Sciences : Une journée pour mieux faire connaître les OGM
Ce 19 avril 2016 s’est tenue à Ouagadougou une journée d’informations sur les enjeux des biotechnologies agricoles et la biosécurité au Burkina Faso. Elle est organisée par le Forum ouvert sur la biotechnologie agricole au Burkina Faso (OFAB/BF). A l’issue de la journée, une conférence a été donnée par l’Institut national de l’environnement et des recherches agricoles (INERA) et l’Agence nationale de biosécurité afin de faire le point des travaux.
Le Burkina Faso est l’un des premiers pays africains à avoir adopté les biotechnologies agricoles et la biosécurité notamment avec l’adoption du coton Bt et cela suite à l’adoption en 2006 de la loi sur la biosécurité, révisée en 2012.
Au cours de cette journée, il a été question d’offrir aux participants l’opportunité d’avoir une meilleure compréhension du contexte et de l’état actuel de la biotechnologie et de la biosécurité au Burkina Faso. Mais aussi d’échanger sur les stratégies et les actions clés en vue d’améliorer la communication sur la biotechnologie et la biosécurité.
C’est ainsi que six communications ont rythmé cette journée consacrée aux organismes génétiquement modifiés.
Entre autres communications, celle du Dr Margaret Karembu qui a fait un point sur les cultures génétiquement modifiées et leur commercialisation dans le monde. En effet, cela fait 20 ans que les plantes génétiquement modifiées sont cultivées. Il ressort de sa communication que le Burkina Faso, l’Afrique du Sud et le Soudan sont les seuls pays africains qui sont impliqués dans la commercialisation des cultures biotechnologiques.
Daniel Kamanga a quant à lui communiqué sur les enjeux de la communication sur les biotechnologies. Il a notamment demandé aux structures intervenant dans ce domaine de s’approprier les médias sociaux pour faire passer les informations sur les cultures OGM. Pour lui, ce sont les nouveaux modes de communication pour atteindre le maximum de jeunes qui sont des relais importants pour faire circuler l’information.
Y a-t-il une remise en question du coton Bt au Burkina Faso ?
Le Directeur de l’INERA, Hamidou Traoré a rappelé que sa structure travaille sur les cultures génétiquement modifiées en collaboration avec la firme Monsanto. La collaboration a d’abord concerné le coton Bt qui est autorisé à la commercialisation depuis 2009 au Burkina Faso.
L’INERA travaille également sur d’autres cultures que sont le sorgho, le niébé et le maïs.
A la question de savoir si la mauvaise qualité de la fibre du coton Bt est à l’origine de la décision de la SOFITEX d’abandonner sa culture, la Directrice de l’Agence nationale de biosécurité, le Pr Chantal Zoungrana est catégorique, ce sont des raisons économiques qui ont poussé la SOFITEX à vouloir arrêter momentanément la commercialisation du coton Bt.
« La SOFITEX a annoncé qu’elle allait à l’arrêt du coton Bt cette année. C’est un arrêt temporaire. Ce n’est pas un arrêt total de la technologie. Ils ont expliqué cet arrêt par le manque à gagner qu’ils avaient sur la vente de cette technologie » a- t- elle expliqué.
Puis elle a fait ressortir les avantages de la culture du coton génétiquement modifié qui serait plus résistant aux ravageurs et n’a besoin que de deux pulvérisations au lieu de six pour le coton conventionnel et utilise aussi moins de pesticides, sans oublier les avantages économiques pour le producteur.
Sur la question de la dangerosité des OGM, Moussa Sawadogo du Réseau africain d’expertise en biosécurité du NEPAD répond : « Ce n’est pas une question de dangerosité, c’est une question commerciale et je pense aussi technique. Et c’est pour ça que les sociétés cotonnières si je ne m’abuse ont dit clairement qu’elles n’ont rien contre la technologie. La technologie a résolu la question qu’elle devait résoudre. Il y a eu en route quelque chose qui s’est posé et donc c’est ce que nous sommes en train de vouloir résoudre. Donc ce n’est pas une question de dangerosité. On ne peut pas tirer de là que les OGM sont dangereux. »
Les conférenciers ont, à l’unanimité, invité les populations à rechercher l’information juste sur les OGM afin de ne pas succomber à la peur que veulent inspirer les anti-OGM.
