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Financement de la culture : La coopération suisse au secours du Burkina

Publié le mardi 5 avril 2016 à 23h23min

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Financement de la culture : La coopération suisse au secours du Burkina

La coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la Suisse se porte bien. En témoigne cet échange de notes intervenu ce 05 avril 2016 entre la Suisse et le ministère en charge de la culture suite à la signature de 02 conventions de financement en 2015.

La cérémonie de signature des deux conventions est intervenue en réalité le jeudi 20 août 2015. Le montant total des deux accords de financement est de 4 millions de francs suisses soit environ 2 milliards 480millions de F CFA. C’est l’échange des notes qui a donc eu lieu ce jour 05 avril 2016.

Le 1er accord de financement est relatif au Programme d’appui au Secteur de la Culture au Burkina Faso (PASEC). Il s’agit d’une subvention de 2 millions de francs suisses soit environ 1,24 milliards de F CFA.

Son objectif global est de contribuer à ce que le secteur de la culture développe une offre structurée de biens et services culturels et participe davantage, à l’expression citoyenne et à la consolidation de la démocratie, grâce au renforcement des capacités des opérateurs culturels et de l’Etat.

Le deuxième accord quant à lui, est relatif au "Programme Crédit Global du Bureau de la Coopération Suisse au Burkina Faso, phase 9". Ce programme sera financé sous forme de subvention à hauteur de 02 millions de Francs Suisses soit environ 1,24 milliards de Francs CFA.

Il a pour objectif principal, d’apporter rapidement des contributions financières, à des actions spécifiques et ponctuelles (études prospectives, recherches stratégiques, conférences, etc.) qui ne figurent pas sur les secteurs d’intervention du partenaire suisse.

La ministre de l’économie et des finances, Rosine Coulibaly /Sori et son homologue de la Culture, des Arts et du Tourisme, Tahirou Barry se sont réjouis de l’excellence des relations entre les deux pays.

Pour le dernier cité, "l’initiative du gouvernement Suisse vient combler les attentes des secteurs et des acteurs dont les besoins en matière de financement et d’accompagnement technique ne peuvent être satisfaits uniquement par l’Etat burkinabè. Il faut donc dire que ce soutien nous offre la possibilité de poursuivre la structuration et la professionnalisation de notre secteur privé. Le gouvernement du Burkina Faso ne peut que se réjouir de la signature de ces accords qui sont profitables au Burkina Faso...La coopération Suisse, est l’un des rares partenaires bilatéraux qui soutient la culture au Burkina Faso".

Le Directeur de Coopération du Bureau de la Coopération suisse au Burkina Faso, Jean Bernard Dubois a relevé que ce programme d’accompagnement hors budgétaire date de 2015. Et c’est dans ce même cadre que son pays avait pu soutenir l’année dernière, le Burkina Faso dans ses actions de lutte contre la grippe aviaire. " Soutenir les acteurs culturels est important pour la démocratie... La culture est extrêmement riche et vivante au Burkina Faso", a-t-il dit.

Angelin Dabiré
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 6 avril 2016 à 09:43, par L’Oeil du peuple En réponse à : Financement de la culture : La coopération suisse au secours du Burkina

    Nous pensons que la Culture en général et l’industrie culturelle en particulier pourront décoller grâce à ce financement reçu. Nous voulons voir notre culture s’émanciper à travers la production de belles œuvres qui pourront conquérir le marché international, qui pourront apporter des devises étrangères au pays des Hommes Intègres. La SNC doit se professionnaliser et non rester toujours à l’étape embryonnaire après dix huit éditions. Il faut que la SNC(Semaine Nationale de la Culture) soit un vrai rendez-vous de la culture africaine avec un site bien aménagé et des boutiques et stands bien construits en matériaux définitifs. Il faut une vraie équipe managériale qui puisse avoir des idées pour organiser des grandes manifestations à dimension internationale. Nous ne souhaitons plus voir à la dix neuvième édition de la SNC que des stand ont brulés par négligence en matières de mesures sécuritaires. Plus de stands en paille. Il faut des stand préfabriqués en matériaux définitifs et démontables et agençables, où pratiquement ont peut prévoir des installations électriques faites par des spécialistes de la SONABEL. Ces stands définitifs peuvent servir pour plusieurs éditions de la SNC. Il suffit qu’ à chaque édition on reprennent la peinture des stands par des artistes peintres pour l’ adapter aux couleurs de l’évènement et au thème de la semaine. Cela reviendrait moins cher au comité d’ organisation que de payer à chaque édition des sékos avec tous les risques liés d’incendie et autres. Abandonnons l’amateurisme et l’improvisation pour faire la place au professionnalisme. Le comité d’organisation doit être composé des gens qui aiment vraiment la culture et non des gens qui sont là-bas pour des perdiems. Le ministre de la culture doit revoir le choix des hommes pour constituer le comité d’organisation. Le DG de la SNC doit beaucoup faire de la publicité autour de la SNC. Il doit beaucoup communiquer envers la population et le monde de la culture afin que la prochaine édition on ne puisse pas voir à l’ouverture un stade SANGOULE LAMIZANA quasi vide. Ce n’est pas normal pour un biennal. Je remercie la coopération SUISSE pour ce soutien au monde de la culture et je leur demande de faire plus afin que nous valorisions nos potentialités culturelles pour le bonheur de notre pays mais aussi pour le bien- être des artistes qui ne vivent que de ça. Courage au ministre BARRY.

  • Le 6 avril 2016 à 13:29, par Dibi En réponse à : Financement de la culture : La coopération suisse au secours du Burkina

    Oui pourquoi pas ! Ils nous parlent de cultures pour mieux piller nos richesses ; notamment notre or. Ces dizaines de tonnes d’or qui passent par le Togo pour arriver dans les banques suisses sans laisser de traces. C’est dire que vu d’en haut et entre-soi, ce monde est bien pourri.
    Sans rupture, c’est no future. Et un banquier reste un banquier ! C’est un marchand d’argent ! A ce niveau, les Suisses ne perdent jamais le Nord en finançant des cultures de la soumission.

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