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SNC 2016 : Un Marché des arts pour mettre la culture burkinabè sur ‘’orbite’’

Publié le mardi 29 mars 2016 à 00h52min

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SNC 2016 : Un Marché des arts pour mettre la culture burkinabè sur ‘’orbite’’

Au lendemain du lancement de la semaine nationale de la culture, le marché des arts a été inauguré dans la matinée du 27 mars 2016. Logé dans l’enceinte de la maison de la culture Mgr Anselme Titianma Sanon, c’est un espace qui servira d’interface entre les artistes et les acheteurs professionnels.

C’est le ministre de la culture, des arts et du tourisme qui a présidé l’ouverture officielle du marché des arts. Tahirou Barry avait à ses côtés Rémis Fulgance Dandjinou , ministre de la communication et des relations avec le parlements, porte-parole du gouvernement.

De l’avis de l’artiste Smockey, membre de la commission du marché des arts, l’espace devrait servir de trait d’union entre les artistes, créateurs et les acheteurs professionnels (16 auraient confirmé leur présence). Selon lui, 6 faitières, 23 structures professionnelles sont présentes au marché et 28 artistes professionnels exposent. « J’espère qu’à l’issue de l’exposition, il y aura matière à signature » a dit Smockey au ministre de la culture. Ce dernier a positivement accueilli la reconduction du marché pour cette édition de la biennale de la culture.

Pour le président de la confédération nationale de la culture, Vincent Koala, c’est le volet le plus important de la semaine nationale de la culture, au-delà des festivités. « C’est un espace où on permet à notre culture de rencontrer la demande culturelle. C’est le volet le plus important de la Semaine nationale de la culture. C’est ce qui va renforcer la contribution générale, l’impact économique sur l’ensemble de la sphère de la création au Burkina », a-t-il indiqué.

Initié en 2000, le marché des arts a fait long feu. Reconduit à l’édition 2014, les acteurs de la culture espèrent qu’il produira les résultats escomptés de sorte qu’il soit un espace incontournable à chaque édition.

Pour que les artistes puissent vendre ce qu’ils font et ce qu’ils savent faire, il faut qu’ils soient bien organisés. En la matière, les acteurs peuvent compter sur la confédération nationale de la culture qui dans le cadre de cette SNC, entend initier les responsables de troupe, les administrateurs de compagnies au management.

A l’issue du marché des arts justement, les organisations faitières de la culture ont animé une conférence de presse. Les responsables des faitières des Arts Plastiques, du livre, de la musique enregistrée, du patrimoine des Arts de la scène, du cinéma et de l’audiovisuel ont présenté leurs organisation à la presse à la Maison de la Culture de Bobo Dioulasso.

Les faitières de la culture se laissent découvrir

Des faitières dont la mission est de renforcer le secteur non étatique de la culture. « Nous sommes venus présenter l’ensemble des faitières de la culture aux différents acteurs présents à Bobo que nous considérons comme la plus grande plateforme des arts de la scène et des arts plastiques. C’est le lieu où on peut rencontrer le plus grand nombre d’acteurs culturels décentralisés, déconcentrés de nombreuses associations pour les inviter à participer à la dynamique des fédérations », a précisé le président de la confédération nationale de la culture, Vincent Koala.

Il précisera plus loin que l’un des problèmes des structures non étatiques de la culture ici comme ailleurs, c’est le manque d’organisation et de structuration. Et la volonté de la confédération nationale de la culture c’est d’améliorer et consolider l’organisation pour que le secteur non étatique de la culture soit à même d’apporter une contribution plus significative aux enjeux du développement en termes de création d’emplois, de visibilité, de promotion de la destination Burkina Faso, de création de richesse.

« Nous pensons que les faitières sont des structures indispensables à une meilleure économie de la culture, au développement des arts au Burkina », a conclu le président de la confédération.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 28 mars 2016 à 23:43, par Le doso En réponse à : SNC 2016 : Un Marché des arts pour mette la culture burkinabè sur ‘’orbite’’

    La culture ,ce n’est pas ce qu’on presente une fois l’an.La culture est dans le quotidien. c’est ce qu’on consomme chaque jour. Malheureusement ,pour l’etat Burkinabe, notre culture se limite a la culture mossi. A la radio, a la tele ,dans les ministeres ,et memes dans les ambassades on presente a tort la culture mossi comme etant la culture Burkinabe. ce n’est pas normal. A Oua gadougou ,ces genres de manifestations sont hautement financees et tres bien organisees .Les artistes ne sont pas loges dans des ecoles comme onle voit a Bobo . Pourquoi cette difference Mr BARRY ? y a t-il 2 sortes de Burkinabe ? .Il est temps de mettre fin au regionalism ,au favoritism et a la gabegie.

  • Le 28 mars 2016 à 23:43, par WHISKY En réponse à : SNC 2016 : Un Marché des arts pour mette la culture burkinabè sur ‘’orbite’’

    Mr le SINISTRE pardon ministre de la culture et de l’art du gain facile POURQUOI vous ne dites rien sur les œuvres du plus grand artiste du vol et des manipulations de la TRAHISON pardon transition en l’occurrence le LIEUTENANT COLONEL isaac zida et de son promoteur-complice michel kafando ???

  • Le 29 mars 2016 à 08:36, par L’Oeil du peuple En réponse à : SNC 2016 : Un Marché des arts pour mettre la culture burkinabè sur ‘’orbite’’

    Vive la culture dans son ensemble.

  • Le 29 mars 2016 à 12:39, par L’Oeil du peuple En réponse à : SNC 2016 : Un Marché des arts pour mettre la culture burkinabè sur ‘’orbite’’

    Nous devons valoriser notre culture afin qu’elle soit non seulement un levier identitaire de nos peuples mais également une source de développement économique et financière de notre pays. A cet effet, une campagne de sensibilisation doit être menée à travers nos villes ,villages et campagnes afin d’expliquer aux populations le bien fondé de conserver les coutumes et les us, les cérémonies sacrées.

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