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Coton OGM : Un repli temporaire et non un abandon définitif selon les acteurs

Publié le mercredi 20 avril 2016 à 23h47min

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Coton OGM : Un repli temporaire et non un abandon définitif selon les acteurs

Dans ce communiqué de presse, l’Association interprofessionnelle du coton du Burkina (AICB) qui regroupe la famille des Producteurs de coton (UNPCB) et celle des Sociétés cotonnière (APROCOB), explique sa décision de suspendre la production de coton OGM jusqu’à nouvel ordre.

En 2003 et de manière souveraine, le gouvernement burkinabè a autorisé les acteurs de la Filière coton et la Recherche scientifique nationale, à expérimenter le coton transgénique communément appelé coton OGM dans notre pays. C’était dans le but de trouver une solution à la forte pression parasitaire dont les conséquences devenaient de plus en plus néfastes, avec à la clé une baisse à répétition de la productivité au champ et des revenus des producteurs.

Aux termes de huit campagnes d’adoption, le bilan montre que le coton génétiquement modifié a permis un meilleur contrôle des ravageurs et favorisé une bonne protection phytosanitaire du cotonnier. Cependant, force aura été de constater que la variété ainsi génétiquement modifié a eu des effets non désirés sur certaines caractéristiques technologiques de la fibre.

Le cas de figure le plus illustratif est celui relatif à la longueur de la soie (fibre). Les sociétés cotonnières ont en effet constaté que comparativement à la soie produite par le coton conventionnel, celle issue de la variété OGM est plus courte et s’avère, moins prisée et moins rémunératrice sur le marché international du coton.
A titre illustratif, en 2007/2008, avant la culture à grande échelle du coton OGM, la grande partie (94%) de la fibre du Burkina avait une longueur moyenne de 28,58 mm. Les fibres dites courtes (26,98 mm) ne représentaient que 6% de la production. Aujourd’hui, avec le coton OGM, le phénomène s’est inversé avec la majeure partie de la fibre qui mesure quelque fois moins de 26,98 mm, et par conséquent classées dans la catégorie des fibres courtes. Si fait que le Burkina a perdu 1,6 mm environ sur la longueur de la soie. Cette dégradation de longueur n’est pas sans impact sur la commercialisation de la fibre sur le marché mondial.

Il convient de signaler que cette problématique de soie courte avait été décelée tout aussi bien par la Recherche cotonnière que par les autres acteurs de la filière et portée à la connaissance de notre partenaire Monsanto qui s’était engagé formellement à porter des correctifs à l’horizon 2014. Malheureusement aucune solution technique à ce problème n’a été apportée à ce jour à l’immense déception de la filière.

Face à une telle situation dont les conséquences commerciales et financières sont substantielles (perte du label Burkina, de la prime qualité de 20 F CFA/kg de fibre et de la confiance des clients, mévente du coton burkinabè), dont le manque à gagner a été évalué à environ 50 milliards de Francs CFA pour la Filière coton sur les cinq campagnes, l’Association Interprofessionnelle du Coton du Burkina (AICB), qui regroupe la famille des Producteurs de coton (UNPCB) et celle des Sociétés cotonnière (APROCOB), en toute âme et conscience, a donc décidé de suspendre momentanément la culture du coton OGM au Burkina Faso à partir de la prochaine campagne agricole. Cette décision sera maintenue jusqu’à ce qu’une solution technique puisse être trouvée par Monsanto ou par tout autre partenaire.

Au regard des nombreux commentaires qui ont cours actuellement et dont certains ne sont ni plus ni moins que de la désinformation et de l’intoxication, l’AICB, dans le souci d’apporter l’information vraie apporte les précisions suivantes :
-  La technologie OGM de Monsanto a permis un meilleur contrôle des ravageurs cibles du cotonnier de même qu’un confort dans le travail des producteurs de coton. Toute chose qui confirme la justesse de l’option prise en faveur de l’adoption de la biotechnologie.
-  La décision de suspension de la culture du coton OGM de Monsanto sera maintenue jusqu’à ce qu’une solution technique puisse être trouvée par Monsanto ou par tout autre partenaire,
-  Il n’est pas question, à ce stade, de rupture avec la firme MONSANTO, encore moins de remettre en cause la technologie OGM ainsi que l’efficacité du gène introduit dans le système défensif du cotonnier,
-  L’AICB et tous les acteurs de la filière cotonnière, réaffirment leur attachement aux biotechnologies, car susceptibles d’apporter des solutions aux difficultés actuelles de l’agriculture burkinabè en général et de celles relatives à la culture du coton en particulier.

