La participation des jeunes à la vie de la nation a été au cœur de la discussion. Au cours de cet atelier, les membres du Mouvement burkinabè pour le développement et le civisme (MBCD), s’attèleront à trouver la stratégie à adopter et les démarches nécessaires pour améliorer l’implication des jeunes dans la gestion de la chose publique. Selon eux, les jeunes constituent une portion importante pour le développement d’un pays. Il est alors nécessaire de les inclure dans la gestion du pays. Dans un pays comme le BurkinaFaso, la participation des jeunes est faible. « Aucun jeune au gouvernement, seulement 5 au parlement sur 127, certaines estimations donnent moins de 10% aux récentes nominations », a expliqué le chargé de projet du MBDC, CheickFayçal Traoré.

Pour ces jeunes, plusieurs textes nationaux aussi bien qu’internationaux favorisent même l’inclusion des jeunes dans les instances de prise de décision. Comme exemple, il y a la charte africaine de la jeunesse qui conseille en son point 2.b de l’article 11 de : « favoriser la création d’une plateforme pour la participation des jeunes à la prise de décisions aux niveaux local, national, régional et continental de la gouvernance ». Ces textes donnent du courage à ces jeunes dans leur initiative. A cela s’ajoute aussi la mobilisation massive de la jeunesse burkinabè ces dernières années pour la consolidation de la démocratie. Pour que cette contribution ne soit pas vaine, le MBDC juge nécessaire d’inclure les jeunes à la gestion du pouvoir.

Wendkuni Diane Kagambèga (stagiaire)
Lefaso.net