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Journée mondiale de la liberté de la presse : Abdou Diouf pour la suppression des peines privatives de liberté

Publié le mardi 3 mai 2005 à 08h09min

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A l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, en ce 3 mai 2005, Abdou Diouf, Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), tient à rendre hommage à tous les journalistes « dont le travail contribue indéniablement à construire un monde plus libre, plus juste et qui demeure un pilier de la démocratie ».

« Il n’est pas tolérable, ajoute Abdou Diouf, que tant de journalistes payent aujourd’hui un prix si élevé, parfois au péril de leur vie, pour le droit à la liberté d’expression et au pluralisme de l’information ».

Le Secrétaire général de l’OIF appelle la Communauté francophone à renforcer sa mobilisation et son action contre la répression et la censure et à intervenir avec détermination en faveur de la protection des journalistes et du respect de la liberté de la presse. Il exprime sa solidarité avec tous les journalistes emprisonnés arbitrairement à ce jour dans le monde pour avoir exercé librement leur profession. « Je pense en particulier aux journalistes pris lâchement en otage en Irak, et notamment à Florence Aubenas et Hussein Hanoun Al-Saadi. Je me joins à tous ceux qui demandent leur libération immédiate », ajoute Abdou Diouf.

Rappelant les engagements pris par les Etats et gouvernements membres de l’OIF à Bamako en novembre 2000, Abdou Diouf réitère son engagement à œuvrer pour la suppression des peines privatives de liberté en matière de délits de presse dans tous les pays de l’espace francophone. « Dans un Etat de Droit, dans un système politique démocratique, il n’est pas normal que des lois d’exception prévoient des peines d’emprisonnement pour des délits de presse et d’opinion.

Dans ces situations, quand le pouvoir judiciaire n’est pas assez indépendant pour résister aux pressions politiques ou à celles d’intérêts privés, tous les abus et les dérives sont possibles » précise Abdou Diouf, qui insiste dans ce contexte sur les « obligations éthiques et le sens des responsabilités, de la probité et de l’impartialité des journalistes qui, en tout état de cause, doivent respecter le droit commun ».

L’Organisation internationale de la Francophonie développe, à travers ses opérateurs, des programmes spécifiques d’appui aux médias et aux journalistes du Sud destinés à améliorer les conditions dans lesquelles s’exercent les métiers de l’information.

L’OIF compte 53 Etats et gouvernements membres, et 10 pays observateurs.

Pour plus de renseignements sur la Francophonie : www.francophonie.org

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