice légitime du journaliste. Le climat général de peur entraine un verrouillage des medias par des gouvernements en pleine dérive liberticide, l’emprise grandissante d’intérêts particuliers sur l’information dans le secteur privé. ».

La liberté de la presse est une condition sine qua none de la démocratie et de la bonne gouvernance auxquelles nous aspirons. L’insurrection des 30 et 31 octobre 2014 et le putsch du 16 septembre nous rappellent le rôle déterminant joué par les médias nationaux pour le retour à une vie constitutionnelle normale.

Ce rôle est tout aussi important aujourd’hui pour un ancrage réussi et fécond de la démocratie. C’est pourquoi, il faut saluer le thème retenu au plan national : « La presse burkinabè face au renouveau démocratique ! ».
Et comme pour lui venir en aide, Le monde entier célèbre, cette année, la liberté de la presse, sous le thème : « Accès à l’information et aux libertés fondamentales- C’est votre droit ! ».

La presse burkinabè se doit, plus que jamais, de rester professionnelle pour, entre autres, consolider ses acquis pour un épanouissement accru des populations. Le renforcement de la démocratie doit donc être un leitmotiv.

Le gouvernement burkinabè, conscient du rôle et de la place de la presse dans un état de droit, est engagé à offrir de bonnes conditions de travail et de vie aux acteurs des medias.

Toutes les mesures déjà prises au titre desquelles nous pouvons citer : la loi sur l’accès à l’information ; les lois sur les médias, traduisent la volonté assumée du gouvernement à promouvoir une presse de qualité en offrant aux acteurs de bonnes conditions de travail et de vie.

A cela, il faut ajouter la mise en place du fonds de soutien à la presse privée d’un budget de 700 millions de FCA, la subvention à la presse privée pour une enveloppe globale de 400 millions et la défiscalisation du matériel de presse.

Je saisis l’occasion de cette célébration pour rappeler aux promoteurs des médias audiovisuels que les essais de la Télévision numérique de terre débuteront en septembre.

Le gouvernement félicite toutes les femmes et les hommes de médias qui, au quotidien font un travail remarquable. Il redit son engagement à prendre toutes les dispositions qui sont de son ressort pour accompagner les journalistes dans l’exercice de leur métier.

Je rends hommage à la mémoire des journalistes qui de par le monde ont perdu la vie dans l’exercice de leur métier

J’adresse mes vifs et chaleureux soutiens à tous les journalistes injustement emprisonnés du fait de l’exercice de leur métier.

Ensemble, pour une presse libre au service du peuple.

Remis Fulgance Dandjinou
Ministre de la communication et des Relations avec le Parlement,
Porte –parole du gouvernement

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 3 mai 2016 à 10:46, par L’Oeil du peuple En réponse à : 3 mai, journée mondiale de la liberté de la presse : « La liberté de la presse est une condition sine qua none de la démocratie et de la bonne gouvernance » selon Rémis Dandjinou, ministre de la communication

    La liberté de la presse ne signifie pas la liberté de dire des insensés, de dire tout ce qu’on veut, tout ce qui sort de la bouche. Car notre liberté s’arrête là où commence celle des autres.

  • Le 3 mai 2016 à 11:12, par TANGA En réponse à : 3 mai, journée mondiale de la liberté de la presse : « La liberté de la presse est une condition sine qua none de la démocratie et de la bonne gouvernance » selon Rémis Dandjinou, ministre de la communication

    MOTION !

    Il faudra mettre l’accent sur le fait que le journaliste doit vraiment être indépendant, c’est à dire aussi qu’il ne doit pas être MANIPULER. Le journaliste doit dire la vérité ; ce qu’il vu et ce qu’il a entendu, NON CE QU’IL PENSE QUE CA PEUT ETRE.
    De la manipulation, on a vu de journalistes se faire manipuler au moment de la guerre du Golf. Ils firent témoigner des enfants d’ambassadeur comme ayant été victimes au KOWEIT (USA), ils firent témoigner de femme accrocs à la drogue comme ayant eu leur bébé tués dans des maternités au KOWEIT (ITALIE). Des journalistes nous ont fait voir le cercueil de TAILLOR (Il est toujours vivant).
    De la vérité, nous disons que le journaliste ne doit pas lui même manipuler celui à qui il pose des questions, il doit parler francs en langage FACILE ; Ce sont les journalistes qui avaient envoyé NANA TIBO en prison, tout ça dans le brouhaha. TIBO n’a jamais fait une déclaration qui pouvait l’y mettre.
    Si les journalistes sont correctes, le monde s’en portera mieux AUTREMENT, ILS PEUVENT PORTER LA RESPONSABILITE DE BEAUCOUP DE PROBLEMES ET MEME DE GENOCIDES.