En rappel, le Collectif citoyen pour l’agro-écologie organise du 22 au 24 avril 2016, les rencontres internationales de résistance aux OGM.
Justine Bonkoungou (Stagiaire)
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 20 avril 2016 à 18:58, par SOME En réponse à : Sciences : Une journée pour mieux faire connaître les OGM
he ben voila l’offensive de Monsanto est lancée : ils ne deaarmeront jamaias. Et ils ont les moyens pour acheter corrompre les aconsciences des ces gens q qui se disent scientifiques mais jouent leur role de fossoyeurs de la sciete. Les millions deposés dans vos comptes pour que vous puissiez faire vos achats tranquillement quand vous pretendez aller dans des missions, colloques etc mais auxquelles vous n’assistez jamais preférant courir les magasins plutot que les salles de conferences ou labo de recherches occidentaux.
" « Ce n’est pas une question de dangerosité, c’est une question commerciale et je pense aussi technique. Et c’est pour ça que les sociétés cotonnières si je ne m’abuse ont dit clairement qu’elles n’ont rien contre la technologie. La technologie a résolu la question qu’elle devait résoudre. Il y a eu en route quelque chose qui s’est posé et donc c’est ce que nous sommes en train de vouloir résoudre. Donc ce n’est pas une question de dangerosité. On ne peut pas tirer de là que les OGM sont dangereux. »
evidemment les OGM c’est pour votre bien. Les OGM commencent a tuer plus que les amaladies. Rien que les suicdes de paysaans indiens depassent toutes causes de deces en Inde. Mais Monsanto protégé par le gouvernement americain veille sur sa manne.
cela dit nous voyons ces compatriotes qui sont en train de vendre leur propre peuple : ils viennent utiliser leur savoir acquis avec la misere du peuple pour justifier tout ce qu’ils veulent et mieux les tuer. L’egoisme apatride de l’intellectuel est la pire arme de destruction massive
SOME
2. Le 20 avril 2016 à 19:21, par zemosse En réponse à : Sciences : Une journée pour mieux faire connaître les OGM
Quelle HONTE ! Des chercheurs mange-mil qui ont vendu leur Pays à cette sangsue de Monsanto. Des chercheurs qui ont cherché toute leur carriere et n’ont trouvé que ce qui convient à leur ventre.Honte à vous
3. Le 20 avril 2016 à 22:38 En réponse à : Sciences : Une journée pour mieux faire connaître les OGM
Donnez nous la liste de tous ces chercheurs pseudo scientifiques qui vendent leur âme à Monsanto. La directrice de l’ANB n’a pas honte de dire une telle ineptie ! Les raisons économiques viennent de quoi ? de la qualité de la fibre posée dès 2009 pour avoir vulgarisé trop rapidement les croisements obtenus entre le coton burkinabè et le coton américain ! En disant une telle argumentation, elle se discrédite complètement car elle ne connait rien au principe de précaution... ni le Monsieur insécurité du Nepad. Qui est derrière tout ce beau monde ? Monsanto. Et, pourquoi maintenant ? la réponse a la dernière phrase de l’article ! Pour ceux qui n’ont pas encore lu, allez le numéro de Mutations où 2 articles résument clairement la situation de manière objective. Où est l’avantage du coton OGM si c’est pour perdre de l’argent ? c’est de la malhonnêteté intellectuelle ! A dégager lors d’un prochain conseil des ministres ! Les réseaux sociaux montrent que le citoyen se réapproprie le débat des problèmes de société y compris OGM et cela dérange nos tous puissants !
