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Burkina-Côte d’Ivoire : Simon Compaoré a exprimé les compassions du Président du Faso à son homologue ivoirien

Publié le samedi 19 mars 2016 à 00h25min

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Burkina-Côte d’Ivoire : Simon Compaoré a exprimé les compassions du Président du Faso à son homologue ivoirien

Suite à l’attaque terroriste qui endeuillé la Côte d’Ivoire, le dimanche 13 mars 2016, à Grand-Bassam, le Ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale de la décentralisation et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, accompagné du ministre délégué chargé de la coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Mme Rita Bogoré, a remis ce jeudi 17 mars 2016, un message du Président du Faso, SEM. Roch Marc Christian Kaboré, à son homologue ivoirien, SEM. Alassane Ouattara.

A sa sortie d’audience, Simon Compaoré a indiqué qu’il était porteur d’un message de compassion, de soutien et de solidarité au Président Ouattara, à son gouvernement et au peuple ivoirien. Il a souligné que le peuple ivoirien a le soutien total du peuple burkinabè. Les deux peuples doivent se tenir main dans la main pour vaincre cette guerre asymétrique qu’est le terrorisme, a indiqué le ministre d’Etat qui n’imaginait pas qu’après le café Capuccino et l’hôtel Splendide à Ouaga, le 15 janvier dernier, que Grand-Bassam était dans l’oeil des terroristes .

Simon Compaoré a réitéré la détermination des autorités burkinabè et ivoiriennes à combattre ce nouveau fléau. « Je suis venu porter un message de soutien de du President du Faso, SEM. Marc Christian Roch Kaboré pour ce qui est arrivé au peuple frère de la Côte d’Ivoire. Notre soutien est total car nous avons des liens de fraternité et d’amitié. Tout ce qui se passe ici peut se passer au Burkina Faso.

Après l’attaque du Burkina Faso nous étions loin de penser que cela arriverait aussi en Côte d’Ivoire. Nous sommes venus affirmer que la Côte d’Ivoire a le soutien du gouvernement du Burkina Faso. Notre souhait est que nous puissions nous tenir les mains pour faire face à cette guerre et DIEU voulant, nous allons sortir victorieux."

A l’issue de l’audience avec le Président Ouattara, Simon Compaoré a eu une séance de travail avec son homologue, Ahmed Bakayoko, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur de la Côte d’Ivoire.

Dans l’agenda du séjour abidjanais de 48 heures, Simon Compaoré a effectué un déplacement à Grand-Bassam, la ville balnéaire qui a subi l’attaque terroriste du 13 mars dernier, où il a déposé une gerbe de fleurs à la mémoire des victimes. Il a réitéré aux autorités locales, les condoléances du Burkina aux familles des victimes, et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Ensuite, la délégation a rendu visite aux trois blessés burkinabè lors de l’attaque terroriste. Il s’agit du photographe Nikiema Issa, actuellement au CHU de Cocody et le bébé de 18 mois, Drabo Harouna, et sa maman, Yaméogo Juliette, qui sont au CHU de Treichville.

Simon Compaoré et sa suite ne sont pas contentés des trois Burkinabè. Ils ont visité les blessés d’autres nationalités, Ivoiriens, Maliens, Nigerians.

Simon Compaoré a saisi cette occasion pour féliciter le corps médical des deux hôpitaux pour leur professionnalisme dans la gestion et la prise en charge médicale des blessés.

Avant de regagner Ouagadougou, ce vendredi 18 mars, le ministre d’Etat doit visiter le chantier de la Maison du Burkina au quartier du Plateau, et rencontrer le personnel de l’ambassade.

Service de Presse de l’ambassade
du Burkina en Côte d’Ivoire

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Vos commentaires

  • Le 18 mars 2016 à 12:32, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Burkina-Côte d’Ivoire : Simon Compaoré a exprimé les compassions du Président du Faso à son homologue ivoirien

    - Simon, courage à toi.

    - Chaque fois que moi Kôrô Yamyélé je donne des explications sur certains faits, les gens se ruent sur moi pour m’insulter. Pourtant j’ai chaque fois raison.

    A/- Il y a 4 ans je disais que le terrorisme n’est pas la seule affaire du Nord-Mali et que les pays côtiers seront touchés et qu’il n’était pas nécessaire qu’ils dorment sur leurs lauriers en se disant ‘’Ça regarde les sahéliens !’’. Cette attaque de Grand-Bassam vient de me donner raison.

