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Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo » en tournée

Publié le mercredi 27 avril 2016 à 00h28min

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Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo » en tournée

Après Boulsa le 25 avril 2016, le ministre en charge de la sécurité, Simon Compaoré a poursuivi sa tournée d’échange direct et de sensibilisation des Koglwéogo. Et c’est Zorgho, le plateau-central qui a accueilli la délégation ministérielle, pour cette deuxième étape.

Tout comme à Boulsa, c’est un langage de vérité qui a été tenu par le ministre, Simon Compaoré à cette deuxième étape de sa tournée. Et c’est après un aparté avec les personnes ressources de la localité, que le ministre s’est adressé aux Koglwéogo de Zorgho et des localités environnantes.

Tout comme à Boulsa, le ministre a loué la contribution des Koglwéogo à la lutte contre l’insécurité et le grand banditisme. Pour lui, les Koglwéogo sont une création qui date des années 2006-2009 et dont les premiers, se sont signalés dans le Yatenga. Il a rappelé qu’il s’agit d’initiatives locales de sécurité, face à la détresse des populations et en réaction à la situation sécuritaire du pays. Il a cité des exemples d’arrestations de grands délinquants dont les Koglwéogo en sont les auteurs.
Le ministre a rappelé qu’il existe d’ailleurs d’autres structures de lutte contre l’insécurité telles les « Dozos » et « Benkadi ». Il n’était pas question pour le gouvernement de supprimer les Koglwéogo, comme le voulaient certaines personnes notamment, des bureaucrates assis à Ouagadougou et loin des réalités que vivent les populations rurales, a fait savoir le ministre.

Cependant, il s’est aussi élevé contre les débordements et les dérapages de certains membres de la confrérie des Koglwéogo. Le Burkina Faso étant un État de droit, avec des lois, le ministre a invité les Koglwéogo au respect de ces lois, notamment le respect de la personne humaine et de la vie. Aussi, Simon Compaoré a pu crier « Vive les Koglwéogo qui respectent la loi, vive les Koglwéogo qui sont avec le peuple ».

Le ministre a également invité les Koglwéogo à respecter l’autorité étatique. En guise de conseils, il a souhaité que ces derniers se fassent délivrer des récépissés de reconnaissance légale et des documents d’achat d’arme ou/et de port d’arme. De même, il les a invités à d’avantage de discrétion dans leurs différents déplacements. Car, les populations sont effrayées de voir des troupes de Koglwéogo, traverser de long en large des localités avec des armes qu’ils exhibent.
Les responsables des Koglwéogo de la localité, Seydou Bikienga et Rasmané Simporé ont également dit leur part de vérité au ministre et aux autorités locales dont le gouverneur et le haut-commissaire.

Ils ont dénoncé des complicités entre bandits et forces de défense et de sécurité dont des gendarmes. Ils ont effectivement cité des exemples dans lesquels des gendarmes étaient impliqués dans des actes de banditisme et qu’eux les Koglwéogo ont pu arrêter. Des bandits arrêtés et remis aux forces de l’ordre se retrouvent très vite en liberté narguant les populations. Le cas de la gendarmerie de Fada N’gourma a été signalé au ministre. Des délinquants ont-ils dit se retrouvent « libérés ou évadés ».

Quant aux sévices corporels et autres brimades infligés aux personnes, les Koglwéogo semblent camper sur leur position. Pour eux, ils ne prennent pas plaisir à maltraiter les gens. Mais il s’agit plutôt d’un passage obligé. C’est la même chose lorsqu’ils promènent les délinquants en public et à moitié nue, ont fait savoir les Koglwéogo. Car selon eux, la honte publique amène les délinquants à s’assagir.
Ils semblent aussi ne pas vouloir abandonner les amendes. , c’est cela qui leur permet d’avoir le carburant pour effectuer les missions, ont-ils fait savoir. Ils ont d’ailleurs souhaité l’appui de l’État en moyens financiers et en prise en charge du carburant. Cela, ont-ils avancé permettra qu’ils puissent se déplacer plus aisément et remettre assez vite, les personnes arrêtées aux forces régulières de sécurité.

Simon, « président de l’association nationale des Koglwéogo ».

De « chef suprême des Koglwéogo », nom donné à Simon Compaoré par le président de l’Assemblée nationale Salif Diallo, Simon a reçu un autre surnom. Et cette fois, c’est le représentant des Koglwéogo de Zorgho qui le lui a donné. Il est aussi ou dorénavant (c’est selon) « Le président de l’association nationale des Koglwéogo ». Il a même été coiffé d’un chapeau et a reçu une canne pour jouir pleinement de ces nouveaux attributs.

C’est donc en sa nouvelle qualité, que le président national des Koglwéogo à fait la synthèse des échanges et fixé le nouveau cap à suivre par les Koglwéogo. Simon Compaoré a réitéré la nécessité pour les Koglwéogo de respecter les lois de la République. Il les a invité par ailleurs, à travailler en parfaite collaboration avec les forces régulières de défense et de sécurité. Il a promis la reconnaissance des autorités aux Koglwéogo qui vont s’illustrer positivement. Ces derniers pourront être décorés par la Nation, en signe de reconnaissance pour les services rendus.
De même, il a évoqué la mise en place de cadre de concertation trimestriel ou annuel entre forces de sécurité et Koglwéogo.