4. Le 21 avril 2016 à 02:29, par Bouba En réponse à : Sciences : Une journée pour mieux faire connaître les OGM
Curieux que ce forum ne rassemble que des pro-OGM ! Pour donner droit à l’information, il aurait fallu rassembler des pro et des anti OGM, créer un panel de discussion et le citoyen serait mieux éclairé. En outre, c’est curieux que la directrice de la biodiversité Pr Zoungrana se pose en défenseur des ODM, Je m’attendais au contraire. En tout cas ailleurs "biodiversité" rime avec protection de l’environnement naturel dans toute sa diversité, tout le contraire de OGM. Elle se perd en tout cas dans ses arguments car elle évoque des raisons économiques pour expliquer l’arrêt de la SOFITEX et dans le même temps elle semble défendre le coton OGM parce qu’il y aurait des avantages économiques... on se perd. Plus sérieusement, la SOFITEX elle-même peut parler et se défendre et elle aurait dû être invitée à ce forum..
5. Le 21 avril 2016 à 06:36, par Ruffin TRAORE En réponse à : Sciences : Une journée pour mieux faire connaître les OGM
Mr SOME en effet vous êtes dans le vrai. Pourquoi tous ces scientifiques, ces politiques, ces administratifs, ces paysans se sont mis subitement à défendre et à informer et à sensibiliser maintenant ? C’est une OFFENSIVE MEDIATIQUE. C’est tout simplement pour essayer de sauvegarder et de défendre les « « intérêts » » financiers de Mosanto. En principe tla SOFITEXet tous ceux qui ont contribué à forcer l’adoption de CGM devraient DÉDOMMAGER les producteurs de coton pour le manque à gagner. Mais nous sommes au Burkina : Tant que les conséquences des décisions politiques, économiques,agronomiques et sociales ne touchent pas directement les centres de décisions, on s’en tape éperdument !
6. Le 21 avril 2016 à 08:10, par Alerte226 En réponse à : Sciences : Une journée pour mieux faire connaître les OGM : Honte à l’INERA et Mme Zoungrana et son équipe
Le mensonge dont se rendent coupable les scientifique tue les hommes et les nations. Voilà ce que disait Norbert Zongo
Vous ne pouvez pas encaissez l’argent de Monsanto et dire du mal des OGM.
Vous êtes obligés de produire des rapports avec des conclusions prédeterminées.
Nous demandons au minsitre de tutelle de faire du ménage à l’INERA et à l’agence nationale de la biodiversité. Les pseudo-scientifiques qui s’aveuglent devant la vérité, nous n’en voulons plus. Si rien n’est fait, à la prochaine insurrection, le peuple marchera sur vous et règlera le problème de façon radicale et définitive. Vous faites vraiment honte, Mme Zoungrana et son équipe. C’est connu la stratégie de Monsanto, ils mettent des scientifiques locaux devant et ils tirent les ficelles par derrière à coup de colloques, ateliers, conférences, avec d’énormes commissions pour les intervenants.
ça ne marchera pas au Burkina Faso. L’offensive médiatique va échouer. Le peuple va répliquer. Gloire et Victoire au peuple qui lutte. Restons vigilant.
7. Le 21 avril 2016 à 09:45, par MEDA W. En réponse à : Sciences : Une journée pour mieux faire connaître les OGM
Merci pour la communication sur les OGM. Loin des passions que cette question suscite dans les débats, il est intéressant de poser les bonnes questions sur les avantages des OGM en général nonobstant cette bataille contre Monsanto. Les OGM peuvent aider au développement des pays au vue de la rarefication des ressources naturelles et la démographie galopante. Les OGM comme une panacée ? Le discours devrait être axé sur la recherche en vue d’améliorer les questions de sécurité sur l’ homme et l’environnement.L’utilisation des pesticides dans le maraîchage ,nul n’ignore les dangers sur la santé, mais que faisons nous face à ce fléau ?. Chacun est libre de ses pensées mais on a souvent l’impression que les intérêts égoïstes prédominent et ouvre la porte à des combats stériles Enfin, il faut que nos gouvernements sachent communiquer à temps et non attendre que des remous se fassent avant de sortir de leur mutisme..
