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OGM : le Collectif citoyen pour l’agro-écologie en croisade contre Monsanto

Publié le mercredi 13 avril 2016 à 00h32min

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OGM : le Collectif citoyen pour l’agro-écologie en croisade contre Monsanto

Ouagadougou abritera du 22 au 24 avril 2016, les rencontres internationales des résistances aux organismes génétiquement modifiés (RIR OGM). Ce rendez-vous mondial initié par le collectif citoyen pour l’agro-écologie (CCAE) sera l’occasion pour les activistes et scientifiques de constituer un bloc uni contre la firme américaine Monsanto qui« avance dans l’ombre alors que le coton BT recule ».

C’est connu, les cultures transgéniques ont des conséquences néfastes sur l’écologie, l’économie et la santé des populations. Conscientes de cela, il existe depuis une décennie des organisations en croisade contre les OGM. Au rang de celles-ci figure le collectif citoyen pour l’agro-écologie (CCAE). Après avoir battu le macadam contre Monsanto et pour la souveraineté alimentaire, organisé plusieurs activités d’alerte sur la menace OGM et l’accaparement des terres, le collectif revient sur la scène avec un autre événement d’envergure mondiale qui verra la participation de plusieurs pays d’Afrique et des représentants de chaque continent. Il s’agit des rencontres internationales des résistances prévues pour se tenir les 22, 23 et 24 avril prochains à Ouagadougou.

Des figures anti-OGM attendues à Ouaga

Dans la déclaration liminaire du groupe lue par Ali Tapsoba, il ressort que l’événement est coparrainé par des sommités telles que Vandana Shiva, la bête noire de Monsanto en Inde ; Marie-Monique Robin, auteure du livre « Le monde selon Monsanto » et réalisatrice du film « Argentine, le soja de la faim » ; le syndicaliste agricole José Bové, le juriste belge Olivier Schutter, l’artiste ivoirien Alpha Blondy, le chanteur français Manu Chao, l’environnementaliste Sofia Gatica. Outre ceux-là, il a été annoncé la présence de scientifiques et représentants religieux burkinabè.

Un programme attractif

Durant 72h, les participants à ces rencontres se pencheront, à travers des ateliers, sur l’univers des OGM et l’état des lieux de la résistance internationale, le projet d’un Front africain pour la souveraineté alimentaire, etc. Il est prévu également des projections de film et vidéos dépeignant les situations qu’endurent plusieurs pays du fait des effets néfastes des cultures transgéniques. Pour l’aspect institutionnel, une délégation des « anti OGM » prévoit rencontrer le président de l’assemblée nationale burkinabè et le ministre de l’agriculture.

Appel à l’éveil des consciences

Au cours du point de presse, les animateurs se sont également appesantis sur les inconvénients des OGM et de la force de frappe de Monsanto qui a acquis à sa cause des politiques et des chercheurs. Pour eux, les OGM sont responsables de l’épuisement des sols et des ressources en eau, de l’extinction de la biodiversité et de l’appauvrissement des paysans qui voient leur coton perdre de la valeur du fait de la taille de sa fibre. Pour Ibrahim Ouédraogo de la COPAGEN (Coalition pour la protection du patrimoine génétique africain), les tentacules de Monsanto vont simplement « très loin ».

Toutefois, il relève que c’est « quand la prise de conscience sera la plus large possible » que progressivement la résistance sera effective. Aussi, le collectif a-t-il appelé le peuple à s’informer, s’organiser et se mobiliser pour son avenir et son indépendance notamment à travers l’adoption d’un moratoire contre les OGM. 

Cette année, la journée mondiale des marches contre Monsanto et les organismes génétiquement modifiés se tiendra le 21 mai prochain à Ouagadougou, à Houndé et à Bobo-Dioulasso.

Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 13 avril 2016 à 08:10 En réponse à : OGM : le Collectif citoyen pour l’agro-écologie en croisade contre Monsanto

    On vous soutient. Monsanto est une firme de la ruine et de la maladie. Ensemble, boutons Monsanto hors du Faso et hors de notre contient !

