Concernant la Sécurité , nous nous rendons compte que les koglwéogo et les milices contre la République rappellent étrangement les CDR. Dans une République , force doit rester à la loi donc l’Etat doit être à mesure d’assurer la sécurité des biens et des citoyens dont il à la charge.
Par contre , le mandat contre Monsieur Guillaume SORO, Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire est une ineptie à casser pour aller à l’ essentiel. Il semble patiner. Quant à la commission de réconciliation, elle doit s’investir à réunir tous les enfants de ce Pays ; ceux de l’intérieur comme ceux de l’extérieur autour d’un seul idéal : la Paix et la Cohésion sociale quel que soit leur bord et surtout obtenir la révocation du mandat contre l’ex Président du Faso Blaise COMPAORÉ qui, par sagesse a démissionné évitant au Faso un bain de sang.

Enfin, concernant les revendications salariales le Président du Faso SEM Marc Roch KABORÉ aurait dû dès sa prise de fonction appeler les centrales syndicales à une trêve sociale d’un an sachant bien qu’il a hérité d’une situation socioéconomique très difficile . Ne l’ayant pas fait, celles- ci ont compris devoir accentuer leurs revendications. Hélas !!!
Refuser hystériquement le déploiement de gendarmes français. Intégrité rime avec souveraineté.
Sur le plan judiciaire , il faut penser à vider au plus vite les dossiers pendants autour d’une justice vraiment impartiale.

Nous lui souhaitons bon vent dans l’exercice de ses fonctions et surtout plus de lucidité dans la gestion des intérêts géostratégiques du Burkina Faso sans toutefois oublier la prise en compte veritable des Burkinabè de l’Extérieur dans le débat politique national.

Moussa ZALLE
Président du Collectif des Associations et Mouvements de Jeunesse Burkinabè en Côte d’Ivoire ( CAMJBCI).