Après l’élection des maires, les Koglwéogo seront organisés en coordination au niveau décentralisé et rattaché au ressort territorial de leur commune, a fait savoir le ministre.

Tout comme à Boulsa, le ministre a fait s’est indigné de certaines pratiques des Koglwéogo. « Il est inadmissible d’attacher des gens comme des chèvres, les suspendre et les torturer parfois jusqu’à ce que mort s’en suive. En cas de problème, l’État dans ce cas ne pourra pas fermer les yeux et les auteurs devront répondre de leurs actes » foi du ministre.

Il tenu à dire ses vérités aux Koglwéogo, même s’il les a aussi souvent caressé dans le sens des poils. En tout état de cause, Autorités et Koglwéogo se sont dit leur quatre vérités à ces deux étapes de Boulsa et de Zorgho.

Reste à savoir si le message de l’autorité va passer et que certains Koglwéogo, qui ne s’accommodent point des droits de l’homme, et du respect de l’intégrité physique vont entendre raison. Mais en attendant les jours prochains pour se faire une idée, de la réceptivité du message de Simon Compaoré, les échanges ont révélé que la question des amendes et du châtiment corporel, sont des points sur lesquels les positions de l’autorité et des Koglwéogo trouvent difficilement consensus.

Angelin Dabiré
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 27 avril 2016 à 02:21, par Indjaba En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo »

    Lorsque le chef Kolweogo prend la parole dans les meeting de Simon, les autres Kolweogo constituant la foule l’ovationne en criant Allah Akbar ou Takbir ou amen . C’est peut banale ces cris mais cela permet de monter les fictions pouvant être superposées à l’avenir de ces groupes d’autodéfense. Simon s’il te plait arrête cette mascarade. Ne soit pas égoïste. Le Burkina appartient aux 18 millions de Burkinabe actuels mais aussi aux millions de Burkinabe qui vont naitre dans 50, 100, 200 ans. Nos visions actuelle ne doivent donc pas viser des courtes durées tout simplement parce qu’on veut remporter des municipales. Oui aujourd’hui les Kolgweogo sont populaires dans les villages. Oui les Kolgweogo ont fait fuir les voleurs dans les villages etc. Mais posons nous les vraies questions : financement des K ?K et la gestion de leurs ressources ? Management des K ? Leadership des K ? K avec modernisme ? K dans ses évolutions et ses transformations ?K avec chefferie traditionnelle ? K avec l’administration locale ? K avec la justice conventionnelle ?K avec les question religieuse ? K avec les question ethnique ? K avec les questions agriculteurs éleveurs ? K avec les conflits fonciers ? K avec les politiciens ? K avec les libertés individuelles ? K avec les droits de l’homme ? Conflits intra ou inter K etc etc . Simon je pleure non et non et non et là j’interpelle la CPI pour qu’elle fasse de la prévention de conflit en rappelant le Burkina à l’ordre. Le vol c’est le plus vieux métier alors quelles sont les stratégies du gouvernement pour minimiser les cas de vols dans l’avenir ? certainement pas avec un affaiblissement de nos FDS c’est à dire la création ou l’encadrement de Kolweogos officieux ou officiels ?

  • Le 27 avril 2016 à 02:57, par Direct En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo »

    Au moin cette tournee d’information est une bonne initiative. Bravo monsieur le Ministre.

  • Le 27 avril 2016 à 05:28, par Le Vigilant ! En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo »

    Des pratiques d’un autre âge ! Le ministre derrière une bâchée ! Cest ça le populisme ! Il serait bon qu’on confie notre sécurité à un professionnel . Mr Simon Compaore sait très bien qu’il ne peut pas résoudre ainsi ce problème . Il faut dissocier le ministère de l’administration du territoire et celui de la sécurité . La question sécuritaire n’est pas seulement prioritaire pour le Burkina , mais une question meme de survie. Je trouve que Mr Simon Compaore ne peut pas actuellement gérer les questions sécuritaires du BURKINA FASO.
    Les RSS sont prévenus . Il ne faut pas nous dire demain qu’on n’a pas su.

  • Le 27 avril 2016 à 06:33, par Johnson Melo En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo »

    Je trouve que l’intervenant 3, le vigilent doit aller doucement dans ses jugements et critiques. Je me demande sur quelle base il juge l’incapacité du ministre par rapport à la question sécuritaire. A moins qu’il ne soit aussi délinquant ou parent de délinquant. La démarche du ministre est normale pour éviter les dérives. Même si les kogleweogo ont obtenu d’excellents résultats en matière de sécurité, ils ne doivent pas se permettre certaines choses. Le problème est que la justice est à deux vitesses. Comment des forces de l’ordre vont collaborer avec des délinquants au lieu de les combattre ? Dans ce cas, on peut comprendre pourquoi le banditisme était un problème sans solution. Ce qui est à rechercher, c’est une bonne collaboration entre les kogleweogo et les forces de l’ordre. A Fada, on a été écœuré d’entendre certains dire que leur "manger" est gâté à cause des kogleweogos. Ils y a 4 jours de cela, des délinquants en voulant les défier à Gayeri, ont "couper la route" dans une zone réputée dangereuse. Ils (3 personnes) ont été pris les heures qui suivent et amenés à Gayéri avant de les transférer à Bogandé. L’un d’entre eux s’était transformé en cochon mais s’était peine perdu. Voila un peu ce que les gens vivent dans les campagnes loin de Ouaga.