En tout état de cause, l’AICB, plus que quiconque, est consciente des nouvelles contraintes que ce retour au « tout conventionnel » va imposer aux cotonculteurs.
Voilà pourquoi, elle a pris des dispositions idoines pour accompagner les producteurs de coton dans la réussite de ce challenge qui doit être perçu comme un replis temporaire et non comme un abandon définitif du coton OGM. Les difficultés liées à la longueur de la soie sont d’ordre technique et devraient être résorbées à terme, avec l’implication de Monsanto et le concours de la Recherche scientifique nationale. C’est dire que ce repli technique momentané est la décision qui convient dans le contexte actuel, si l’on veut sauver cette filière qui fait directement vivre plus de quatre millions de personnes au sein des ménages ruraux au Burkina Faso.
Le Secrétaire à l’Information

Ali COMPAORE
« Chevalier de l’Ordre National »

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Vos commentaires

  • Le 20 avril 2016 à 13:22, par gondwanais lamda En réponse à : Coton OGM : Un repli temporaire et non un abandon définitif selon les acteurs

    voilà qui rabat le caquet à ces vendeurs d’illusions qui veulent maintenir l’Afrique dans l’insécurité alimentaire pour pouvoir la dominer. Si nous évitons les biotechnologies agricoles, ce sont encore les autres qui vont les utiliser et venir nous inonder avec les produits issus de cette technologie.

  • Le 20 avril 2016 à 14:08, par KABAKO En réponse à : Coton OGM : Un repli temporaire et non un abandon définitif selon les acteurs

    Merci encore à l’AICB pour cette précision. Aucun pays du monde n’a intérêt à se départir de la biotechnologie. Ceux qui racontent leur vie ça et là ne connaissent pas les réalité du terrain. ils ne savent pas ce que le CGM apportent comme avantage aux producteurs. Je pense que la firme monsanto et la recherche nationale doivent vite intensifier leur activités afin de retrouver la bonne qualité de la soie voire 30 mm.
    je félicité et encourage tous les membres de l’AICB pour le travail abattu.

  • Le 20 avril 2016 à 14:51, par BB2 En réponse à : Coton OGM : Un repli temporaire et non un abandon définitif selon les acteurs

    Merci à l’association interprofessionnelle du coton du Burkina pour cette explication et surtout de préciser qu’il s’agissait d’une expérimentation. Le coton OGM a montré des avantages mais aussi des limites. Cette expérience est à mettre à l’honneur de ceux qui ont eu au moins le courage d’abandonner la routine et d’essayer autre chose. Il n’ y a pas d’échecs dans la vie encore moins dans le domaine de la technologie. Il n’ y a que des enseignements et des leçons à tirer.
    Courage à tous !

  • Le 20 avril 2016 à 15:03, par amy En réponse à : Coton OGM : Un repli temporaire et non un abandon définitif selon les acteurs

    La question que je pose est de savoir quelles sont les conséquences à long terme des produits chimiques utilisés ? En Europe malgré leurs moyens techniques c’est pares plus de 50 ans qu’ils ont découvert la toxicité de l’amiante.la France a interdit la culture du maïs mosanto sur son territoire . Chez nous on ne parle que de longueur de fibre.
    ’Quand allons voir au delà de nos intérêts immédiats pour voir les conséquences à long terme ? Je vous remercie

  • Le 20 avril 2016 à 15:08, par Moriba Tounkara En réponse à : Coton OGM : Un repli temporaire et non un abandon définitif selon les acteurs

    Il ne s’agit pas de se pourfendre avec un communiqué pour résoudre un des problèmes clé de la production cotonnière au Burkina. Oui, la réduction de la longueur de la fibre est le premier problème que les vendus aux firmes internationales ont laissé transparaitre malgré eux. Il y a d’autres risques potentiels plus sérieux qui vont s’augmenter quand le pays va se mettre à vulgariser sans discernement du sorgho OGM ou du niébé OGM. Il y a des conséquences que les ne viendront résoudre pour vous. Comme beaucoup de politiciens, de chercheurs, de cotonculteurs, de journalistes, de retraités et que s’is je encore mangent dans ca, il n’y a pas eu et il n’y aura jamais d’objectivité et de précaution. Il faut contenter les maitres coute que coute n’est ce pas ?