  • Le 13 avril 2016 à 12:59, par Droit d’expression En réponse à : OGM : le Collectif citoyen pour l’agro-écologie en croisade contre Monsanto

    Bonne chance avec Salif Diallo ! Ne fait-il pas partie des politiques qui soutiennent Monsanto ? N’est-il pas de ceux qui ont fait entrer Monsanto au Burkina ? Pensez-vous qu’il osera renier cette multinationale qui lui a sans doute versé des pots-de-vin pour avoir son soutien ?
    Cette rencontre est une bonne initiative et j’espère qu’elle portera de très bons fruits.

  • Le 13 avril 2016 à 15:28 En réponse à : OGM : le Collectif citoyen pour l’agro-écologie en croisade contre Monsanto

    Bonjour. Quelqu’un pourrait-il nous communiquer le(s) lieu(x) et les éventuels horaires si déjà disponibles des différentes activités (ateliers et projections de films documentaires) du 22 au 24 avril prochains sur Ouagadougou pour ceux qui sont intéressés et voudraient y participer ?

  • Le 13 avril 2016 à 18:10, par Jean En réponse à : OGM : le Collectif citoyen pour l’agro-écologie en croisade contre Monsanto

    Bravo à vous, d’avoir une pensée très honnête pour ce qu’on nous mettons dans nos "zi beoogo (ventre)". C’est en mieux d’expliquer Monsanto pour ceux ou celle qui ne savent pas qu’est-ce que sait.
    L’Etat devrait pouvoir dire NON pour les produits qui plus sont sources de nuisance. Un peuple sain est un peuple qui travail pour s’ensortir de la misère...

  • Le 13 avril 2016 à 21:35, par par dazougou ouedraogo En réponse à : OGM : le Collectif citoyen pour l’agro-écologie en croisade contre Monsanto

    L’intérêt des producteurs doit primer sur les intérêts Français et Américains.Supprimer les OGM c’est amener les producteurs à utiliser plus de pesticides ce qui est nocif pour eux-même et les animaux . Les retenues d’eau et les nappes phréatiques ne sont pas épargnées avec des conséquences imprévisibles à la longue.

  • Le 14 avril 2016 à 08:18 En réponse à : OGM : le Collectif citoyen pour l’agro-écologie en croisade contre Monsanto

    A Com 5 : Il suffit de développer la filière coton biologique qui existe déjà au Burkina et on résoud ce problème lié aux pesticides. Vous oubliez que Monsanto produit son fameux Roundup (herbicide) qui est reconnu cancérigène depuis un an. Vous oubliez que vous mangez aussi de l’huile et tourteau de coton OGM sans connaitre si c’est nocif ou pas sur la santé. De plus, la toxine Bt est dans le sol et détruit la vie microbiologique des sols. Le producteur n’a pas gagné 5 F de plus avec le coton Bt, renseignez vous ! les seuls qui ont gagnés quelque chose sont les Monsanto et leurs complices locaux (chercheurs, politiciens de l’ancien régime Compaoré). Les rendements n’ont pas augmentés car on est toujours entre 1.000 et 1.200 kilo par hectare en moyenne alors que l’on promettait au moins 20/30 voire 50 de plus !

  • Le 14 avril 2016 à 13:05 En réponse à : OGM : le Collectif citoyen pour l’agro-écologie en croisade contre Monsanto

    Savez vous que la perte des sociétés cotonnières qui dépasse 48 milliards représente presque 25.000 F CFA par hectare cultivé en coton OGM ces dernières années ? Pour rappel, le producteur paie 27.000 F par hectare ses semences OGM contre moins de 2.000 F en semences conventionnel !

  • Le 14 avril 2016 à 14:06, par KONE En réponse à : OGM : le Collectif citoyen pour l’agro-écologie en croisade contre Monsanto