  • Le 27 avril 2016 à 07:38, par le panafricain En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo »

    Allons seulement
    le gouvernement a déjà trouvé l’argent de leur carburant !!!
    allons seulement

  • Le 27 avril 2016 à 08:11, par Sidpayétka En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo »

    BONJOUR A TOUS !
    C’est ridicule et totalement ridicule tout çà. Mr Simon Compaoré et les autres RSS, vous avez créé sinon réactivé et musclé ensemble un monstre a la manière des CDR (Comités de Défense de la Révolution) de quartier comme de village pour assurer votre succès et/ou votre base arrière en cas de...... Malheureusement ces CDR ne sont plus comme au bon vieux temps du Capitaine THOMAS NOEL ISIDORE SANKARA, ce digne fils de l’Afrique. La morale a fini d’agoniser au Burkina Faso et votre monstre très facilement comparable a SOMNAILA (MNLA), a ABDOUL KARIM (Ancar Dine), a MOUSSA (MUJAO) ou encore a JAKARIA (BOKO HARAM) n’est plus contrôlable en tout cas pas étant sur une PICK UP.
    Peuple du Burkina Faso, rentre en toi et renaît de tes cendres afin de demeurer un peuple intègre et invincible quelque soit l’adversité d’ou qu’elle vienne. L’appui armée de ceux la que tu as sauvés hier du nazisme n’est qu’un leurre pour mieux te rendre servile, corvéable et taillable a merci. Tous les délinquants en herbe ou professionnels et a col blanc doivent apprendre a vivre au Burkina Faso, dignement et c’est la seule façon d’être libre.

  • Le 27 avril 2016 à 08:20 En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo »

    Quel est le rôle d’un ministre ?
    Quand je regarde les actions de ministre d’état, je m’inquiète pour sa santé, sur l’efficacité de l’organisation et le fonctionnement de son ministère.
    La mise en œuvre de la décentralisation par le canal des préfets, haut commissaires, et gouverneurs serait salutaire pour la résolution des problèmes, faisant jouer à chacun son rôle et évitant les frustrations.
    Le ministre n’interviendrait qu’en cas d’échec de ses collaborateurs ou simplement récolter les dividendes par des tournées pour féliciter les acteurs et renforcer l’autorité des responsables décentralisés ?
    C’est simplement une proposition valable pour tous les ministres, qui éviterait de les exposer au premier plan. Le seul recours après les ministres est le président du Faso, alors que partant de la base (préfet), les recours sont encore nombreux.

  • Le 27 avril 2016 à 08:21, par Moser En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo »

    Vigilant, Je te comprend.. Pendant 27 ans la securité du Pays a été confiée a des professionels. on voit aujourd’hui ou les soit disant professionels nous ont menés..

  • Le 27 avril 2016 à 08:23, par Nadorost En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo »

    Je constate avec regret que le méssage de vérité du ministre a du mal à passer. Les kolgwéogo ne semblent ni disposer à abandonner leurs jeux favoris, les chatiments corporels ni les amendes. Ils demandent même des moyens financiers et du carburant pour leurs missions. Je pense qu’ils devraient faire des concessions dans un esprit républicain pour que nous puissions avancer sur ce fameux dossier qui occupe tant le ministre...

  • Le 27 avril 2016 à 08:31, par TANGA En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo »

    Simon COMPAORE patron de koglwéogo, c’est sa renaissance !
    Koglwéogo comme CDR et Simon chef CDR.
    C’est un Pierre OUEDRAOGO en plus foncé de teint et en plus fougueux mais aussi et surtout qui veut de ce poste. Bref.
    Oser lutter savoir vaincre ! Koglwéogo, Koglwéogo en avant !
    Les Koglwéogo organisés, aucun déstabilisateurs ne pourra vaincre le Burkina !
    Djihadistes, Gign français, Frères en... et autres déstabilisateurs, tremblez car les Koglwéogo sont là et toujours prêts ; vigilants plus que jamais !!!

    Webmaster laisses passer !

    tangatapsoba@Yahoo.fr

  • Le 27 avril 2016 à 08:45, par Filsdupaysan En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo »

    Nous avons assez de FDS pour assurer la sécurité de notre pays. Ici le problème de manque de moyens est faux, archi faux. Les ministres lors de leur sortie sortent avec combien de garde corps ?
    Il y a combien de militaires qui sont envoyés chaque année au Darfour, au Mali, en Guinée etc ? Pardon,si le gouvernement ne peut pas assurer notre sécurité qu’il nous le dise clairement. Dans notre constitution il est clairement dit que l’Etat est garant de la sécurité des personnes et de leurs biens.
    Pourquoi ce tâtonnement ? Je suis contre ces koglweogo, ma province n’est pas weogo, mon village n’est pas weogo, mon pays n’est pas weogo. Qu’ils aillent garder la foret.
    Si nous laissons faire, demain on vous dira que l’Etat n’a pas les moyens pour construire des écoles, des CSPS, des CEG etc, que ceux qui peuvent apporter leurs contributions doivent le fassent. On va continuer à endetter le pays et nos petits enfants et arrières petits enfants payeront à leur place.
    Soyons prudents et prévoyants, il y a danger à cautionner ces koglweogo. Je répète soyons prudents et prévoyants pour ne pas regretter demain.
    Dieu-sauve-monpays.

