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Secteur agricole : pour une synergie d’actions entre partenaires et acteurs

Publié le vendredi 29 avril 2005 à 07h21min

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Les partenaires et acteurs au développement du monde rural sont en conclave à Ouagadougou les 28 et 29 avril 2005. L’objectif de leur rencontre, valider le document provisoire du Programme national d’investissement à moyen terme (PNIMT).

Dans le cadre de la mise en œuvre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) et conformément à l’esprit du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA), le gouvernement du Burkina Faso a adressé une requête à la FAO pour le financement d’un appui à l’élaboration du PNIMT.

C’est ce document provisoire préparé par une équipe nationale et internationale de la FAO, appuyée des responsables du secteur rural et des représentants des bailleurs de fonds qui sera validé au cours de ces 48 heures de travaux.

Le Programme national d’investissement à moyen terme est conçu pour renforcer les actions de lutte contre la pauvreté, l’insécurité alimentaire et assurer une meilleure gestion des projets dans le domaine agricole. Il s’inscrit dans le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté et de la stratégie de développement rural à l’horizon 2015 entrepris par le Burkina. Le PNIMT permettra, selon les résultats escomptés, de créer un environnement favorable à une meilleure compétitivité du secteur agricole et rural, mobiliser les ressources nécessaires à réaliser les investissements correspondants. Il contribuera à mettre en place un cadre de référence pour le financement bilatéral et multilatéral coordonné du secteur agricole.

Les participants à ce présent atelier devront examiner avec le plus grand intérêt, les principaux axes du document provisoire du PNIMT afin de proposer des idées novatrices capables de donner un meilleur devenir à l’agriculture burkinabè. Tel que l’a souhaité M. Ibrahima Kaboré secrétaire, général du ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques qui soutient que sur 1,2 milliard de personnes dans le monde considérées comme extrêmement pauvres, 900 millions vivent essentiellement de l’agriculture. Il a loué la tenue de cette rencontre qu’il qualifie d’enjeu majeur pour le développement du Burkina où le secteur agricole constitue la principale source de croissance.

A. Verlaine KABORE
Sidwaya

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