8. Le 21 avril 2016 à 09:48, par Sougrinooma En réponse à : Sciences : Une journée pour mieux faire connaître les OGM
Si les anti OGM depuis l’an passé font beaucoup du bruit et des marches pour barrer la route aux OGM souffrez qu’on puisse aussi entendre d’autres sons de cloches. C’est dans les échanges et les débats que jaillit la lumière pour le bien du peuple. Il y a les anti OGM grassement payés par les industries de fabrication de pesticides qui veulent revenir avec force pour barrer la route au coton Bt et pouvoir déverser leurs tonnes de poisons dans nos champs. Il y a les pro-OGM soutenus par les multinationales européennes comme Bayer, Syngenta ou américaines comme comme Monsanto, qui veulent partager les leurs technologies avec des pays comme le nôtre qui n’y ont pas accès et il y a enfin les scientifiques et les régulateurs qui veulent avant tout faire la part des choses et déterminer de manière objective et scientifique ce qui est vraiment avantageux pour la santé humaine et animale et pour l’environnement.
Aucun pays ne peut avancer s’il ne peut s’appuyer sur ses scientifiques pour faire des choix stratégiques. Plutôt que de se laisser manipuler par des anti ou des pro sans souvent aucune base scientifique, il est plus intelligent de se fier à nos chercheurs comme ceux de l’INERA, qui n’ont aucun intérêt à accepter des produits dont la dangerosité peut être scientifiquement prouvée. Si l’INERA dit que c’est bon pour le pays et pour le développement durable alors c’est bon. Tout le reste c’est des considérations idéologiques et subjectives.
9. Le 21 avril 2016 à 10:52 En réponse à : Sciences : Une journée pour mieux faire connaître les OGM
COM 8 : très bien mais vos chercheurs ne sont plus indépendants car financés par les multinationales qui nous empoisonnent comme Monsanto avec ces OGM et son Roundup !
10. Le 21 avril 2016 à 12:20, par Sougrinooma En réponse à : Sciences : Une journée pour mieux faire connaître les OGM
Toutes ces organisations de grande notoriété attestent de la non-dangerosité et de la sécurité des produits OGM autorisés : FAO , OMS, OCDE, Autorité européenne de la sécurité sanitaire des aliments (EFSA), Société royale de Londres, Fondation nationale allemande pour la science, Académie brésilienne des sciences, Académie chinoise des sciences, Académie nationale indienne des sciences, Académie nationale des Sciences aux Etats-Unis,
Vous pensez un seul instant que Monsanto ait pu acheter toutes ces organisations ? Ayons l’honnêteté de reconnaître leur crédibilité. Et le Conseil d’Etat français qui vient d’invalider le moratoire imposé sur le maïs OGM en France. Pensez-vous que le Conseil d’Etat français soit à la solde de Monsanto ? Soyons sérieux !!!! Avant de prendre position, il faut toujours à la source, rechercher les informations justes et ne pas se baser seulement les ont-dit et les humeurs des uns et des autres.