  • Le 27 avril 2016 à 09:02, par Sdwaya En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo »

    Nous saluons l’initiative du ministre de la sécurité. Il judicieux d’encadrer les K dans leurs actions pour éviter les abus. Nous préférons K défenseur des droits et protecteurs des biens de la communauté qu’aux forces de sécurité réagissant parfois tardivement aux appels en cas de dangers.

  • Le 27 avril 2016 à 09:20, par Calmos En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo »

    No comment. Faut-il en rire ou en pleurer, ?

  • Le 27 avril 2016 à 09:20, par C’est quoi ça même ? En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo »

    Meeting populiste ou tournée d’échange directe ?
    Personnellement, je n’y ai vu qu’une activité de précampagne. C’est pour aller se faire introniser qu’il a fait tout ce tapage la ? Honte à ce monsieur qui sacrifie ainsi nos droit fondamentaux et nos libertés individuelles, pourtant reconnues par les lois de la république, sur l’autel de calculs politiciens.
    Et puis, qu’est qu’il a vraiment eu comme acquis ? HEIN ? Amendes toujours en vigueur ! F.D.S ridiculisés ! Remise en cause de l’autorité publique ! Traitement humain et dégradant toujours maintenus ! Légitimation de la justice privé ! Dites donc, il crois que c’est pour nous servir cela que ses électeurs, dont je ne fais nullement partie, leur ont confié les clés de Kosyam ?
    "Chef suprême des kogleweogo", "président de l’association nationale des kogleweogo". C’est quoi la prochaine étape ? Grand manitou ?
    Ce gars sait vraiment qu’il est le ministre en charge de la sécurité intérieure ou pas ? On est où ça même ?????????

  • Le 27 avril 2016 à 09:35, par Badisak En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo »

    Je m’inquiète de la place que la question des groupes d’auto-défense (koglweogos) est en train de prendre dans notre pays. Il me semble que nos autorités doivent travailler le plus rapidement possible au règlement de cette question au lieu de faire dans la complaisance. Pour ce faire, il faut attaquer le mal à la racine en faisant en sortes que des enquêtes sérieuses soient menées pour identifier les agents indélicats des forces de défense et de sécurité qui se font complice des coupeurs de routes et autres grand banditisme et les extirper des rang pour subir les sanctions à la hauteur de la forfaiture. Ensuite, il faut équiper et former convenablement nos forces de défense et de sécurité par rapport aux nouveaux défis que nous imposent le terrorisme et le grand banditisme. Si les forces de défense et de sécurité font mention honorable en faisant réduire sensiblement l’indice de sécurité de sortes que les populations se sentent en sécurité pour vaquer tranquillement à leurs occupations, les groupes d’auto-défense auront de moins en moins de raison de faire parler d’eux et finiront par rengainer tout simplement.
    Mais, si on ne prend pas des mesures énergiques pour faire face aux problèmes de grand banditisme qui sévi dans nos villes et campagnes, c’est le pouvoir lui même qui perdra tout crédit auprès des populations ; l’incivisme qui est constaté ici et là depuis un certain temps est un signe annonciateur de la décadence de l’État central si rien n’est fait.

  • Le 27 avril 2016 à 09:45, par tiantigui En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo »

    Dans un pays ou il y a deux poids deux mesures pardon monsieur le ministre

  • Le 27 avril 2016 à 09:52, par ET OUI ! En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo »

    A propos des kolgweogo,je viens d’écouter le responsable du FRC sur oméga et ma conviction est faite qu’il faut nécessairement donner les moyens aux forces de défense et de sécurité plutôt que de tolérer ces groupes parce qu’à terme ils risquent d’être incontrôlables. Mais, avant toute chose, il faut avoir le courage d’auditer les services de défense et de sécurité avant de leur allouer des moyens conséquents s’il y a lieu parce qu’à voir les chefs de ces services de défense et de sécurité se comporter quotidiennement ,on peut pas dire que ce sont les moyens qui font défaut, les moyens ne vont pas où ils devraient aller. Je suis convaincu qu’un vrai audit des services de sécurité et de défense va nous édifier .Mais si on continue de faire semblant alors que nous sommes dans un Etat de droit où il doit prévaloir la transparence, on va toujours continuer à tourner en rond.

  • Le 27 avril 2016 à 10:29, par Boinzem En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo »

    J’ai besoin d’un spécialiste en analyse du discours politique pour décoder la stratégie de communication de l’Etat avec les Koglwéogo depuis l’irruption de ce groupe dans la scène publique nationale. Après avoir menacé et tenté de museler les les Koglwéogo, les RSS ont pris maintenant l’initiative de la récupération politique par tout le moyens.

