Panama Papers : Une évasion fiscale dans laquelle nagent de gros "poissons"
Pour la plupart des médias, c’est la fuite de données la plus importante de l’histoire du journalisme et la percée la plus spectaculaire jamais effectuée dans le monde de la finance offshore. Panama Papers, puisque c’est de cela qu’il s’agit, est ce violent coup de pied porté dans la fourmilière de l’évasion fiscale et qui a révélé plusieurs responsables politiques, des milliardaires, des pontes et stars du football mondial...
Des proches du président russe Vladimir Poutine ; Michel Platini, l’ancien président de l’UEFA ; Lionel Messi le quintuple ballon d’or, Jaynet Désiré Kabila Kyungu, députée et sœur du président congolais, Emmanuel Ndahiro ancien directeur du renseignement rwandais... Les noms de plus de 140 personnalités politiques, du monde des affaires et du sport ont été révélés à la suite d’une enquête réalisée par plus de 100 journaux sur près de 2,6 Téraoctets de données piratées dans les archives de Mossack Fonseca, un cabinet spécialisé dans la création de sociétés offshore basé au Panama, ce petit pays d’Amérique centrale considéré comme l’un des "trous noirs de l’économie mondiale".
Pour le journal Le Monde les personnalités impliquées dans ce scandale auraient "recouru à des montages offshore pour dissimuler leurs actifs". Pour autant, le quotidien français souligne que ces bénéficiaires "n’ont pas toujours" fraudé, si par exemple ils ont déclaré leurs "opérations aux autorités du pays". Et le site FranceTv Info précise : "Nous ne suggérons pas qu’ils ont enfreint la loi ou agi de manière inappropriée, car il existe des utilisations légitimes des sociétés offshore, des fondations ou des trusts."
Selon l’Obs, un média français, tout a commencé en 2015, lorsque des journalistes du "Süddeutsche Zeitung", un quotidien allemand commencent à enquêter sur le rôle de Mossack Fonseca dans la fraude fiscale présumée de la Commerzbank, la deuxième banque d’Allemagne. Après avoir reçu une multitude d’informations de leur source qui a requis l’anonymat, le quotidien décide de saisir l’ICIJ, le Consortium international du journalisme d’investigation basé à Washington. Dès lors commence un énorme travail entre médias de pays tels que les Etats-Unis, la Suisse, le Brésil.... La suite, on la connait.
Rassemblés par Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 4 avril 2016 à 22:29, par Correction En réponse à : Panama Papers : Une évasion fiscale dans laquelle nagent de gros "poissons"
"...100 journaux sur près de 2,6 Gigaoctets de données..."
Non M. BASSOLE, c’est 2,6 Teraoctets et non gigaoctets. Revoyez vos sources
2. Le 5 avril 2016 à 09:42, par kwiliga En réponse à : Panama Papers : Une évasion fiscale dans laquelle nagent de gros "poissons"
Kouadio, toi tu savais déjà tout !!! Ah, tu es fort dèh !!!
Tu vis dans un des pays les plus pauvres de la planète, on déballe sous tes yeux les tricheries des puissants de ce monde, comment certaines structures sont élaborées pour maintenir et accroitre les disparités entre les riches et les pauvres et toi, tout ce que tu trouves à faire c’est incriminer les journalistes à l’origine de l’affaire et insulter au hasard.
Ton accès à internet ne te permet-il pas d’avoir une plus grande ouverture d’esprit et une meilleure compréhension des problèmes globaux.
Tu es encore après Hollande, alors qu’il n’est qu’un instrument de la finance mondiale.
Alors, bien entendu, cette affaire n’est qu’un minuscule coup de pied, dans une immense fourmilière, mais un coup de pied tout de même.
Moi, personnellement, je bénis tous ces lanceurs d’alertes, qui éclairent les vérités que toi,... tu connais déjà !
3. Le 5 avril 2016 à 13:14, par Zimzimdo En réponse à : Panama Papers : Une évasion fiscale dans laquelle nagent de gros "poissons"
Dans tout ça là , que sait-on de l’implication des chefs d’états africains et de ces politiciens nouveaux riches, des faux opérateurs économiques et entrepreneurs "maggies" sortis des contes des milles et une nuit. Ils ont fait du patrimoine national une caverne d’Ali Baba à leur seul bénéfice, il est temps qu’il régurgitent tout ce qu’ils ont volé dans la clarière d’Ali Mama.Tchrr
4. Le 5 avril 2016 à 13:25, par ada En réponse à : Panama Papers : Une évasion fiscale dans laquelle nagent de gros "poissons"
Mr kouadio sache que ce sont ses minable journaliste qui t’informe ts les jours un peu de respect pour eux
5. Le 5 avril 2016 à 13:46, par AO En réponse à : Panama Papers : Une évasion fiscale dans laquelle nagent de gros "poissons"
Mon frère, laisse-le c’est un minable supporter du barça. Ils prennent messi pour un saint : vu sa photo
6. Le 5 avril 2016 à 15:54, par ovfc En réponse à : Panama Papers : Une évasion fiscale dans laquelle nagent de gros "poissons"
serieusement, c’est pas nouveau, mais souhaitons + de clarté dans la finance, si le monde va mal, c’est le monde de l’économie qui est d’abord la cause, parce que avec quoi achète t on une arme pour faire la guerre ???
7. Le 5 avril 2016 à 16:36, par elie copter En réponse à : Panama Papers : Une évasion fiscale dans laquelle nagent de gros "poissons"
Kouadio, le 1er ministre islandais vient de démissionner ! Ah ces journalistes !! Comment croire que ces gros vilains de Cahuzac et Balkany sont innocents alors qu’ils trempent depuis belle lurette dans toutes les magouilles ? Quant aux Américains, la presse allemande, très active dans cette enquête, promet des révélations très prochainement.
Alors cher ami, même s’il existe une presse de caniveau, un peu de respect pour tous ceux qui ont mené cette REMARQUABLE enquête !
8. Le 5 avril 2016 à 23:44, par Dibi En réponse à : Panama Papers : Une évasion fiscale dans laquelle nagent de gros "poissons"
Ça, c’est du journalisme d’investigation ! Des pros et non des journaleux, des griot-gribouilleurs et autres plumes mercenaires qui pullulent dans la presse africaine et n’hésitent pas à se prostituer à d’irresponsables et incompétents petits politiciens qui gèrent nos Etats au profit d’intérêts mesquins, affairistes et maffieux.
Cette gigantesque affaire montre le degré immonde de pourriture atteinte par la bancocratie mondiale et ses élites. On aimerait savoir qu’au Burkina-Faso, en Afrique, des organisations, des personnalités indépendantes, des lanceurs d’alertes, se mobilisent pour récupérer des données relatives à tous nos satrapes, maffieux, prédateurs pilleurs des biens de nos peuples. Des biens mal acquis et des fortunes en milliards qu’ils ont transférés par des voies et moyens criminels en leurs noms dans des paradis fiscaux.
De toute évidence, si de telles listes nous étaient accessibles, on ne serait pas surpris, de trouver des noms bien de chez nous. Des noms de nos gros bonnets mais nains politiques bien pourris ; présentement aux affaires ou non.
Voilà pourquoi, quand on sait cela, les déclarations de fortunes avant entrée en fonctions ne sont nullement la preuve d’aucune probité ; mais plutôt des opérations de communication pour gogos.