Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
Dialogue citoyen. C’est l’exercice auquel s’est prêté le président du Faso, mardi 26 avril 2016 sur les antennes de la RTB. Initié par l’ONG Diakonia en collaboration avec la CODEL, cet exercice fut l’occasion pour le président Roch Marc Christian Kaboré de répondre aux préoccupations des citoyens. Sécurité, Incivisme, blanchiment d’argent, lotissements sont entre autres les sujets qui ont été abordés.
De mémoire de Burkinabè, c’est la première fois qu’un président se soumette aux questions de ses concitoyens. Pour S.E.M. Roch Kaboré, cet exercice répond à un devoir de communication et de redevabilité. Deux journalistes étaient face au locataire de Kosyam ; Simon Gongo de la RTB télé et Edmond Coulibaly de Impact Tv. Les citoyens, eux, téléphonaient, réagissaient sur la plateforme « Présimètre » ou sur les réseaux sociaux. L’audience était en hausse au regard de la particularité de l’émission. Téléspectateurs, auditeurs et internautes attendaient le président du Faso sur plusieurs questions d’actualité.
Corruption et blanchiment de capitaux
La corruption. C’est le premier plat servi par les deux journalistes à leur invité. Le récent rapport de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE/LC) sur la gestion de la Transition burkinabè a révélé plusieurs irrégularités. Pour le président du Faso, il y a eu un irrespect des textes dans le recours aux mesures exceptionnelles de passation des marchés publics. Et cela laisserait présager qu’il y a sans doute eu « des possibilités de corruption dans ce genre d’opérations ». Pour le moment, le gouvernement dit s’en remettre au jugement de l’ASCE-LC qui décidera s’il faut recourir à la justice ou non.
« Je voudrais être clair là-dessus, nulle part il n’a été dit que c’est la Transition qui assume les 86 milliards », a précisé le président du Faso. Pour lui, cette question du blanchiment de capitaux concerne une période de cinq ans et la révélation de cette affaire ne cache aucunement une « chasse aux sorcières ».De plus cet audit de la gestion de la Transition a été demandée par l’ancien Premier ministre Yacouba Isaac Zida.
« Le mandat d’arrêt contre Guillaume Soro est toujours intacte et les relations avec la Côte-d’Ivoire sont suffisamment intactes », a déclaré le président du Faso. Mais comment concilier la voie diplomatique et la voie judiciaire pour un aboutissement heureux de cette affaire ? « La justice fait son travail mais en tant que président du Faso, je fais aussi le mien qui est de renforcer et consolider l’amitié entre nos deux pays », a conclu Roch Kaboré.
Les Koglwéogo et le respect de la loi
« Dès le départ quand le problème des Koglwéogo s’est posé, nous avons été très clairs. Nous avons dit qu’il y ait des citoyens qui s’organisent et aident les forces de l’ordre à lutter contre le banditisme est une chose mais que ces citoyens-là outrepassent ce rubicond pour sanctionner et récupérer de l’argent à des citoyens, c’est inacceptable », a martelé Roch Kaboré. Pour lui, ceux qui dépasseront les limites répondront devant la justice. « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas », a-t-il lancé.
Certes, le « Présimètre » renseigne que 59,10% des populations ne sont pas satisfaites de la manière dont les autorités gèrent cette affaire de groupes d’auto-défense, mais le Chef de l’Etat a déclaré que dans les villages, 95% des citoyens soutiennent les Koglwéogo. Et que de façon générale, tout le monde a demandé que soit créée une passerelle de dialogue. Pour Roch Kaboré, il faut encadrer ces initiatives locales de sécurité pourvu qu’elles respectent les lois de la République.
Le président du Faso ne craint-il pas que ces Koglwéogo sapent l’autorité de l’Etat et deviennent incontrôlables comme dans certains pays ? « Chaque pays a ses expériences. Nous avons la chance qu’au Burkina, nous avons encore cette ouverture du dialogue. Et je crois que dans d’autres pays, il n’y en a pas. Le Burkina et le Burkinabè ont ceci de particulier que quel que soit le mode de confrontation dans lequel nous sommes, nous cherchons toujours par le dialogue à sauver le pays », s’est réjoui le président.
