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Exploitation minière en Afrique Subsaharienne : Un atelier de 60 heures pour réfléchir autour de l’extraction minière

Publié le jeudi 24 mars 2016 à 00h14min

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Exploitation minière en Afrique Subsaharienne : Un atelier de 60 heures pour réfléchir autour de l’extraction minière

L’université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo abrite du 23 au 25 mars 2016, un atelier thématique dénommé « Activités minières en Afrique subsaharienne : quels impacts sociaux et quelles compensations ? Enjeux, perspectives et controverses ». L’initiative est de l’Institut supérieur des sciences de la population et de l’Institut du développement économique et social de l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne.

Depuis 2013, l’Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) organise une série de travaux préliminaires en vue de développer un projet de recherche sur les enjeux sociodémographiques et économiques de l’extraction minière. Ce projet se veut aussi un projet fédérateur prenant en compte les domaines de spécialisation des trois unités de recherche de l’ISSP, à savoir : l’UR population et santé, l’UR population et éducation, l’UR mobilité, habitat et environnement. Ainsi, pour cette année, l’ISSP organise en collaboration avec l’Institut du développement économique et social de l’université Paris 1, un atelier thématique sur les « Activités minières en Afrique subsaharienne : quels impacts sociaux et quelles compensations ? Enjeux, perspectives et controverses ».

Dans son discours, le directeur de l’ISSP, Jean-François Kobiané, a mieux situé le contexte de la tenue de l’atelier. « Cet atelier se tient à la suite d’un premier atelier organisé par les mêmes institutions en février 2015 sous le thème « Accès aux ressources en Afrique de l’ouest : quelles durabilités et quelles conflictualités. Cet atelier avait montré tout l’intérêt de poursuivre de tels échanges sur les enjeux autour de la question minière. Une conclusion majeure de ces premiers échanges était l’intérêt de mettre en place un réseau dynamique, une communauté de production et de partage de connaissances sur les thématiques de l’extraction minière » a-t-il dit.

Prévu pour se tenir en deux jours et demi, la rencontre connait la participation des chercheurs d’une part. D’autre part, l’ensemble des acteurs qui interviennent dans le secteur de l’extraction minière prennent également part. Il s’agit notamment des miniers, orpailleurs, représentants des syndicats des mines du Burkina, du représentant du Ministère de l’énergie, des mines et des carrières, des Associations de la société civile etc. Ce second atelier sera l’occasion de partager avec les participants les résultats des travaux préliminaires réalisés non seulement par l’ISSP, mais aussi par les partenaires venus d’Allemagne et de la France. De façon pratique, des modules tels que les «  impacts sociaux des activités minières  », «  compenser quoi, qui, et pour quoi faire ?  », « perspectives et pistes  », seront dispensés au cours de l’atelier thématique. Des échanges permettront au sortir de la rencontre, de mieux renforcer le dialogue entre les acteurs et avoir une conclusion sur la voie à suivre surtout pour les questions de compensations.

Pour M. Kobiané, ces concertations vont également permettre d’apprécier l’impact des exploitations minières dans la communauté. Et dans un second temps voir si ces compensations minières sont à la hauteur des impacts négatifs que ces exploitations minières entrainent.

Aïssata Laure G. Sidibé
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