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Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

Publié le mardi 26 avril 2016 à 00h33min

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Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

Au moment même où le journal « MUTATIONS » n° 98 du 1er au 14 avril 2016 rapporte dans ses colonnes que « 7 juges, un avocat et des Garde de la sécurité pénitentiaire burkinabè seraient accusés d’extorsion de fonds d’un montant de 77 millions de FCFA dans une affaire rocambolesque de corruption » et que « 22 magistrats ghanéens auraient été limogés pour fait de corruption en 2015 », y compris le rapport « terrible » récent de l’ASCE sur la gestion publique d’un an des autorités politiques de la transition, il est indispensable de faire une réelle introspection profonde du système judiciaire intégral de notre pays qui vient d’ailleurs de loin, après l’insurrection d’octobre 2014 et l’organisation récente d’élections législatives et présidentielles.

J’opine que chaque citoyen, quel que soit son niveau de compréhension et de compétence quelconques devrait apporter humblement sa pierre angulaire à la construction républicaine et démocratique de notre pays dont le domaine judiciaire en constitue un maillon important. Sans justice, c’est irrémédiablement le Chaos ! C’est la raison pour laquelle, à titre personnel, nous avons soutenu la lutte victorieuse des magistrats afin qu’ils travaillent dans de bonnes conditions…et rendent de bonnes décisions judiciaires en leur intime conviction mais surtout dans le respect des textes en vigueur.

Eu égard aux multiples mesures privatives de liberté prises par l’autorité judiciaire en matière pénale au Burkina Faso ces derniers temps, tant à l’encontre d’hommes politiques civils ou de militaires de tous grades, que de prévenus de droit commun, il est indispensable de préciser les conditions légales textuelles de la garde à vue et de la détention provisoire, qui sont d’ailleurs rigoureusement encadrées par le Code de Procédure Pénale burkinabè, en principe, sous le regard bienveillant de la chambre d’accusation, et ce, afin d’éviter toutes dérives totalitaires inacceptables de la part de certains officiers de police judiciaire ou même de certains magistrats, acteurs de décisions judiciaires malheureuses chimères et préjudiciables.

Ni le manque de moyen chronique évident, ni une certaine opinion publique bien-pensante, ni même l’émergence des braves « kogle-wéogo » ne peuvent justifier une quelconque privation illégale de liberté d’un justiciable et ce, quel que soit le caractère abominable du manquement infractionnel. Force doit rester à la loi et le juge ne doit appliquer que la loi et rien que la loi !

A cet effet, le Code de Procédure Pénale burkinabè a été adopté par le peuple burkinabè pour être appliqué et non pas pour être galvaudé ou mis sous le boisseau de certaines accointances diverses n’en déplaise aux oiseaux de mauvaise augure de toutes sortes. L’Assemblée Nationale vote les lois et les magistrats doivent les appliquer à la lettre. S’en écarter ne peut que créer une brutale frustration entre le peuple et son institution judiciaire.

Aborder la question de la garde à vue et de la détention préventive devient un impérieux devoir républicain de citoyenneté burkinabè dans un Burkina Faso qui se voudrait démocratique. Loisel disait que « la procédure est la sœur jumelle de la liberté ». Ses contemporains le découvriront perpétuellement à l’aune des règles gouvernant la garde à vue (1) et la détention préventive (2).

1. De la Garde à vue telle que prévue par l’article 75 du Code de Procédure Pénale du Burkina Faso

Aux termes des dispositions de l’article 75 du Code de Procédure Pénale, « Si, pour les nécessités de l’enquête, l’officier de police judiciaire est amené à garder à sa disposition une ou plusieurs personnes contre lesquelles existent des indices de culpabilité, il ne peut les retenir plus de soixante-douze heures.

Le procureur [du Faso] peut accorder l’autorisation de prolonger la garde à vue d’un nouveau délai de quarante-huit heures ».

En langage profane, cela signifie qu’une personne contre laquelle « existent des indices de culpabilité » et arrêtée par les services de police ou de gendarmerie, ne peut être gardée dans un commissariat ou une Brigade de Gendarmerie pendant plus de 5 jours au grand maximum et ce, même dans l’hypothèse d’une éventuelle prolongation autorisée par le Procureur du [Faso]. Au total, c’est donc 3 jours + 2 jours sur autorisation du procureur du [Faso].

Par conséquent, si une personne est placée en garde à vue plus de 5 jours par les gendarmes ou par les policiers, non seulement cette garde à vue est nulle mais surtout, tous les actes de procédure établis par les officiers de police judiciaire ou le juge d’instruction sont atteints également d’un vice rédhibitoire de nullité (c’est-à-dire que personne, ni même le juge d’instruction ne peut réparer postérieurement ces actes).

Et dans le cas où la personne serait placée ultérieurement en détention provisoire, elle doit immédiatement être libérée sous peine de grave forfaiture de violation de la loi pénale par le Juge lui-même. Ce qui pourrait, le cas échéant, exposer en principe ce magistrat à des sanctions disciplinaires par le Conseil supérieur de la Magistrature pouvant aller théoriquement jusqu’à sa révocation pour violation de l’article 75 du Code de Procédure Pénale. Bien évidemment, avant tout placement en garde à vue ou en détention provisoire, toute personne doit être informée en application de la déclaration Universelle des Droits de l’Homme des charges qui pèsent sur lui. Le Burkina Faso a valablement ratifié cet instrument international et est tenu au respect de ces principes humains élémentaires.

Saisi de la nullité de la garde à vue ou d’actes subséquent nuls, si le Juge d’instruction chargé de conduire la procédure n’annule pas lui-même les actes de procédures pour l’irrégularité de la garde à vue et les actes subséquents, le prévenu, et/ou son Avocat peuvent saisir directement la Chambre d’accusation pour faire annuler les actes de procédure viciés et faire constater la nullité de la garde à vue.
Saisie, la Chambre d’accusation dispose d’un délai de 15 jours pour statuer sur la demande d’annulation desdits actes.
A défaut de le faire dans le délai légal impératif de 15 jours qui lui est imparti par la loi, le prévenu est immédiatement mis en liberté sur ordre personnel du Procureur Général ou sur requête du prévenu ou de son Avocat.

L’application de l’article 75 du Code de Procédure Pénale n’est subordonnée, ni à la surcharge de travail des officiers de police judiciaire ou des magistrats, ni à la grève des magistrats ou des avocats, ni même à l’absence d’imprimante pour éditer les procès-verbaux de la procédure pour la simple raison que la loi pénale est d’interprétation stricte.

Dès lors, le dépassement du délai des 5 jours réglementaires est un couperet légal inaliénable qu’aucune instance judiciaire n’est autorisée à y déroger. C’est une exigence de l’Etat de droit et même si la loi est dure, elle demeure la loi. C’est ce que d’ailleurs les latins traduisent par l’expression, « sed lex, dura lex ». Il y va heureusement, de la liberté de tous citoyens même prévenu ou accusé dont la détention provisoire est également encadrée rigoureusement dans notre pays.

2. Du Régime de la Détention préventive au Burkina Faso

A l’instar des règles qui gouvernent rigoureusement la garde à vue, au Burkina Faso, la détention provisoire est prévue par les dispositions des articles 136 à 150 du Code de Procédure Burkinabè.

Au total c’est donc 15 articles du Code de Procédure Pénale qui sont consacrés par le législateur burkinabè et qui encadrent rigoureusement la détention provisoire.
Il est inutilement fastidieux de reprendre un à un ces articles sauf en faire l’exégèse concis.

Donc, pour faciliter la compréhension des règles de la détention provisoire par n’importe quel profane, il convient d’en donner uniquement les grands traits.

A titre préliminaire, il convient de préciser qu’au terme de l’article 136 du Code de Procédure Pénale, « la détention préventive est une mesure exceptionnelle » parce que, tout simplement, la liberté est le principe. En un mot clair, cela signifie que si un Juge peut faire autrement que d’envoyer un prévenu ou un accusé en prison, il ne doit pas recourir à la détention préventive. En effet, le Juge peut recourir à d’autres mesures coercitives telles que le contrôle judiciaire qui consiste à mettre à la charge du prévenu des obligations comme l’interdiction de sortie des limites territoriales ou d’entrer en contact avec d’autres co-prévenus ou co-accusés. Ce principe vaut tout autant pour les juridictions militaires que pour les juridictions civiles : La liberté est le principe, la règle et la détention, l’exception, une dérogation exceptionnelle.

Ainsi, à la lumière de la loi burkinabè, la détention préventive varie en fonction de la nature et/ou du degré de l’infraction commise :

Ainsi, en matière correctionnelle, l’article 137 du Code de Procédure Pénale dispose que « lorsque le maximum de la peine prévue par la loi est inférieur à un an d’emprisonnement, l’inculpé domicilié au [Burkina Faso] ne peut être détenu plus de 5 jours après sa première comparution devant le Juge d’instruction s’il n’a pas été déjà condamné soit pour crime, soit à un emprisonnement de plus de trois mois sans sursis pour délit de droit commun ».

En langage de profane juridique, lorsqu’une personne n’a jamais été condamnée, que la peine qu’elle encourt est inférieur à un an d’emprisonnement la détention préventive ne peut excéder 5 jours après sa première comparution devant le juge d’instruction.

Dans les autres cas, l’article 138 précise que « la détention préventive ne peut excéder six mois… ».

Le même article indique que « …si le maintien en détention apparaît nécessaire, le juge d’instruction peut la prolonger par ordonnance spécialement motivée, rendue sur les réquisitions également motivées du procureur [du Faso] ». L’article 138 du CPP dit enfin que « … chaque prolongation ne peut être prescrite pour une durée de plus de six mois… »

A mon humble avis, l’article 138 du CPP comporte une grave lacune, d’ailleurs contraire aux libertés individuelles élémentaires car il ne précise pas le nombre maximum de prolongations autorisé au juge d’instruction en se bornant simplement à énoncer que « chaque prolongation ne peut être prescrite pour une durée de plus de six mois… ». Une réforme de l’article 138 est souhaitable en fixant le nombre de prolongations à 2 en ce sens que si, au bout d’un an et demi, un juge d’instruction n’a pas pu interroger utilement un prévenu ou un accusé, c’est que sa détention préventive n’est plus justifiée par aucun acte d’instruction. En tout état de cause, le prévenu ou l’accusé, placé en liberté provisoire, peuvent bien répondre aux convocations du magistrat instructeur.

S’agissant des autres cas, aux termes des dispositions de l’article 139 du Code de Procédure Pénale, « en toute matière, lorsqu’elle n’est pas de droit (par exemple, la mise en liberté d’office indiqué supra pour la garde à vue) la mise en liberté peut être ordonnée d’office par le juge d’instruction après avis du procureur du [Faso], à charge pour l’inculpé de prendre l’engagement de se présenter à tous les actes de la procédure aussitôt qu’il en sera requis et de tenir informé le magistrat instructeur de tous ses déplacements.

Le procureur [du Faso] peut également la requérir à tout moment. Le Juge d’instruction statue dans le délai de 5 jours à compter de la date de ces réquisitions ».

A la lecture de ces dispositions d’ordre public, un juge d’instruction peut donc ordonner la mise en liberté d’office après avoir requis l’avis du parquet sans attendre une quelconque audition ultérieure « au fond » de la personne gardée à vue ou placée en détention provisoire.

C’est donc faire preuve de nanisme de procédure et une grave méconnaissance des dispositions de l’article 139 du Code de Procédure Pénale que de prétendre qu’aucune mise en liberté n’est possible qu’après une audition « au fond » de la personne placée en détention préventive. Ce serait une déloyauté évidente et une mesquinerie sans nom que de le prétendre sans aucun fondement textuel…

Il en est d’ailleurs de même de la demande de mise en liberté provisoire. En effet, les dispositions impératives de l’article 140 du CPP disposent que « la mise en liberté provisoire peut être demandée à tout moment au juge d’instruction par l’inculpé ou son conseil, sous les obligations prévues à l’article précédent ».

L’article 140 fait obligation au juge d’instruction de transmettre immédiatement le dossier au procureur aux fins de réquisitions en même temps qu’il avise la partie civile qui peut présenter des observations.

Le juge d’instruction doit statuer par ordonnance spécialement motivée, au plus tard dans les cinq jours de la communication au Procureur [du Faso].

Faute par le juge d’instruction d’avoir statué dans le délai fixé à l’alinéa 3, l’inculpé peut saisir directement de sa demande la chambre d’accusation qui, sur les réquisitions écrites et motivées du procureur général, se prononce dans les quinze jours de l’arrivée de cette demande au greffe de la chambre d’accusation, faute de quoi l’inculpé est mis d’office en liberté provisoire.

L’article 141 du CPP précise encore que « la mise en liberté provisoire peut aussi être demandée en tout état de cause par tout inculpé, prévenu ou accusé, et en toute période de la procédure ». Ce qui signifie qu’à tout moment, quel que soit le nombre de fois, la liberté provisoire peut être légalement demandée par le prévenu ou son avocat. Ce sont pourtant des règles de la procédure pénale applicables au Burkina Faso n’en déplaise à ceux qui torpillent perpétuellement les règles du Code de Procédure Pénale à leur guise en fonction évidemment de leurs intérêts bassement matériels.

Enfin, l’alinéa 4 de l’article 141 du CPP précise : « en cas de décision d’incompétence et, généralement dans tous les cas où aucune juridiction n’est saisie, la Chambre d’accusation connaît des demandes de mise en liberté »

L’article 142 précise les modalités de convocation des parties à l’audience en précisant que « lorsque la juridiction de jugement est appelée à statuer …les parties et leurs conseils sont convoqués par lettre recommandée ou par voie de notification administrative et la décision est prononcée après audition du ministère public et des parties ou de leurs conseils ».

L’article 143 du CPP évoque l’élection de domicile du prévenu au lieu de poursuite de l’information. Cette disposition est superfétatoire dans la mesure où dès les premiers actes d’instruction, l’élection de domicile est notifiée au magistrat instructeur.

Il en est de même du conseil dont la domiciliation est matérialisée par sa constitution dans la procédure d’instruction.

Aux termes de l’article 144 du CPP, « lorsque la liberté provisoire a été accordée par la chambre d’accusation …le juge d’instruction ne peut décerner un nouveau mandat d’arrêt qu’autant que cette chambre, sur les réquisitions écrites du ministère public a retiré à l’inculpé le bénéfice de sa décision ».

Enfin les dispositions des articles 145 à 150 du CPP sont relatives à la mise en liberté subordonnée à l’obligation d’un cautionnement pour garantir la représentation en justice ou l’exécution du jugement, ou pour le paiement des frais de justice et de la partie civile.

Le montant de ce cautionnement peut être restitué en cas de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement et, en cas de condamnation, est affecté aux frais de justice et à la partie civile.

Telles sont, brièvement exposées, les règles rigoureuses qui encadrent strictement la privation de liberté dans l’ordonnancement juridique burkinabè en matière pénale. Les avocats et les magistrats doivent scrupuleusement respecter ces règles qui sont, faut-il le rappeler, d’ordre public…

Paul André-Dieudonné KÉRÉ
Docteur en Droit de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Avocat au Barreau de Nancy et du Burkina Faso
Délégué Au Conseil Supérieur des Burkinabè de l’Extérieur, France.

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Vos commentaires

  • Le 25 avril 2016 à 13:02, par ka En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Foutaise extrême. Un griot reste un griot : Les juges Burkinabé parlons-en. Ceux qui sont sans formation qui arrêtent et qui relaxent sans jugement, et d’autres qui préfèrent les enveloppes lourdes bourrées des billets de banques volé par Guiro, et qui libèrent des truands comme ce dernier sans condamnation. Toi Kéré, tu condamnais l’alternance politique du Burkina a la place du SENAT et le tripatouillage de l’article 37, pour un poste de sénateur pour pouvoir te planquer comme tous les autres, et lavé a l’eau de javel les institutions fortes et les crimes impunis. Revenir avec des titres adoucissants pour berner un peuple meurtri par vos théories impraticables, n’intéresse pas un peuple muri par votre corruption à ciel ouvert, vos crimes, l’injustice et l’impunité qui étaient votre plat quotidien. Qu’il soit avocat agréger des étoiles, un juriste éminent, tout ce que le peuple demande à la justice Burkinabé, c’est de régler les dossiers de Thomas Sankara, Norbert Zongo, NEBIE, Dabo Boukary, ceux qui assument leurs coup d’état à la maternelle, avant de nous envoyer vos foutaises des théories a la con. Quelle planète vivent nos éminents juristes ? De 1987-2016 cela fait 29 ans qu’on attend que le dossier de Thomas Sankara soit jugé : L’État de droit n’exige-t-il pas que Blaise Compaoré et Diendéré soient jugé ? Voilà que l’un s’est précipitamment naturalisé pour échapper au procès, l’autre a la MACA avec des enveloppes lourdes, en attendant qu’un juge corrompu le libère et récupère ces enveloppes comme le cas de Guiro. Maître Kéré, restez en France et gardez vos théories de l’impérialisme. Nous sommes habitués en Afrique à ces contradictions entre la proclamation des principes constitutionnels et leur exercice théorique qui cachent tous les criminels en puissance.

  • Le 25 avril 2016 à 13:09 En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Qu’on confie ce dossier de corruption des juges à un certain juge d’instruction ZG,lui qui n’a pas hésité à faire suspendre le salaire d’un agent de santé à l’ouest du pays pour une banale affaire de corruption de 750F. Mr le juge,je ne défend l’agent mais votre acte est disproportionné.L’agent c’est vrai a empoché les 750f qui devrait aller à la caisse mais de là à l’accusé de détournement de deniers publiques et de faux et usage de faux en écriture publique frise le ridicule.La loi est impersonnel dit-on,mais là, y a manifestement intention de nuire.Mr le juge,vous avez un problème personnel contre les agents de santé jusqu’à affirmer que si vous étiez nommé procureur,les habitants de la ville de ..allaient se soigner à la maison d’arrêt car vous alliez envoyer tous les agents de santé auxdits lieux,mieux vos greffiers au détours des godets affirment vouloir mettre le service de santé sous scellé(du jamais vu).Mr le juge,vous n’êtes pas à votre premier acte de bravoure car vous avez poussé un OPJ au suicide,mais Dieu est grand.Je le répète l’agent de santé en question a fauté mais si cela devrait conduire à sa suspension,beaucoup parmi les agents de l’état serait dans vos geôles et même vous,car on connait vos relations avec les peuls de la contrée.

  • Le 25 avril 2016 à 13:30, par TEMOLE En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Bonjour, c’est tout de même incroyable que de nos jours, il existe encore des pratiques aussi détestables dans certaines contrées en Afrique. Mon propre frère est victime de ce système abusif qui fait fi de l état de droit et qui méprise le code de procédure pénal.

    Heureusement qu’il ya encore des Avocats honnêtes qui se battent contre ce système et qui croient en la Démocratie et au système judiciaire en Afrique. Ne continuons pas à être là risée du reste du Monde, et oui montrons qu’il hésite une justice en Afrique et en particulier au Burkina Faso.
    Merci Maitre KERE

    Mme TEMOLE résidente en France

  • Le 25 avril 2016 à 13:55, par YEKOU En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Et les conditions de détention en garde à vue s’il vous plait Maître ?
    Lorsqu’on voit qu’au Burkina Faso être en garde à vue donne droit aux policiers de faire balayer la cour du commissariat, désherber (en temps de pluie), curer les toilettes, laver les mobylettes et autres engins sans compter les humiliations de toutes sortes et au bout d’une semaine on se rend compte que le gardé à vue n’avait rien à voir dans ce qu’on lui reprochait.
    On a été chercher le malheureux un vendredi en fin de journée car d’après les policiers eux-mêmes ça leur donne le temps de s’amuser avec lui le weekend le temps que le chef l’interroge le lundi. Il ne savait pas ce qu’on lui reprochait non plus. Il a été mis en caleçon, on lui écrasé des mégots de cigarettes sur le front, il a travailler dans la cour samedi et dimanche à faire ce qui est cité ci-dessus.
    Finalement interroger le lundi à aux environs de 17h par le chef, on se rend compte qu’il y avait erreur sur la personne. Le pauvre avait commis comme crime d’avoir le même nom que le rival d’un des policiers qui l’accusait d’avoir battu sa bien aimée.
    C’est à l’arrivée de la dulcinée au commissariat vers dix huit heures le lundi qu’on a remis au malheureux ses vêtements et donné la liberté lui disant de remercier Dieu du fait qu’il y a eu erreur sur la personne.

    Bien sûr ces faits remontent au temps du tristement célèbre BC. Puisqu’on dit que "plus rien ne sera comme avant" on attend de voir.

    Merci de nous éclairer Maître et de nous dire quelle voie de recours a ce pauvre malheureux pour avoir le sentiment d’être dans un pays de droit.

  • Le 25 avril 2016 à 14:10, par SOME En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Ca y est, c’est reparti. On a attendu que les choses se tassent et on choisit son camp. Il est l’heure de se remettre au service. « Sans justice, c’est irrémédiablement le Chaos ! » nous, on ne le découvre pas aujourd’hui. Les évènements d’octobre 14 n’ont rien appris à certains (ou plutôt ceux qui ne veulent rien apprendre) : que tout vient de la déconfiture du judiciaire. Nous on l’a vécue votre justice pendant près de 30 ans alors que vous de la justice, vous vous engraissiez en nous tuant et continuez à préserver vos avantages. Le jour que nous redescendrons dans la rue, ce ne sera plus comme en octobre 14, et ce sera contre vous les maitres de l’injustice.
    « C’est la raison pour laquelle, à titre personnel, nous avons soutenu la lutte victorieuse des magistrats afin qu’ils travaillent dans de bonnes conditions…et rendent de bonnes décisions judiciaires en leur intime conviction mais surtout dans le respect des textes en vigueur. » Vraiment vous prenez pour DES CONS. Oui vraiment !

    Cette lutte des magistrats témoigne du degré de pourriture cette institution qui n’a d’égard que pour elle-même : la fraction la plus pourrie ne voit rien d’autre que ses intérêts comme elle l’a toujours fait. Le pur corporatisme idiot et égoïste. Cette lutte ne fait que montrer la nécessité ABSOLUE de nettoyer les écuries de Blaise, n’en déplaise à ceux qui crieront aux attaques contre La Justice comme si la justice était La Justice sous blaise. C’est clair que ces gens-là ne feront rien tellement ils détiennent les dossiers sur ces individus qui nous gouvernent. Ils ne lâcheront rien : qui est fou de qui, n’est-ce pas ?

    Par ailleurs, que vise cet écrit imbroglio de galimatias juridique à la limite d’un pédantisme de bas étage ? qui t’a demandé ce « cours » de droit ? Juste pour te faire voir et te signaler après la visite de Roch entreprendre du service ? on ne t’a pas entendu à certains moments. C’est à faire honte à la place de l’intéressé. Mais la honte sied à ceux qui ont de la dignité. C’est à croire à une forme de sado masochisme de la part de M Kere, à vouloir se rendre visible coute que coute, à « communiquer » (n’est-ce pas ?), même de façon si éhontée. Bref, je le croyais plus sensé, mais les intérêts sont plus puissants : Blaise n’ayant abouti, on se remet au MPP. Décidément je reste déçu ; tout compte fait je me disais que… Mais hélas et triplement hélas : ainsi est fait « l’intellectuel » africain souffrant de « diplomite ». Je suis déçu ! Dommage ! M kere s’attend de toute façon à une volée de bois vert : il le sait lui-même.
    SOME

  • Le 25 avril 2016 à 14:47, par tapsoba de Balkuy En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    belle analyse sur les écueils de la procédure pénale mais le problème le législateur sous les contrées africaines ne peut que faire du copier coller des textes français souvent inadaptés au contexte africain. pour les réformes il faut des années sinon jusqu’à ce qu’il y ait blocage total. a défaut il faut un financement extérieur et des spécialistes extérieurs alors qu’on a toutes les ressources nécessaires pour faire et réformer nos textes.
    il faut que les africains arrêtent avec cette façon de faire qui bloque le développement.
    évitons l’abîme pour tous.
    sans amour et sans haine.
    Tapsoba de Balkuy.

  • Le 25 avril 2016 à 15:17, par assetou traore En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    un article digne d’intérêt et d’actualité ; merci de contribuer à la stabilité au pays

  • Le 25 avril 2016 à 15:19, par le gourounssi En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    je n’aime pas les bissa mais ce jeune bissa est vraiment compétent et valable ; courage à toi

  • Le 25 avril 2016 à 15:20, par Duniyaam En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Merci Docteur. Juste quelques ajouts.
    D’abord en ce qui concerne le délai de garde à vue, il faut noter que la loi portant répression du grand banditisme dispose dans son article 5 que : "si pour des nécessités de l’enquête, le magistrat ou l’officier de police judiciaire est amené à garder à sa disposition une ou plusieurs personnes, visées à l’article 2, il ne peut les retenir plus de dix jours.
    Ce délai peut être prolongé d’un nouveau délai de cinq jours sur autorisation du procureur du Faso
    ". Le délai de garde à vue dans ces condition peut donc varier de 10 jours à 5 jours.
    Ensuite en ce qui concerne la Déclaration universelle des droits de l’homme il faut corriger que c’est un texte qui n’a pas fait l’objet de ratification. C’est une simple déclaration qui dans son principe n’a pas de force juridique contraignante et ne lie pas les Etats ; Même si elle a fini par revêtir une force morale et politique. Il fallait viser directement le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) qui a été ratifié par le Burkina Faso et le contraint juridiquement.

  • Le 25 avril 2016 à 15:21, par Wendpanga En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Merci beaucoup. C’est pas les dispositions qui manquent en tout cas.

  • Le 25 avril 2016 à 15:31, par Jeunedame seret En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Merci pour l’éclairage. Mais la loi est belle au Faso. 7 juges et GSP burkinabe accusés ! Et 77 magistrats ghanéens limogés ! Ailleurs c’est convaincant ; ici c’est rêveur. Mr KÉRÉ vous avez promis une réelle introspection profonde au sujet ; mais je n’ai pas senti la profondeur parce que vous avez minimisé les heurts et les exemples de preuves de procédures disciplinaires déjà prises. Ma désillusion fut profonde quand je n’ai remarqué aucun cas précis cité ici au Faso. Et vos sentiments vos alternatives aux heurts. De quoi avez-vous peur ? La loi ? Ou manque-t-il d’illustrations de sanctions au Faso ? Quelle peine encourt par exemple un magistrat qui torture un visiteur et le menotte dans son bureau avant de le déposer à moto en garde à vue à la maco, pour outrage à magistrat ? Quel honneur les magistrats garantissent-ils à la loi ? Leur victoire des salaires ? On ne peut compter sur des personnages de la loi pour la comprendre. Sauf l’intervention de koglewéogo privés, la justice n’a aucun sens ; la loi sera simplement belle et luxueuse dans son maquillage. Pour enchanter le terrorisme.

  • Le 25 avril 2016 à 16:11 En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Merci bien docteur ! Si chacun dans son domaine prenait juste un temps de son pour l’autre comme vous l’avez fait, il y aurait bien peux de personne sans instruction ! Et donc certainement pas nos gouvernants actuels parce qu’on les aurait zappé au élections ! Moi je suis boucher, je vous apprendrai la prochaine fois comment on grille la viande ! Sérieux !

  • Le 25 avril 2016 à 16:44, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Merci d’aider ainsi par votre éclairage le Burkinabè lambda à connaitre ses droits, et les observateurs à mieux comprendre les décisions des juges. Car dans l’esprit de beaucoup, seule la corruption explique qu’on libère des accusés sans procès avant la fin de l’instruction.

    Cependant, il y a quand même de l’abus au Burkina, quand on sait que dans plusieurs cas, l’accusé a les moyens d’interférer dans la procédure en intimidant les plaignants et témoins et en faisant disparaitre un certains nombre d’indices, quand ils ne prend pas carrément la clé des champs. Il y a aussi les cas ou la libération du prévenu peut porter atteinte à l’ordre public, comme inciter les victimes à se faire justice eux mêmes ou entrainer la révolte populaire. Et je ne parle pas des individus notoirement dangereux susceptibles de commettre d’autres crimes si on les libère. Dans ces cas la, il y a bien lieu de renouveler la détention préventive autant que nécessaire, contrairement à ce que vous préconisez. On ne libère pas "provisoirement" un assassin ou un violeur présumé au motif que sa détention préventive a atteint 18 mois sans être sûr qu’il ne va pas récidiver ?

  • Le 25 avril 2016 à 16:45, par La Réponse à internaute n° 4 YEKOU. En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Les brimades, les châtiments corporels et les sévisses corporelles sont formellement interdits par le Code Pénal du Burkina Faso. La victime a un délai de trente ans pour saisir le Tribunal Administratif du lieu de commission de ces forfaitures contre l’Etat burkinabè en réparation des préjudices subis du fait de ses agents et l’Etat, à son tour, après avoir indemnisé la victime, a un recours dit récursoire contre ses propres agents en faute lourde détachable du service qui peut aller jusqu’à la révocation de l’agent.

  • Le 25 avril 2016 à 17:07 En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Si je comprends cet éternel griot,’il faut être à l’aise financièrement pour bien faire son boulot.Soit,mais comme l’aisance est infinie car plus tu en as,plus tu en redemandes,je demande que nos instituteurs qui enseignent sous des paillotes soient payés 500 000F/mois et on évaluera après le résultat.Ceci pour dire à notre griot du jour qu’il ne suffit pas d’accorder un salaire et les avantages qu’à un ministre à un magistrat pour qu’il devient du coup intègre,honnête,indépendant.Trop facile comme raisonnement.Quand on est honnête,avant de se soucier de l’aspect salarial,il faut d’abord exiger d’un cadre de travail adéquat.A quoi bon d’avoir un salaire de 1000000F voire plus on n’a même pas de papiers,de stylo pour fair son job ?Récemment le ministère de la justice a failli prendre feu mais dans quel état il est ?Un vrai dépotoir et il n’est pas le seul dans ce cas.En fait nos magistrats avaient pris goût avec l’argent facile avec les deals ect....mais avec le slogan "plus rien ne sera avant",ils ont pris peur croyant que le Faso était véritablement sur la voie démocratique.Erreur puisque avec les RSS,on est revenu au système mafieux d’antan où d’ailleurs ils régnaient en seigneur en compagnie de ce fuyard bilaise compaoré.Conclusion,ces magistrats corrompus et corruptibles ont eu ce qu’ils voulaient mais notre justice sous ces RSS restera une justice à plusieurs vitesses où ce sont toujours les voleurs de poulets qui iront en prison alors que les mafieux,les gros délinquants au col blanc seront toujours dehors et pire,au lieu de se faire discrets,seront toujours là à nous narguer.Honte aux magistrats burkinabè car les 95% sont des voyous

  • Le 25 avril 2016 à 17:23, par M. KA.O. En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    M. KA, Maître Paul Kéré est déjà inscrit au Barreau du Burkina Faso depuis le 1 er octobre 1999. Pourquoi vouloir lui demander de rester en France alors qu’il est burkinabè comme vous et qu’il séjourne, environ tous les 2 mois, depuis une vingtaine d’année au Burkina Faso dans le cadre de ses activités associatives humanistes et ses dossiers. Me Paul Kéré n’a pas changé de nationalité, n’a jamais été candidat aux élections sénatoriales, n’a jamais participé à aucun gouvernement de Blaise Compaoré, ni du mpp et de ses alliés de circonstances d’ailleurs, ni été un agent public de l’administration burkinabè, ni jamais commis aucune infraction sur quiconque au Burkina Faso. D’où vous vient subitement l’idée de ces graves accusations gratuites ? Pouvez-vous fournir au journal en ligne le Fasonet, votre vraie identité pour un débat loyal et surtout les preuves de vos allégations mensongères M. KA ? Enfin, je vous rappelle que Me Paul Kéré a été l’un des fervents défenseurs de l’alternance politique dans notre pays en s’opposant clairement à la modification de l’article 37 de la constitution. Il fut l’un des rares à écrire personnellement au Président Blaise Compaoré et au Docteur Bongnessa Yé, alors en charge de la réforme des institutions, en lettre recommandée avec accusé de réception pour leur demander à tous les deux de renoncer à leur projet de modification de l’article 37 de la Constitution. Les copies de ces lettres peuvent être publiées si vous le souhaitez sur le fasonet. Vous pouvez enfin demander à son ami personnel de plus de trente ans, Me Gilbert Ouédraogo, ce que Me Kéré pensait de la révision de l’article 37 de la Constitution avant de vous lancer dans une telle diarrhée verbale et cette diatribe de fou furieux comme vous en avez d’ailleurs l’habitude sur le forum des internautes au point de ne plus être pris au sérieux. Alors, présentez maintenant vos excuses à Me Kéré si vous voulez prétendre être le vieux sage que nous respectons tous.
    Sinon, vous ne serez plus que ce vieux con atteint, de manière précoce, d’une démence sénile...irréversible et là, nous laisserons les mauvaises choses mourir de leur poison comme Thomas SANKARA le disait des réactions épidermiques. Enfin, M. KA, quel est le rapport entre votre post et le régime de la garde à vue et de la détention provisoire prévu par le Code de procédure pénale burkinabè ? Même si vous voulez discréditer l’article soyez quand même objectif. M. KA.O.

  • Le 25 avril 2016 à 17:44, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Internaute 14 : Votre réponse à Yékou est basée sur la loi, mais sachez que c’est justement de la non application de la loi par ceux la même qui sont chargée de la défendre, policiers, magistrats et gouvernants, qu’il s’agit.

    Au Burkina, la plupart du temps, un responsable, mis au courant des dérapages des force de l’ordre, fait tout pour les couvrir. Pourquoi ? Parce que lui même a eu par le passé à leur faire exécuter des ordres douteux, et compte encore le faire ! Ainsi, des "manipulations" en écriture sont faits pour couvrir les délais de garde à vue dépassés, des faux témoignages sont faits pour couvrir les sévices et les arrestations illégales, des plaintes ne sont pas enregistrées pour laisser courir les délais, etc...

    Un exemple assez parlant de ce genre de dérapages est celui de l’élève Zongo mort à koudougou dans des circonstances dramatiques. Après ce qu’on suppose être des violences policières, il a fait le tour de plusieurs administrations, y compris la hiérarchie des policiers et le procureur, pour se plaindre. Non seulement sa plainte n’a pas été enregistrée (on lui aurait promis de "parler aux policiers pour leur dire que ce qu’ils ont fait n’était pas bien"), mais aucun n’a eu assez de compassion pour faire une réquisition pour le faire soigner alors qu’il semblait évident qu’il avait des blessures internes puisqu’il se plaignait de ne plus pouvoir uriner. Mieux, à son décès quelques temps plus tard, les agents de santé et la justice ont estimé qu’il était "mort de paludisme", alors même que tous étaient au courant de ce qui lui était arrivé. Cette accumulation d’injustices a provoqué le soulèvement qui a entrainé une des crises les plus graves du Burkina d’avant insurrection.
    Tant que les acteurs du système continueront de se "couvrir" ainsi mutuellement, la loi aura beau avoir été bien écrite elle restera vaine.

  • Le 25 avril 2016 à 18:17, par King En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Merci pour votre réflexion.La garde à vue n’est pas régie que par le CPP. Il sera bon aussi que vous tenez compte de l’article 5 relatif à la garde à vue en matière d’actes de grand banditisme au Burkina Faso.Merci Docteur.

  • Le 25 avril 2016 à 19:04, par Maitre En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Sénat : Me Paul Kéré à Me Guy Hervé Kam suite à son article paru le 9 septembre sur Lefaso.net
    mercredi 11 septembre 2013

    Mon Cher Confrère,

    Permettez-moi, avant tous prolégomènes, de vous contrarier dans votre analyse intitulée « Pourquoi les pro-sénat ont tort sur toute la ligne ». Je m’efforcerai, contrairement à ceux qui y verraient maladroitement une scène de prétoire, et encore !, au nom de la nécessaire confraternité, d’être courtois, respectueux et confraternel, toutes choses devant concourir à un débat loyal, franc, démocratique et dénué de toute haine et de toute violence.

    RÈagissez ‡ cet article Réagissez

    Sénat : Me Paul Kéré à Me Guy Hervé Kam suite à son article paru le 9 septembre sur Lefaso.net

    Ce postulat posé, je dois fermement attirer votre attention sur le fait qu’en l’état actuel du Code électoral au Burkina Faso, la diaspora burkinabè, n’a pas encore le droit de participer aux élections ni législatives ni communales.
    En effet, aux termes des dispositions de l’article 157 résultant de la Loi n° 002-2002/AN du 23 janvier 2002 en son article 1er, « Seuls les partis politiques ou formations politiques légalement constitués depuis soixante dix jours à la date du scrutin et conformément à l’article 13 de la Constitution peuvent présenter des candidats aux élections législatives ».

    Or, la diaspora burkinabè n’est pas forcément organisée en parti politique. Il en est de même de la société civile, des syndicats, des autorités religieuses ou coutumières, des organisations de patronat et la liste n’est pas complète.
    D’ailleurs, s’agissant de la diaspora, (moins lotie que les autres catégories précitées), leur droit élémentaire de vote qui vient d’être récemment consacré par le code électoral ne s’appliquera que pour la prochaine élection présidentielle de 2015, et encore !, dans la mesure où, à l’heure actuelle, aucune opération d’enrôlement des membres de la diaspora burkinabè n’est commencée.

    Par conséquent, il n’est donc pas exact de soutenir dans votre analyse qu’aucun "Burkinabè de la diaspora, n’est exclu de la vie politique, ès qualité...". C’est une contrevérité inacceptable dont je ne vous tiens cependant pas rigueur puisque vous n’êtes pas à l’origine de cette discrimination insensée, voire injustifiée.
    Par ailleurs, les gouvernements qui se sont succédés depuis maintenant plus de 50 ans n’ont jamais créé un Ministère ou même un Ministère Délégué des burkinabè de l’étranger. Dès lors, laissez-moi, s’il vous plaît, vous conter que les burkinabè de l’extérieur sont donc les "parents pauvres" de la représentation nationale, sauf leur statut de Délégué au Conseil Supérieur des Burkinabè de l’Etranger.

    Pourtant, dans la sous-région, des pays, moins « nantis » que nous (Guinée, Mali...) ont des ministères dédiés à leur diaspora. L’apport de la diaspora n’est pourtant pas négligeable et est même éminemment appréciable (50 milliards de francs CFA en moyenne par an pour le cas de la diaspora burkinabè sans compter les transferts aux parents de main à main)

    En outre, au titre de l’autorité judiciaire, vous avez parfaitement compris qu’aucun membre de la diaspora ne peut prétendre à la qualité de magistrat au Burkina, les magistrats étant eux-mêmes soumis à l’obligation de résidence dans le ressort de leur Cour d’Appel respective. Là aussi, les burkinabè de l’extérieur sont exclus, de droit et de fait, de la sphère de cette autorité judiciaire, et c’est le moins....qu’on pouvait imaginer…

    En conclusion, les membres de la diaspora burkinabè n’ont, jusqu’à présent, le droit, ni d’être député, ni d’être conseiller municipal, ni faire partie de l’autorité judiciaire. C’est pourquoi, mon intime conviction est que le Sénat "nouveau format" pourrait constituer, le cas échéant, éventuellement, peut-être, un facteur d’affermissement de notre jeune démocratie en associant, entre autres, notre diaspora à l’œuvre législative puisqu’il vient d’être démontré que jusqu’à présent, ceux-ci ne sont ni éligibles ni électeurs à quoi que ce soit dans le paysage institutionnel actuel du Burkina Faso. N’y voyez aucun reproche, mais un sujet que je soumets aux débats sur les institutions burkinabè. Nous sommes 15 millions de burkinabè à l’extérieur. Tenez-en compte !

    Certes, nous n’allons pas « marcher » pour revendiquer nos droits élémentaires et légitimes même s’il me semble que, finalement, c’est compte tenu des marches de protestations que le Président Blaise COMPAORE a invité le gouvernement à une large concertation entre toutes les composantes de la société burkinabè.

    C’est donc l’occasion ultime pour vous, éminent Confrère, magistrat devenu avocat, (donc connaissant parfaitement tous les rouages sociétaux), de saisir une telle opportunité afin d’apporter votre pierre à la construction de l’édifice sans dogme. Rien ne peut être définitivement figé dans notre univers…
    Je vous exhorte respectueusement à ne pas vous inscrire dans une logique binaire où tout se résume en « oui ou non », « contre ou pour le Sénat ».
    Pour ma part, je souhaite plutôt m’inscrire dans une dynamique du dialogue social et de large ouverture qui constituent indéniablement l’ossature même de la démocratie et du vivre ensemble. La politique, ce n’est pas la guerre, mais la guerre des idées.

    Bien évidemment, et c’est le moins qu’on puisse dire, les besoins fondamentaux des populations fragiles doivent être prioritairement satisfaites avant la mise en œuvre du Sénat. (la santé, l’éducation, l’alimentation….sans que cette liste ne soit exhaustive).

    Les initiateurs de ce Sénat tant contesté auraient pu d’ailleurs privilégier « ab initio » cette large concertation que le Président du Faso a souhaitée …
    Faute de l’avoir fait, et parce que le pouvoir appartient au peuple, chaque burkinabè devra désormais, en aval, faire preuve de retenue, de sang froid, afin d’analyser froidement et calmement l’intérêt et la pertinence d’une telle institution qui a le mérite d’associer enfin la diaspora burkinabè à l’œuvre législative.

    C’est la rectification nécessaire que je tenais à faire en vous renvoyant respectueusement au Code électoral, notamment en sa disposition pertinente de l’article 157 qui n’autorise que « les formations politiques légalement constituées depuis soixante dix jours du scrutin… à présenter des candidats » alors que le Sénat souhaiterait associer toutes les composantes de la société burkinabè en ce compris la diaspora, à l’œuvre législative. Même dans 10, 20, 30 ou 50 ans, la pertinence du Sénat est de mise comme l’a indiqué le Président Blaise COMPAORE et les « pro-sénat » n’ont pas tort « sur toute la ligne ». Le débat est ouvert, sans haine, ni violence et la réflexion devra se poursuivre.

    Ce qui n’enlève absolument en rien et loin s’en faut, à la pertinence de votre analyse (même si je ne la partage pas) qui a, au moins, le mérite de proposer des pistes de réflexion de haut envol, contrairement à certains « forumistes » de basse besogne et de bas étage. Ne dit-on pas que nos différences nous enrichissent mutuellement ? Je vous prie de croire, Mon Cher Confrère à l’assurance de ma sincère confraternité inaltérable et reste, bien évidemment, votre bien dévoué.

    Paul Kéré, Avocat au Barreau de Nancy, délégué CSBE.

  • Le 25 avril 2016 à 19:16 En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Bonsoir Docteur
    Continu de cirer les chaussures du clan Compaore
    Je suis convaincu qu’il faut dans ce pays arriere plus de docteurs dans les domaines comme l’agriculture, l’élevage, la santé, les mines que des docteurs en droit dont pullule le Burkina
    Vous avez organisé le système pour piller ce pays en conseillant mal les politiques quand vous n’en êtes pas les acteurs conscients. Supposons donc qu’on vous suivent dans vos idées on doit libérer Dièndere, BASSOLE et leurs associés ?
    Que faites vous de la mémoire de Daniel Kere trucide par des troupes sous commandement de Dièndere vous devez certainement avoir connu Kere Daniel

    Je vous laisse avec votre conscience de juriste

  • Le 25 avril 2016 à 19:55, par Joe En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    C’est une triste réalité. Allez-y rendre visite aux détenus à la maco. Il y’a certains, qui ont fait deux moi à la gendarmerie avant d’être entendus par le procureur. Après cela il font encore trois à quatre mois avant d’être juger. C’est une grande souffrance pour ses amis et ses parents. De fois c’est une affaire de credit ou avec sa femme ou sa copine. C’est domage pour nos tropiques. IL nous faut une insurrection au sein de la jutice.merci

  • Le 25 avril 2016 à 20:02, par ka En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    ’’A’’ l’intervenant 25, inutile de ressortir les analyses du maître dans les sites d’informations des réseaux sociaux concernant son soutien au SENAT de Blaise Compaoré qui voulait à tout prix avec ce machin, pour s’éterniser au pouvoir. Je connais votre vénéré peut être plus que vous. Relisez les analyses de l’ex-futur senateur du sénat refuser par le peuple Burkinabé. Ce sont vous autres qui ont commencé les interventions avec des pseudos, nous les premiers sur les sites d’information des réseaux sociaux au burkina, intervenions avec nos propres noms. Ressortez les analyses de maître Kéré avant le soulèvement populaire du 30 et 31 Octobre 2014, et nous en discuterons, de lui et de ka, qui était ou est toujours un farouche partisan de l’alternance politique du Burkina avec sa jeunesse. Mettez vos insultes là ou vous savez.’’

  • Le 25 avril 2016 à 20:13, par citoyen indigné En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    monsieur Kere a fait un exposé sur le droit penal. il n’opine pas. c’est le point du droit sur le sujet qu’il a fait et vous l’accuse de pro-compaoré. vous vous pro qui ? vous qui n’etes pas d’accord, donnez votre contranalyse. si vous le faites pas, moi je vous traite de pro Djienderé.meme si on a liberé votre ennemi sur cette base, c’est le droit. Bagoro a dit que la detention preventive est l’exception,on l’a traité de tous les noms d’oiseau. la democratie veut pas dire que tout le monde doit etre content des actes de l’autorite. si nos loi sont bonne,plaidons a ce qu’on les change. apprenon a etre republicain. au burkina faso, tou le monde est devenu expert de tout.
    si la democratie ne satisfait, rentrons dans une dictature ! merci KERE ! ya des burkinabé a l’etranger qui sont plus utile au BF qui des burkinabé vivant au faso.

  • Le 25 avril 2016 à 20:23, par Burkimbila En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Il y a de nombreux internautes qui font des dérapages hors sujet. Voilà une contribution qui aidera à respecter les droits et les libertés individuelles des citoyens même délinquants. Il se trouve des individus ignares qui vont tirer à côté au lieu de prendre leçon. Merci à Me Kéré pour cette contribution pédagogique et il faut espérer que les magistrats tiendront compte de ces remarques pertinentes.

  • Le 25 avril 2016 à 20:30, par Me Kéré En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Je propose au King et à DUNIYAAM d’écrire également un article sur l’article 5 concernant le régime juridique de la répression du grand banditisme au Burkina . Il serait même bien plus pédagogique de faire une étude comparative de cette loi spéciale au Burkina Faso avec le régime spécial de la garde à vue en matière de terrorisme et la délinquance transfrontalière en France où le délai est de 96 heures, contrairement au droit commun français qui est de 24 h renouvelable une fois sur ordre du Parquet. Merci pour vos encouragements, vos remarques et suggestions. Bien à vous.

  • Le 25 avril 2016 à 20:34, par amy En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Est ce main tenant que mr Kere decouvre qu,’ il ya des Lois au faso et qu’ il faut les respecter ?

  • Le 25 avril 2016 à 20:48, par ka En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Intervenant 16, Je te signale que sans son soutient a des caméléons comme Gilbert Ouédraogo et l’introverti Blaise Compaoré le criminel peureux qui a fui ses responsabilités, ton vénéré Kéré que tu te prostitue pour des miettes, me trouvera toujours sur son chemin, car on se connait au Burkina, il a soutenu Blaise Compaoré comme l’a fait Gilbert Ouédraogo pour fermer la porte de l’alternance politique du Burkina avec sa jeunesse, et il sait. Le vieux Ka que tu insultes à volonté en a reçu plus que ça, et est toujours en vie, et peut-être qui sait ? Je continuerai à dire ce qui va pour le peuple dans les années à venir, avec une jeunesse décidé, que les caméléons comme Kéré ne peuvent plus tromper le peuple pour leur gosier. Dit lui d’aller conseiller Blaise Compaoré pour un SENAT a COCODY. Kéré est un vendu point barre. Il revient par ce que nous avons fait l’impossible.

  • Le 25 avril 2016 à 20:59, par L’anonyme persifleur En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Je vous respecte pour votre sens élevé de l’engagement et du partage. Partager ses idées est, selon moi, l’acte le plus noble par excellence. Il ne faut pas attendre de faire l’unanimité avant de partager ses idées.Se soumettre à la critique de ses concitoyens, c’est la meilleure manière de les juger dignes d’aimer ou de haïr, c’est-à-dire d’être libres.
    Le sujet de la garde à vue épouse met en question le sens de l’Etat de droit et remet à jour la conciliation permanente entre la liberté individuelle et la sécurité collective.
    L’intérêt des internautes pour le sujet et permet de mesurer la soif de justice de nos concitoyens. Les Burkinabè sont un grand peuple parce qu’ils réclament la justice avant le pain. C’est pourquoi je les trouve dignes de tous les sacrifices.
    Bon courage à vous et bonsoir à tous !

  • Le 25 avril 2016 à 21:00 En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Merci Me Kere pour ces informations. Je voudrais profiter vous demander si la justice autorise qu ’ on jette des dignitaires d ’ un régime même déchu dans des cellules de grands bandits sous prétexte qu ’ ils ont détourné des parcelles et de l ’ argent ? Sinon est - Il possible de poser plainte contre la transition " bâtarde dirigée " par des bandits de grands chemins comme les Zida et les Auguste Denise Barry ? Ces messieurs qui se disaient exemplaires ayant fait pire en une année doivent répondre de toutes les façons . J ’ espère qu’ ils auront le courage de dire à leur geôliers de les mettre dans les cellules de coupeur de route et de grands criminels.
    Merci beaucoup Me Kéré .

  • Le 26 avril 2016 à 00:08 En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    L’ancien chercheur de poste est de retour, Yuppie !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 26 avril 2016 à 03:03 En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    "Avocat", il serait intéressant de disparaitre pendant un certain temps. Vous n’avez aucune crédibilité.

  • Le 26 avril 2016 à 06:45 En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Au vieux KA, personnellement, je ne connais pas Me Kéré. Mais en tant que Magistrat, j’ai lu avec beaucoup d’intérêt son écrit pertinent qui m’a interpellé. Je ne comprends pas la déviation du débat que vous faites en parlant de la personne de Me Kéré et de ses choix personnels pour peu que vos allégations soient étayées par une quelconque preuve que vous ne présentez pas. Je suis personnellement étonnée car malgré votre âge je considère comme certainement la grande majorité des intervenants que vous ne faites que raconter des mensonges et des balivernes. Dites-nous où vous avez connu Me Kéré en écrivant qu’il est un "vendu". il est "vendu" à qui ? à combien de francs cfa ?. Personnellement, je croyais que la vieillesse était synonyme de sagesse. Mais là je vois que Me Kéré, qui pourrait être votre fils, vu votre âge avancé, vous vous rabaissez pour critiquer sa personne alors que ce qui est débat est l’institution de la garde à vue et la détention provisoire. Tant que cette génération de vieilles personnes démentes ne disparaîtra pas du burkina, notre pays ne pourra jamais se développer. Voilà un vieux bizarre qui devrait applaudir les contributions de tous ses enfants, mais hélas, animé par sa haine viscérale et sa folie furieuse, il écrit n’importe quoi sur la toile. Quel dommage pour notre pays ? Comment nous pouvons prôner la réconciliation nationale avec de telles vieilles personnes qui n’ont que la haine dans leurs veines. Espérons que le temps fera son oeuvre pour Ka et qu’un jour tous les burkinabè se respecteront et s’aimeront. C’est ma modeste contribution et j’espère que ce Ka va enfin comprendre. La haine et la critique lâche des autres sans face à face est vraiment la porte ouverte à tous dérappages de langage et à tous mensonges. C’est le sacrifice que Me Kéré doit consentir toujours en plus de sa contribution juridique intéressante.

  • Le 26 avril 2016 à 06:51, par guiguemde En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Je reconnais pas Mr KA pour une fois. Il est arcbouté et buté sur la vengeance et veut complètement occulter le droit. J’avais pas su qu’il pourrait être aussi vulgaire quand on le touche au point sensible.... Surtout au trou de balle.
    Dommage, je découvre un vrai trou du C....

  • Le 26 avril 2016 à 06:57, par Dommage ! En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    M. SOME, je croyais que vous aviez une certaine grandeur d’esprit pour ne pas injurier l’auteur de l’article sans vous trouver en face de lui. Moi qui appréciais vraiment vos interventions sur la toile me suis retrouvé en face d’une réalité autre de l’idée que je me faisais de vous : C’est la preuve qu’on ne peut jamais connaître complètement un individu à fond. Quel dommage pour vos injures à l’endroit de Me Kéré qui n’est pas du tout ce que vous avez écrit. C’est ça le comble pour votre intervention. Vous n’avez pas vu l’essentiel dans cet écrit en proférant des injures personnelles. Vous avez fini de me convaincre sur votre probité. Quel dommage ! N’utilisez plus le pseudo "SOME" car les dagari n’injurient jamais quelqu’un dans le dos, mais en face à face, d’homme à homme. Choississez un autre pseudo car c’est vraiment une honte. Ce qui est débat, c’est l’institution juridique de la garde à vue et de la détention provisoire. Ce débat est même d’actualité car l’ancien Bâtonnier vient d’être placé sous mandat de dépôt. Discutons de nos institutions et évitons d’invectiver personnellement les autres. C’est cela la dignité, l’honneur et la probité d’un burkinabè. L’êtes-vous vraiment ? Finalement j’ai un doute que vous avez placé en moi.

  • Le 26 avril 2016 à 08:06, par Keleegsooma En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Attention ! Ce monsieur est un thuriféraire du régime Compaoré. Lors du putsch manqué de Diendéré c’est encore lui qui vendait dans les media français notamment sur TV5 les positions de la CDEAO et du CDP. S’il a évolué dans son positionnement politique, qu’il fasse son autocritique. En attendant cet écrit ne peut être perçu qu’une défense en creux des déchus de l’Ancien Régime, des putschistes et de leurs complices arrêtés.

  • Le 26 avril 2016 à 08:11 En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    L’intervention de cet avocat n’est pas sans arrière pensée car comme l’a dit le vieux KA il fait partie de ceux qui ont soutenu à travers leurs écrits la mise en place du SENAT, donc la modification de l’article 37, même s’il s’en défend aujourd’hui. Cette sortie est suspecte comme je le dis, car elle sonne comme un appel à la libération des détenus dans le cadre du putsch manqué car selon lui « la mise en liberté provisoire peut aussi être demandée en tout état de cause par tout inculpé, prévenu ou accusé, et en toute période de la procédure ». un autre avocat a été inculpé hier dans le cadre de ce même coup d’état.

  • Le 26 avril 2016 à 09:43, par KABAKO En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Mr le SÉNATEUR de Blaise compaoré à réapparu. Pourquoi les gens sont aussi faibles d’esprit. Tu croit qu’on a déjà oublié ton passé avec BC.
    Si tu es malin il faut te cacher là où tu es et laisser le Burkina tranquille.
    J’interpelle par la même occasion tous les avocats et magistrat du pays de faire TRÈS TRÈS et TRÈS attention sinon la prochaine crise du Burkina ne pourra concerner que vous et rien que vous. je vous invite à méditer cette interpellation.
    A bon entendeur salut

  • Le 26 avril 2016 à 09:59, par ka En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    A lire une analyse de maître Kéré paru dans Lefaso. Net du 11 Septembre 2013 parmi d’autres, et pourquoi je l’accuse de soutenir un SENAT bidon. ‘’’’’’Une question a M.K.O intervenant 16 :’’’’ Pourquoi ton Kéré, être ami et homme de loi a Gilbert Ouédraogo pendant des années, et ne pas lui dire, que tripatouiller l’article 37 était un crime ? Il a fallu que le peuple et sa jeunesse au risque de leur vies à travers les balles du RPS aillent déloger Gilbert Ouédraogo et sa clique dans un l’hôtel, et bruler l’assemblée nationale, et lui dire à lui et a Blaise Compaoré les amis intimes de Kéré, que la vraie loi les interdisent de tripatouiller l’article 37 et que le SENAT est très couteux dans un pays ou 98% de la population n’a pas un bon repas par jour. Pourquoi cette théorie maintenant ? Il fallait les écrire avant les 30 et 31 Octobre 2014 a Blaise et Gilbert, car des innocents sont tués gratuitement dont leurs assassins sont planqués a quelque part et intouchables durant des années, et la MACO était pleine avec des détenus sans jugement. Les termites sortent de la termitière quand les poules mouillées sont passés. Qu’il donne des théories aujourd’hui, c’est trop tard, il reste celui qui a pousser Blaise Compaoré et de Gilbert Ouédraogo pour un sénat qui appuyera un dictateur a s’éterniser au pouvoir et de tripatouiller a volonté un article de loi dont sa lettre et son esprit interdisent tout président prédateur de briguer 3 mandats présidentiels consécutifs. Que le Faso.net sorte toutes les analyses de Kéré concernant le SENAT et l’article 37 de 2013 à 2014, et les interventions de Ka, nous verrons qui fermera sa gueule. Que toute personnes qui a la patience, relise dans l’historique du Faso.net les analyses Kéré sur le SENAT et l’article 37, et lire aussi mes intervention. Les vrais internautes ne se dérobent pas de leurs objectifs de défendre les intérêts communs, surtout de ce qui va de mieux pour un peuple meurtri par des crimes gratuits. Que Kéré revienne avec des bonnes théories qu’il avait caché pour soutenir Blaise Compaoré, pour moi c’est la même chose, il fallait apporter ces précisions au moment ou on tuait qui on veut ou il veut. Ma colère est que ces intellectuels du Burkina sortes de leurs tanières quand le danger est passé pour apporter des solutions dans le vide, et demandes les parents des victimes d’accepter leurs argumentations, et de ne pas les critiqués. Que tous ceux qui me lisent me comprennent, et de m’excuser si cette colère dépasse les limites.

  • Le 26 avril 2016 à 10:20, par citoyen indigné En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    donc tout ce qui sort de la bouche d’un pro compaore est mensonge ? etre intellectuel, c’est depasser certains a priori. ce sont des procompaore qui dirige ce pays actuellement. donc vous allez quitter le Faso.

  • Le 26 avril 2016 à 10:25, par Un compatriote En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    M.Kéré aurait semble-t-il, écrit au Président de l’Assemblée Nationale pour exprimer son opposition catégorique à la modification de l’article 37 de la Constitution. J’ai horreur des polémiques inutiles et demande à ce spécialiste de l’inconstance et du reniement de publier sans plus attendre cette fameuse lettre. On pourra ensuite vérifier auprès du destinataire. Pour l’instant , je tenais à signaler que ce même donneur de leçon s’est fendu à 3 jours de l’insurrection d’un article intitulé " Paul KERE : Le procès en « sorcellerie » diligenté à l’égard de l’ADF/RDA est incompréhensible et injuste". M KA. O serait bien inspiré de bien s’informer la personnalité réelle de cet avocat , qui n’est qu’un imposteur et un opportuniste de haut vol.

  • Le 26 avril 2016 à 10:26, par Un compatriote En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Paul KERE : Le procès en « sorcellerie » diligenté à l’égard de l’ADF/RDA est incompréhensible et injuste
    27 octobre 2014

    Que faut-il comprendre du Projet de Loi de Modification Constitutionnelle initié par le Conseil Extraordinaire des Ministres du 21 Octobre 2014.

    En application du Titre XV de la Constitution du 2 juin 1991, le Conseil Extraordinaire des Ministres du Mardi 21 octobre 2014 a adopté un projet de loi portant révision de ladite Constitution en ses articles 37 et 165 et soumis à l’Assemblée Nationale en vue de la convocation d’un référendum.

    Inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale dès le 22 octobre 2014, ce projet de loi portant convocation du référendum et visant clairement à modifier les dispositions de l’article 37 de la Constitution a recueilli 99 voix pour, et 28 voix contre, comme ce fut le cas à son inscription initiale à la Conférence des Présidents du même jour. Eu égard aux différentes manifestations d’opinion ou de rue, et à l’abondante littérature sur le sujet, force est de constater que nous sommes nombreux à ne pas comprendre le processus d’une telle décision pourtant lourde de conséquence pour l’avenir politique de notre pays. C’est pourquoi, il n’est pas inutile, qu’ensemble, nous nous éclairions d’abord la lanterne avant d’opiner. En effet, c’est le titre XV de la Constitution, notamment en ses dispositions des articles 161 à 165 qui réglementent la révision de la Constitution.

    Ainsi, aux termes des dispositions de l’article 161 de la Constitution, « l’initiative de la révision de la Constitution appartient concurremment :

    Au Président du Faso ;

    Aux membres du Parlement à la majorité… ;

    Au peuple lorsqu’une fraction d’au moins trente mille (30 000) personnes ayant le droit de vote, introduit devant l’Assemblée nationale une pétition constituant une proposition rédigée et signée.

    En l’espèce, et en l’absence du Sénat dans notre pays, seule l’Assemblée Nationale a hérité de ces seules attributions institutionnelles et le projet de loi gouvernemental du 21 octobre 2014 a, d’ores et déjà recueilli dès le 22 octobre 2014, 99 voix pour, et 28 voix contre, le vote définitif de la loi devant intervenir le 30 octobre prochain conformément aux dispositions de l’article 163 qui précise que « le projet de révision est, dans tous les cas, soumis au préalable à l’appréciation du Parlement ».

    Mais le plus important et qui risque de faire, le cas échéant l’économie d’un référendum, c’est qu’aux termes de l’alinéa 3 des dispositions de l’article 164 de la Constitution, « …le projet de révision est adopté sans recours au référendum s’il est approuvé à la majorité des trois quarts (3/4) des membres du Parlement… ».

    Or, si l’on s’en tient aux suffrages exprimés lors du vote du projet de loi (99 voix contre 28 voix), il y a lieu de croire qu’aucun recours au Référendum ne sera, le cas échéant, nécessaire pour ratifier, (notamment par la voie parlementaire), la révision de l’article 37 de la Constitution.

    S’agissant du fond de cette révision tant controversée, elle concerne les dispositions des articles 37 et 165 de la Constitution. Alors que l’article 37 actuel de la Constitution dispose que le Président du Faso est élu pour cinq ans au suffrage universel direct, égal et secret rééligible une fois, le nouvel article 37 prévoira à l’issue de son adoption et de sa promulgation que le Président sera élu pour cinq ans au suffrage universel direct, égal et secret et sera rééligible DEUX FOIS ». Outre l’avis défavorable des partisans de la non-révision, (encore qu’ils seront probablement privés d’un référendum si les ¾ des députés venaient à en adopter les motifs de cette réforme) la question qui va se poser dès l’entrée en vigueur de ce nouvel article 37 de la Constitution est celle de sa rétroactivité. Sera-t-elle oui non rétroactive ?

    En effet, la jurisprudence traditionnelle du Conseil Constitutionnelle, statuant sur la candidature de Monsieur Blaise COMPAORE en 2005 avait tranché en faveur de la non-rétroactivité de la loi constitutionnelle. Il y a cependant des exceptions à cette non rétroactivité concernant les (lois de procédure, d’interprétation, pénales plus douces, ou d’extension aux lois ayant des effets individuels plus favorables).

    Or, le nouvel article 37 de la Constitution qui sera peut-être adopté par la voie parlementaire n’entre nullement dans aucune de ces exceptions. D’ailleurs, compte tenu du contexte politique actuel, il y a des chances d’espérer que le Président du Faso actuel ayant déjà renouvelé son mandat une fois en 2010, il ne lui resterait plus qu’un second renouvellement. Dès lors, le nouvel article 37 de la Constitution prendrait donc en compte les deux mandats de 5 ans déjà effectués par le Président Blaise COMPAORE.

    Mais sur ce point, le Bureau politique de l’ADF/RDA n’entend pas ratiociner inutilement et rentrer dans une quelconque polémique politicienne en laissant au Conseil Constitutionnel le soin d’interpréter et de dire le droit. Quoi qu’il en soit, le peuple souverain du Burkina Faso doit avoir, à tout moment, le dernier mot dans la mesure où, aux termes de l’article 168 de la Constitution, « le peuple burkinabè proscrit toute idée de pouvoir personnel et proscrit également toute oppression d’une fraction du peuple par une autre ».

    L’alternance pour l’ADF/RDA a toujours été exprimée et défendue depuis 2005, « dans un esprit de promotion de la paix, du dialogue et de la tolérance » nous dit le Président Gilbert OUEDRAOGO. Le Président de l’ADF-RDA énonce également que, « c’est ce choix que nous avons fait pour notre pays en mettant en avant l’humilité, la pondération et l’ouverture d’esprit ». Dans une constance sans faille et souvent incomprise, Me Gilbert Ouédraogo énonce clairement, « Grâce à notre position responsable, l’article 37 qui fait l’objet de toutes les attentions actuellement, a été reversée aux propositions non – consensuelles alors même que certains, devenus opposants aujourd’hui, défendaient bec et ongle sa modification en vue de la levée définitive de la limitation du nombre de mandats présidentiels ». Dans ces circonstances, il faut avoir le courage politique d’accepter sincèrement le « mea culpa » de Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du M.P.P. qui a dit que la « limitation des mandats était anti-démocratique » en mettant désormais tous les candidats potentiels sur la ligne de départ.

    Dès lors, le procès en « sorcellerie » actuel diligenté par certains de nos compatriotes à l’égard de l’ADF/RDA est incompréhensible et injuste d’autant plus que, finalement, ce parti est désormais entré dans le « panthéon » de l’histoire politique du Burkina en permettant définitivement la sacralisation de l’article 37 de la Constitution si le nouveau projet venait à être adopté, notamment par sa proposition lucide au sein de la majorité présidentielle de rendre désormais intangible la limitation des mandats présidentiels au Burkina Faso.

    Or, très curieusement, l’ADF/RDA est accusée, à tort sans effort de compréhension, de tous les « péchés d’Israël ». Il est d’ailleurs ahurissant de constater que même le Conseil des Sages à l’époque, (après le drame de SAPOUY), qui avait savamment pensé à la limitation des mandats, n’avait pas cru devoir l’inscrire parmi les dispositions intangibles de la Constitution. En effet, si l’article 37 était initialement inscrit parmi les dispositions intangibles et sacrées de notre Constitution nul ne saurait aujourd’hui venir « toucher » ou « tripatouiller » impunément notre loi fondamentale.

    A défaut pour le Conseil de Sages de l’avoir fait, souffrons tous aujourd’hui la mort dans l’âme que l’ADF/RDA ait finalement pris courageusement, comme à son habitude depuis 1945, la diligence de proposer et d’obtenir de la majorité présidentielle l’inscription en lettres d’or et dans un marbre de fer, l’intangibilité du désormais futur nouvel article 37 de la Constitution. L’opposition politique burkinabè doit, une fois de plus, se rendre à l’évidence que rien n’est joué, tant en ce qui concerne l’adoption du projet de modification constitutionnelle et encore moins sur l’issue de l’élection présidentielle de 2015. Elle devrait, pour l’amour de notre pays inviter ses partisans à stopper les manifestations et autres désobéissances civiles afin d’aller sereinement à l’élection présidentielle en rang serré en 2015. Ce sera, sans nul doute, le triomphe de la démocratie comme le Président de l’ADF/RDA l’a dit : « la nouvelle version de la constitution garantit la limitation du nombre de mandats présidentiels, interdit dorénavant toute modification relative à la durée et au nombre de mandats et donne la possibilité à tous ceux qui remplissent les conditions de se porter candidat à la prochaine élection présidentielle ».

    En effet, après la promulgation de la loi, l’article 165 sera désormais rédigé de la manière suivante :

    Aucun projet ou proposition de révision de la Constitution n’est recevable lorsqu’il remet en cause :

    La nature et la forme Républicaine de l’Etat ;

    – Le Système Multipartiste ;

    – La durée et/ou le nombre de renouvellement du mandat.

    L’intégrité du territoire national. Aucune procédure de révision ne peut être engagée ni poursuivie lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire.

    C’est pourquoi chaque burkinabè, où qu’il se trouve, devra faire preuve de retenu, de tolérance et de vigilance dans le seul but de préserver la paix et l’unité de notre pays.

    Paul KERE

    Docteur en Droit

    Avocat au Barreau de Nancy

    Délégué CSBE, France.

  • Le 26 avril 2016 à 10:32, par pourmoi En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Un jour un juge m’a dit dans son bureau que si je lui posais encore une autre question, il m’enfermera sur le champ. Il ajoute, Ici c’est moi qui pose les questions et toi tu réponds. ce jour là, j’ai compris que mes questions l’embarrassaient et il ne voulait plus que j’aille au delà. Alors que moi aussi je voulais seulement qu’il comprenne mon opinion. Mais Hha !! laba c’est un autre autre monde. Chers internautes, c’est quoi la justice ?

  • Le 26 avril 2016 à 10:37, par Un compatriote En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    @

    " Que le Faso.net sorte toutes les analyses de Kéré concernant le SENAT et l’article 37 de 2013 à 2014, et les interventions de Ka, nous verrons qui fermera sa gueule"


    Vous avez bien résumé ma pensée ! Ce sera une oeuvre de salubrité nationale ! Il y a des personnes , qui par leurs écrits ou propos, ont souillé la mémoire de nos martyrs et devrait aujourd’hui faire preuve de discrétion. Aujourd’hui, ils viennent revêtir les habits de grands défenseurs des droits, revendiques le respect de loi en matière de détention quand hier ils se terraient dans un silence complice dans l’espoir soit d’être ministre des Burkinabê de l’étranger, ministre de la justice ....ou à défaut sénateur. Ceux-là sont les traites d’hier que nous devons démasquer.

  • Le 26 avril 2016 à 11:27, par Burkina Ya Wotto. En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    En lisant les messages négatifs de certains internautes, je comprends maintenant pourquoi le Burkina Faso ne peut jamais se développer. Bonne chance à ces internautes négatifs. Burkina Ya Wotto.

  • Le 26 avril 2016 à 11:46, par Bouba En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Depuis longtemps les conditions de détention et de garde à vue du pauvre et de l’orphelin ne sont pas des meilleures au Burkina Faso et dans plusieurs pays africains. Certains, sous Blaise Compaoré, n’ont même pas pu bénéficier de la prison. Ils ont tout simplement été envoyés 6 pieds sous terre, la sentence ultime en dehors de toute procédure judiciaire. Le cas flagrant est Thoma Sankara qui est sorti les mains en l’air et qui pouvait être arrêté, mais qui a été criblé de balles. Henri Zongo, JB Lingani, Dabo Boukari et qui sais-je encore ont subi le même sort. Cela n’a pas ému les pseudo-intellectuels et les plumes mercenaires.

    Il a fallu l’insurrection populaire qui a exposé les anciens dignitaires du régime de Blaise Compaoré à la justice, à la détention préventive et à la garde à vue pour que les plumes mercenaires, les conseillers occultes et autres pseudo-intellectuels sous la casquette de défenseurs des droits de l’Homme de la 25e heure, s’intéressent enfin à la question et produisent des écrits . Nos frères et sœurs qui ont subi les mauvaises conditions de détention et de garde à vue depuis des décennies étaient-ils des sous-hommes pour que leurs sorts n’émeuvent pas vous les intellectuels juristes ? L’Avocat doit-il défendre seulement les prisonniers de luxe ?

  • Le 26 avril 2016 à 11:51 En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Le burkina est foutu avec ses osc comme le balai citoyen. Les dirigeants du balai citoyen vont bientôt passer les frontières comme Blaise Compaoré.

  • Le 26 avril 2016 à 11:54, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    - Mon cher ami KA, tu sais ? Depuis longtemps moi je la ferme maintenant parce que je suis à jamais convaincu de 3 choses et d’une conclusion :

    1/- Tans qu’une des personnes ayant géré ce pays 25 ans avec Blaise COMPAORÉ seront au pouvoir comme aujourd’hui, ni le dossier SANKARA, ni Norbert ZONGO, ni DABO Boukary, ni Salif NÉBIÉ ne sera jugé et ceux qui sont morts lors de l’insurrection et lors du coup d’Etat sont morts pour rien ! Absolument rien si ce sont les RSS que le peuple a ramené au pouvoir. Pour moi les RSS et BLAISE et sa clique sont blancs Bonnets et Bonnets blancs ! Rien ne sera jugé sous ces gens ! Sinon Rock en tant que président bénéficie de l’immunité tout comme Salif en tant que président de l’AN. En plus ils ont embobiné l’avocat de la Famille SANKARA qui est Me BENEWENDE qu’ils ont nommé 2ème vice-président de l’AN. Pauvre Thomas Isidore Noel SANKARA suis-je tenté de dire. On est allé jusqu’à déterrer son cadavre et avec tout celà, rien ! Rock et Salif sont intouchables jusqu’en 2020 et à cette date que restera-t-il d’eux d’ailleurs ? Simon seul semble propre. Ils se sont tous refugiés tranquillement derrière le mur de l’immunité ! Allons seulement ! Ce fut une erreur monumentale commise par les burkinabè en ces élections présidentielles passées et ils le comprendront mais ce sera tard ! Le bétail électoral burkinabè que sont les paysans et les analphabètes ont fait reculer le pays de 20 ans !

    2/- Quand j’observe, certaines personnes et hommes politiques sont toujours à jouer des jeux d’équilibrisme. Franchement au Burkina Faso, certains sont prêts à vendre pères et mères pour avoir un strapontin. Ils sont allés jusqu’à vendre leurs âmes au diable ! Rien qu’à écouter certains, on a envie de vomir. C’est comme si toutes ces difficultés traversées par les burkinabè sont nulles et non avenues ! Le Burkina Faso est foutu et les gens sont aujourd’hui incapables de dire la vérité et oublier un tant soit peu leurs panses et autres estomacs infectés de mauvaises choses !

    3/- Au Burkina aujourd’hui, le mensonge et les flagorneries sont devenus un mode de vie ! Tout le monde ruse ! On chante les louanges des gens et on parle d’eux en mal dans leurs dos. Personne n’est encore capable dans ce pays de dire la vérité à autrui pour l’amener à changer. Même le Grand Prof BADO trouve des arguments pour justifier son alliance contre-nature avec le MPP !

    CONCLUSION  : Le Burkina est dans l’abîme ! Je dis ici et maintenant qu’il faut dans ce pays une Révolution à la Cubaine de Castro pour remettre tout à plat et fusiller tous ceux qui sont d’une manière ou d’une autre impliqués à quoi que ce soit de mauvais dans ce pays. Il faut liquider toutes cette faune politique qui vadrouille au-dessus de l’Etat depuis 30 ans car ils n’ont rien démontré. Seules leurs pagailles et leur intolérance nous ont entraîné dans cette poubelle dans laquelle nous sommes aujourd’hui. Il faut une révolution farouche et féroce pour nettoyer entièrement et redresser ce pays, et renouveller toute la claasse politique ! Je parle de Révolution vraie, pas de Révolution de bavardage comme celle de Sankara dans le temps ! Sans celà rien ne va progresser ici !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 26 avril 2016 à 11:57, par ka En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Que les internautes se souviennent des interventions de B. devenu Ka pour la famille et les intimes dans tous les sites d’information des réseaux sociaux du Burkina dès le début il y a 9 ans. Avec le progrès aucun internaute quoi qu’il soit avec son Pseudo, ne peut se cacher très longtemps, et on me connait. J’ai toujours lutter pour l’alternance politique du pays que nous aimons avec sa jeunesse, car tout humain et né bébé, après adulte appelé jeune, après vieux et retraité comme je le suis, et veut que la jeunesse prenne la place. J’étais un farouche partisan pour le multipartisme, farouche partisan de l’abolition de la peine de mort, la lutte contre la désertification, farouche partisan des départs de ceux qui ne veulent pas quitter le fauteuil présidentiel et qui deviennent des criminels en puissance : Révolutionnaire modéré, et conseiller, maintenant avec une bonne retraite dans un village proche de la capitale, j’ai décidé depuis qu’on a assassiné lachement le valeureux Norbert Zongo de porter secours à la jeunesse, afin qu’ils ne suivent pas le chemin d’un criminel en puissance. Les vrais internautes avec des interventions constructifs, on se connait, et nous n’avons jamais dévié nos objectifs qui vont pour le peuple, même si plusieurs d’entre nous soutiennent des partis politiques différents, pourtant qui ont un point commun de faire avancer le pays que nous aimons tous, car soutenir un pouvoir, ou un parti politique n’est pas seulement soutenir un individu, mais les actions concrets d’une équipe entrepris par un représentant. Très jeune comme tous les étudiants auprès des pays impérialistes, nous avons opté le marxisme, pour nous protégé par ce qu’on n’avait pas le choix, que de parler du sociale comme l’étaient nos ancêtres et parents restés dans les champs, et leur dure labeur en s’associant pour mieux gagner. Les pages idéologiques des gouvernements des débuts de notre indépendance, et après celles de la révolution inachevée de Thomas Sankara que nous avions associé, m’a donné beaucoup d’expérience pour être franc avec moi-même et à la jeunesse. Je refuse que des futés puissent encore berné la jeunesse pour leur gosier, j’écris en français élémentaire pour que la jeunesse me comprenne, je peux aussi être de la critique et de l’autocritique avec un français d’un trompeur intellectuel comme Kéré et autres, qui ont des critiques avec des fondements sur l’argumentation solide, mais dans leur propre pensé cache des dénigrements, les injures, et les railleries pour un peuple qu’ils prennent pour un mouton, et tentent que leur critique prenne le dessus. Le peuple Burkinabé a mûri par ces types de personnes. Je n’en veux pas à Kéré, mais il fallait comme moi, dire à Blaise Compaoré, et aujourd’hui à Roch Kaboré, demain à un autre dirigeant, car l’alternance politique voulue par la jeunesse l’oblige. Avec mon chapeau du petit vieux, j’ai accompagné les jeunes avec leur nombre qui a fait la différence à Kossyam, a l’assemblée Nationale, car j’ai trouvé leur lutte juste et l’avenir du pays qu’ils attendent. De mon vivant, je ne laisserai pas un intellectuel, qui vient seulement pour son gosier, détruire la victoire de la jeunesse avec des théories qu’il avait dans la poche, quand l’injustice et l’impunité battaient son plein avec un criminel en puissance.

  • Le 26 avril 2016 à 12:00, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    - Internaute 16, si tu as bu du dolo avant d’écrire ton article, je peux bien te comprendre. Mais la prochaine fois avant de venir sur le net, si tu es dans les vapeurs de Kièpalo, mouille ta tête à l’eau fraîche d’abord. Tes idées reviendront !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 26 avril 2016 à 12:07 En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Tôt ou tard, chacun paiera cash sa méchanceté sur cette terre et, après sa mort après une longue agonie devant Dieu qui existe vraiment.

  • Le 26 avril 2016 à 12:10, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    - A mon cher ami KA :

    Ne répond plus à cet internaute qui semble vendu à Me KERE si ce n’est lui-même. Je te le dis maintenant et ici que c’est KERE lui-même qui revient avec faux pseudo ou sans pseudo pour t’insulter. Ne le répond plus KA.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 26 avril 2016 à 12:19, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    - Quand moi Yamyélé j’incrimine certains profils, les gens m’insultent. Voyez aujourd’hui, il faut repenser notre système universitaire car certains profils ne servent pas beaucoup de nos jours car saturés, pleins ! Je donne un exemple : garrez 10 remorques et avec un porte-voix et invitez tous ceux qui sont diplômés en droit ou en socio de venir rentrer dedans on va aller leur donner du boulot. Je vous assure que beaucoup seront dehors car les 10 remorques seront pleines à craquer. Ce sont des professions où on bavarde le plus. Ces professions-là catalysent le développement et la croissance sans produire directement des biens.

    Donc franchement depuis l’indépendance on bavarde en Afrique avec des gens de droit, de sciences Po et de lettres mais jamais on n’avance. On ne sait même pas produire une aiguille malgré tous ce brouhaha des hommes de droit et profils connexes.

    NB : Maintenant insultez-moi pour avoir dit vrai !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 26 avril 2016 à 12:46, par vérité no1 En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Assez de gros mots, on veut que vous abordez les dossiers Sankara et autres ! Vous connaissez les textes mais vous les magistrats et autres préférez la loi des enveloppes lourdes ! Le Burkina est un pays pauvre et ce que les juristes ont fait ressemble un peu à quelqu’un qui arrache le sac de riz de sa grand mère !!!!!!! Revenons à vous Me KERE, avec ton association, il faudra construire le marché de Loanga car c’est une région à forte potentialités, ne fait pas comme Drogba !

  • Le 26 avril 2016 à 12:49, par vérité no1 En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Courage au vieux Ka, Me KERE doit savoir que Ka le connaît très bien !!!!!!

  • Le 26 avril 2016 à 12:50, par Le Baron En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    L’intervention de Me KERE, que je ne connais pas personnellement est édifiante en ce sens qu’elle met en lumière "le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive" au Burkina Faso. On peut opiner sur ses motivations profondes mais force est de constater que son écrit permet à bon nombre de Burkinabé, profanes en droit de se faire une idée claire sur ce régime juridique.
    Fort de ce constat, je trouve en toute humilité que MM SOME et Ka sont entrain de dévier le débat. J’ignore les antécédents que vous auriez eus avec Me KERE mais de grâce, on peut contredire son alter ego sans verser dans l’incivilité. Restons courtois et faisons valoir nos points de vue à force d’arguments.
    Ex sénateur ou pas, fervent défenseur de l’article 37 ou pas, le point de vue de Me KERE à la lumière de nos textes législatifs et réglementaires nous fournit bcp d’informations fort utiles. MM SOME et Ka, prenez votre mal en patience et attendez-le sur un autre terrain pour vos explications sinon sur celui-ci, vous passez à côté de la plaque.
    Alors bon vent à vs Me.

  • Le 26 avril 2016 à 13:32, par ka En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Merci mon ami Körö, internautes et visionnaires des critiques et l’autocritique de la politique d’autruche de notre pays depuis des années, nous nous connaissons. Paré nous connais mieux encore et ne dira pas le contraire avec sa plume d’or qui a fait Lefaso.net. Ce qui me fait honte avec ces intellectuels, c’est qu’ils reviennent devant la scène avec du déjà vu, pour dire au peuple Burkinabé que leur point de vu doit être au-dessus des autres, pourtant des points de vu connus par le peuple mouton qui n’avait pas le choix que de les suivre à cause de celui qui les déprime et les manipule. Tous nos éminents juristes durant 27 ans du règne de Blaise Compaoré proclament le changement juridique avec des théories des agrégés de l’Etoile brillante : Mais pour le prouver au grand jour, c’est à dire avec des actes pratiques au tribunal, ils se rabattent au coup de fil qui vient de la haut, ou les enveloppes lourds des criminels assieds sur le banc des accusés. Kéré n’est autre que c’est prestigieux et éminents juriste de notre pauvre Burkina noyé par la corruption à ciel ouvert, l’impunité, et l’injustice. Le peuple composé a plus de 70% des paysans cultivateurs, sait que parmi ceux qui le gouvernent se cachent plus de 80% des parasites d’écornifleurs, et qui sortent au bon moment succès le sang du peuple avec des théories sucrées. Nous devons les dénoncé, pour que la jeunesse ne soit pas contaminé par ces parasites comme l’internaute 16 et son griot. Merci mon ami Körö, car la lutte continue.

  • Le 26 avril 2016 à 13:33 En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Les mangeurs sans vergogne de la republique montrent de nouveau leur museau ! Ahaa ! Signe des temps !!!

  • Le 26 avril 2016 à 13:50, par assetou traore En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    yamyele le koro faux pseudo est du pléonasme car pseudo signifie faux ;

  • Le 26 avril 2016 à 14:20, par Indigné En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Je ne comprends pas tout ces propos, je pense que nous nous trompons de débat. Le sujet ici est de parler du système judiciaire du Burkina et de ses nombreux abus. Est ce que vous êtes d’accord oui ou non sur l’existence d’un grave problème dans cette institution ? de ce fait un pays où la justice n’hésite pas, est un pays où les Citoyens ne sont pas libres.
    C’est bien beau de faire des procès aux uns et autres, mais en attendant les choses ne changent pas. Reconnaissez au moins que Maitre KERE, a le mérite de se pencher sur la question et de vouloir que les choses changent. Car il existe des lois au Burkina, et il serait temps que l’on les respectent. Soit nous vivons dans un état de droit, soit c’est la Jungle où règne la loi du plus fort ! et pour le moment c’est la jungle.
    Pendant que vous épiloguez sur les responsabilités des uns et des autres, il y’a des innocents qui croupissent en prison et des citoyens lambda qui subissent la loi des plus forts tous les jours. Stop

  • Le 26 avril 2016 à 14:24, par Odile Kaboré En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Je dis à tous les internautes de ce forum, tout d’abord que je ne connais pas Me Kéré mais j’entends seulement parler de lui et je le lis souvent sur le fasonet et je vois sa photo. Toi kôrô Yamyélé, ou Ka, depuis que vous racontez n’importe quoi sur le net, personne ne sait qui vous êtes et pourtant vous croyez que les gens accordent du sérieux à vos écrits d’aigris
    Mon problème avec tous ces internautes sournois et lâches qui critiquent Me Kéré, c’est qu’ils le font tous sous des pseudonymes non reconnaissables alors que je vois bien l’identité et la photo de Me Kéré quand il écrit son article.
    Ce qui me fait dire que soit, ce que vous écrivez sur lui de mauvais, c’est faux, soit vous avez peur de Me Kéré. Sinon pourquoi vous utilisez des pseudonymes pour vous cacher ?
    Donc maintenant, celui qui vient dire quelque chose de mauvais sur quelqu’un qu’il dise exactement qui il est et là où il habite et adresse exacte même si c’est dans une ferme de Fada comme Kôrô Yamyélé, le chef des aigris ; moi Odile Kaboré je saurais que c’est un internaute qui soutient courageusement ses injures et si il a ses deux testicules à leur place normale. Je ne comprends vraiment pas comment les gens peuvent insulter comme ça un compatriote valeureux et le soir se regarder dans le miroir. Je me demande si Me Kéré a tué votre enfant ou bien c’est à cause de la politique ou bien c’est pour autre chose... Faut tout dire. Dans tous les cas, celui qui vient maintenant raconter sa vie sur le net, sans son identité véritable ses propos doivent être considérés comme nuls. Mme Odile KABORE.

  • Le 26 avril 2016 à 14:37 En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Puisque le nommé Dommage intervenant n°34 m’interpelle personnellement, je lui réponds directement. Dommage que la configuration du forum ne permette plus les réponses à la suite de l’une de l’autre, ce qui donne une démarche logique. Je continuerai donc de demander au webmestre de nous remettre l’ancienne configuration car elle nous permet un débat plus constructif.

    Certes, je n’ai probablement rien compris à l’écrit de M Kere ; je peux le concéder car je n’aurai jamais la prétention de tout comprendre. Ce que je sais c’est que je ne sais rien et je cherche toujours à apprendre. Mais je refuse qu’on vienne me divertir et meprendre pour un con ; ce que je ne suis point !

    En quoi ce "cours" de M kere nous importe à l’étape actuelle de l’histoire de la communauté réelle nommée Burkina Faso ? Pourquoi fait–il sa sortie en ce moment-ci ? On eut largement apprécié que M kere sorte du bois à un certain moment de notre histoire où on l’attendait et nous donne son cours de droit. Même s’il est spécialiste du droit pénal, il peut néanmoins se risquer à nous donner des pistes à un moment clé de notre histoire sur d’autres aspects du droit : il est tout docteur en droit ! Mais où était-il ? Pourquoi n’avait-il pas levé le petit doigt ?

    Tous nous avons fait des études, chacun en son domaine et discipline, donc inutile de venir prendre les autres pour des CONS (comme je l’ai écrit). C’est eux qui nous insultent. Ce n’est pas parce qu’il est ceci ou cela en France (nous on n’en est plus à ce stade-là) : libérons nous des complexes et esclavage mentaux.

    Je n’insulte pas M Kere, j’incrimine certains comportements et certaines amnésies. Et cela est inadmissible pour quelqu’un qui se veut « intellectuel » (comme il veut nous le présenter ou en tout cas tel que je le lis). Il y a bien d’autres qui sont peut –être mieux que lui, mais qui travaillent réellement et objectivement pour ses compatriotes. Je me permettrai de citer un seul parmi tant d’autres : M Francis kere, architecte.

    Les louvoiements intellectuels, le caméléonisme, voilà la tare congénitale de nos soi disants intellectuels africains qui tuent leur propre peuple pour leurs intérêts egocentriques, égoïstes et à courte vue. Voilà pourquoi, mon frère, l’Afrique se meurt aujourd’hui de sa belle mort. Ne nous leurrons pas de ces croissances à deux chiffres dont on nous bassine chaque seconde : la pourriture a commencé par la tête. La question sociale est la bombe catastrophique fera exploser ou plutôt imploser l’Afrique. Ce que l’on ne peut pas faire de l’extérieur on nous le fera de l’intérieur. Sous Sankara, ne pouvant détruire la révolution de l’extérieur, on te l’a détruite de l’intérieur. La 5e colonne a toujours existé depuis que l’homme a vécu en groupe. C’est le principe de base Hun Tseu.

    Comment peut-on soutenir dans ce burkina a cette etape de notre histoire, cette lutte des magistrats, et surtout apres ce que l’on sait que ces magistrats firent pendant 30 ans ? Et si seulement la lutte avait une base objective…

    J’eus aimé entendre M kere prendre position et nous donner des cours de droit a d’autres moments de notre histoire. Une autre profession peut se plaindre, mais certainement pas les magistrats. Bien au contraire, ils devraient raser les murs, non par crainte de la vindicte à leur encontre (et cela se comprendrait), mais uniquement par dignité et pour redorer le blason de leur profession. Et dire que ce sont des hommes de droit qui se sont conduits ainsi pendant pres de 30 ans, eux qui sont censés etre les defenseurs de la veuve et de l’orphelin.

    Je vois que certains ont rappelé les positions de M Keré, ou meme remis sur le forum des extraits des idees de M Keré. A chacun de se faire son idée de lui. Je n’injurie pas M Kere, encore moins dans son dos. Comme tu le dis si bien, le dagara (et non dagari c’est les colons qui ont géneralisé une donnee linguistique d’une autre culture ou langue sans aucune etude scientifique qui l’étaye. Le mot dagari n’existe pas dans la langue dagara, ni au singulier ni au pluriel), le dagara donc n’insulte pas dans le dos.

    Tu ecris « Ce qui est débat, c’est l’institution juridique de la garde à vue et de la détention provisoire. Ce débat est même d’actualité car l’ancien Bâtonnier vient d’être placé sous mandat de dépôt »
    Contrairement a ce que tu dis, l’incarceration de l’ancien batonnier du burkina n‘entre pas dans ce debat. Je joins donc l’introduction de l’article que vient de publier lefasonet a ce propos :
    « Me Mamadou Traoré, ancien Bâtonnier de l’ordre des avocats, a été inculpé et déféré ce lundi midi à la maison d’arrêt et de correction des armées ‎dans le cadre des enquêtes sur le putsch du 16 septembre 2015. Comme les dizaines d’autres personnes incarcérées bien avant lui, il pèse sur lui des soupçons entre autres de “complicité d’atteinte à la sûreté de l’Etat”, “complicité de coups et blessures volontaires”, et “Complicité d’assassinat”, nous confie une source proche du dossier. »
    Telles sont les agissements des hommes de loi au burkina. Si lui le bationnier (l’ex batonnier) il est comme ca, qu’en est –il de la troupe ? On me retorquera que ce ne sont que des soupcons… Mais telle est la loi au burkina, ou plutôt dans un certain burkina, ce burkina qui est le leur et dont justement nous ne voulons plus, n’en deplaise a certains qui ne veulent y comprendre, y compris M Kere, et qui nous prennent pour des cons.

    Quant a la probité je n’ai point de doute la dessus car si je l’avais voulu me positionner en griot thuriferaire des causes les plus viles dans ma vie, je serais multimillionnaire, sinon milliardaire, aujourd’hui (comme certains) avec de hauts postes comme on le voit avec certains. On se connait au burkina qui est qui et qui fait quoi et pourquoi. Je sais ce que j’ai souffert dans mon corps et dans mon cœur à cause de mes positions jugees intransigeantes car trop probe. Si ce n’est que ca, que je t’ote d’un doute, mon frere ! Je ne me suis jamais vendu ni ne vendrai de si vile facon ni mon corps, ni mon cœur, ni mes idees, ni quoi que ce soit.
    SOME

  • Le 26 avril 2016 à 14:46, par Le Citoyen Républicain. En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Me Kéré, la prochaine fois, gardes tes belles idées pour ton cabinet et surtout ne le partage ni avec tes confrères, ni avec les magistrats, ni même avec tes clients.
    Les burkinabè sont comme ça. Quand ils voient leur voisin acheter un nouveau vélo, ils ne pensent qu’à voler ce vélo pour que tout les deux marchent à pied. Le fait même de savoir que tu es avocat est un problème pour ces gens que je ne jugerai pas. Cela s’appelle le nivellement par le bas. Parmi les internautes malveillants à part quelques tarés comme Ka SOME et surtout le soulard kôrô Yamyélé, tu verras que ce sont mêmes tes propres confrères et tes propres amis qui sont en train de te vilipender pour rien. Surtout si tu vois un burkinabè au bord de la route en train de mourir ou d’agoniser, il ne faut pas essayer de le secourir. Laisse-le mourrir tranquillement au bord de la route et continue ton chemin car si tu oses le sauver par humanisme, c’est le même qui va venir demain tuer ton enfant ou voler ton vélo neuf. C’est un conseil gratuit que je te donne. Observe-les comme ça et laisse-les dans leur maladie dont ils vont en mourir bientôt. Le Citoyen Républicain.

  • Le 26 avril 2016 à 14:55, par KA.O En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Hey !!!, Monsieur le vieux retraité KA, avec tout ce que tu as écrit de faux sur Me Kéré, tu viens dire dans ton dernier message que tu "n’en veux pas à Me Kéré". Eh bien ! Si tu connaissais effectivement ce Me Kéré, tu n’allais même pas parler de "gosier". Me Kéré comme tu sais tout depuis la création du Burkina n’a jamais fait parti d’aucun gouvernement au Burkina, ni fonctionnaire à qui on peut reprocher d’avoir détourné des fonds publics du peuple, ni exercé sa profession d’avocat au Burkina Faso. Je ne comprends pas vraiment ce que tu reprochais à Me Kéré surtout que tu as fait maintenant ton mea culpa en disant que tu "n’en veux pas à Me Kéré". Comment peut-on développer autant de haine en si peu de temps et revenir à de bons sentiments. Tu me diras que mieux vaut tard que jamais.
    Saches que Me Kéré ne t’en veux pas non plus car, en réalité, tu t’es vraiment trompé d’adversaire, mais surtout tu ne connais pas, mais là, pas du tout, ce Me Kéré, l’erreur étant humaine. KA.O.

  • Le 26 avril 2016 à 15:04, par Me Paul Kéré En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Je suis surpris, vous aussi Kôrô Yamyélé, vous vous mettez aussi dans cette danse macabre de la critique vile ? Moi qui croyais vraiment que vous étiez mon ami inconnu que j’admirais de loin. Dites-moi vraiment ce que je vous ai déjà fait de mal et qu’est ce qui ne vous a pas plus dans l’article car telles sont les règles actuelles du Code de procédure pénale. Dites-moi tout.

  • Le 26 avril 2016 à 15:21 En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    19 Septembre 2012 Rencontre avec Blaise Comparé dans sa résidence de Saint Cloud

    M Kéré , en dépit de l’accord conclu entre les Délégués CSBE nouvellement élus, grille la politesse aux doyens des Délégués ( celui devait prononcé le discours au nom de tous - discours rédigé et approuvé par tous après concertation ) pour se livrer à un exercice de cirage de pompes indigne de la part d’un intellectuel. Des propos dithyrambiques d’une telle hypocrisie, flagornerie que certains ont pu se demander ce jour là, s’il était dans un état normal ou second ! Qu’espérait-il si ce n’est une récompense à son zèle ! Hélas, à force d’être pour et contre, de se dévoyer seu selon les circonstances, il est en devenu ridicule. Koro Yamyélé a bien cerné le personnage ! De vous laissez-pas abuser, n’ayant aucun scrupule, M Kéré est parfaitement capable de s’envoyer des messages de soutiens !

  • Le 26 avril 2016 à 15:45, par vérité no1 En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Je suis Ka, je suis Ka ! Courage au vieux Ka qui ne cesse de nous donner des conseils n’en déplaise à Me K...!!!!!!

  • Le 26 avril 2016 à 15:55, par Me Kéré En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    D’abord ce n’est pas la résidence de Blaise Compaoré mais celle de la Résidence de tous les chefs d’Etats burkinabè à la selle Saint Cloud.
    Ensuite chacun avait la liberté de prendre la parole comme toi aussi, tu l’as fait. Si tu avais le courage de tes niaiseries pourquoi tu ne donnes pas ton identité ? C’est cela qui est vraiment gênant dans ta démarche. Dis-moi quel rapport il y a entre cet article et ces faits de 2012 il y a 4 ans ? Quel fou furieux ?

  • Le 26 avril 2016 à 16:08 En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Cet opportuniste est vraiment né avant la honte.En effet après avoir soutenu le régime sanguinaire de ce criminel Blaise Compaoré où la justice était son paillasson,sans scrupule,sans honte il nous revient pour raconter des théories vaseuses espérant toujours décrocher un poste juteux car malgré ses titres ronflants de docteur par ci,avocat par là,il s’ennuie grave en France.En dehors des petits dossiers des cas sociaux où c’est l’Etat français qui est obligé de régler la note sous le vocable aide juridictionnel,quel dossier sérieux ce "petit" avocat a eu a géré en France ?Il n’y en a pas,les ténors on les connait.Alors ce louvoyeur pour montrer qu’il existe,vient s’exhiber au Burkina et ça semble marcher car comme dirait quelqu’un,au pays des aveugles,le borgne sera toujours le roi

  • Le 26 avril 2016 à 16:18, par Lantiga En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Bienvenue à vous Anta. C’est un grand plaisir de vous relire.

  • Le 26 avril 2016 à 16:30, par vérité no1 En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Me KERE dans sa gymnastique intellectuelle et dans sa jonglerie n’a jamais combattu l’article 37 ! Il jouait tout simplement aux équilibristes ! Je me rappelle de son article qui supportait Gilbert Ouedraogo et qui disait Gilbert, disait l’article 37 !!!!!!

  • Le 26 avril 2016 à 16:34, par ka En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Ka ne peut plaire à tout le monde : Je lutte pour les objectifs qui vont pour le peuple Burkinabé et sa jeunesse, et non pour un individu. Pour le reste, celui qui ne veut pas me comprendre, ça ne regarde qu’a lui. Le temps de se laisser berner par ceux qui ne pense politiquement qu’à leur gosier est terminé. Le temps de faire avancer le Burkina avec des personnes sérieuses, consciencieuses, et objectives a sonné. Ka a dit ce qu’il pense de Kéré depuis 2013. Si cette analyse était de bonne fois, elle serait adressée aux destinataires qui sont le ministre de la justice, ou le procureur de la république, le reste n’est que de l’arnaque pour revenir berné nos gouvernants. Sujet clos à la seconde. Passons à autre chose pour aider la jeunesse a faire avancer avec sincérité, le pays que nous aimons.

  • Le 26 avril 2016 à 17:08, par Lantiga En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    @Ka (internaute n°1), je vous ai soutenu dans un poste hier qui n’a pas été publié. Après le poste de SOME (poste n°55), je reviens à la charge pour dire que Maître KERE prend le peuple burkinabè pour né de la dernière pluie. On l’a lu souvent ici à propos du sénat et de l’article 37. Et il s’est toujours aplati pour tendre sa sébile. D’ailleurs, je ne lis plus ses écrits. Je me contente de lire les commentaires des internautes et ça me suffit.
    Ce qui m’attriste, c’est de constater que son séjour dans l’hexagone, tout prêt des bonnes pratiques républicaines ne l’a pas bonifié. Il n’est pas mieux en raisonnement que nos juristes qui n’ont jamais posé le pied sur une passerelle d’avion. C’est triste pour lui.
    Si le fait de vivre en Europe n’apporte pas de plus-value à quelqu’un, ce n’est pas la peine ! Héi webmaster, je ne critique pas ce Monsieur sur sa vie privée mais sur sa vie publique. Laisse passer. Ou bien tu es contre ma personne ?

  • Le 26 avril 2016 à 17:43 En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Pourquoi certains voient la politique partout ? Cet écrit peut intéresser tout le monde.
    Je profite féliciter Me Kéré pour cet éclairage . Chers compatriotes , sachez que les méchancetés stériles ne peuvent pas construire notre pays et tout le monde ne peut pas penser de la même manière .

  • Le 26 avril 2016 à 18:10, par Démé Soltice En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Quand je vois le déchaînement des internautes contre Me Kéré que je ne connais pas, alors que son article est vraiment pertinent comme "Le Baron" internaute n° 56 l’a souligné, j’ai maintenant la conviction que cet avocat est un grand homme valable et compétent. En effet, Napoléon disait, je cite : "qu’on parle de vous en bien ou en mal, pourvu que les citoyens parlent de vous, c’est que vous existez... et les gens vous font une forme de considération en prenant un tant soit peu du temps pour vous consacrer quelques lignes d’écritures ou de paroles. Alors, je dis bravo à Me Kéré pour cet éclairage juridique et j’en demande encore et encore. Maintenant je sais qu’un policier ne peut plus garder un délinquant pendant plus de 5 jours dans son commissariat pourri pour faire balayer la Cour
    Sinon, je ne vois vraiment pas le comment du pourquoi cet article, qui est un vrai service rendu aux avocats, aux policiers, aux gendarmes et aux magistrats, peut déchaîner autant de passions de la part de certains internautes comme vérité n° 1 ou mensonge 1er, le vieux Ka de haine, le Kôrô Yamyélé ou le soûlard ou SOME le dinguo. Soyez grandement béni, Me Kéré et que Dieu vous guide et vous protège. Au burkina, ya 0,0001% qui ont accès à internet et les 4 internautes précités qui foutent et sème la merde sur la toile. Donc il n’y a pas de quoi fouetter une souri. Démé Soltice, depuis Abidjan.

  • Le 26 avril 2016 à 18:20 En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    KA, le sujet ne peut pas être clos comme ça sur votre propre initiative. Avant la clôture du sujet sur "la garde à vue et de la détention préventive", toutes les injures que vous a proférées contre Me Kéré méritent au minimum un grand remerciement de sa part. Dieu vous le rendra aux centuples car Dieu n’a pas de dette mais paye des dettes. Qu’il vous bénisse et vous donne longue vie pour que vous continuez à prodiguer de bons conseils à la jeunesse...

  • Le 26 avril 2016 à 18:22, par vérité no1 En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Celui qui dit qu’on a peur de Me KERE se trompe ! Pour ta gouverne, j’ai dit à Blaise face à face qu’il se dirigeait vers un bafond ! L’histoire m’a donné raison ! Si les RSS ne font pas attention avec l’affaire Zida, ils fonceront dans du volcan ! On est là rien que pour dire la vérité !

  • Le 26 avril 2016 à 19:09, par Bouba En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Me Kere, votre écrit est une bonne contribution. Mais ce qui cause problème, c’est l’opportunité est les en dessous :

    1) votre attitude sur la question du sénat que vous avez approuvé, ainsi que votre silence complique ou équilibriste sur la modification de l’article 37 amène légitimement se poser des questions ;

    2) le fait que ce soit maintenant que vous jugez utile d’apporter un éclaircissement sur la détention préventive et la garde à vue ; D’aucuns diront où étiez-vous sous BC ? En efffet, sous BC, certains n’ont même pas bénéficié de cette détention préventive (Sankara, JB Lingani, H zongo Dabo Boukari, etc.). Vous avez dormis plusieurs années sur la question et vous vous réveillez juste au moment où les anciens dignitaires sont à présents exposés aux mêmes conditions de détention et de garde à vue que le citoyen lambda subissait depuis longtemps.

  • Le 26 avril 2016 à 20:03, par tapsoba.desire@orange.fr En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Le mot résidence n’est qu’un abus de langage et ne sous-entend pas qu’il est propriétaire de la résidence ! En France, on parle bien de résidence du président pour simplement désigner la propriété de l’état qui lui est réservée. Alors inutile de faire de la diversion ! Pouvez-vous démentir que ce jour , vous ne vous êtes pas livré à une exercice de fayotage que personne jusque là n’avait soupçonné en vous ? N’avez-vous pas tressé des lauriers à Blaise Comparé pour lui signifier que vous êtes un de ses admirateurs zélés .....qui mériterait bien un jour une petite récompense ! Vous ne voyez aucun rapport entre votre article tendancieux pour ne pas dire opportuniste et vos propos antérieurs ? Ce qui est triste chez vous, c’est votre capacité incroyable à tomber dans une sorte d’amnésie avancée dès lors qu’on vous rafraîchi la mémoire ! Demain vous direz l’exact contraire de thèse que vous défendez ...avec toujours l’espoir de vous racheter une conduite.

  • Le 26 avril 2016 à 21:22, par Yako En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Mon frère Kere ne réponds pas à ces petits fascios qui ont envoyé nos enfants à l’abattoir le 30 et 31 oct 2014 et septembre 2016 pour règlement de compte perso.

  • Le 27 avril 2016 à 00:19, par Sione Ali Kadioma En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    L’ Anonyme Persifleur, ou le Bas rond de Nancy en chair et en os pour ne pas nommer le cireur de pompe. Tu peux persifler qui, toi un grioteur comme toi ? Partager ses idees ne peut pas etre noble si on ne prend pas en compte l’ ultime intention. D’ ailleurs ou est l’ idee meme ? Comme Malick Jabir le disait, ou est zouair ? Monsieur le cireur revient a la vie apres son hibernation. Le peuple burkinabe est tres mur maintenant. Vive le petit- frere Ka, Koro Yamyele( qui est aussi mon petit cheri) et mon petit fils SOME toujours droit dans ses bottes. Je vais vous dire une chose. Personne ne veut avoir une societe civile forte. Comme cela, ils vont continuez de nous n.. avec leur vieille pine seche vieille de 28 ans de canard.

  • Le 27 avril 2016 à 05:31, par KA.O En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    quand on dit la vérité on ne doit pas avoir peur, donc comme vous n:avez pas peur de Me kéré, intervenez à visage découvert et pas masqué comme des lâches et des peureux sans couille. c’est facile de balancer de fausses informations sous des pseudo à la con et faire croire qu’on détient la vérité absolue pour tromper les internautes. Ceux qui connaissent bien Me Kéré savent bien que vous racontez des conneries par la haine. KA.O

  • Le 27 avril 2016 à 07:21, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    - Merci ASSÉTOU TRAORÉ car celui qui me corrige mérite mon respect puisque m’ayant éclairé.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 27 avril 2016 à 08:23 En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Quelle bande de lâche ! Moi citoyen lambda et en quête de vérité, j’ai besoin que chacun assume ses propos et décline son identité. L’Afrique n’avancera jamais à cause de tels comportements, car oui ce n’est pas que la maladie du Burkina mais de toute l’Afrique : des donneurs de leçons sans consistance.
    Pourquoi cet article sur un sujet sérieux et vital pour notre liberté, déchaine autant de réactions négatives ? J’ai l’impression que vous vous servez de cet article, comme une tribune pour vos propos. Nous ne sommes pas sur un forum politique ici, et nous ne sommes pas tous des Cons ! Nous connaissons très bien les crimes de nos dirigeants africains, mais ce n’est pas le propos ici. Chaque chose à son temps, et tôt ou tard chacun payera pour ses crimes.
    Moi ce qui m’intéresse sur ce forum, c’est l’article de Maitre KERE, qui est un très bon article et qui nous éclaire sur nos droits. Alors, soutenons cet Avocat pour qu’enfin tout ce système judiciaire "mafieux" soit renversé. Et laissons les autres débats de côté pour le moment.
    Et puis même si c’est vrai vos propos sur Maitre KERE, il a bien aussi le droit d’évoluer dans sa position et même de se tromper ! il n’y a que ceux qui ne font rien, qui ne risquent jamais de se tromper ! et il n’y a que les cons qui ne changeront jamais d’avis.
    A bon entendeur....

  • Le 27 avril 2016 à 10:51, par ka En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Merci à tous les anciens internautes et les nouveaux, dont je ne peux tout cité les noms, qui ont en 2013- 2014 combattus pour qu’il n’y est aucun tripatouillage de l’article 37, ou le sénat coûteux dans un pays ou 98% de sa population n’ont pas un bon repas par jour. A mon ami Körö, Le citoyen, le sage, Achille de Tapsoba, Anta, Zapata, verité no1, Eliane, et tant d’ autres que j’oublie, nous sommes toujours là avec nos pseudos car les balles des fillettes du RSP téléguidés par ceux qui soutenaient le Sénat et le tripatouillage de l’article 37 un vrais avocat du peuple, étaient visés sur des personnes comme nous qui défendons ce qui va mieux pour peuple et sa jeunesse qui veulent que le pays avance proprement sans des crimes gratuits, ni la corruption à ciel ouvert. Quand a Kéré il connait Ka : L’histoire est que l’ex- ministre des affaires étrangère Djibril Bassolé pour convaincre la diaspora de s’associé au tripatouillage de l’article 37, et le maintien du Sénat, a promis qu’il y aura un sénateur qui sera choisi parmi les responsables des associations de la Diaspora qui s’occupera de leurs doléances. Si l’ex- premier TIAO est dans le parage, qu’il se manifeste son témoignage a ce sujet. Ce poste de sénateur occupant les affaires de la diaspora était convoité par les griots et cire botte qui se disent intellectuels les plus futés de la diaspora, et prenant les autres pour les moutons. Kéré pour se faire remarquer, utilisait ces connaissances juridiques, pour soutenir Blaise Compaoré pour un sénat inutile, que pour protéger ses fesses. Sa stratégie a fait effet sur l’introverti et sa clique, qui ont fini par donné des promesses de sénateur aux deux amis de longue date qui est Kéré et une de l’ADF/RDA. Au cours d’une rencontre avec l’introverti, le discours de Kéré a appeler le soutient a Blaise avec ses magouilles agaça quelques intellectuels responsables des associations des Burkinabé en France, Lyon, Bordeau, et j’en passe. Oui Kéré, j’étais contre tes arguments théoriques qui sont de la réalité, mais que tu les utilise pour tarauder le peuple qui dit non à ce qu’il pense juste, comme vouloir être sénateur et bénéficier les 5 millions à gogo par mois et se promener en France durant 10 mois pour tes affaires, et pour rien, pour le Burkina : Pourtant à tampouy, ou à Dori, ou à BOBO 98% de la population n’ont pas un repas par jour. Le peuple, y compris Ka qui était en mission de conseiller à la rencontre de la diaspora par l’ex-président Blaise Compaorè, dont tu as fait ton manège, a dit ‘’’non’’’ a un sénat couteux. Tu m’as rencontré encore à travers mes messages dans tes analyses favorisants le sénat pour que vous deux, toi et ton ami soient des sénateurs de pacotille, et des avocats arnaqueurs qui voyagent aux frais de l’état, si le tripatouillage de l’article 37 avait réussi pour que Blaise Compaoré s’éternise au pouvoir. Non je n’ai pas peur de Kéré, et quelques responsables des associations de la diaspora française peut l’enterrer vivant si sa magouille avec Blaise Compaoré avait marché. Pour cette analyse, je l’accepterai comme tout le monde, s’il l’avait fait en 2013 avec la MACO pleine des innocents sans jugement a causes des juges corrompus du régime Blaise Compaoré, mais revenir dire au gouvernement Roch Marc Christian Kaboré, qui a déjà les mains liés avec les crimes impunis, de libérer les criminels en puissances, je refuse son analyse même si elle est acceptable. A tous les internautes de bonne foi, restez comme vous êtes, et ignorez les rapaces. L’intelligent Paré à créer Lefaso.net dans le but d’être neutre a des critiques et l’autocritiques qui doivent être fondées sur des argumentations solides, et non sur les dénigrements, et nous devons le remercier, de nous laisser le choix de nous exprimer.

  • Le 27 avril 2016 à 10:57, par Un compatriote En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Je vous soumets à l’auteur un article que je viens de lire concernant un cas grave "de violation de la loi pénale" pour ne pas dire un cas d’injustice flagrante ( en matière de privation de liberté - un pauvre citoyen incarcéré sans qu’il n y ait aucune plainte, sans avoir été auditionné ) du temps d’un président que vous avez soutenu à bout de bras ...même à quelques jours de sa chute ! Cette affaire date de 1997 et l’infortuné ( qui n’était qu’un simple chauffeur ......pas des général de l’armée ) attend toujours réparation ! Lisez le et tirez nous en une conclusion ! Merci d’avance !

    "Arrestation arbitraire 16 ans après Pascal Koudnoaga Zoma cherche toujours réparation"

  • Le 27 avril 2016 à 11:00, par Duni ya Sugri En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Hé, le burkinabè est mauvais, voilà un article de Me Kéré contre la modification de l’article 37. Quand la mémoire va en brousse pour chercher du bois mort, elle sélectionne le fagot qui lui plaît.
    Lisez plutôt pour croire.

    SANS « LOUVOIEMENT », IL FAUT GARDER L’ARTICLE 37 EN L’ETAT !

    Aux termes des conclusions du Conseil Consultatif sur les Réformes Politiques (CCRP) au Burkina Faso, le Président Blaise Compaoré, arrivé au pouvoir par l’avènement du 15 octobre 1987 avait, à la veille de la tenue des travaux de ce CCRP mis en place à la suite des mutineries de mars 2011, fait la promesse que les questions discutées qui n’auraient pas trouvé de consensus entre les participants devraient demeurer en l’état.
    Cependant, le Chef de l’Etat Burkinabè, qui avait pris acte, après le dépôt du rapport de l’absence de consensus sur la modification de l’article 37 de la Constitution a, aussitôt, annoncé que « les discussions se poursuivraient… », sans que personne ne puisse dire, à l’heure actuelle, aux encablures de l’échéance de 2015, quelle est la position ferme et définitive du Président du Faso sur le sujet. C’est pourquoi les propos du Président du Faso ont été diversement interprétés par divers commentateurs et acteurs de la vie politique Burkinabè. Le débat qui s’est installé depuis lors n’est pourtant pas dénué de tout intérêt tant il comporte des enjeux majeurs pour l’avenir de notre jeune démocratie et de la politique de notre pays.
    Dans sa lettre du 28 février 2012 au Président du Faso, le "KAMSI YIANGDA", se définissant comme un groupe informel de réflexion constitué essentiellement de jeunes diplômés (Bac +5 minimum) et sans emploi à travers leurs 12 propositions a indiqué que
    « Le constat à présent est clair, l’article 37, point nodal du dialogue intérieur, n’a pas obtenu comme l’a souhaité le parti au pouvoir, le consensus nécessaire pour sa révision. On comprend donc le manque d’enthousiasme et le moindre empressement qui est affiché depuis lors, pour la mise en œuvre des conclusions auxquelles le processus de réformes politiques a abouti ». Sic ! Quant à Cheik Ahmed du Journal L’Opinion, le 12 mars dernier, dans un article intitulé « une camisole de force », semblant oublier que la révision ou la non révision de l’article 37 dépassait indéniablement les clivages politiques, a indiqué avec, visiblement une certaine maladresse que « …la hargne avec laquelle un certain Stanislas B. SANKARA, du désormais moribond UNIR/PS et certaines plumes avec, à leur suite de pitoyables internautes refusent jusqu’au moindre avis divergent du leur, sur le sujet, est tout simplement insupportable et inacceptable. Aussi curieux que cela puisse paraître, c’est au nom de la démocratie et du droit du peuple à choisir librement ses dirigeants que ce bon petit peuple de petits messies s’insurge avec violence et sans concession contre le recours à ce même peuple pour savoir ce qu’il pense réellement, au prétexte que leur seule parole suffit et qu’il n’y a rien à cirer. C’est d’un ridicule si saisissant qu’on ne s’étonne point du tout de retrouver sur cette position, certaines personnes frappées d’incapacité idéologique à supporter toute contradiction tout comme des plumes et des personnages dont la ligne éditoriale et les principes de fonctionnement sont manifestement la provocation à tout va, l’essentiel pour eux étant d’être iconoclastes pour justifier leur existence structurelle… ».
    Ces propos, tels que repris textuellement, sont inutilement sévères et vexatoires vis-à-vis surtout de certains internautes qui ne sont pas forcément partisans du Parti du Président de l’UNIR/PS. Mais Cheick Ahmed n’est pas le seul journaliste à évoquer la question de la révision constitutionnelle de l’article 37 de la Constitution.
    Dans son édition du 17 mars 2013, Monsieur Juvénal Somé du site Lefaso.net a évoqué une « agitation dans le Compaoré land, que ce soit au sommet de l’Etat, ou au sein du parti présidentiel et même dans la presse proche du pouvoir…, où est évoqué désormais, à mots à peine couverts, le sujet qui fâche. Reste à trouver la méthode. Entre camarades apparatchiks, le débat n’est pas encore tranché selon un responsable. Voie parlementaire ou référendaire, pour l’instant, on scrute l’opinion pour savoir que faire. Mais rien n’est gagné pour autant ». Monsieur SOME ajoute : « Dans le camp adverse, l’on affûte également ses arguments. Autant que l’on comptabilise les soutiens. Le but recherché est simple : contrer une éventuelle velléité de passage en force. A l’image de l’UPC et de l’UNIR/PS ou encore Le Faso Autrement qui, ont fait savoir qu’ils étaient pour le respect des dispositions en vigueur dans la Constitution » à savoir la non révision de l’article 37 de la Constitution. Le journaliste de Lefaso.net conclut en ces termes : « Diabré, Sankara, Ablassé, … et le front du non, comme bien d’autres, les partis d’opposition Burkinabè ont réaffirmé leur opposition ferme à toute idée d’un nouveau mandat pour le chef de l’Etat sortant, après 2015… Avec cela, tous espèrent s’appuyer sur un mouvement de sympathie qui engloberait outre la société civile, une partie de l’intelligentsia locale. Une manière de prouver, disent-ils, qu’ils sont prêts ».
    Ancien ambassadeur du Burkina au Canada durant une dizaine d’années, Mme Juliette Bonkoungou, n’a pas un avis tranché sur la question et semble s’en remettre de manière surprenante à « la décision du Président » alors que les termes des dispositions combinées des articles 36 et 37 de la Constitution sont claires comme de l’eau de roche. Elle précise curieusement faire confiance à Blaise COMPAORE, qui, invité « dans l’extrême solitude de ses responsabilités, de définir sa place dans l’histoire (pour) se situer dans le sens de l’intérêt de notre peuple ».
    Or, la sphère politique Burkinabè est divisée sur où se trouvent les intérêts fondamentaux du peuple. Ainsi donc, si pour les uns, partisans effarouchés de la révision constitutionnelle, celui qui « aurait risqué plusieurs fois sa vie pour la liberté et le progrès de notre peuple… bâti à partir de la rocaille de notre pays, un Burkina dont la voix compte aujourd’hui en Afrique et dans le monde », est un homme au « leadership exceptionnel qui mérite de continuer à diriger le Burkina après 2015 », pour les autres, il doit savoir partir pour « entrer dans l’histoire ».
    Mais la réaction la plus spectaculaire est venue de Monsieur Adama FOFANA qui s’est exprimé avec une certaine élégance politique appréciable et une honnêteté intellectuelle si rare. Sur la révision ou pas de l’article 37, et se référant à l’avis de Monsieur Ablassé Ouédraogo sur le sujet exprimé au cours d’une interview, M. Adama FOFANA a répondu ceci : « Plaise à Dieu que la confiance nourrie par Ablassé Ouédraogo envers Blaise puisse illuminer Blaise et l’éloigner de toute tentation de révision de l’article 37 ». Et M. Adama FOFANA de renchérir que « la question suprême est de savoir ce que valent les sentiments personnels dans le jeu politique ? Si les mots affables, les plaintes, les cris, les récriminations, les suppliques, les complaintes, les jérémiades suffisaient à formuler une interdiction quelconque à l’endroit du Président Blaise COMPAORE en regard de l’article 37, il y a longtemps que le sujet serait évacué. Monsieur FOFANA conclut qu’il lui « semble que les paramètres du problème sont en train d’être mis en place pour une retouche par la voie parlementaire ». La question est de savoir si dans le contexte national et international actuel, il est souhaitable de gouverner sans discontinuité pendant trente ans alors que l’article 37 de la Constitution prescrit que « le Président du Faso est élu pour cinq ans au suffrage universel direct, égal et secret, qu’il est rééligible une fois ».

    Le cas échéant, si la révision de l’article 37 devait intervenir par voie référendaire ou parlementaire, l’entorse aux dispositions constitutionnelles dudit article 37 pourrait se révéler, si l’on n’y prend garde, une erreur politique irréparable et fatale à ceux qui en prendraient l’initiative.
    C’est pourquoi, à l’instar de Monsieur Adama FOFANA, et conformément à la bienveillance à la sagesse et à la prudence habituelles du Président du Faso, il convient de s’abstenir de commenter un fait qui n’est pas réalisé et de souhaiter, en tant que citoyen que « le mandataire du peuple respecte les termes du contrat sur la base desquels le peuple mandant l’a élu ».
    En réalité quelle est la position juridique incontournable ? Aux termes de l’article 36 de la Constitution dont l’importance capitale est d’ailleurs totalement passée sous silence par les divers commentateurs, « Le Président du Faso est le Chef de l’Etat.
    Il veille au respect de la Constitution.
    Il fixe les grandes orientations de la politique de l’Etat.
    Il incarne et assure l’unité nationale.
    Il est garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de la permanence et de la continuité de l’Etat, du respect des accords et des traités ».
    A la lecture de l’article 36, chaque citoyen burkinabè doit se rendre à l’évidence et ce, quelle que soit d’ailleurs son appartenance partisane que c’est le Président du Faso lui-même qui doit « veiller au respect de la Constitution ». Par conséquent, personne n’a le droit de douter, de penser ou d’écrire que le Président du Faso ne veillera pas au respect de la Constitution comme le lui imposent, dans ses attributions présidentielles, les dispositions de l’article 36 de la Constitution.
    C’est la raison pour laquelle, la position défendue par Monsieur Adama FOFANA nous paraît d’une sagesse élémentaire, raisonnable et respectueuse des institutions républicaines sur le fondement desquelles notre démocratie, à peine trentenaire, a toujours fonctionné jusque-là. Qu’un hommage soutenu soit d’ailleurs rendu au Président Blaise COMPAORE pour avoir été l’artisan de cette démocratie naissante qui ne recherche que sa consolidation et sa pérennité. Personne n’a le droit de douter du départ du Président Blaise COMPAORE en 2015 et les allégations fantaisistes de ce qu’il serait « irremplaçable » ne constituent en réalité qu’une insulte à son égard et à notre peuple tellement les « irremplaçables sont nombreux au cimetière ».
    Ce serait d’ailleurs un recul démocratique pour notre pays que de créer une situation où un caporal ou un officier sortira de nulle part pour suspendre ou supprimer une nouvelle fois les institutions de la République comme ce qu’on a vu récemment au Mali et en République Centrafricaine.
    Pour n’avoir pas écouté ou tenu compte des conseils qui lui avaient été adressés en son temps afin de sortir de la crise politique qui secouait son pays, Monsieur Laurent Koudou GBAGBO est aujourd’hui à la HAYE dans l’attente de son jugement devant la Cour Pénale Internationale.
    Il faut donc espérer, sans être ni « petit messie » ni « iconoclaste » parce que n’importe quelle vie humaine en vaut une autre, que dans « l’extrême solitude de ses responsabilités » ou en dehors, le Président Blaise COMPAORE mette « la Patrie » et les intérêts supérieurs de la nation « au-dessus de son clan politique en laissant le jeu politique se dérouler normalement selon la loi fondamentale du 2 juin 1991 ». Parce qu’il est non seulement un patriote, pourquoi prendrait-il, en plus, le risque de ternir « le leadership régional et international » dont il jouit actuellement ? En sa qualité de « veilleur » de la Constitution selon les termes mêmes de l’article 36 alinéa 2 de la Constitution, c’est le moins qu’on puisse espérer et le lui dire honnêtement, sincèrement, avec respect tenant à ses fonctions sans aucun « louvoiement » est, nécessairement, un impérieux devoir patriotique.

    Paul KÉRÉ, Avocat au Barreau de Nancy. Délégué CSBE Région n° 6 France.

  • Le 27 avril 2016 à 14:52, par Nonga Sida En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Je viens de lire l’article et je retiens ceci :
    "Le cas échéant, si la révision de l’article 37 devait intervenir par voie référendaire ou parlementaire, l’entorse aux dispositions constitutionnelles dudit article 37 pourrait se révéler, si l’on n’y prend garde, une erreur politique irréparable et fatale à ceux qui en prendraient l’initiative". Voilà maintenant M. KA, et tous les sbires de la galaxie des internautes mauvais coucheurs et sans couille, cachés derrière des pseudo qui sonnent faux comme leurs mensonges légendaire dites-nous si Me Kéré était pour ou contre la révision. Et puis même, je m’en fou des idées de Me Kéré, pour ou contre. Foutez-nous la paix et aller vous en dans le caniveau. Nonga Sida.

  • Le 27 avril 2016 à 15:10 En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Qui dit mieux maintenant que par l’internaute 87" Duni Ya Sugri" ? Koro Yamyelé ? A vos marques !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 27 avril 2016 à 15:42 En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Pitié pour vous, Monsieur Ka. Votre point de vu sur le sujet, s’appelle de la haine tout simplement. En dehors, de la loi, pensez vous que le B.F peut marcher sans respecter la loi quand il s’agit de nos ennemis ??????????????? Quelque soit la position que vous défendez, la loi, c’est notre boussole dans un État de droit. Ou bien, nous sommes dans un État d’exception ?? Proposez nous ce que vous connaissez sur ce sujet et quittez dans cette haine. Ce que vous venez de dire, c’est du bavardage inutile, vous n’avez rien apporter pour l’avenir du Burkina Faso.

  • Le 27 avril 2016 à 15:43, par Bouba En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Monsieur Duni Ya Sugri,

    Donnez-nous au moins le lien ou les numéro et date du journal où cet article a été publié SVP. As-t-on besoin de vous demander cela ? C’est le minimum que vous puissiez faire

  • Le 27 avril 2016 à 18:28 En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Mr. Kere, comment faites- vous pour soutneir tant d’ insultes ? Donc ce que vous cherchez- la, vous voulez ca vraiment, hein ! Donc la dignite, ca compte plus quoi ? Yako !

  • Le 27 avril 2016 à 19:04, par Libérez vite le Bâtonnier Mamadou TRAORE En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    INDIGNATION, CONSTERNATION & CONDAMNATION DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE DES JURISTES :

    Alors que les Ambassadeurs Européens font preuve d’une réserve complice sur le sort des prisonniers politiques,

    Alors que les organismes de défense de la presse font preuve d’une lâcheté insupportable sur le sort des journalistes et de certains hommes politiques pour le délit d’opinion emprisonnés dont Alain TRAORE, M. Koné, M. KOMBOIGO et tous les autres,

    Il est rassurant de constater que les juristes internationaux réagissent courageusement face au innombrables atteintes au Droit dont l’arrestation du Bâtonnier Mamadou Traoré !

    Communiqué du Bâtonnier Pierre-Olivier Sur Ancien Bâtonnier du Barreau de Paris.
    Le Bâtonnier Mamadou Traoré incarcéré dans l’affaire du putsch de septembre 2015.
    Dans le cadre de l’information judiciaire ouverte contre le Général Gilbert Diendéré, l’ancien bâtonnier du Burkina Faso, Mamadou Traoré, a été incarcéré lundi en fin de journée à la MACA (prison militaire de Ouagadougou).
    L’émotion est immense dans la communauté internationale des juristes qui respecte et admire le Bâtonnier Traoré.
    S’il apparaît légitime que le Président Kaboré souhaite que la recherche de la vérité permette de juger les responsables du putsch, il faut dénoncer le fait que l’échec éventuel de la justice militaire transforme la procédure en un début de vengeance politique indigne de la Justice et du Burkina Faso.
    Car, sans qu’à notre connaissance le dossier ne comporte le moindre indice de participation du bâtonnier Mamadou Traoré au putsch, ni directement ni indirectement, on semble vouloir lui faire payer le recours qu’il a porté avec d’autres devant la CEDEAO contre le code électoral tel qu’il a été modifié avant les dernières élections présidentielles et législatives (de 29 novembre 2015).
    En effet, sur la requête du bâtonnier Traoré et d’autres courageux avocats, la CEDEAO avait annulé les dispositions du code électoral qui interdisaient à 4 principaux candidats de l’opposition de se présenter aux présidentielles et à 80 candidats de se présenter aux législatives ...
    Comment ne pas s’inquiéter dans ces conditions de l’incarcération du bâtonnier Traoré et de sa mise en examen par la justice militaire pour "atteinte à la sécurité de l’Etat, coups et blessures volontaires et complicité de ces deux délits" ?
    Telles sont les raisons pour lesquelles je rejoins immédiatement le collectif des avocats et demande à mon successeur – actuel Bâtonnier de Paris, Frédéric Sicard, ainsi qu’à la communauté internationale des avocats, d’exprimer notre émotion et de soutenir notre confrère Mamadou Traoré.

    Bâtonnier Pierre-Olivier Sur, Ancien Bâtonnier du Barreau de Paris.
    A Paris, le 27 avril 2016

  • Le 27 avril 2016 à 19:39, par Anmina YARABI En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Voici un beau message d’humilité qu’un ami vient de m’adresser. Il se reconnaîtra ce Grand Ami. Je l’ai modifié pour l’adapter au cas du Burkina Faso. Comme ce forum est un fourre-tout, pour les Ka, Somé, vérité n° 1 ( j’exclue Kôrô Yamyélé) et semble avoir battu le record des intervenants internautes, je le fais partager à tous.

    "Un homme était dans sa jeep. Arrivé à la
    circulation de l’échangeur de la Patte d’Oie, il leva les
    yeux et il vit un homme voler en avion pour attérir sur l’aéeroport de Ouagadougou et il dit : " si seulement je pouvais atteindre ce niveau, je
    pourrais éviter le trafic de la route de Ouaga 2000 ! Quand
    il regarda derrière, il vit un homme dans une
    petite voiture priant Dieu de lui donner une jeep
    pour éviter la chaleur de Ouagadougou. Celui-là se leva et vit un
    autre homme sur une moto qui également priait
    Dieu de lui donner une petite voiture parce que le
    soleil lui tapait par-dessus le crâne chauve. Un autre homme qui
    marchait à pied priait également pour que
    Dieu lui donne une moto pour éviter la fatigue
    lors des marches dans Ouagadougou. Pendant
    qu’il descendait vers le bas il vit un infirme aussi
    qui priait pour que Dieu lui donne des jambes
    afin de pouvoir marcher dans Ouagadougou sans fauteuil
    roulant. L’infirme était en prière lorsqu’il vit une
    ambulance passée et la personne à l’intérieur de
    l’ambulance aussi priait pour avoir la vie sauve
    même s’il lui faudrait perdre ses membres...
    Leçon de morale : Peu importe votre condition, il
    faut toujours rendre grâce à Dieu. Si vous êtes
    reconnaissants à Dieu aujourd’hui, il suffit de
    prendre quelques minutes de votre temps pour
    partager ce message avec vos amis et votre famille...! Bonne
    méditation !!! L’enfance passe, la jeunesse prend sa
    place, la vieillesse les remplace et la mort les
    efface. La vie est courte, le jugement est long et le
    verdict est éternel. Alors multiplie les bonnes
    actions en tout temps. Quand tu te prosternes pour
    prier et que tu tiens un livre saint, le diable a mal
    à la tete. Quand tu l’ouvres, il s’évanouit. Quand tu
    le lis, il devient fou et pleure en disant : "le Fils
    d’Adam s’est prosterné et a cru à ce qui lui a été
    révélé...!!!" La foi sauve et tous ceux qui ne l’ont pas sont égarés dans leur comportement, dans leurs écrits et dans leur parole. Il ne survivront pas à la mort et chacun de nous s’achemine doucement vers la mort. Faisons en sorte d’être propre devant Dieu.

  • Le 27 avril 2016 à 21:56, par Me Kéré En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Eh !!!! tapsoba.desire@orange.fr, tu n’as pas peur de Dieu ! Lors des élections sénatoriales à l’Ambassade du Burkina Faso à Paris, tu t’es battu comme un beau diable pour être élu sénateur et finalement, c’est Monsieur Gabriel Sandwidi qui avait été élu. Me Kéré a dit clairement erga omnes qu’il n’était ni candidat, ni électeur. Et avec tout ça tu viens raconter des histoires mensongères sur le Sénat. Dieu te voit même si tu es caché derrière ton clavier. Oui j’étais pour la participation de la diaspora au Sénat si sénat il y a. Mais Sénat il n’y en a pas eu et il n’y en aura jamais au Burkina Faso. Et alors ? même si j’étais pour le Sénat, C’est mon droit le plus strict en tant que citoyen burkinabè. Venir m’injurier gratuitement sur le forum dans une contribution juridique que j’ai faite a fini de me convaincre que tu es un éternel provocateur et que je ne céderai plus à tes provocations en te laissant à Dieu Tout Puisant. Me Kéré.

  • Le 28 avril 2016 à 10:44, par Isso Pale En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Bonjour à toutes et tous du forum. Tout en remerciant chacune et chacun pour sa contribution à l’édification d’une société burkinabé démocratique, je voudrais joindre ma voix à ceux qui s’élèvent pour demander plus de retenue et de modération dans les propos. Gardons-nous de juger les autres pour ce qu’ils ne seraient pas, surtout partant du présent écrit de Me Kéré. Les hommes sont pluriels, l’opinion est personnelle ; elle peut évoluer en fonction de bien de circonstances et c’est cela qui nous donne la faculté de discernement. Restons toujours ouverts aux autres car il n’est personne qui ne se trompe. Relisez les écrits de Me Kéré, vous y cernerez une propension à relancer la réflexion là où beaucoup pensent l’avoir enfermée.
    Sur le présent écrit, j’avoue personnellement que j’ai appris quelque chose que je ne savais pas sur le régime de la garde à vue dans notre pays. Et en rapport avec notre actualité récente (coup d’état du 16 septembre, audition et incarcération de koglweogos, interpellations de dignitaires politiques sous la Transition, etc), comme pour notre propre gouverne, je ne pense pas que cet éclairage soit inopportun ou dénué de tout fondement. J’ai même quelques questions à poser à Me Kéré, à savoir la légalité des corvées infligées aux "pauvres citoyens" lors de ces détentions préventives et quelles alternatives s’offrent aux personnes qui y sont astreintes ? (car je n’ai jamais vu de dignitaires astreintes à ces corvées).
    On se rappelle encore le "rasage de crane" subi par les leaders de l’opposition et de la société civile lorsque Djibril Bassolet assurait la sécurité aux temps forts de l’affaire Norbert Zongo. Cela aussi était-il autorisé par notre régime de garde à vue et que faut-il en penser ?
    Voilà quelques questions suscitées par la lecture de l’article de Mr Kéré que je remercie au passage. Je voudrais toutefois lui demander de garder beaucoup de calme ou même se réserver de répondre à certains qui ne semblent pas l’ apprécier (ce qui est humain) sur d’autres aspects de sa vie qui n’ont rien à voir avec le présent article.
    Cordialement.
    Isso PALE,
    Spécialiste en Communication et Management.

  • Le 28 avril 2016 à 10:58, par tapsoba.desire@orange.fr En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Droit de réponse

    Certains se sont battus pour devenir Délégué parce qu’ils avaient pour seule ambition de devenir sénateur. Ce n’était pas mon cas. Ma candidature était simplement une candidature de défi, juste pour marque ma différence. Contrairement aux autres candidats, je n’appartenais à aucun parti ! Inutile de revenir sur votre comportement et les engagements que vous avez pris à l’égard d’un candidat, après avoir vous même renoncé aux derniers moments .........pour des raisons très obscures. Les paroles s’envolent, les écrits restent !Et j’étais conscient que je n’avais aucune chance car tout était joué d’avance ! Vous savez bien pourquoi ! Comme vous me qualifiez de provocateur alors que je suis pas le seul à être virulent à votre égard, alors j’assume parfaitement ! J’aurais certainement l’occasion de revenir sur cette journée du 11 Janvier 2015. Chaque chose à son temps. Pour l’instant veuillez seulement répondre à tous ceux qui vous demande de dire pourquoi vous avez attendu maintenant pour pondre ce texte ! Merci d’avance !

  • Le 28 avril 2016 à 11:12, par SOME En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Etant doné que mon intervention n’etait pas passée, je la renvoie en esperant que cela le sera

    Vu les intervenants je me retrouve constraint de reintervenir. Je tenterai de me faire clair et comprehensible a ceux qui le veulent bien sur (ou le peuvent).
    La critique est facile surtout lorsque l’on est assis tranquille derriere un ordinateur sans avoir le courage de se demasquer. Les pseudo font des merveilles quant a la « liberté » de parole, mais l’avons-nous tous bien compris ? La civilité n’exclut pas de dire la verité ; meme si elle (la verité) rougit les yeux.

    Certains m’accusent d’insulter M Kere : qu’ils me citent mes insultes ! Est-ce des insultes que de stigmatiser le pedantisme de M Kere. Tous nous avons été a l’ecole, et tous savons analyser et determiner les connotations des idees et ecrits. Toute chose prend sens dans la situation contexte. Je fustige un comportement, et le comportement est une parole et la parole dit ce que l’on est et qui l’on est.

    Si mes critiques contre le comportement de M Kere font ressortir qui il est, tant mieux ; meme si cela le choque (M Kere n’a rien dit sur mes interventions, je precise) ou choque ses supporters. Encore faut-il que ce ne soit pas le meme individu qui, par la magie du pseudo, se demultiplie. Une analyse rapide me confirme que c’est bel et bien le meme monsieur qui utilise des pseudo pour s’auto soutenir et faire croire disposer d’une cour et aura aupres des lecteurs. Certains s’y laisseront prendre, mais pour ma part je n’exclue point une telle eventualité. Et puis cela changerait quoi ? A defaut de trouver de dossiers a defendre, il s’illusionne exister ailleurs. Pourquoi pas ? Tant mieux pour lui !
    Des intervenants m’ont insulté parce que j’ai « égratigné » leur dieu ? leur maitre ?!...
    « Parmi les internautes malveillants à part quelques tarés comme Ka SOME et surtout le soulard kôrô Yamyélé » n°63 Le Citoyen Républicain. (sic)

    Démé Soltice n°74 « Sinon, je ne vois vraiment pas le comment du pourquoi cet article, qui est un vrai service rendu aux avocats, aux policiers, aux gendarmes et aux magistrats, peut déchaîner autant de passions de la part de certains internautes comme vérité n° 1 ou mensonge 1er, le vieux Ka de haine, le Kôrô Yamyélé ou le soûlard ou SOME le dinguo. Soyez grandement béni, Me Kéré et que Dieu vous guide et vous protège. Au burkina, ya 0,0001% qui ont accès à internet et les 4 internautes précités qui foutent et sème la merde sur la toile. Donc il n’y a pas de quoi fouetter une souri. Démé Soltice, depuis Abidjan.”
    Chacun est libre de s’affilier à qui il veut, mais souffrez que l’on vous montre le visage de votre maitre. D’ailleurs pendant que tu y es, dis-le clairement : nos avocats, policiers, gendarmes et magistrats burkinabe sont ignorants et mal formés, et il appartient a M Kere de les former.

    Le Baron n°56 ne m’a aucunement insulté (je le lis pas comme une insulte) : il trouve que SOME et ka dévient le debat. Pour ma part, je souhaiterais qu’il me montre en quoi je devie le debat. Je pense que les explications de Ka sont assez claires et edifiantes... Pour ma part, je n’ai aucun, absolument aucun antecedent avec M Kere. Ni lui envers moi a ma connaissance. Certains ne peuvent pas se detacher la personnalisation des evenements. Ce n’est pas une approche scientifique. Je ne sais pas si les insultes envers les autres ci-dessus données sont du meme ordre que les critiques envers les positions de M Kere et considérées comme des insultes enver le Maitre (peut etre meme un crime de lèse-majesté aux yeux de certains !?).

    Mais ne t’en fais pas, Le Baron n°56 ; je n’en offusque point car je ne considere pas que ton approche constitue une insulte ou offense a mon egard. Point du tout et en toute sincerité. L’alterité (dont tu parles) est le fondement de la vie, et c’est precisement cette notion qui sous-tend notre debat. L’alterité n’est point une abstraction, mais une pratique vecue quotidiennement en soi et par soi et autour de soi, etc en tout instant et en tout lieu. N’abordons pas ce qu’on ne sait pas.
    Je fustige que l’on vienne me presenter une alterité a geometrie variable, telle une girouette qui tourne au gré des vents et des aleas politiques, et ce sous quelque oripeau que ce soit et auquel seul quelque naif (négatif) se laisse prendre. Et tout ca au nom d’une discipline (le droit) essentiellement humaniste et qui devrait defendre la veuve et l’orphelin. Ou est l’honneur ? Ou est la dignité ? Pourquoi d’ailleurs tout ce debat si le droit eut été appliqué ne serait qu’un minimum dans son esprit ? Quant a quelque affidé a quelque guru pour quelque raison, c’est leur responsabilité. Mais qu’ils souffrent qu’on leur presente un miroir devant leur visage. Les Janus on les connais !

    Soyons consequent avec nous-memes : si nous disons que plus rien ne doit plus etre comme avant, commencons par deculoter ces pretendus intellectuels, negriers modernes qui vendent leur peuple. Certains presentent M Kere comme un defenseur de l’alternance : en voila du reviosionisme de l’histoire, à à peine un an d’espace ! apres on vient se plaindre de ceci ou cela. Soyons consequents avec nous-mêmes et exposons aux yeux de tous, ces « intellectuels » de pacotille, roi au pays des aveugles. La constance est la vertu des hommes qui ont de la perspective et la perspective est indispensable pour aller loin.

    « Vivre africains, pour vivre libres et dignes » dixit Thomas sankara
    « les Burkinabè sont un grand peuple parce qu’ils réclament la justice avant le pain » voila une grande parole par l’anonyme persifleur n°28. Combien d’hommes de loi peuvent pretendre au quart du tiers de cet idéal ? Y compris M Kere. Il y en a qui ne voient que le pain, ne hument que les fumets de la soupe et n’entendent que les cliquettis des services de table et les rots des panses deja imaginées bedonnantes… et salivent, bavent tel le chien de Pavlov, rien qu’a imaginer les miettes qu’il pourraient ramasser de la table de banquet du pouvoir.

    N° 34 Ka « Que toute personnes qui a la patience, relise dans l’historique du Faso.net les analyses Kéré sur le SENAT et l’article 37, et lire aussi mes intervention. Les vrais internautes ne se dérobent pas de leurs objectifs de défendre les intérêts communs, surtout de ce qui va de mieux pour un peuple meurtri par des crimes gratuits. Que Kéré revienne avec des bonnes théories qu’il avait caché pour soutenir Blaise Compaoré, pour moi c’est la même chose, il fallait apporter ces précisions au moment ou on tuait qui on veut ou il veut. Ma colère est que ces intellectuels du Burkina sortes de leurs tanières quand le danger est passé pour apporter des solutions dans le vide, et demandes les parents des victimes d’accepter leurs argumentations, et de ne pas les critiqués. » ces criminels qui se disent magistrats. C’est eux les intellectuels ? pauvres intellectuels. La diplomite vous tuera.

    Le burkina a mal a sa justice. Donc que tous ceux qui tombent a bras raccourcis sur SOME et Ka suivent le conseil de ka, ne serait-ce que par honneteté intellectuelle. Apres on pourra debattre vraiment. Certains ont posté des copies d’articles publiés par M Kere a une certaine epoque : ils sont edifiants.

    Nous parlons tous du peuple, mais seulement est-il que nous n’avons pas la meme conception du peuple, lors meme que sa signification est claire.
    Un clin d’œil a Koro yamyele n°48 : Alors là chapOOOOO. J’ai toujours evité de commenter tes posts mais là, encore CHAPOOOOOOOO : un vrai koro, le vrai. Que je rappelle que le president Jimmy Carter a dit que si les africains veulent vraiment s’en sortir, ils n’ont qu’a comprendre qu’ils doivent faire comme Cuba, c’est leur seule chance. Excusez du peu. Meme les etats unis aujourd’hui se plie a Cuba.
    la patrie ou la mort nous vaincrons, n’en deplaise a certains
    SOME

  • Le 28 avril 2016 à 12:32, par tapsoba.desire@orange.fr En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Des juristes qui ont singulièrement brillé par leur leur silence pendant des décennies et qui pris de remord ou espérant une sorte de reconnaissance nationale, viennent rappeler à notre souvenir que le Burkina, en tant qu’état de droit, doit impérativement veiller au respect des dispositions en matière de détention et de liberté provisoire . Mais Kéré, vous avez eu l’occasion de d’insister auprès de Blaise Comparé sur cette nécessité impérieuse le 19 Septembre 2012 ? L’avez-vous fait oui ou non ? Dites quel le était le message principal politique lors du débat auquel vous avez participé sur France 24 au sujet des propositions faites par les émissaires de la CEDEAO pour une de sortie de crise suite au coup d’état ?

  • Le 28 avril 2016 à 13:31, par ka En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Merci à Isso Pale intervenant 96 : Vous aviez tout dit, que chacun réfléchisse deux fois dans ce bas monde avant de soutenir ce qui n’est pas soutenable, surtout dans un peuple comme celui du Burkina meurtri pendant des années par un introverti qui tuait qui il veut, ou il veut. L’éminent juriste qui est Kéré ne l’a pas compris au départ en 2014, en voulu s’enfoncer toutes ses deux mains dans une ruche dont le miel était empoisonné et pleine de sang. On se connait, il pouvait répondre au vieux Ka, qui connait le pays qui est la racine de l’impérialisme, ou Ka et autres ont fait Fessard et le Bd Haussmann pour presque toutes les générations Burkinabé appelé PARIGOTS. Il sait que je peux être son père. Je l’ai averti dans ces analyses pour son soutien au sénat avant le soulèvement populaire, comme à Gilbert Ouédraogo, Salia Sanou, Chantale Compaoré, et enfin Blaise compaoré. Je pouvais en dire plus sur le piège de l’argument du sénat dont est tombé Kéré, mais le passé n’est pas bon de tout dévoilé. Les insultes des uns et des autres pour ka, ne sont que du vent qui souffle dans le dessert. Ka a fait son temps sur cette terre et l’avenir de la jeunesse Burkinabé est son combat, il a vu le blanc et le noir : pour l’instant mon jeune Kéré est dans le blanc, et quand le noir viendra, il comprendra. Sur cette analyse, je ne suis pas le seul à le reprocher ou avoir la colère de son soutien au sénat, je vois qu’il a fait profil bas, et il est pardonné par ka. J’en suis sûr, que ses ambitions politique seront radieuses et dans la clarté après l’histoire du Sénat empoisonné. Et je fini par dire à Paul comme je lui appelle, tous ceux qui disent qu’ils ne font pas des fautes, comme ceux qui disent qu’ils ne font de la politique, sont les pires a la matière. Le plat des critiques de Ka, sont toujours fondées sur l’argumentation solide et non sur le dénigrement, et je pense que l’éminent juriste qui est Kéré l’a compris, et que la jeunesse aura de lui des conseils sur le sénat coûteux dans un pays, ou à 2 km de la capitale, d’autres n’ont pas un lieux ou se soulager, ou un repas par jour. Sans rancune. Ka farouche partisan de l’alternance politique et économique du Burkina avec sa jeunesse. Le bonjour de Ka a tous les parigots, soutenez le nouveaux Burkina qui demarre lentement mais avance.

  • Le 28 avril 2016 à 14:41, par SOME En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    C’est à croire que la nature profonde même du droit qui doit être remise en cause quand on lit certaines interventions, en l’occurrence celle du sieur qui nous gratifie de l’indignation sélective de Bâtonnier Pierre-Olivier Sur, Ancien Bâtonnier du Barreau de Paris. Sans entrer dans le détail, j’inviterais les lecteurs surtout de la profession juridique attachés à leur discipline de lire les écrits de Louis Sala Molins, professeur à l’université de Toulouse le Mirail sur la philosophie du droit. Pourquoi le droit ?

    Quant à M Sur, le corporatisme congénital des hommes de droit l’oblige à réagir ainsi, de façon si sélective. C’est cela la lutte de classe, les intérêts de classe. Ce ne sont points les péroraisons narcissiques d’un vendu citant Lénine ou Marx par cœur et a tort et à travers.
    Les droits de l’hommisme intéressé, nouvelle balle de kalach empoisonnée au cyanure et enrobée au plomb pour nos pays, vous oblige à vous défausser sur les droits d’opinion, l’exercice de la profession, etc. tout en recouvrant sous tapis les agissements non professionnels des sieurs incriminés. On connait les bonnes techniques. C’est l’art de la profession, malheureusement synonyme de duperies, mensonges et affairismes. Rien à voir avec le droit, défense de la veuve et de l’orphelin. L’homme de droit se devait d’être un homme de la morale et de la moralité. J’en cherche encore aujourd’hui en plein midi, avec une lampe allumée.

    Vos phraséologies n’y feront rien : comprenez une chose même si vous vous entêtez à ne pas le voir : le monde a changé, les consciences ont évolué, un nouvel homme est en train de naitre…. Y compris en Afrique, (ou surtout en Afrique ?) et le Burkina se trouve en Afrique. Plus jamais rien ne sera comme avant. Ce n’est pas un simple slogan.

    « Le XXIème siècle sera religieux ou ne sera pas. » que l’on a attribuée à André Malraux (qui la récuse d’ailleurs vers la fin de sa vie en 1975 car il sait l’avoir plagiée au bouddhisme, et on sait qu’il était athée), est à comprendre dans tous les sens de « spirituel ».

    Rien ne peut contre la soif d’évolution de l’homme, même les intégrismes scientifiques (de l’esprit) qui sont les plus dévastateurs car les plus insidieux. Sonnez le rappel corporatiste ou autre que vous voulez, mais vous n’y pourrez rien ! Posez-vous la question sur le degré de pourriture de ce monsieur Traore. Nous on sait qui il est, et ce qu’il NOUS a fait. Mais on vous comprend : VOS intérêts et NOS intérêts divergent. FONDAMENTALEMENT ! Que ceux quoi ont yeux pour voir voient, et des oreilles pour entendre entendent.
    SOME

  • Le 28 avril 2016 à 19:26, par ka En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    ’’A’’ SOME 101, je confirme, car je te comprends. Si Körö Yamyélé est devant un clavier, il existe, si Vérité no1 défende ce qu’il défend, c’est son droit, si Ka dit ce qu’il pense, et confirme c’est qu’il a des arguments solides a donner par la suite. Je faisais partie de quelques sages qui sont désignés pour connaitre exactement le but de ce sénat bidon dont j’étais contre. Les prétendants des postes de sénateurs étaient choisis selon leurs soutiens totaux à ce projet macabre de Blaise Compaoré pour s’éterniser au pouvoir et sauver sa peau, et on les connaissait du bout des doigts. Pour te dire que la vérité n’est pas bonne à dire, et souvent cette vérité devienne un jeu politique. Tout jeune étudiant avec un des premiers ambassadeurs de la Haute-Volta, le feu Gomkoudougou Victoire Kaboré, ancien doyen des ambassadeurs Africains à Paris nous avons fait Fessard la maison des étudiants, et avec les premier immigré Burkinabé en France le Bd Haussmann notre ambassade : le pays de l’impérialisme ne m’est pas étranger, ne parlons pas ces arnaqueurs. Les pieds de bœufs en été dans les chambres ou avec des réunions politique avec les grandes gueules et les maitres comme Salif Diallo et les pieds de porcs d’un certain Adama le maître, nous a permis de connaitre qui est avant, et après, comme les Kéré nos enfants. Ka te dit que toutes les critiques stériles sans propositions de solutions meilleurs ne doivent pas être écoutées. En parlant de Karl Marx, j’ai appris de lui quand j’étais étudiant, ‘’que la critique doit être fondée sur l’argumentation solide. Si ce n’est pas Ka qui remue Kéré et lui dire la vérité par la suite, ceux qui m’insultent et veulent le ruiner par derrière avec son passé au soutien du Sénat, ne le diront pas, car chacun de nous tous serons rattrapé par son passé, et ce n’est pas Blaise Compaoré qui me dira le contraire. Nous avons besoin de la jeunesse intellectuelle comme Kéré pour reformer la justice Burkinabé, mais pas pour les payer 5 millions comme sénateur et les obligé a camoufler les crimes gratuits et vivre dans l’injustice et de l’impunité comme voulaient faire Blaise Compaoré et son Sénat. Ka est contre cela, car j’ai des enfants que j’ai éduqués dans la discipline et dans la loyauté, qui veulent avancer avec un Burkina propre, sans corruption, ni crimes, ni l’injustice, ni l’impunité. Reste comme tu es Somè.

  • Le 28 avril 2016 à 20:38, par KA.O En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    M. KA, j’apprécie votre attitude vis-à-vis de Me Kéré. Tu as rejoint Kôrô Yamyélé dans l’amitié de Me Kéré en attendant SOMÉ et vérité n•1. Si vous connaissiez me Kéré vous n’aurez pas proféré des propos discourtois. Que Dieu bénisse tous ceux qui ont la haine dans leur cœur.

  • Le 29 avril 2016 à 06:12, par ka En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    ‘’A’’ somè, je confirme, car je te comprends. Si Körö Yamyélé est devant un clavier, il existe, si Vérité no1 défende ce qu’il défend, c’est son droit, si Ka dit ce qu’il pense, et confirme c’est qu’il a des arguments solides à donner par la suite. J’ai fait front a ce Sénat un combat et les prétendants des postes de sénateurs étaient choisis selon leurs soutiens totaux à ce projet macabre de Blaise Compaoré pour s’éterniser au pouvoir et sauver sa peau, et on les connaissait du bout des doigts dont le jeune Kéré y faisait partie, et s’il ne l’était pas qu’il me contredise, mais ces paires de la diaspora confirmeront car son der bit avec d’autres était visible. Pour te dire que la vérité n’est pas bonne à dire, et souvent cette vérité devienne un jeu politique. Tout jeune et étudiant avec un des premiers ambassadeurs de la Haute-Volta, le feu Gomkoudougou Victoire Kaboré, ancien doyen des ambassadeurs Africains à Paris, nous avons fait Fessard la maison des étudiants, et avec les premier immigrés Burkinabé en France nous avons soutenus notre territoire le Bd Haussmann qui abrite notre ambassade : le pays de l’impérialisme ne m’est pas étranger, ne parlons pas ces arnaqueurs. Les pieds de bœufs nos plats dans les chambres ou avec des réunions politique avec les grandes gueules et ceux qui prétendent être des maîtres un certain Somè comme vous en dernier les Salif Diallo après la révolution, nous a permis de connaitre qui est avant, et après, comme les Kéré nos enfants. Ka te dit que toutes les critiques stériles sans propositions de solutions meilleurs, ne doivent pas être écoutées. En parlant de Karl Marx, j’ai appris de lui quand j’étais étudiant, ‘’que la critique doit être fondée sur l’argumentation solide. Si ce n’est pas Ka qui remue Kéré, et lui dire la vérité par la suite, ceux qui m’insultent et veulent le ruiner par derrière, avec son passé au soutien du Sénat, ne le diront pas, car chacun de nous tous se rattrape par son passé, et il ne rateront pas, et ce n’est pas Blaise Compaoré qui me dira le contraire. Nous avons besoin de la jeunesse intellectuelle pour reformer la justice Burkinabé, mais pas pour les payer 5 millions Francs a un jeune sénateur comme Kéré et l’obliger à camoufler les crimes gratuits et vivre dans l’injustice et de l’impunité comme voulaient faire Blaise Compaoré et son Sénat. Ka est contre cela, car j’ai des enfants que j’ai éduqués dans la discipline et dans la loyauté, qui veulent avancer avec un Burkina propre, sans corruption, ni crimes, ni l’injustice, ni l’impunité. Je ne rejoins personne pour être avec Kéré, mais je suis pour toute la jeunesse Burkinabé qui veulent faire avancer le Burkina proprement. Reste comme tu es jeune frére SOME.

  • Le 29 avril 2016 à 08:57, par ka En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    ‘’A’’SOME, je confirme, car je te comprends. Si Körö Yamyélé est devant un clavier, il existe, si Vérité no1 défende ce qu’il défend, c’est son droit, si Ka dit ce qu’il pense, et confirme c’est qu’il a des arguments solides à donner par la suite. J’ai fait front a ce Sénat un combat et les prétendants des postes de sénateurs étaient choisis selon leurs soutiens totaux à ce projet macabre de Blaise Compaoré pour s’éterniser au pouvoir et sauver sa peau, et on les connaissait du bout des doigts dont le jeune Kéré y faisait partie, et s’il ne l’était pas qu’il me contredise, mais ces paires de la diaspora confirmeront car son der bit avec d’autres était visible. Pour te dire que la vérité n’est pas bonne à dire, et souvent cette vérité devienne un jeu politique. Tout jeune et étudiant Avec un des premiers ambassadeurs du Burkina à Paris, ancien doyen des ambassadeurs Africains à Paris, nous avons fait Fessard la maison des étudiants, et avec les premier immigrés Burkinabé en France nous avons soutenus notre territoire le Bd Haussmann qui abrite notre ambassade : le pays de l’impérialisme ne m’est pas étranger, ne parlons pas ces arnaqueurs. Les pieds de bœufs nos plats dans les chambres ou avec des réunions politique avec les grandes gueules et ceux qui prétendent être des maîtres un certain Somè comme vous en dernier les Salif Diallo après la révolution, nous a permis de connaitre qui est avant, et après, comme les Kéré nos enfants. Ka te dit que toutes les critiques stériles sans propositions de solutions meilleurs, ne doivent pas être écoutées. En parlant de Karl Marx, j’ai appris de lui quand j’étais étudiant, ‘’que la critique doit être fondée sur l’argumentation solide. Si ce n’est pas Ka qui remue Kéré, et lui dire la vérité par la suite, ceux qui m’insultent et veulent le ruiner par derrière, avec son passé au soutien du Sénat, ne le diront pas, car chacun de tous se rattrape par son passé, et ils ne rateront pas, et ce n’est pas Blaise Compaoré qui me dira le contraire. Nous avons besoin de la jeunesse intellectuelle comme pour reformer la justice Burkinabé, mais pas pour les payer 5 millions Francs payé a un jeune sénateur comme Kéré et l’obligé à camoufler les crimes gratuits et vivre dans l’injustice et de l’impunité comme voulaient faire Blaise Compaoré et son Sénat. Ka est contre cela, car j’ai des enfants que j’ai éduqués dans la discipline et dans la loyauté, qui veulent avancer avec un Burkina propre, sans corruption, ni crimes, ni l’injustice, ni l’impunité. Je ne rejoins personne pour être avec Kéré, mais je suis pour toute la jeunesse Burkinabé qui veut faire avancer le Burkina proprement. Reste comme tu es Somè.

  • Le 6 mai 2016 à 04:56, par Plaisanteries Avocats En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    Apres que l’ avocat illumine nous a rassasier, prenons un peu du the Lipton avec ces gateries sur les avocats :

    Un soir dans un bar, trois amis passent le temps en parlant autour d’un verre.
    Il y a un médecin, un avocat et un ingénieur. Après quelques verres, et quelques histoires de fesses, ils se posent la question de l’origine de leurs professions respectives.

    Le médecin commence : "Au tout début, Genèse Chapitre 1er, Dieu prend une côte d’Adam pour créer Eve.
    Dieu était un chirurgien, c’est donc la profession des médecins qui est la plus ancienne."

    L’ingénieur est d’accord mais : "Oui, tu n’as pas tort là-dessus, mais encore avant cela, Dieu créa la Terre, le Soleil et tout l’univers à partir du chaos.
    Dieu était donc un ingénieur avant d’être chirurgien. Les ingénieurs sont donc la profession la plus ancienne."

    L’avocat, souriant doucement leur demande : "Et d’après vous, qui a créé le chaos ?"

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    Les avocats et les ordinateurs ont ceci en commun que leur nombre connaît une croissance régulière depuis les années 70-80.
    Malheureusement à la différence des ordinateurs, les avocats ne sont pas deux fois plus intelligents et moitié moins chers tous les dix-huit mois.

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    Après des années de dur labeur, Bernadette prend ses premières vacances sur un superbe navire pour une croisière en Méditerranée.
    Alors qu’elle est sur le pont, en train de faire du bronzing sur son transat,
    elle reconnaît une amie d’enfance originaire du même village qu’elle.
    Elle l’interpelle et lui fait la bise :
    - Bonjour Lucie. Oh dis donc, combien de temps ça fait ? 15 ans au moins.
    Qu’est-ce que tu as fait pendant toutes ces années ?
    - Eh bien, je suis avocate, mais surtout, ne le dis pas à ma mère :
    elle croit que je suis prostituée

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    L’auteur d’un accident de voiture passe en jugement.
    Son avocat malmène durement un témoin :
    - A quelle distance étiez-vous du lieu de l’accident ?
    questionne-t-il.
    - Trois mètres et 63 centimètres, répond aussitôt le témoin.
    - Ah !
    Ah !
    ricane l’avocat.
    Et puis-je savoir comment vous pouvez être si précis ?
    - Oh ! fait le témoin, j’ai bien pensé qu’un imbécile me demanderait ça. C’est pourquoi j’ai soigneusement mesuré...
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    Le jeune fils d’un avocat s’entend demander par son institutrice :
    - Combien font quatre fois deux ?
    Prudent, il s’inquiète :
    - Est-ce que tout ce que je dirai, à partir de maintenant, risque d’être retenu contre moi ?
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    L’ histoire se passe dans un tribunal de l’Oklahoma.
    Un gars est en train d’être jugé pour meurtre.Les preuves de la culpabilité de l’accusé sont là, mais on n’ a pas retrouvé le corps de la victime.
    L’avocat de l’accusé, bien qu’il sache que son client est coupable, a l’idée de tenter quelque chose pour éviter la condamnation à mort de son client.
    En pleine plaidoirie il s’adresse aux jurés en regardant sa montre :
    "Mesdames et messieurs du jury, j’ai une surprise pour vous !
    Dans moins d’une minute, la personne que mon client est accusé d’avoir tuée va entrer dans ce tribunal" et ce disant, l’avocat se tourne vers la porte du tribunal.Dans le jury, tout le monde est étonné et imite l’avocat. Les minutes passent cependant... et personne ne vient.
    Finalement, l’avocat dit : "En fait, ma déclaration n’était qu’un mensonge...
    Mais vous avez tous tourné la tête vers la porte du tribunal, pensant qu’il était possible que je dise la vérité et que la prétendue victime était encore vivante.
    Je pense donc que vous devez être d’accord avec moi pour dire que le doute ici doit bénéficier à l’accusé.
    Et je vous demande donc de le déclarer non-coupable". Le jury, assez troublé, se retire alors pour délibérer. Quelques minutes plus tard, le jury fait sa réapparition et le
    représentant prononce le verdict : "Coupable"
    Alors l’avocat demande : "Mais comment cela se fait-il ? Vous auriez du avoir un doute et il aurait du profiter à l’accusé.
    Je vous ai tous vu regarder la porte..."
    Alors le représentant du jury répond :
    "Oh oui, on a tous regardé... mais votre client, non"

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    C’est l’histoire de cette conseillère en patrimoine roublarde et intuitive, dont les affaires marchent tellement bien qu’elle doit se résoudre à recruter un avocat à plein temps. Elle fait passer des entretiens à de jeunes avocats pour l’obtention du poste. Elle explique au premier postulant :
    - Je suis sûre que vous comprenez que dans un travail comme le notre, l’intégrité est la qualité primordiale recherchée chez un avocat, n’est-ce pas... Alors je me permets de vous poser tout de suite la question : êtes-vous un avocat honnête ?
    - Honnête ?!, répond le gars, Laissez-moi vous parler d’honnêteté : je suis tellement honnête que dès la résolution de ma première affaire, j’ai voulu rembourser mon propre père qui m’avait avancé 10 000 Euros pour mes études !
    - Impressionnant..... Et de quelle affaire s’agissait-il ?
    En se tortillant sur son siège, l’avocat répond :
    - Il m’avait intenté un procès pour que je lui rembourse l’argent.
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    Chasse aux avocats
    C’est un camionneur qui passe par New York et qui s’arrête pour manger dans un ’routier’. À peine est-il entré dans le restaurant qu’un autre gars portant un costume, un noeud papillon et un attaché case entre lui aussi dans le restaurant. Le patron demande au deuxième gars :
    - Vous ne seriez pas avocat par hasard ? Le gars répond :
    - Vous êtes physionomiste vous alors ! En effet, je suis avocat.
    Alors sans hésiter, le patron prend un fusil de chasse et descend l’avocat !
    Le routier, témoin de la scène est effaré et demande une explication au patron qui lui répond aussi sec :
    - Depuis dimanche, la saison de la chasse à l’avocat est ouverte à New York. Vous n’avez même pas besoin de permis pour ça. C’est fun, non ? Le routier est emballé :
    - Ouais, c’est super tu veux dire. Et le routier explique qu’il vient tout juste de perdre jusqu’à sa chemise dans un divorce.
    Sur ce, le routier dîne, paie et reprend la route. Il n’a pas parcouru 1 kilomètre qu’il se prend un énorme nid de poule, éclate un pneu et percute un des lampadaires de la chaussée. Alors qu’il tente de s’extraire de la cabine, une meute d’hommes et de femmes, portant costume et attaché case se précipite auprès de lui et tous brandissent leur carte de visite sous son nez en criant "prenez-moi prenez-moi on va attaquer les ponts-et-chaussées etc...". À ce moment, le chauffeur sort un pistolet de sa boite à gants et commence à tirer dans le tas des avocats, faisant pas mal de ravages.
    Un peu plus tard, la police et les ambulances arrivent. Le policier lui dit de lâcher son arme ; il lui passe les menottes et commence à lui lire ses droits après l’avoir informé qu’il était en état d’arrestation. Le routier ne comprend pas :
    - Mais ? Je pensais que la chasse aux avocats était ouverte ? !
    - C’est exact, répond le policier, mais le piégeage est interdit.

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    Avocats et experts
    Les experts sont des gens qui en connaissent énormément sur très peu de choses, et continuent à en apprendre de plus en plus sur de moins en moins de choses.
    Les avocats sont des gens qui en savent très peu sur beaucoup de choses, et continuent à en apprendre de moins en moins sur de plus en plus de choses, jusqu’au moment où ils savent pratiquement rien sur à peu près tout.
    Les juges sont des gens qui, au départ, savent à peu près tout sur presque toutes les choses, mais en raison de leur promiscuité avec les avocats et les experts, ils finissent par ne plus rien savoir sur rien.

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    Interpréte
    Un bandit mexicain s’était fait une spécialité de traverser le Rio Grande pour aller attaquer des banques au Texas. On avait pas tardé à proposer une récompense pour sa capture, et un chasseur de primes texan s’était tout de suite mis à sa recherche. Un peu plus tard, le chasseur de primes trouve la trace du bandit mexicain. Il l’alpague dans un saloon du Texas et lui met le canon de son colt sur la tempe en lui disant :
    - Tu es en état d’arrestation. Dis-moi où tu as caché ton magot ou bien je te fais sauter la cervelle (yeah).
    Mais le bandit ne comprend pas l’anglais... La blague se serait arrêtée là si un avocat, parfait bilingue, n’était à ce moment précis dans le même saloon en train de boire sa Budweiser. L’avocat propose alors ses services de traduction au chasseur de primes qui accepte. Et l’avocat pose les conditions du texan au mexicain dans sa langue :
    - Donde esta los magotos (ou quelque chose comme ça)
    Le mexicain lui répond que le magot est caché sous un chêne à deux cent mètres du saloon.
    Le chasseur de primes demande alors à l’avocat de traduire et l’avocat dit :
    - Il a dit "Va te faire foutre espèce d’enculé. Ta mère suce des extraterrestres à Roswell city et tu n’oseras jamais me tirer dessus !"
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    Avocat sans cerveau
    C’est un avocat de la défense qui interroge un médecin légiste pendant un procès. L’avocat demande :
    - Avant que vous ne signiez le certificat de décès, avez-vous pris le pouls de cet homme ?
    Le médecin légiste répond :
    - Non
    L’avocat demande :
    - Et avez-vous écouté si le cœur battait encore ?
    - Non
    - Et avez-vous contrôlé si l’homme respirait encore ?
    - Non
    - Alors vous signez un certificat de décès et vous ne faites aucun des examens recommandés pour savoir si une personne est réellement morte ?
    Le médecin légiste, maintenant complètement énervé par l’attitude de l’avocat de la défense répond :
    - Je vais vous décrire la situation de cette manière : Le cerveau de l’homme était dans un bocal sur mon bureau, mais peut-être fallait-il croire alors que cet homme était un avocat en train de plaider quelque part ?
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    Comparaison de chirugiens
    Quatre chirurgiens font la pause café et discutent boulot. Le premier dit :
    - Je pense que les comptables sont les humains les plus faciles à opérer : Quand on les ouvre, tout à l’intérieur est numéroté !
    Le second dit :
    - Je pense que les libraires sont les humains les plus faciles à opérer : Quand on les ouvre, tout est classé par ordre alphabétique.
    Le troisième dit :
    - Je pense que les électriciens sont les humains les plus faciles à opérer : Quand on les ouvre, tout à l’intérieur est classé avec des codes de couleur.
    Le quatrième dit :
    - Je pense que les avocats sont les humains les plus faciles à opérer : Ils n’ont pas de coeur, ils sont mous, ils n’ont pas de tripe, et leur tête et leur cul sont interchangeables.
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    Timbre poste
    Fait Divers : La Poste a du retirer de la vente sa série de timbres sur les avocats les plus célèbres...
    ... les gens crachaient toujours du mauvais côté.
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    Au superbowl
    Update ! Un avocat fou de football américain avait tout essayé pour obtenir des tickets pour la finale du Superbowl. Il parvint finalement, en payant une somme astronomique, à obtenir deux places côte à côte en tribune d’honneur. Le jour de la finale arrive. L’avocat s’installe. Son voisin immédiat entame la conversation pendant que la fanfare joue sur le terrain :
    - C’est incroyable : le siège à côté de vous est vide. Je ne comprends pas... ça fait déjà 15 jours qu’on arrive plus à avoir de billets !
    Et l’avocat répond :
    - Oh, c’est la place de ma femme. Mais un incident de dernière minute l’a empêchée de venir.
    Le voisin reprend :
    - C’est dommage... Mais vous connaissez certainement un ami ou un parent qui aurait aimé la remplacer !
    L’avocat :
    - Si bien sûr... Mais ils sont tous à l’enterrement.

  • Le 6 mai 2016 à 20:17, par Bangr Nooma. En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    L’incarcération du Bâtonnier TRAORE est plus grave que vous ne semblez en rigoler.
    Lorsque les dictateurs viendront vous chercher, il n’y aura plus quelqu’un pour vous défendre. Continuez de vous moquer des défenseurs de la liberté.

  • Le 2 juin 2016 à 10:24, par patience En réponse à : Le régime juridique de la garde à vue et de la détention préventive au BURKINA FASO : Entre heurts et lueurs d’espoir démocratique de la procédure pénale burkinabè

    merci maitre pour les éclairages
    en Osée 4,6, Yahvé déclare : mon peuple périt faute de connaissance. et s’il est vrai que nul n’est sensé ignorer la loi, nous avons tous besoin et même l’obligation de la connaitre. un véritable homme intègre travaille à l’intégration, à la paix. Nos débats sont des débats d’idées et non des attaques à nos personnalités voire votre vie privée. un Burkina nouveau exige des hommes nouveaux, des mentalités nouvelles. regardons ce qui peut nous aider à avancer. cessons de nous déchirer.

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