Inacceptable, la crise de Nagaré
Pour ce qui est de la crise de Nagaré, le président du Faso a rappelé que les sanctions les plus énergiques devront être prises contre les fautifs. « C’est inacceptable », a-t-il martelé avant de poursuivre que ce n’est pas l’Etat seul qui doit résoudre les questions d’incivisme au Burkina. La famille devrait, selon lui, jouer le rôle de guide en inculquant les valeurs du respect de la chose publique, du respect des instituteurs aux élèves. Pour ce qui est des mesures, Roch Kaboré a plutôt été évasif mais ce qui parait clair, c’est que chaque famille doit travailler à donner une bonne éducation aux enfants.
HBF
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 28 avril 2016 à 00:44, par Jacques En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
Là où je ne suis plus notre Président au sujet de l’organisation des JNP (question d’un citoyen de Bobo), c’est quand il reconnaît que le format actuel est mauvais et persiste néanmoins à le faire même s’il dit que c’est la dernière édition. Pour moi, c’est la fois de trop. Je pense qu’il doit annuler cette organisation car, mieux vaut tard que jamais. Comment se rendre compte d’une erreur et la faire comme si on y est obligé. Si notre enfant va à l’école avec l’intention volontaire (répétition exprès) de prendre le dernier 2/20 à son devoir alors qu’il a les moyens de prendre 18/20, je ne pense pas que nous l’applaudirons.
Dans les fables de la fontaine, il est dit qu’il ne faut jamais remettre à demain ce que nous pouvons faire aujourd’hui.
2. Le 28 avril 2016 à 01:15, par Lavie En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
Merci mon président. J’avais commencé à douter. Je vous souhaite plein succès.
Vivre le Burkina Faso nouveau.
3. Le 28 avril 2016 à 03:49, par Bouba En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
« Je voudrais être clair là-dessus, nulle part il n’a été dit que c’est la Transition qui assume les 86 milliards »,
C’est cette restitution de la vérité que vous auriez dû faire à bobo lors du bilan de vos 100 jours. Vous vous êtes rendu complice de cette campagne d’intoxication de la Transition parce que ça vous arrangeait où arrangeait vos maîtres d’Abidjan. Humilié par votre comportement suite à la sortie de certaines OSC pour restituer la vérité, vous êtes obligé à présent de dire la vérité à laquelle le peuple avait droit. On espère que de telles erreurs ne se répéteront pas et que vous en tirerez les leçons pour savoir que toute tentative de sabotage de la Transition (vous êtiez d’ailleurs représenté à cette transition et donc vous êtes également comptable) est vouée à l’échec. Pire, une remise en cause des acquis de la Transition et de l’insurrection populaire peut vous conduire à votre propre harakiri. J’espère que l’application de la loi anticorruption votée par la Transition et que vous venez de sortir de son tiroir sera effective et que nul ne sera au-dessus de la loi, y compris vous-même et vos partisans qui avez géré le pays pendant près de 30 ans.
4. Le 28 avril 2016 à 05:05, par Logicp1 En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
Le GROUPE DES ROCH , QUI PAYÉ LONATEL POUR FAIRE MAL AU BURKINABÉ .VOILA POURQUOI LONATEL A DÉCIDÉ DE N PLUS INVESTIR AU FASO. LUI PRÉSIDENT MÊME DÉTIENS 25 MILLIONS SANS les membres de sa familles dans le capital DE l onatel. Je parle sur papier . TERRE á TERRE une logique CP1. ILS ONT PRIVATISÉ noS SOCIÉTÉS POUR ENTRE LA FAMILLE CDP. JE PROFITE LANCER UN DÉFI À TOUT CARDES DU MPP DE LE DEFENDRE . NOUS ALLONS TOUS SOUFFRIR EUX ILS EXTRÊMEMENT RICHES QU’IL ONT MÊME DES VILLAS DANS LE MONDO ET DES COMPTES A PARIBAS !!! . Nous PAUVRES
5. Le 28 avril 2016 à 07:35, par YIRMOAGA En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
Nul n’est au dessus de la loi ? De quelle loi parle t-on ? Et vos chefs des FDS convoqués par la justice militaire et qui refusent de........enfin, ils n’ont pas répondus parait-il ? SEM le PF ne veut pas qu’ils répondent ou koi ? Ou ce sont leurs subalternes qui s’opposent à ce qu’ils répondent ? Ou ce sont les prérogatives de leur fonction qui les placent au dessus de la loi ? Si un ex-bâtonnier a répondu et gardé pour le moment, c’est pas eux qui vont........enfin, la force dont ils disposent peut ne pas être favorable................enfin, bref, on attend de voir ?