    B/- J’avais dit aussi que les peuls (ou fulani) avec de nombreux jeunes mendiants dont les parents ont perdu leurs bases de vie que sont les bovins parce que éleveurs, sont un terreau fertile de recrutement de terroristes et djihadistes de tout poil. Et souvent leurs bœufs sont tués et leurs campements sont incendiés par des agriculteurs sans que justice ne leur soit rendue. Voilà encore que là aussi j’ai eu encore raison ! Voyez ces jeunes qui ont frappé à Ouagadougou le 15 janvier et ceux qui ont tapé le 13 mars à Grand-Bassam. Avant de vous dire le sens du choix de la date du 13 pour Grand-Bassam, je vous fais remarquer qu’il y a un mot commun à tous leurs noms. C’est le mot ’’Fulani’’ qui veut simplement dire ’’Peul’’.

    N’oubliez pas non plus qu’un autre djihadiste du nom d’Amadou KOUFA, peul lui aussi, veut réhabiliter l’ancien empire du Macina qui couvre non seulement le Macina, la zone de Sikasso au Mali, le Séno, l’Oudalan, le Soum, le Yahga et une partie de la région de l’Est au Burkina. L’attaque de Samorogouan lui a été attribué et il est affilié à AQMI et traite avec le fameux borgne de Moctar BELMOKTAR, et l’autre fameux Iad AGHALI l’ennemi juré du Général touareg malien AGHALI dont il est certainement proche, mais sont ennemis désormais car il n’a pas pu s’empêcher de passer à côté de la femme du Général. Comme quoi les terroristes et djihadistes aiment trop les femmes.

    Je dirai encore que heureusement qu’une association peule couvrant le Burkina, le Mali, le Sénégal, la Guinée, le Cameroun et bien d’autres pays, s’est saisie de l’affaire et sensibilise les jeunes peuls de refuser de se faire recruter par les terroristes. Cette association nommé ‘’Tabbital pulaaku’’ a marqué des points en faisant retourner les vestes de plus de 500 jeunes peuls qui s’y étaient engagés déjà. Un professeur de l’U.O. 1 J.K. ZERBO, enseignant à l’UFR Sociologie sait bien de quoi je parle car lui aussi travaille silencieusement sans tambours ni trompettes, et sensibilise fort dans le sahel burkinabè d’où il est originaire, pour détourner les jeunes peuls, tamasheks et bellas de cette basse besogne qu’est de se faire engager par ces terroristes et djihadistes.

    - Maintenant pourquoi la date du 13 pour Grand-Bassam ? Jusque-là les terroristes frappaient les vendredis après la prière du milieu ou ’’Zuhr’’. Ils ont changé de tactique parce les forces de sécurité dans les pays ont appris à renforcer la vigilance les vendredis. Alors les terroristes ont changé, mais pourquoi le 13 ? Voici les raisons :

    1/- Le chiffre 13 est le symbole de malheur qui fait affreusement peur, donc qui terrorise. Et quelques faits le démontrent justement dans le milieu qu’eux les terroristes appellent ’’Les Croisés’’, c’est-à-dire les blancs. En voici quelques illustrations :

    - Aux Etats-Unis (pays avec lequel les terroristes ne filent pas le parfait amour), le chiffre 13 est considéré comme porteur de malheur. Aussi, le plus souvent dans les immeubles à appartements, le 13ème étage est appelé 14ème étage,
    - Le vendredi 13 (qui tombe sur un 13) est particulièrement considéré comme malchanceux. Beaucoup de gens évitent de voyager ou de prendre des engagements spéciaux ce jour-là. Et d’ailleurs beaucoup de musulmans évitent de voyager les vendredis en général. Parce que si quoi que ce soit de mauvais leur arrive ce jour vendredi 13, ils l’attribuent immédiatement à la journée en question. Ce phénomène n’est pas seulement le fait du bas peuple comme on pourrait le penser faussement. Et je vous donne un exemple : Lors de la mission APOLLO de 1970 sur la lune, mission qui a frôlé le désastre, souvenez-vous, le Commandant de bord à son retour sur terre a dit qu’il aurait dû imaginer que quelque pourrait arriver. Alors on lui demande pourquoi ? Voici sa réponse : ’’Le vol a eu lieu un vendredi 13. La mise à feu s’est effectuée à 13:00 heures et le numéro du vol était Apollo 13’’. Or l’heure 13:00 correspond exactement à l’heure de la prière du Vendredi, prière du milieu ou ’’Zuhr’’,
    - Ensuite que vous me croyez ou pas, cette croyance tire aussi sa source du dernier souper de Jésus CHRIST comme mentionné dans la Bible. Et à ce dernier souper, il y avait 13 personnes à table (Jésus et ses 12 disciples), et ce fut l’un des 13, Judas ISCARIOT un disciple de Jésus, qui aurait trahi Jésus. Le vendredi 13 est censé être particulièrement malchanceux pour deux raisons au moins.

    Pour cela, pour ceux que les terroristes et djihadistes appellent ’’Les Croisés’’ c’est-à-dire les blancs, le vendredi est un jour maudit pour 2 raisons que voici :

    1/- Jésus CHRIST est supposé avoir été crucifié un vendredi,
    2/- Selon une croyance médiévale, le vendredi est le jour où les sorcières tenaient leurs réunions.