    La vision de la Feuille de Route Coton est celle d’un secteur coton africain compétitif et durable contribuant au développement économique, à la réduction de la pauvreté, à la sécurité alimentaire et à la création d’emplois grâce au renforcement de la coordination et des capacités des acteurs pour mobiliser les politiques d’appui existantes, dans une perspective panafricaine.
    Le secteur coton a besoin de retrouver sa compétitivité et sa durabilité face aux défis de la productivité, de la commercialisation et de la valeur ajoutée qu’il rencontre, afin de continuer à contribuer à la lutte contre la pauvreté, à la création d’emplois et à la sécurité alimentaire.
    Le coton africain, hier symbole de la réussite possible d’une filière agricole au Sud du
    Sahara, est aujourd’hui confrontée à plusieurs risques majeurs qui remettent en cause sa survie.
    Il possède pourtant de nombreux atouts. Les acheteurs internationaux apprécient sa fibre longue, dont le ramassage à la main permet aussi de diminuer les résidus lors de la récolte. Depuis bientôt trente ans, la filière coton s’est structurée (autour des sociétés cotonnières et des syndicats d’exploitants), permettant une forte croissance des surfaces cultivées et deux doublements consécutifs de la production de coton dans les décennies 1980 et 1990. Le coton a ainsi acquis un rôle social considérable, faisant vivre directement et indirectement plus de 16 millions de personnes dans la seule Afrique de l’Ouest.
    Mais ce succès est fragile et la concurrence subie par le coton africain est sévère. Le premier concurrent est la fibre synthétique, même si sa part de marché semble aujourd’hui stagner, celle du coton se stabilisant autour de 40 %. Le deuxième concurrent, ce sont les Etats-Unis, dont la production, moins compétitive que celle d’Afrique, mais subventionnée, représente encore plus de 35 % des exportations mondiales. Derniers concurrents, les pays émergents voient leur production augmenter fortement. Le Brésil, en particulier, a vu sa part dans les exportations mondiales tripler (de 2,5 % à 7,5 %). Il est désormais le plus compétitif des grands producteurs, grâce à sa forte productivité mais aussi à la dépréciation de près de 50 % de sa monnaie par rapport à l’euro entre avril et septembre 2002.
    Les producteurs de la Zone Franc, handicapés par la force de l’euro, souffrent structurellement de la baisse tendancielle et de l’instabilité chronique des cours du coton. La faiblesse durable des cours a affaibli considérablement les sociétés cotonnières, dont la santé financière s’est dégradée après bientôt trois ans de soutien continu aux producteurs.
    Dans ce contexte peu favorable et dont l’évolution reste incertaine, les producteurs africains devront mettre en place de nouveaux mécanismes assurantiels (ceux proposés par l’AFD sont présentés dans cette lettre) pour remédier aux aléas des cours du coton.
    Les filières africaines sont aussi confrontées à la baisse des rendements à l’hectare observée depuis une vingtaine d’années.

    Elles doivent diffuser de meilleures techniques de production, voire étudier le recours aux OGM, qui permettent une hausse de la productivité non négligeable et une diminution de l’emploi des pesticides. Certes mais ces OGM on donnés du coton dont les 2/3 sont des fibres courtes contraires aux exigences du marchés et des clients, ce qui a entrainés ces dernières années une mauvaise commercialisation et valorisation de notre fibre en terme de valeur ajoutée sur le marché. A titre d’exemple le mali qui est resté dans le coton conventionnel produisant moins de coton que le Burkina Faso en terme de volume arrive a dégager sur le marché des valeurs supplémentaires ajoutées de prés de 14 milliards de francs CFA plus que Burkina Faso qui est premier producteur ouest africain de coton et dernier en revenu

    Elles doivent aussi améliorer la logistique car, stocké et transporté dans des conditions inappropriées, le coton africain parvient endommagé aux acheteurs étrangers et subit de ce fait une décote sur les marchés internationaux en dépit de la qualité initiale de sa fibre.
    Peu de productions alternatives semblent pouvoir suppléer le coton à court terme dans le monde rural.
    Malheureusement, les villes, soumises à une forte pression démographique, ne parviennent pas à absorber les innombrables agriculteurs candidats à l’exode rural. C’est aussi la responsabilité de la coopération internationale et des agences d’aide que de contribuer à adoucir et accompagner la transition agricole en cours dans les pays les moins avancés.
    Les OGM ne répondent pas depuis leur introduction en 2008 aux promesses de fibres longues demandées sur le marché. Ce faisant le coton Burkinabé est mal vendu en termes de dernier choix apportant peu de valeur quoique le Burkina Faso demeure depuis plus d’une décennie le premier producteur francophone d’Afrique en matière de coton. Le problème avec Monsanto est que la fibre Burkinabé n’est plus valorisée très bien sur le marché car les filateurs préfèrent la fibre longue issue de la production conventionnelle de coton sans OGM. Cette situation menace la survie de toute la filière cotonnière africaine si on y trouve pas une solution rapide pour nous conformer à la demande du marché et aux exigences des clients filateurs et intermédiaires de ceux-ci. la filière joue un rôle économique et social inestimable dans l a réduction de la pauvreté et dans l’employabilité des jeunes à travers l’ensembles des partenaires associés et les importantes entrées de devises sur le tissus économique burkinabé n premier produit d’exportation et principale source de revenus du monde rural n le coton est tout au Burkina .