6. Le 28 avril 2016 à 07:40, par Nameba En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
N’GAW ! Lors de sa dernière prestation à la RTB Télé le président Rock est revenu à de meilleurs sentiments vis-à-vis de la transition à laquelle il a été partie prenante. Sinon, ses injonctions de Paris contre Yacouba Zida de rentrer pour répondre de je ne sais quoi étaient une mauvaise passe. Il a adopté une position réellement humble qui le grandit en se montrant conciliant avec la transition ainsi que des promesses fermes de résoudre les problèmes existentiels des burkinabé. A l’occasion, il a rectifié les contre vérités de son ministre de la communication qui avait affirmé que le blanchissement des 86 milliards l’était au cours de la période de la transition. Ce ministre là doit d’ailleurs être parmi les premiers à être débarqués pour insuffisance de résultats, lui qui se plait à dire à qui veut l’entendre qu’il n’a de cartes d’aucun parti politique. La période de la transition a été réellement tumultueuse : pression sociale avec un lap de temps très court pour résoudre de grands problèmes tout en gérant les humeurs des anciens compagnons du premier ministre Zida (ex-rsp). La transition comme on l’apprend de l’hebdomadaire « Jeune Afrique » a été obligé de se doter de matériels d’écoute très sophistiqués pour se prémunir contre les agissements de Dienderé et de sa bande. Ces acquisitions auxquelles on ne pouvait pas passer par des appels d’offres même en étant accroc de la transparence, ont certainement couté très chères aux contribuables burkinabé, on en convient, mais avec une grande valeur ajoutée puisqu’elles ont permis de capter les communications ennemies lors du coup d’état « à la maternelle » comme l’appelle un éminent internaute et qui servent actuellement à la justice militaire comme preuves palpables pour avancer. Par conséquent, reconnaissons les mérites de la transition qui malgré quelques ratés a fait du bon boulot.
7. Le 28 avril 2016 à 07:54, par Icilondres En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
L’image ici ne fait aucune référence à Dialogue citoyen du jeudi 28 avril 2016. dommage
8. Le 28 avril 2016 à 08:05, par Dialogue Citoyen En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
Son Excellence, Mr le Président du Faso, Je n’ai pas pu poser ma question la dernière fois.
1- Avez-vous songé sur comment vont fonctionner certains services qui utilisaient les bénéfices de leurs activités pour payer soit le gardien, soit payer l’électricité, etc.? Je veux parler des CSPS dans les villages qui utilisaient le bénéfice de la vente des médicaments, des consultations et autres pour faire face aux salaires des agents de nettoyage, de sécurité, et aux factures de l’électricité, etc.
2- Concernant la transparence dans la gestion des parcelles, il faut commencer pour rendre justice à tous ces honnêtes qui ont été brimés, tout en menant des enquêtes pour voir plus clair dans les affaires très louches des conseils municipaux en charge des lotissements. Il n’est pas normal, voire inacceptable que l’Etat encaisse l’argent des contribuables en quête de parcelle dans les règles de l’art et n’honore pas ses engagements. Beaucoup ont payé 50000 ou 100000CFA et sont toujours en attente de leurs parcelles depuis près de 10 ans. Peut-être que certains sont décédés sans laisser de traces d’ayant-droit. L’Etat voyou d’autrefois doit prendre fin pour la justice, la transparence, l’équité.
9. Le 28 avril 2016 à 08:13, par I.N.S En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
Exercice à saluer et à encourager. C’est important pour les citoyens de connaitre la position du Chef de l’Etat sur les grandes préoccupations de la Nation. On peut ne pas partager les vues du Président sur un sujet mais au moins on sait à quoi s’en tenir et je pense que c’est une bonne chose.
10. Le 28 avril 2016 à 08:49, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
Par Kôrô Yamyélé
11. Le 28 avril 2016 à 08:50, par Alassane LALLOU En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
NUL NE PEUT DEMEURER ETERNELLEMENT LE MAITRE EN AU MOINS QU’il NE TRANSFORME SA FORCE EN DROIT ET L’OBEISSANCE EN DEVOIR ;LE RESPECT DE L’AUTORITE L’EGALE ETANT LE COMMENCEMENT DE LA SAGESSE,LA COMMUNICATION RESTE LE SOCLE DE L’INFRACSTRUTURE HUMAIN SUR LE QUEL DOIVENT ETRE MOBILISER LES KOGLWEOGO
12. Le 28 avril 2016 à 09:00 En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
J’ai du mal a croire que des sanctions n’ont pas encore prises contre tous ceux qui ont outrepasser la loi sur tout les eleves
13. Le 28 avril 2016 à 09:06, par lemonument En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
Vers un encadrement des Koglweogo ; certainement de l’argent à distribuer encore vu que des vélomoteurs et des sommes avaient déjà été distribués ; je préfère prendre un raccourci c’est-à dire devenir Koglweogo au lieu de passer le concours de la police ou de la gendarmerie qui demande un long parcours ; la police de proximité doit être l’affaire de la police judiciaire (police et gendarme) et non les citoyens ; Sinon personne n’est contre le fait que des gens s’organisent pour protéger leurs biens ; à Ouaga, plusieurs domiciles ont des vigiles et autres veilleurs ; et cela fonctionne à merveille ; mais ils n’ont pas eu besoin d’être Koglweogo et avoir le soutien de leur chef suprême SIMON pour cela ; L’encadrement de Koglweogo m’inquiète
14. Le 28 avril 2016 à 09:09, par Docteur Socrates En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
RMCK a été délicieux au cours du débat télévisé. Il est très à l’aise devant les médias et tel un bon père de famille, il sait rassurer. Il m’a convaincu à 95%. Cependant, concernant les groupes électrogènes que l’Etat devait louer, je pense qu’à l’avenir le gouvernement devrait bien mûrir la réflexion pour éviter de prendre une décision et de faire machine arrière. Du courage !
15. Le 28 avril 2016 à 09:19, par alima ouedraogo En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
les groupes d’auto-défense appelés Koglweogo incrivent-ils leurs actions dans le cadre de la légitimé défense ; car la légitime défense suppose se défendre soi-même ou autrui contre les agressions extérieures ; pour cela il faut des conditions à savoir une attaque qui doit être actuelle et une défense nécessaire et proportionnelle à l’attaque ; Si auto-défense est synonyme de légitime défense, nous sommes en droit de demander la dissolution des Kolgweogo et leur traduction devant les instances judiciaires ;
16. Le 28 avril 2016 à 09:19, par L’Oeil du peuple En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
C’est un exercice qui mérite d’être salué car il va contribué à renforcer la démocratie dans notre pays. Mais je souhaiterais prochainement que cette émission soit bien préparée et bien ficelée sur des sujets de grandes importance tels la lutte contre la corruption, l’éducation ses perspectives et les grands chantiers en cours, les infrastructures routières quels remèdes trouver pour éradiquer la corruption dans ce domaine, quels remèdes faut-il trouver pour lutter contre les travaux mal exécutés et réceptionnés ; les grands chantiers dans le domaine routier et les perspectives de modernisation de notre réseau routier ; la santé pour tous et l’ améliorations des conditions sanitaires à travers le pays, le renforcement du plateau technique et la prise en charge des malades ; le domaine d’industrialisation, que faire pour que les industries qui sont fermées puissent s’ouvrir et les perspectives de nouvelles créations d’industries productives à forte potentielles de valeurs ajoutées. Que de telles initiatives se perpétuent. Bravo aux organisateurs.
17. Le 28 avril 2016 à 09:50, par Sidpawalmde En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
Tres bonne initiative cet exercice, il faut que ce soit une tradition.
Je suis aussi satisfait des responses de Mr le President.
On peux amoindrir la corruption dans l’administration public a travers des procedures de controles efficaces sans cesse repensees et ameliorees mais pas l’erradiquer.
Aussi le problem des groupes d’auto defence encadres par les lois de la republic reviens a dire que ces groupes doivent compter entierement et uniquement sur les braves populations villageoises pour financer leurs activites !
Quel est est donc l’avenir du phenomena Koglweogo sans les elements cles de sa forme originelle ?
18. Le 28 avril 2016 à 10:13 En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
Vous traumatisez trop RMCK.
RMCK ! bon courage. Toi au moins tu es très clair dans tes propos.
19. Le 28 avril 2016 à 10:21, par Chevalier En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
Mr Mon Président, Nous avions donnés nos voix à cause de votre projet de société que vous nous aviez présentés ! vous aviez été élu ! Merci ! 100 jours certes ! cela peu être insuffisant ! mais nous n’allions pas entendre 200 jours plus ! Pour cause :
Arrêter vos sorties populistes vous et votre staff RSS
La question Kolgwéogo est une dis tractation de même que l’affaire Zida et consort !
Laisser la grande muette gérer ces problèmes.