    Acte 1) Salif Diallo du haut de son trône de l’Assemblée nationale décrète Simon Compaoré « chef suprême des Koglwéogo » sans consulter l’AG des Koglwéogo. Tout le monde croit à une blague et applaudit. Moi, j’ai vite compris que ce gars-là ne lance pas des paroles en l’air et la suite me donne raison. Pour le stratège et maitre à penser du MPP, il faut à tout prix venir à bout de ces soldats improvisés. Il ne peut s’être débarrassé du RSP pour ce retrouver avec un nouveau corps armé hors contrôle pour perturber son naam.

    Acte 2) L’activiste exhibitionniste, Simon Compaoré, prend son nouveau titre à la lettre et s’en va immédiatement demander l’allégeance des Koglwéogo. Oubliant qu’il est le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale et de la Sécurité, le voilà juché à l’arrière d’un Peugeot bâchée comme pendant la campagne électorale. En réalité, il est en campagne pour se faire adouber par les Koglwéogo, comme leur leader. Or, pour cette opération de séduction et de récupération politique, l’autorité de l’Etat est bafouée et ridiculisée. Les présidents locaux parlent d’égal à égal avec Simon Compaoré, un aspirant au poste de Chef Suprême et non avec le Ministre d’Etat. Et les images parlent plus que les mots. A Boulsa, le Ministre de la Sécurité ne semblait pas en sécurité et les forces de l’ordre sont bien présentes pour le protéger sous le parasol exigu qui lui sert d’abri pendant sa supposée rencontre. On ne voit pas l’assistance !

    Acte 3) En voyant la difficulté de la manoeuvre à Boulsa, Simon préfère aller en terrain conquis pour obtenir la confirmation de son nouveau titre de Chef Suprême des Koglwéogo. C’est à Zorgho, Village de Roch Marc Christian Kaboré, Président TRANSITOIRE du Burkina Faso comme le dit le Ministre de la Communication Remis Djandjinou. Et là, le terrain est mieux préparé et l’accueil plus triomphal sous des nimiers. Simon se sent plus en sécurité et monte même à l’arrière d’une Peugeot bâchée pour se faire voir de l’auditoire des enfants assis au sol. Salif Diallo l’a prédit. Mais, Simon a reçu un autre titre. Et cette fois, c’est le représentant des Koglwéogo de Zorgho qui le lui a donné. "Il est aussi ou dorénavant (c’est selon) « Le président de l’association nationale des Koglwéogo"". En effet, il n’obtient pas la confirmation de son titre de "Chef suprême des Koglwéogo", mais juste celui de Président de l’association nationale des Koglwéogo. Une nuance de taille, mais qu’importe, il ne reviendra pas les mains vides !! "Il a même été coiffé d’un chapeau et a reçu une canne pour jouir pleinement de ces nouveaux attributs. C’est donc en sa nouvelle qualité, que le président national des Koglwéogo à fait la synthèse des échanges et fixé le nouveau cap à suivre par les Koglwéogo".

    La loi portant liberté d’association au Burkina Faso définit les conditions pour devenir le premier responsable d’une organisation. Simon, en tant que Ministre de tutelle de l’administration territoriale, ne peut pas être imposé, sans en donner l’air, comme Premier responsable des Koglwéogo, dont j’ignore d’ailleurs s’ils sont légalement constitués. J’entends dire que pour devenir Koglwéogo, il y a des principes et règles à remplir. Cette organisation lutte pour l’intégrité et la défense des droits des citoyens. Simon Compaoré, après 17 ans comme Maire de Ouagadougou, a fait une fausse déclaration de ses biens. Or, il laisse derrière lui de nombreux cas de lotissements à problème qui jettent des veuves et des orphelins ainsi que des pauvres hors de leurs maisons confisquées par les plus nantis. Au Secteur 3 de Ziniaré, Simon a une maison où il partait se cacher pendant l’insurrection. Il ne l’a pas déclarée parmi ses biens. Pour toutes ces raisons, à mon humble avis, il ne peut être Koglwéogo, encore moins le Président ou le Chef Suprême de cette organisation.

    Que Salif, le faiseur de rois, trouve un autre candidat pour ce poste dégradant pour l’autorité de l’Etat. Quand Al-Mourabitoune et Boko Haram auront pion sur rue dans notre pays, j’imagine que Salif trouvera aussi des gens pour se faire enrôler à défaut de pouvoir les contenir et contrôle pour ses fins politiciennes. Il a définitivement l’intelligence pour tout détruire, mais se révèle très incompétent pour construire et gouverner un pays. Tu as dit que tu peux, il faut peut on va voir.

  • Le 27 avril 2016 à 11:09 En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo en tournée »

    Merci internautes 14 et 16, vous au moins vous avez vos têtes sur vos épaules.
    Ceux qui sont contre, vous remplacez KOLWEOGO PAR QUOI pour sauver les populations des campagnes ? Vous les gens des villes et soit disant intellectuels arrêtez de croire que vous êtes seuls capables de penser et décider pour les autres. Les gens des campagnes sont des burkinabé qu’il faut respecter dignité. Pendant des années ils ont pleurés, criés, personne n’a entendu. Le RENLAC a dit pendant des années le niveau de corruption au sein des FDS et au niveau des magistrats. Est-ce que ce sont les pop. des campagnes qui ont donnés les statistiques ? Pourquoi vous ne voulez pas croire que c’est tout cela qui a amené cette situation ?
    Vous voulez seulement qu’on respect les droits des bandits n’est-ce pas ? Je souhaite que vous les rencontrez sur votre chemin. Et ce jour vous allez demander aux bandits de respecter les droits humains parce que le Burkina est un Etat de droit.
    Je vous rappelle que quand la fonction des vigiles naissait au Burkina vous les intellectuels vous avez criés au scandale "des bandits qu’on va armer et placer devant les domiciles des gens". Mais aujourd’hui c’est vous les grand bénéficiaires de la fonction de vigile.
    Si vous ne connaissez pas les Kolgwéogo renseignez-vous.
    Le nom est "KOLGWEOGO" (atenuer le problème) et non "KOGLWEOGO" (protéger la brousse).

  • Le 27 avril 2016 à 11:25, par OCy En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo en tournée »

    Nous disons que nous sommes en démocratie. Si la démocratie est vraiment la volonté populaire, le gouvernement n’a pas le choix car les Koglwéogo sont populaires dans leur localité et chacun peut le constater. Le gouvernement n’a vraiment pas le choix que de les encadrer et ce n’est pas une question de théorie qui peut faire le contraire il y a la réalité, ne soyons pas utopiques.

  • Le 27 avril 2016 à 11:43, par On vas t’on En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo en tournée »

    C’est quoi la prochaine étape ? Grand manitou ?
    Internaute 13. Je te donne la réponse, c’est devant la justice car il y aura débordement tot ou tard et peut être affrontement et dégât matériel et humain.
    Seul la justice et la vérité sera notre sauveur. Faire sortir des tiroir les dossiers de crime économique et de sang, les faire juger. Pas forcement pou emprisonner mais retiré ce qui à été mal acquis, et sanctionné les criminels.

  • Le 27 avril 2016 à 11:54, par Le Cousin En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo en tournée »

    Quand la sécurité ravie la vedette à toutes les questions nationales, il y a de quoi bien réfléchir. Simon est politique mais il aime le Faso. Prions Dieu qu’ils prennent les bonnes décisions pour le Burkina d’aujourd’hui et aussi celui de demain. ça aussi, c’est une question de sécurité, une question de survie, une question majeure d’avenir.

  • Le 27 avril 2016 à 12:43 En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo en tournée »

    Le Bon sens voudrais que nous exigeons la protection de tous les burkinabé par l’Etat. Ensuite demander la dissolution des groupes d’auto-défense Kolgwéogo. Nous devons parler de nos parents paysans avec respect. Vouloir faire croire que le problème du banditisme est un leurre est vraiment malhonnête et même lâche.
    Pour ce qui concerne la Région de l’Est :
    - les fonctionnaires circulent avec au moins 5 000F (surtout dans la province de la Komondjari),
    - en 2013 lors des JNP les paysans ont informés au Président Blaise COMPAORE qu’ils ont demandés à la SOFITEX et la SOCOMA de ne pas leur payer leur argent de vente du coton. Parce que recevoir cet argent c’est signer sa mort.
    - le Gouverneur Kilmité HIEN avait dénoncé le fait que les bandits sont tout de suite relâchés après leurs arrestations.
    Nous sommes convaincu que beaucoup parmi ceux qui souhaitent la disparition des Kolgwéogo craignent leur arrestations ou leur dénonciation par les Kolgwéogo.
    Chers frères paysans Bon courage à vous. Je suis KOLGWEOGO. Ne vous laissez plus piétiner par les enfants que vous avez envoyés à l’école. Vous aussi vous pouvez décider de ce qui est bien pour vous.
    OUI pour l’encadrement des Kolgwéogo ! Non à leur dissolution.
    La patrie ou la mort NOUS VAINCRONS !

  • Le 27 avril 2016 à 13:21, par Joël En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo en tournée »

    Mon Dieu, qu’avons-nous fait pour mériter çà ! Le premier flic du Burkina, baptisé Chef suprême des koglwéogho du Burkina qui officie une cérémonie durant laquelle les forces de défense et de sécurité sont vilipendés au cours d’un procès d’un procès digne de la période stalinienne. Avec ces Koglwéogho, tout devient possible au Burkina (Devant Simon, les miliciens ont maintenu leur volonté de recourir à la torture et d’infliger des amendes aux malfrats). Pendant qu’on y est, pourquoi ne pas formaliser une bonne fois pour toute ces miliciens dans le dispositif sécuritaire nationale : il n’est plus rare de croiser à l’intérieur du pays des colonnes de miliciens armés en missions, au nez et à la barbes de nos autorités administratives et militaires. Avec l’aval du ministre Simon Compaoré, ces miliciens reconnus traversent désormais le pays de part en part ,armes en bandoulière, pour installer leurs démembrements. A quand la prochaines bavure ?

  • Le 27 avril 2016 à 13:45, par yat En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo en tournée »

    Vous avez compris : Gendarmes et policiers, SIMON n’a pas besoin de vous.

  • Le 27 avril 2016 à 13:50, par le patriote En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo en tournée »

    Monsssieur le ministre SIMON j voudrais vous demander d’analalyser le devenir des koglweogo dan l court et dan le long terme (dans 10,20 ,30 ans)
    j’ai l’impression que vous ne voyé que les avantages dan le court terme.ça parait très dangereux pour un pays dont les dirigeant n voient pas loin.ce gouvernement masturbe l’esprit des burkinabé pour les 5an seulement.

  • Le 27 avril 2016 à 14:01 En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo en tournée »

    Tous les jours les fonctionnaires pour la plus part enfants de paysans exigent un examen sérieux de leur plateforme revendicative. Et les paysans qui va demander quoi que ce soit pour eux.
    Mes frères paysans, vous avez trouvés une solution palliative à votre problème de banditismes. Bon courage à vous. Ne vous laissez pas intimider par vos enfants que vous avez envoyés à l’école. Tenez bon.
    Quand les tricycles sont arrivés les mêmes personnes ont exigés leur interdiction de circuler à Ouagadougou. Aujourd’hui les tricycles font de bonnes choses pour les populations à moyens limités et ça ne fait du mal à personne.

  • Le 27 avril 2016 à 14:08, par Lat Dior En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo en tournée »

    A mon humble avis, le debat sur les Koglweogo est souvent travesti. Personne ne doute ou remet en cause l’efficacite de ces forces d’autodefence. Personne ne doit se douter qu’elles sont la resultante d’un besoin reel. Cependant, il y a des interrogations on ne plus legitimes :
    - faut-il en raison de leur efficacite les laisser faire au mepris de la loi (le ministre ne semble pas les convaincre) ;
    - pourront-Ils tous retourner a leur occupation quand ils ne trouverons de voleurs (beaucoup mangent dans cette nouvelle activite et beaucoup sont des voleurs reconvertis) ;
    - quel rapport existera-t-il entre FDS et ces Koglweogo ?
    - les risques de recuperation ou de reconversion des Koglweogo ne sont-ils pas enormes ?
    "On pense souvent que le besoin cree la chose, or souvent, c’est la chose qui cree le besoin". Bonne meditation

  • Le 27 avril 2016 à 14:18 En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo en tournée »

    Vous qui ne voulez pas de Kolgwéogo, pourquoi vous ne vous êtes pas plaint du fait que les Kolgwéogo ont arrêtés les éléments RSP puisque ce n’était pas de leur ressort. Vous n’avez rien dit parce que leur action vous mettait en sécurité. Dans ce cas, les Kolgwéogo vont continuer de sécuriser les populations des campagnes et de leurs biens.
    Et puis chers frères paysans arrêtez de donner des "zounogo/zousongo" et faire des sacrifices pour les intellectuels qui sont contre. Avant de soigner quelqu’un de la ville demandez lui d’abord ce qu’il pense de Kolgwéogo.

  • Le 27 avril 2016 à 14:36 En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo en tournée »

    Maintenant il faut que la justice,la gendarmerie et la police prennent leurs responsabilités en disant à. Simon et sa milice quils ne sont rien. Koglweogo peut exister justice pour renseigner les vrais forces de sécurité intérieure. fermer tous les postes de police,gendarmerie et palais de justice et on verra. si vous de lutter mais les Koglweogo vont tenter un jour vous chasser et occupé vos postes

  • Le 27 avril 2016 à 14:38, par ILBOUDO TENDAOGO En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo en tournée »

    Tout opposant au Koglwéogo est un voleur.
    VIVE LES KOGLWEOGO

  • Le 27 avril 2016 à 14:49, par SAPO En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo en tournée »

    Simon est très malhonnête . à quelques jours de l’ouverture de la campagne pour les municipales, lui il est déjà en campagne. Il oubli que cette récupération politique des koglwéogo qui est en train d’être fait va lui être fatal un jour.

  • Le 27 avril 2016 à 14:51, par Goodman En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo en tournée »

    Ce ministre de la sécurité devrait apprendre ce que signifie délégation et faire son travail. La sécurité ne se limite pas aux kolgweogo. Il faut arrêter de faire le clown et travaillé, 5ans c’est vite passé.

  • Le 27 avril 2016 à 15:12, par L’ancêtre du village En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo en tournée »

    Chez moi, il n’y a pas de Kolgwéogo mais si tu as volé et le chef de terre a crié sur la place publique ou au marché, mon frère, tu n’es pas bête pour garder ton butin. Si tu ne le retourne pas à son propriétaire, tu seras frappé d’un malheur, et même pendant le malheur, si la vérité n’est pas dite, ta famille ne sera pas épargnée. On évite d’en arriver là mais s’il le faut, on applique.

  • Le 27 avril 2016 à 15:25 En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo en tournée »

    Mr le Ministre ne voyez pas les choses dans le présent mais plutôt dans le futur pour la nouvelle génération.

  • Le 27 avril 2016 à 16:06 En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo en tournée »

    bonjour à tous
    je m’invite à cette reflexion sur l’existence des K. depuis longtemps les braves paysans, les fonctionnaires de brousse ont demandé la protection de l’Etat suite aux exactions régulièrement commises sur les eux. peines perdues. ceux qui vivent dans les grandes villes ne savent pas comment la vie est précaire dans les campagnes où les ressources sont essentiellement basées sur les activités agropastorales. et si un matin on venait vous délester de vos ressources et de vos sources de revenus ( animaux par exemple), vous n’aurez que vos yeux pour pleurer, parce que les FDS sont généralement complices ou acteurs de ces faits. ce qui signifie que toute action de retrouver les biens est vouée à l’échec. pour vous en convaincre lisez les parutions ou à moult occasion il y a colusion soit des FDS soit des hommes de loi et vous en serez édifier. les victimes ont trouvé leur solution en créant les K qui leur donne énormément de satisfaction. monsieurs les cravatés vautrés dans les bureaux climatisés, êtes vous pour le bonheur ou contre le bonheur de ces populations. que qu’il en soit les K sont nés, sont populaires parceque répondent aux aspirations des populations victimes de toutes les exactions dont certains intellectuels sont complices soient qu’ils sont parties prenantes ou ferment les yeux sur le malheurs des autres.
    je suis donc K et je demeure K

  • Le 27 avril 2016 à 16:25, par Rapoug-yandé En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo en tournée »

    Bientôt les Koglwéogo viendront s’assurer que nous arrivons à l’heure au bureau, travaillons bien, ne passons pas le temps à naviguer... Ils régenteront nos vies et y a rien. Ils régleront dans les villages les problèmes de femmes et même celles qui ont quitté leur mari, il y a 20 ans, seront ramenées de force. Celui qui l’a enlevé sera mis à nu et promené sur la place publique. Les chambres noires (de passes) seront surveillées et gare à vous !! Faisons attention car les petites compromissions entraînent généralement les grandes dérives. Tôt ou tard on paie cash ses compromissions.

  • Le 27 avril 2016 à 16:44, par Lat Dior En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo » en tournée

    Internaute 28, il faut elever le debat pour contribuer. Tu menes un raisonnement par recurrence digne de l’epoque precoloniale. Sans rancune.

  • Le 27 avril 2016 à 17:56, par KERE En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo » en tournée

    Il est possible que les autorités soient aveuglés. Mais tout le peuple Burkinabé ne peut l’être ; nous n’avons pas besoin de ces koglewego la. Soit une gendarmerie, une police, ou bien on en a pas. Si l’on reconvertissait même ces gents la en corps habillé sous l’autorité je comprendrai. mais la laaaa.... Que Dieu nous garde des dérives, et que le Burkina Faso soit toujours sous le contrôle de Dieu.

  • Le 27 avril 2016 à 21:30 En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo » en tournée

    Simon Compaore, depuis que vous etes au pouvoir avec Rock et Salif, il y’a une penurie de passeport Burkinabe que vous en avez cure. Jamais au temps de Blaise (que je n’aimais d’ailleurs pas) le Burkina n’a jamais ete humilie de la sorte. Pendant ce temps vous passez votre temps a dandiner pour jouer de la politique politicienne. La corruption est pire qu’avant d’autant plus qu’avec cette penurie de Passeport Burkinabe, la police nous demande 100000fcfa pour l’avoir sans compter les 50000fcfa du prix du passeport. Vous serez surpris un jour and shame on you Simon. FU

  • Le 28 avril 2016 à 06:56, par YIRMOAGA En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo » en tournée

    Ceux qui doutent sur le devenir des koglw’ogo, plutôt vous inquiéter sur le devenir du BF sans les koglwéogo ? Ce sont plus des voleurs qui sévissaient, mais des criminels avec la protection des éléments de sécurité et en prime les magistrats ? Voyez que les Ouagavillois recevaient directement les produits des délinquants ? à savoir surtout la viande ? Croyez-vous que les paysans vont se résigner face à votre fameuse loi....? Le droit humain où les voleurs et acolytes trouvent leur compte ? Le lynchage sera systématique dès que les koglwéogo ne vont pas exister ? Celui qui veut, qu’il parte voler en campagne et on verra ? Les Ouagalais aiment les produits de vol, surtout les hommes de droit ? Vous croyez continuer dans cette logique ?

  • Le 28 avril 2016 à 10:41, par MALGOUBRI SIBRI En réponse à : Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo » en tournée

    LES KOGLWEOGOS, CA RAPPORTE BIEN ET EN PLUS ILS ENGAGENT LIQUIDENT ENCAISSENT ET DEPENSENT SANS CONTOL. ET CE N EST PAS TOUT.ILS DECIDENT DE QUI DOIT ETRE ARRETE OU PAS(force de l’ ordre), QUI DOIT RECEVOIR CENT COUPS OU DEUX CENT(juges), QUI DOIT ETRE LIGOTE OU PAS(GSP), QUI DOIT ETRE BATTU A MORT OU PAS.CHEZ EUX LA LOI EST RETROGRADE.TINGA A VOLE UNE CHEVRE A L EST DU PAYS le 10/05/2015, le 11/05/2015 article 000000100, il doit payé 1000000.ILS S EN FICHENT PAS MAL DE LA LOI : ils sont au decu de la loi.ils sont les protégé de lom fort simon(histoire, retien bien cela).frangin frangine et SI ON CREAIT LES KOGLTINGA.CA RAPPORTE DES !

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