  • Le 20 avril 2016 à 16:10 En réponse à : Coton OGM : Un repli temporaire et non un abandon définitif selon les acteurs

    Du grand n’importe quoi.Pour ma part il est temps d’arrêter avec cette Organisation Mondiale de la Mort (OGM),on peut vivre heureux avec le peu qu’on a surtout que scientifiquement les OGM n’apportent rien en terme de qualité,de quantité mais apportent des malheurs comme le cancer etc etc etc

  • Le 20 avril 2016 à 16:35, par Jeunedame seret En réponse à : Coton OGM : Un repli temporaire et non un abandon définitif selon les acteurs

    Cela ne surprend guère. Vous êtes vraiment des personnages d’une pièce. Et le scénario n’a pas changé ; car les auteurs sont clamés. Monsanto garde sa diplomatie ; et nos cotonculteurs leur dorsalgie ! Messieurs les acteurs ; déjà huilés ? Bizarre. Quand on flotte et on hésite, en un mot on est femme.

  • Le 20 avril 2016 à 19:32, par zemosse En réponse à : Coton OGM : Un repli temporaire et non un abandon définitif selon les acteurs

    Quand on est sûr de la !victoire, on avance ,on ne recule !pas . Honte’a vous qui avez commis’une faute grave et qui refusez de le reconnaître. Persister dans l’erreur est diabolique. Si vous avez été soudoyé par Monsanto reconnaissez le et ne contribuez pas à détruire la’vie’des cotonculteurs du Burkinabè

  • Le 20 avril 2016 à 20:27, par pabegba En réponse à : Coton OGM : Un repli temporaire et non un abandon définitif selon les acteurs

    Recherchez et suivrez vous même / cash investigation sur France 2 : concernant tous les produits toxiques et sur les OGM de Monsanto. Si les pays développés renoncent ayez pitié de nos pauvres populations mêmes s’il y a des intérêts.

    Depuis combien de temps José Bauvet lutte contre ces produits et nous nous ne renonçons pas. La vie de nos populations vous seront redevables.

  • Le 21 avril 2016 à 00:31 En réponse à : Coton OGM : Un repli temporaire et non un abandon définitif selon les acteurs

    Vous voulez la bagarre, et, bien vous l’aurez ! un tel discours est inadmissible ! vous vous moquez de la gueule des centaines de milliers de producteurs qui n’ont rien gagné. Vous osez dire tout un charabia et le revenu du producteur est le dernier de vos soucis. Pour votre gouverne, les rendements n’ont pas augmentés d’un iota ; contrairement aux arguments avancés par vous, Monsanto et les pseudo chercheurs burkinabè cupides. Bref, vous allez venir vous expliquer comme un cas d’école au tribunal de la Haye en octobre pour toutes les connexions.... Vos 50 milliards de pertes représentent 25.000 F CFA par hectare cultivé en coton Bt ? et, bizarrement, cela représente la différence entre les semences OGM et les semences conventionnels. Le seul nom que je trouve, c’est du RACKET à la mode des mafias sicilienne. Le reste, ce n’est pas votre problème pour savoir si votre huile et tourteau de coton est dangereuse pour la santé des consommateurs. Et, bien, là aussi, on va déposer une plainte en bonne et due forme. Le principe de précaution existe et il sera appliqué. Un petit slogan de rappel "plus rien ne sera comme avant". Si le MPP et Rock veulent jouer avec le peuple, c’est bien sur ce sujet délicat car on ne va pas continuer à mourrir de cancers et autres...

  • Le 21 avril 2016 à 00:33 En réponse à : Coton OGM : Un repli temporaire et non un abandon définitif selon les acteurs

    Le tribunal contre Monsanto est dans moins de 6 mois. Allons y seulement !

  • Le 21 avril 2016 à 00:46 En réponse à : Coton OGM : Un repli temporaire et non un abandon définitif selon les acteurs

    MERDE, je perds 50 milliards et vous ne portez pas PLAINTE... mais, nous sommes où ? dans une république bananière où chacun fait ce qu’il veut et vous escroque ? Vous ne parlez pas de rupture avec Monsanto ? Expliquez nous qui vous achète ou qui vous fait pression ? mais, je ne comprends pas, le contrat est à terme échu depuis le 9 janvier 2016 ? et, puis le vers le 22/23 mars, vous parlez de 2 jours d’échanges qui n’ont pas abouti à un terrain d’entente avec Monsanto ? et le nouveau DG de la Sofitex dit stop au coton OGM cette saison. Donc, vous n’avez rien signé avec Monsanto, j’espère.... parce que si vous vous êtes amusés à ce jeu (sur le dos du peuple qui mange l’huile et tourteau de coton,...) cela pourra emporter le régime actuel dont certains acteurs ont joués un rôle majeur à l’arrivée de Monsanto au Faso avec un certain Salifou Diallo... qui jouait au pompier de service pour sauver un soldat Compaoré empêtré dans ces sales dossiers (Libéria, Sierra Léone, Angola...). Ta breloque de chevalier de l’ordre national est à retirer militaru militari !