    WEBMASTER, LAISSES PASSER

  • Le 3 mai 2016 à 11:30 En réponse à : 3 mai, journée mondiale de la liberté de la presse : « La liberté de la presse est une condition sine qua none de la démocratie et de la bonne gouvernance » selon Rémis Dandjinou, ministre de la communication

    L’Oeil du peuple, qui t’a dit le contraire ? Personnellement, je tire mon chapeau à la presse burkinabè qui est une presse sérieuse, une presse qui bosse malgré les conditions très très difficiles et la malhonnêteté qui lui est servie par les acteurs.

  • Le 4 mai 2016 à 09:39, par paxi En réponse à : 3 mai, journée mondiale de la liberté de la presse : « La liberté de la presse est une condition sine qua none de la démocratie et de la bonne gouvernance » selon Rémis Dandjinou, ministre de la communication

    3 mai, journée mondiale de la liberté de la presse : « La liberté de la presse est une condition sine qua none de la démocratie et de la bonne gouvernance » selon Rémis Dandjinou, ministre de la communication

    Cela est vrai si la presse est indépendante. Au Burkina Faso à part quelques journaux qu’on peut compter sur les doigts qui font un travail remarquable, beaucoup représente des partis politiques ou des opérateurs économiques. La liberté de la presse existe au Burkina. La preuve les journalistes racontent ce qu’il veulent sans obéir a l’étique et à la déontologie. Mais les gens ce taisent parce que les journalistes sont des dieux. Actuellement ils on fait sien l’adage qui dit si tu me cherches je te fait. les journalistes au Burkina croient détenir la vérité. Ils sont prompt à prendre des pots de vin. Et que dire de leur solidarité des fois mal placé quand un des leurs est mêlé à des affaires pas catholique. Il est temps pour les journalistes d’assainir leur corporation. Tout le monde du jour au lendemain devient journaliste et racontent n’importe quoi sous le couvert de la liberté de la presse. l’arrogance à changé de camps. Avant c’était les partis politiques. maintenant ce sont les journalistes et les syndicats qui sont arrogants. Ils est temps que les journalistes eux mêmes fasse des analyses sur des articles qui sont produits dans notre presse, ils verront que tous ne répondent pas au B.A.B.A du journalisme. Si les journalistes ne disent à leur pair qui ne font pas bien leur travail qui va le faire.

  • Le 4 mai 2016 à 12:07, par paxi En réponse à : 3 mai, journée mondiale de la liberté de la presse : « La liberté de la presse est une condition sine qua none de la démocratie et de la bonne gouvernance » selon Rémis Dandjinou, ministre de la communication

    3 mai, journée mondiale de la liberté de la presse : « La liberté de la presse est une condition sine qua none de la démocratie et de la bonne gouvernance » selon Rémis Dandjinou, ministre de la communication

    Cela est vrai si la presse est indépendante. Au Burkina Faso à part quelques journaux qu’on peut compter sur les doigts qui font un travail remarquable, beaucoup représente des partis politiques ou des opérateurs économiques. La liberté de la presse existe au Burkina. La preuve les journalistes racontent ce qu’il veulent sans obéir a l’étique et à la déontologie. Mais les gens ce taisent parce que les journalistes sont des dieux. Actuellement ils on fait sien l’adage qui dit si tu me cherches je te fait. les journalistes au Burkina croient détenir la vérité. Ils sont prompt à prendre des pots de vin. Et que dire de leur solidarité des fois mal placé quand un des leurs est mêlé à des affaires pas catholique. Il est temps pour les journalistes d’assainir leur corporation. Tout le monde du jour au lendemain devient journaliste et racontent n’importe quoi sous le couvert de la liberté de la presse. l’arrogance à changé de camps. Avant c’était les partis politiques. maintenant ce sont les journalistes et les syndicats qui sont arrogants. Ils est temps que les journalistes eux mêmes fasse des analyses sur des articles qui sont produits dans notre presse, ils verront que tous ne répondent pas au B.A.B.A du journalisme. Si les journalistes ne disent à leur pair qui ne font pas bien leur travail qui va le faire.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique