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Gestion des ressources forestières : Le CIFOR équipe ses partenaires

Publié le mercredi 20 avril 2016 à 23h42min

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Gestion des ressources forestières : Le CIFOR équipe ses partenaires

Dans le cadre du projet BIODEV, le Centre de recherche forestière internationale (CIFOR) a procédé à la remise de matériel d’inventaire forestier et faunique ainsi que du matériel informatique et bureautique à ses partenaires, le 20 avril 2016, à Ouagadougou. Composés de GPS, d’appareils photo, de mètres-ruban, de jumelles, d’ordinateurs de bureau…, ces équipements devraient favoriser plus d’efficacité dans la collaboration.

BIODEV est un projet de bio-carbone financé par le gouvernement de la Finlande et mis en œuvre par un consortium composé du Centre mondial d’agroforesterie (ICRAF), du Centre de recherche forestière internationale (CIFOR), de l’Université d’Helsinki, et de l’Université de Finlande Orientale. Ce projet est mis en œuvre en étroite collaboration avec des partenaires nationaux identifiés dans les pays ciblés (Burkina Faso, Guinée, Mali, Sierra Léone). Son objectif est de faire la promotion des approches et des technologies permettant d’accroitre le stock de bio-carbone dans le paysage. Il comprend plusieurs composantes.

C’est le Centre de recherche forestière internationale (CIFOR) qui met en œuvre le volet 1.3 du projet portant sur les interventions forestières à l’échelle du paysage. Ce volet a pour objectif d’améliorer la conservation et l’utilisation durable des ressources forestières dans un contexte de variabilité et de changement climatique probable.

Du matériel pour renforcer l’efficacité des partenaires

Pour la mise en œuvre de cette composante, CIFOR travaille avec les partenaires suivants : le département environnement de l’INERA, le département de géographie de l’Université de Ouaga 1 Pr Joseph Ki-Zerbo, la direction provinciale de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, et la direction technique du chantier d’aménagement forestier de Cassou dans la province du Ziro. Ce sont ces différents partenaires qui ont reçu des équipements d’inventaire forestier et faunique, mais aussi du matériel informatique et bureautique. « Avec ces partenaires, nous mettons en œuvre des activités qui visent à conserver et à utiliser durablement les ressources forestières dans le chantier d’aménagement », a expliqué Mathurin Zida, le représentant du CIFOR au Burkina. Puis, de préciser que ces équipements permettront à leurs partenaires « d’être plus efficaces dans leur travail avec nous ».

Les activités de la composante 1.3 comprennent la revue des modèles classiques d’aménagement et de gestion forestière ; l’intégration des questions d’adaptation et d’atténuation du changement climatique dans ces modèles et ; la recherche de compromis dans les avantages des différentes options de gestion et l’évaluation des facteurs qui influent sur l’efficacité des stratégies de gestion des forêts.

Ouf de soulagement pour les bénéficiaires

Pour les bénéficiaires, la satisfaction se lisait sur les visages. « C’est un ouf de soulagement parce que c’est du matériel relativement cher, du matériel de qualité qui correspond exactement à nos besoins pour pouvoir évaluer les ressources forestières », s’est réjoui Souleymane Ganaba, maître de recherches au département environnement et forêts de l’INERA.

« Ce matériel de géolocalisation va nous aider à nous repérer dans ces espaces forestiers très vastes. Ça va nous aider également à vérifier continuellement la limite pour s’assurer qu’il n’y a pas d’intrusion dans ce milieu », a expliqué Eugène Balma, le directeur provincial de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Ziro. C’est dans cette province que se trouve le Chantier d’aménagement forestier de Cassou où intervient le projet BIODEV.

Faut-il le rappeler, le CAF de Cassou fait partie des espaces forestiers constitués et mis en aménagement en 1987. Depuis, ils ont été concédés aux populations qui se sont organisées en groupements de gestion forestière pour assurer la gestion. Et l’intervention de BIODEV « va permettre de reconstituer les couverts dans ces zones dégradés, aider à sécuriser les limites de ces entités, mais également proposer un nouveau document qui sera un nouveau référentiel pour la gestion de ces sites », a précisé Eugène Balma.

Débuté en 2012, le projet s’achève dans quelques mois.

Moussa Diallo
Lefaso.net

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