Le dégel des comptes est un début vers une relaxation des présumés putschistes ou encore un pacte de financement de vos caisses soient disant vides !
l’expérience n’exprime pas le contrôle.
Le rachat des Parties satellites et la dislocation de certains pour en faire une Majorité absolu sans opposition !Toujours les même techniques importés de l’ex majorité.
Donc Mr Mon Président mettez vous au travail pour dont ce que vous aviez été voté et arrêté de nous mené en vadrouille ! si vous ne pouviez gérer seul faite appelle à la Droit un gouvernement d’union ou l’opposition occupera le Premier ministère Et non le Touk gili .
20. Le 28 avril 2016 à 10:28, par Docteur Socrates En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
Tout à fait d’accord avec l’internaut N°12 (l’oeil du peuple). On gagnerait à adopter votre approche au cours du prochain débat télévisuel.
21. Le 28 avril 2016 à 10:55, par L’Oeil du peuple En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
Nul n’est au-dessus de la loi. Que cette vérité de droit commun s’applique à tous sans distinction sociale, politique, religieuse, coutumière, raciale, régionale, ethnique. C’est à partir de là que nous bâtirons un Etat démocratique épris de justice et de paix. Que cela soit votre cheval de bataille quotidienne.
22. Le 28 avril 2016 à 11:06, par OCy En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
Merci Mr Le PF, j’ai senti personnellement de l’humilité et une volonté d’avancer mais le problème est que nos ressources sont limitées et que tout ne peut pas être fait tout de suite. Que Dieu vous accompagne !
23. Le 28 avril 2016 à 11:19, par ka En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
Ka reste dans le sujet et dit à notre président qu’il n’a pas répondu a sa ma question et à ce que voulait savoir le peuple, dont beaucoup sont au-dessus de nos lois, et demandent que les juges de l’armée du Burkina ne jouent pas avec les nerfs du peuple, après tout c’est le président du Faso qui est le chef des armées : par exemple si les originaux des écoutes téléphoniques de SORO et de Bassolé sont avec le juge, qu’il soit franc avec le peuple, et déclarer publiquement l’authenticité de cette bande qui s’ajouteront au dossier, sinon, oubliez cette bande : Et si il y a d’autres preuves, ou des dénonciations du coupable Diendéré qui assume son coup d’état comme quoi Djibril Bassolé est mêlé de près, alors dites-le au peuple, et gardez les, jugez les, qu’on n’en finisse avec les histoires d’impunité et l’injustice. Dans le cas contraire libérez-les tous pour une réconciliation nationale, pour que le Burkina avance dans la loyauté avec sa jeunesse. Pour Ka ça suffi avec les crimes impunis, Le peuple Burkinabé pense qu’il est temps que certains magistrats devraient aller danser dans les boites de nuit de la MACO, ou la MACA. Dans le programme présidentiel, dont le président Roch Marc Kaboré a ajouté une promesse d’homme d’honneur d’un digne fils de Bila Kaboré, commence à être douter par un peuple aux abois. On attend plus parler du dossier Zongo Norbert et de Thomas SANKARA qui étaient le choix de la propagande des candidats à la présidence du Faso. On sent que c’était une arnaque au peuple, comme les promesses caméléons de Blaise Compaoré durant 27 ans. On sent qu’un responsable d’un parti politique Sankariste est allé aux cotés d’un PAN pour enterrer tous les dossiers des crimes impunis, y compris celui de notre frère Thomas Sankara dont il a utilisé le nom et sa mort pour être un homme politique caméléon, au milieu des caméléons. Les causes qui minent le développement d’un pays, c’est sa justice mal gérée en équitable. La division d’un peuple et qui crée des soulèvements populaires dans un pays comme les 30 et 31 Octobre 2014, est l’injustice, l’impunité, la corruption au plus haut de sa magistrature. Sans que le président Roch Kaboré ne prenne pas sa responsabilité de mettre l’émotion de côté pour sa clique, et taper sur la table et reformer à fond le système judiciaire et mettre tous les juges corrompus à la MACO, et condamner les assassins coupables de Thomas Sankara, Norbert Zongo, NEBIE, DABO BOUKARY, et tous les coupables du coup d’état à la maternelle de Diendéré, il y aura un peuple mûri sur son dos avant 2020. La question posée par le peuple au laxisme de notre administration y compris sa justice a eu une réponse négative de la part du président. Un pays ou des ministres laissent leur service sans discipline ni contrôle, est un pays en perdition. Pourtant nous entendons de gauche à droite crier nos gouvernants que tout va changer, mais c’est théorique ces changements : pour les vrais changements profonds au nouveau Burkina, la clé est de passer aux actes, c’est-à-dire la pratique. Gouvernants du peuple Burkinabé, vous en avez assez pour vivre, ’’’ministres, juges, avocats, cadres,’’’ rien que de faire un passage à OUAGA 2000 avec ses belles villas, et de voir circuler les voitures de luxes dans un pays ou 98% de la population n’a pas un repas par jour. Ayez pitié de votre peuple meurtri, et mettez-vous au travail avec dignité pour servir le peuple : Reformez la justice, reformez toutes les institutions afin qu’elles deviennent fortes, abolissez le laxisme dans toute notre administration, pour un pays qui veut émerger avec une innocente jeunesse. Ka un citoyen qui aime son pays, et a été parmi les plus de 50% du peuple qui ont votés le programme présidentiel.