  • Le 21 avril 2016 à 01:05 En réponse à : Coton OGM : Un repli temporaire et non un abandon définitif selon les acteurs

    COM 4 : le scandale de l’amiante a été très bien documenté depuis 50 ans et est devenu un scandale car les multinationales... avec les gouvernants ont joués la même scène que l’on joue ici au Burkina Faso.

  • Le 21 avril 2016 à 01:43 En réponse à : Coton OGM : Un repli temporaire et non un abandon définitif selon les acteurs

    Le Secrétaire à l’Information
    Ali COMPAORE
    « Chevalier de l’Ordre National »
    Un titre ronflant de l’ex. régime Compaoré à retirer sans doute, car si, à cause de vos turpitudes, on perd 50 milliards. Ce n’est pas petit ! c’est un crime économique.

  • Le 21 avril 2016 à 05:30, par le paysan En réponse à : Coton OGM : Un repli temporaire et non un abandon définitif selon les acteurs

    avec le lait les allemands produisent du coton. au Burkina on dort, on ne pense pas à nos enfants de demain.. pitié 50 ans zéro .

  • Le 21 avril 2016 à 06:08, par sidnoma En réponse à : Coton OGM : Un repli temporaire et non un abandon définitif selon les acteurs

    A mon humble avis, il faut un repli definitif et abandonner purement et simplement le coton OGM. Nous ne cherchons jamais a voir les consequences de la culture des OGM dans 30 ans voire 50 ans.

  • Le 21 avril 2016 à 07:07, par Kaloré En réponse à : Coton OGM : Un repli temporaire et non un abandon définitif selon les acteurs

    Vous dites ceci : "Cependant, force aura été de constater que la variété ainsi génétiquement modifié a eu des effets non désirés sur certaines caractéristiques technologiques de la fibre."
    Que faites vous du principe de précaution ? C’est ce qui arrive quand on transforme des lanternes en décideurs sur des questions aussi techniques et graves. Certains paysans au lieu de se contenter de produire sont devenus plus agronomes que agronomes et instrumentalisés comme il se doit. Avez-vous évalué les conséquences à long terme ? Comme en tout, la technologie ne sert que si on la maîtrise, maîtrisons nous cette biotechnologie pour se comparer aux allemands par exemple ?

  • Le 21 avril 2016 à 09:57, par pabegba En réponse à : Coton OGM : Un repli temporaire et non un abandon définitif selon les acteurs

    Monsanto et tous ses complices à quel que niveau que ce soit récolteront des milliards puisque l’argent est au dessus de la vie des pauvres populations. Mourez de cancer, silence on passe, pourvu que nous soyons riches. Qui aime le peuple pour ne pas se soucier de son bien être et de sa santé.. Argent quand tu nous tiens. C’est révoltant et scandaleux ces propos. La vie du peuple ne tient à rien devant les intérêts ?
    José lutte et contenue et nous pas question de nous séparer de notre bourreau/ Allons seulement on vous suit. Vous serez riche mais malheureux puisque les cris de nos morts résonneront sans cesse dans vos oreilles.
    Nous demandons aux autorités politiques, coutumières, religieuses et à toutes les populations de refuser ce crime sans nom. REVISIONNER TOUS SUR CASH INVESTIGATION COMPRENDREZ LES MEFAITS DE CES PRODUITS MERCI

  • Le 21 avril 2016 à 10:38, par Jeanine Debo En réponse à : Coton OGM : Un repli temporaire et non un abandon définitif selon les acteurs

    Et l’huile de coton ? Quel impact ?
    etble’tourteau que nos boeufs mangent ? Le lait n’a pas connu de problèmes ?
    La viande issue des boeufs ayant mangé le tourteau des graines OGM ?
    La fibre ta problème et le reste est propre ?