    Aujourd’hui au vingt unième siècle l’offre est devenue supérieure à la demande de coton la concurrence est devenue rude exacerbée et féroce.
    Avec la mondialisation des échanges des finances et surtout des technologies de la communication et de l’information, ce sont les producteurs et offreurs qui sont connectés sur le marché orientés vers les besoins et les exigences du matché qui arrivent à vendre qui s’adaptent en permanence à l’évolution de la demande.
    C’est ce que nous appelons le marketing stratégique c’est connaitre comme le médecin le diagnostic du patient avant de lui prescrire les produits qui peuvent soigner le plus efficacement son mal.
    C’est donc dire que depuis les années 1950 on produit plus ce qui est facile à produire mais on produit ce qui se vend et se vend bien de la façon la plus lucrative possible.
    Ce faisant les entreprise les plus avisées pour assurer leur survie et leur pérennité ainsi que la rentabilité de la filière y compris l’ensemble des partie prenantes banquiers producteurs transporteurs de graines de coton ou de fibres de coton a destination des ports d’embarquement , fournisseurs divers de pièces détachées d’emballages coton fibres de liens quieck link .

    c’est le client qui paie tous ces partenaires et le cout de revient FOB de la fibre a condition que ce client accepte acheter et bien acheter le coton produit respectant ses qualité voulue et perçue en terme de longueur de fibre de ténacité et de propriété ainsi que d’autres caractéristiques qui valorise la production le produit sur le marché mondial.
    c’est dire que le client est et demeure souverain et nous devons produire en fonction de ce qu’il demande ce qu’il veut et peut acheter bien pour en retour payer les partenaire ayant contribuer à la réalisation ou la fabrication du produit final . C’est dire que l’aval c’est à dire le client est celui là qui commande l’amont.
    En raisonnant ainsi le problème et la question de la production d’OGM ne se pose plus au niveau local ni au niveau des paysans mais au niveau du marché avec la question qu’est ce le client acheté en terme de produit qualité coton fibre longue ou courte si c’est la fibre longue quel type de production coton donne cette caractéristiques coton voulue par le client final et ou l’intermédiaire si c’est le conventionnel qui le donne c’est que pour la survie de la filière il faut retourner progressivement ou immédiatement au conventionnel pour mieux vendre plutôt que de produire ce qui ne s’achète pas alors que l’on ne peut pas en faire de la bouillie ni se coucher là dessus.
    Sans client il n’y pas d’entreprise sans client fidèles il n’y pas de bénéfice.
    La raison d’être de l’entreprise c’est d’abord le client pour assurer sa pérennité et sa survie. si le client veut du coton noir on devrait pouvoir s’arranger pour produire du coton noir puisque c’est celui là qu’il veut et peu acheter. tout le reste du bruit ailleurs constitue des intérêts égoïstes masqués que les un et les autres cherchent a défendre pour protéger leur bifteck avec les firmes étrangers Monsanto .
    il vaut mieux reconnaitre son erreur en matière de production et retourner très vite vers ce qui se vent et produit du bénéfice plutôt que de perdurer dans l’erreur et compromettre l’avenir de la filière cotonnière qui souffre déjà de pas mal de maux.
    il faut éviter de la précipiter dans l’enfer car de nombreux burkinabé y trouvent leur source de revenus. on n’a plus besoins de faire l’école pour savoir qu’il faut produire ce que le client demande ou en fonction des exigences du client et du marché si on veut inscrire son entreprise dans le profit et la pérennité .
    la dépendance accrue a montre ses limites en inde et un peu partout dans le monde avec OGM notre production est très faible par rapport a ce qui est demandé sur le marché mondial autour de 26 millions de tonnes de fibres et nous nous produisons que moins de 4% de cette demande avec les producteurs d’Afrique francophone comme le mali Bénin cote d’ivoire .
    Les gros producteurs sont la chine les états unis d’Armorique l’inde et le Pakistan qui a eux quatre seulement couvrent plus des 2/3 soit plus de 70% de la demande mondiale.
    C’est donc dire que nous n’avons pas d’autres choix que produire la qualité voulue et conformes aux besoins et exigences du marché pour mieux valoriser notre petite quantité produite.
    Dans ce contexte de la mondialisation plus de place pour produire médiocre ou la médiocrité les médiocres vont mourir de leur morts naturelle et laisser la place à la qualité au plus compétitifs aux plus performants aux leaders qui s’orientent marché mieux qui s’adaptent et anticipent les besoins du marché qui sont proactif s et anticipatif du marché.
    cela demande de brancher les radars pour une veille stratégique sur les clients le marchés les nouvelles exigences afin de mieux s’adapter marketing stratégique business to business le Trade marketing marketing relationnel connaitre en permanence les besoins et désirs des clients finaux.