24. Le 28 avril 2016 à 11:20, par Citizen En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
C’est un vain mot, un slogan vide de contenu : "nul n’est au dessus de la loi’’. Et pourtant, il y en a dans ce pays qui seront toujours au dessus de la loi. Wait and see ! Aucun modèle. Quand vous parlez, référez-vous de grâce à vos prédécesseurs notamment feu le président Thomas SANKARA qui joignait l’acte à la parole. C’est ce que les burkinabé veulent aujourd’hui ; des témoins, des acteurs et non des rhétoriciens. L’impression que j’ai c’est que nous avons perdu des valeurs sociales fondamentales (tout est centré sur l’argent, la recherche du gain et rien que le gain ou cupidité, les calculs d’intérêt, l’affairisme, le népotisme, la malhonnêteté, la "sans-gêne" et j’en passe. De plus, les aînés que nous sommes, ne constituons plus de modèles pour nos petits-frères, a fortiori pour nos enfants d’où la déliquescence de la morale, du civisme dans nos familles, nos établissements primaire, secondaire et universitaire. Face à ce cette situation, si nous voulons arrêter l’hémorragie, il est temps qu’on s’autoflagelle, qu’on soit rigoureux avec le respect de la loi, des institutions et du Bien commun (biens de l’Etat, deniers publics...) et qu’on sanctionne sans scrupule et sans état d’âme, les hors-la-loi. Vivement que ces élèves de Nagaré soient sanctionnés sévèrement pour servir d’exemple et dissuader les éventuels apprentis hors-la-loi et les récalcitrants.
25. Le 28 avril 2016 à 12:43 En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
Tous ceux qui parlent mal des groupes d’auto-défense Kolgweoogo là, qu’est-ce que vous proposez concrètement. On voit bien que vous ne connaissez pas la réalité de la question sécuritaire dans les villages. Alors taisez-vous !
C’est vraiment inhumain ce que vous dites. Aujourd’hui c’est une question de vie ou de mort pour les populations des campagnes. Refuser l’encadrement des Kolgweoogo et demander leurs dissolution va aggraver la situation d’insécurité en campagne. Les populations ne vont jamais l cotiser pour acheter du carburant afin que les Kolgweoogo arrêtent les bandits pour leur remettre aux FDS et ne même pas être sûr de pouvoir récupérer ses biens volés.
26. Le 28 avril 2016 à 16:09 En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
Pour la démarche,elle est louable si et seulement si elle se perpétue,ce qui casserait avec le comportement monarchique de son maître bilaise compaoré.Maintenant quant au fond,ce fut la déception totale avec un très discours convenu pour ne dire pas langue de bois
27. Le 28 avril 2016 à 20:33 En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
La démarche du président Marc Rock Kaboré est louable si et seulement si elle se perpétue,ce qui casserait avec le comportement monarchique de son maître bilaise compaoré.Maintenant quant au fond,ce fut la déception totale avec des réponses trop convenues pour ne dire une prestation genre langue de bois
28. Le 29 avril 2016 à 12:48 En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n’est au-dessus de la loi, qu’on soit Koglwéogo ou pas »
Mon Président, félicitation...
Le premier Ministre KABA ne peut il pas vous prêter main forte dans la communication ? Ne regrettez-vous pas votre choix du PM actuel qui apparemment ne maitrise pas la parole en public ? Peut-il vous aider sur les gros dossiers en interne et à l’international ?... En tout cas on ne le sens pas...
Bon Courage !