  • Le 21 avril 2016 à 10:45, par leregard En réponse à : Coton OGM : Un repli temporaire et non un abandon définitif selon les acteurs

    Je suis très très déçu par les arguments difficilement défendables apportés par nos scientifiques. Ce n’est pas parce que plusieurs pays ont accepté les OGM que ceux-ci sont inoffensifs ? Il faut savoir comment ces pays ont été amenés à les accepter. La France refuse la culture généralisée de certains OGM. Est-ce à dire que nos scientifiques sont en avance sur les scientifiques français. De grâce, l’exemple du coton montre à souhait que nos scientifiques refusent de voir la vérité : au Burkina Faso, le coton n’est pas cultivé pour seulement sa fibre, mais aussi pour son huile et les résidus. En effet, l’huile de coton est consommée par les populations (elle est moins chère que les autres huiles. On sait donc qui les achète !!). Les résidus après extraction de l’huile sont donnés aux animaux qui finissent dans les assiettes et même que les graines de coton sont élégamment données aux animaux en complément alimentaire. Qui peut nous rassurer qu’il n’y a aucun mal à consommer le coton OGM (Bt) ? Cette offensive médiatique de MONSANTO a une odeur nauséabonde. Il faut vite arrêter cette tentative d’amener nos dirigeants à cautionner la culture du coton. Le coton Bt ne répond pas aux exigences de qualité attendus, alors il doit être abandonné. On cultive le coton pour gagner de l’argent, pas pour en perdre. La preuve cette offensive de MONSANTO n’a rien d’autre que de pouvoir continuer à vendre son produit qui n’est pas bon pour le Burkina Faso, donc gagner de l’argent. Or le Bt a fait perdre beaucoup d’argent sans compter peut-être les dégâts sur la santé des populations qui sont aujourd’hui non connus parce qu’il n’y a pas de recul suffisant !! Cela ne veut pas dire que le Bt est inoffensif !! Les scientifiques devraient être du côté des populations (santé et revenus) plutôt du côté de MONSANTO même si nous savons que cette firme a les moyens de leur faire faire prendre de telles positions !! Arrêtons une fois pour toutes le Bt.

  • Le 21 avril 2016 à 11:40, par warba En réponse à : Coton OGM : Un repli temporaire et non un abandon définitif selon les acteurs

    Bravo pour la décision d’arrêter cette stupidité. Il n,ya aucun gain aussi bien pour les producteurs que pour l’état .la raison est simple le rendement du coton ogm ne peut pas dépasser 1300kg par hectare alors qu’elle atteignait déjà 1100kg avec le conventionnel.les 200kg supplémentaires espérés mais jamais atteint ne contrebalance pas les frais supplementaires notamment le prix des semences ,des pesticides brevetés et de la dépendance a mosanto.les comptes d’exploitation sont negativement clairs depuis le debut. C’est vraiment des negreries comme le dit Juliette bonkoungou.il faut chasser mosanto et tous ses conneries hors du pays

  • Le 21 avril 2016 à 15:37, par L’analyste En réponse à : Coton OGM : Un repli temporaire et non un abandon définitif selon les acteurs

    Quelle est la source de ce phénomène "fibre courte" ?

  • Le 21 avril 2016 à 21:41 En réponse à : Coton OGM : Un repli temporaire et non un abandon définitif selon les acteurs

    COM 22 : fibre courte et mauvaise qualité est lié au parent américain que l’on a croisé avec la variété burkinabè. Mais, comme Monsanto était cupide avec nos chercheurs, on a diffusé dès 2008, un croisement non stabilisé avec une bonne partie des défauts du parent américain que l’on n’a pu éliminer. Posez vous la question pourquoi le coton BT s’est retrouvé en plein champ avec de tels défauts ? A qui profite le crime ? De plus, regardez les statistiques des 15 dernières années, le rendement est toujours le même avec 1000/1200 KG/hectare avec ou sans OGM ! Or, l’argument majeur était une augmentation d’au moins 20% voire beaucoup plus. Les archives sont là. On peut retrouver des vidéos ou écrits stupéfiants sur le sujet de ce que Monsanto et ses complices ont dit ces 15 dernières années sur le sujet.

  • Le 21 avril 2016 à 23:05 En réponse à : Coton OGM : Un repli temporaire et non un abandon définitif selon les acteurs

    Conclusion, tout le monde est d’accord pour 10 ans de moratoire. Nos chercheurs et Monsanto auront le temps de bien faire le travail et toutes les études.

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