Du reste, on se demande souvent pourquoi une telle fixation sur Monsanto ? Monsanto n’est qu’une compagnie parmi de nombreuses autres à développer des produits biotechnologiques. En voilà une liste non exhaustive, pour votre information : Agricultural Biotech Research Institute (Iran), Agritope Inc. (USA), BASF, Bayer CropScience , Bayer CropScience and MS Technologies LLC, Bayer CropScience and Syngenta, Beijing University, Bejo Zaden BV (Netherlands), Central Institute for Cotton Research and University of Agricultural Sciences Dharwad (India), Centre Bioengineering, Russian Academy of Sciences, Chinese Academy of Agricultural Sciences, Cornell University and University of Hawaii, Cotton and Sericulture Department (Myanmar), DNA Plant Technology Corporation (USA), Dow AgroSciences LLC, Dow AgroSciences LLC and DuPont (Pioneer Hi-Bred International Inc), DuPont (Pioneer Hi-Bred International Inc.), EMBRAPA (Brazil), Florigene Pty Ltd. (Australia), Genective S.A., Huazhong Agricultural University (China), Institute of Microbiology, CAS (China), J.R. Simplot Co.
11. Le 21 avril 2016 à 16:58, par Sidpawalemdé En réponse à : Sciences : Une journée pour mieux faire connaître les OGM
Le Burkina comptera 50 millions d’habitant en 2050 (taux de croissance annuel de 3,1%). Comment nourrir cette population avec les changements climatiques, la pression foncière... Si les OGM sont une alternative, alors pourquoi pas Vive les OGM ?
12. Le 21 avril 2016 à 21:41 En réponse à : Sciences : Une journée pour mieux faire connaître les OGM
COM 10 : conflit d’intérêt, vous ne connaissez pas ! lisez un peu ! et regardez encore le Monde selon Monsanto de Robin. La répétition est pédagogique mais certains sont bornés par la propagande de nos multinationales qui nous veulent du bien. Le monde est en train de péter de tous les côtés à cause d’elles... à ce rythme, la fin du monde est pour bientôt ou plutôt de l’humain car la Terre peut s’en passer pour poursuivre son chemin. Des cas d’école où OMS, FAO et autres se trompent tous les jours... cela ne manque pas ! Monsanto est le champion hors norme de scandales tout au long de sa vie. Les OGM et le glyphosate qui va avec ne sont que le dernier d’une longue liste.
13. Le 21 avril 2016 à 21:49 En réponse à : Sciences : Une journée pour mieux faire connaître les OGM
COM 11 : l’agroécologie est la solution... Les OGM sont un mirage.... combien de paysans sont morts pour le coton OGM ? L’arrêt des OGM signe également l’arrêt de mort de ces multinationales mortifères telles que Monsanto avec son défoliant Orange qui a tué combien au Vietnam ? Et son Roundup qui est cancérigène ?
14. Le 21 avril 2016 à 23:05 En réponse à : Sciences : Une journée pour mieux faire connaître les OGM
faites très attention, car le jour où le peuple va comprendre que vous les avez berné sous le régime Compaoré avec les OGM et que vous voulez continuer, vous partirez en plein midi comme un certain Compaoré ! Quelquefois, ne rien dire vaut mieux que de jouer une comédie de bouffons. On va bientôt vous balancer des épis de maïs OGm sur vos têtes à défaut de tomates OGM !
15. Le 22 avril 2016 à 09:32, par Z D’aquin En réponse à : Agt de santéSciences : Une journée pour mieux faire connaître les OGM
J’ai crus comprendre la semaine écoulé sur rfi,la levée d’interdiction de cultiver les OGM en France, mais par contre la vente est formellement interdite sur leurs territoire.Ou es-qu’il sera vendu ,la consommation de ces produits sont destiné a qui ? et pourquoi.Il ya beaucoup de flou dedans. Vigilance !
16. Le 18 mai 2016 à 10:09, par Metba En réponse à : Sciences : Une journée pour mieux faire connaître les OGM
Poste 10 de Sougrinooma
Pourquoi la vente des OGM est interdite dans la plupart des pays qui abritent les institutions que vous cité. Faisons attention et n’avançons pas les yeux fermés. Non seulement les OGM ne constituent pas uns solution durable, mais ils crés de graves problèmes sanitaires qui pourront surgir dans 20 ans et plus après leur consommation. VIGILANCE, VIGILANCE et encore VIGILANCE.