    Le client avant le client pendant le client après et le client toujours pour accroitre le chiffre d’affaire la rentabilité et la croissance de l’entreprise il faut la satisfaction du client l’implication de tout le personnel dans la recherche de la qualité voulue et perçue par le client.
    La qualité est l’ensemble des caractéristiques d’une entité qui lui confère l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou implicites.
    Les clients définissent des caractéristiques qui leur permettent de définir la qualité suivant leur exigences , ils veulent du coton a fibre longues alors que le CGM est a 2/3 du coton a fibres courtes conséquence mauvaise valorisation sur le marché menace de fermeture de cessation des activités sur toute la filière.
    Or Monsanto fait des promesses de fournir la fibre longues avec OGM, mais le client ne veut pas de théorie en matière de qualité mais la qualité qu’il veut en terme pratique au-delà de ces attentes.

  • Le 14 avril 2016 à 18:43 En réponse à : OGM : le Collectif citoyen pour l’agro-écologie en croisade contre Monsanto

    COM 8 : Merci à Koné pour cette belle analyse ce que les flibustiers de Monsanto et ses valets complices locaux refusent d’admettre. Les pays ouest africains ne peuvent être concurrentiel et compétitifs qu’en restant dans le haut de gamme pour se démarquer du bas de gamme des chinois ou américains qui produisent en grande quantité. Alors, à quand un front pour déposer une plainte contre Monsanto pour réclamer le montant des pertes, ainsi que pour toutes les promesses non tenues comme l’augmentation du rendement de plus de 20%, etc. et, exigez des dommages et intérêts équivalente à ces pertes et d’un montant similaire à ce que les producteurs de coton ont payés pour semer à un coût astronomique les semences brevetées de piètre qualité de Monsanto (petit rappel, 27.000 F contre moins de 2.000 F/ha). Pour l’an passé, la manne de la vente de ces semences dépasse 10 milliards de F CFA alors que la perte des sociétés cotonnières a augmenté d’un montant similaire. Le petit paysan reste pauvre mais quelques uns s’enrichissent largement sur son dos. Je vous laisse deviner qui !
    Pour aller plus loin, dans la qualité et dans une niche de marché en forte croissance, il faut aller résolument vers le coton biologique et équitable et, le valoriser au maximum localement (création importante d’emplois pour la transformation dans des petites unités artisanales, création d’habits avec nos stylistes comme François 1er ou Pathé’O.... et le reste va suivre). Et, si nos autorités prennent des mesures pour se protéger d’importations de pagnes bas de gamme et autres, on peut rapidement en une décennie devenir une nation émergente. Et, c’est vrai pour les autres filières agricoles !

  • Le 15 avril 2016 à 12:02 En réponse à : OGM : le Collectif citoyen pour l’agro-écologie en croisade contre Monsanto

    Merci pour cet article. Il faut soutenir les bonnes solutions défendues par le Syndicat National des Travailleurs de l’Agro-Pastoral (SYNTAP) et son président Ousmane TIENDREBEOGO
    Je répète ce que j’ai déjà dit à propos du coton Bt. : La solution, c’est de passer à la culture sans pesticides ni engrais chimiques (coton bio) et de transformer le coton au pays pour relancer le faso dan fani. La légère baisse de productivité sera largement compensée par les économies réalisées en matière d’entrants. L’artisanat sera relancé et la santé de chacun s’améliorera.
    Ne pensez pas que, parce que je suis de nationalité française, je défends les intérêts d’une puissance étrangère. Je suis avant tout un citoyen du monde et un ami du Burkina Faso.
    Si vous en avez l’occasion, regardez le film "La sirène de Faso Fani" du réalisateur Burkinabè Michel K. Zongo

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