    NB  : Voilà ! Si vous voulez croyez en Yamyélé, si vous voulez aussi, insultez-le. Il aura raison.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 18 mars 2016 à 12:59, par Sya Dja En réponse à : Burkina-Côte d’Ivoire : Simon Compaoré a exprimé les compassions du Président du Faso à son homologue ivoirien

    Vive la cooperation Ivoiro-Burkinabè !

  • Le 18 mars 2016 à 13:18, par Dibi En réponse à : Burkina-Côte d’Ivoire : Simon Compaoré a exprimé les compassions du Président du Faso à son homologue ivoirien

    Ce qui est scandaleux dans cette affaire de déploiement de la gendarmerie française au Burkina-Faso, c’est le mépris des nouvelles autorités pour notre peuple.
    Les Occidentaux foutent la merde en Afrique, nous méprisent et on ne dit rien. Mieux, on installe le renard dans le poulailler ? On ne veut pas voir que le terrorisme, c’est l’Occident même. Sommes-nous devenus débilités à ce point ? Pourtant notre peuple à la pleine conscience lucide de la situation.
    Et ce qui lui parait étrange c’est le silence des gens comme Zéphirin Diabré l’homme d’AREVA et fameux chef de fil de l’opposition.
    Mais où est donc passé Sankara Bénéwendé face à cette donne politique ? Cette recolonisation de notre pays qui agite l’opinion éclairée de notre peuple ? Ton silence ne t’honore en rien si jamais un quelconque héritage de Thomas Sankara t’a un jour inspiré. On attend ta réaction anti-impérialiste ; même si Salif Diallo, Simon Compaoré et Roch C. Kaboré t’ont honoré d’un strapontin à l’Assemblée Nationale. On attend que tu exprimes ton dégout et ton écœurement face à cette opération de recolonisation de notre peuple sous l’impulsion néocoloniale de Roch C. Kaboré qui à l’air perdu dans un tunel, Salif Diallo bien discret, Simon Compaoré, et un Paul Thièba premier ministre bien effacé.
    Cette affaire met également à la lumière le fameux ministre des affaires étrangères du Burkina-Faso qu’est Barry ; un françafricain bon teint et grand conseiller du Bachagal de Guinée, Alpha Condé. Mr Barry Alpha en grand communiquant semble avoir beaucoup d’ascendant sur le régime MPP, et il a l’air d’en savoir beaucoup sur tout et tous ; aussi il intéresse et peut servir bien des réseaux, tant il semble à l’aise dans les manœuvres souterraines dont toutes ses sorties extérieures en portent la marque. La preuve : dans les forts moments de la crise qui chasse du pouvoir le satrape Blaise Compaoré, Barry Alpha était en mission d’information en France, (pour qui et par qui ?) où les chaines de télé se l’arrachaient, tant il en savait beaucoup, masqué derrière son air d’élément bien informé.
    Où sont-elles passées pour ne pas prendre position des femmes politiques comme Françoise Toé et Sérémé Séré Saran ?
    Et qu’en pensent les dirigeants de la société civile burkinabè, de cette présence militaire et policière française désormais basée et en casernée à Ouagadougou ?
    On avait prévenu : l’Occident alimente le terrorisme, les rebellions pour le service de sa politique d’ingérence et de prédation impérialiste.
    Faut-il s’attendre qu’au train où vont les politiques de démission, d’irresponsabilité et d’incompétence, que les contrôles d’identité et la règlementation de nos mouvements de circulation soit assurés un jour par la gendarmerie française dans notre pays comme c’est souvent le cas en Côte d’Ivoire ? Cette même police et gendarmerie française qui est missionnée à chasser et à expulser Nègre-sans-papier, avec toute la violence du racisme qui l’anime ?
    Quelle honte ! Et merci au régime MPP de nous montrer que nous ne sommes pas indépendants.
    Aussi pour l’Indépendance, nous disons à Roch C. Kaboré, Salif Diallo, Simon Compaoré, Thiéba Paul, et Alpha Barry : Vous ne méritez ni notre respect, ni notre confiance en tant que peuple !
    "La patrie ou la mort nous vaincrons !"

  • Le 18 mars 2016 à 13:35, par Le Citoyen Républicain En réponse à : Burkina-Côte d’Ivoire : Simon Compaoré a exprimé les compassions du Président du Faso à son homologue ivoirien

    C’est quand même mieux que les deux pays se tiennent la main dans la main que de nous pourrir la vie avec des mandats d’arrêts de Guillaume Soro ou de notre frère Blaise Compaoré ?
    Allons ! Le terrorisme est plus dangereux que cette querelle-là. Blaise est parti sans opposer la moindre résistance. ça au moins, même si les burkinabè ne l’aiment pas, ils devraient au moins reconnaître ce mérite d’avoir préservé la paix dans notre pays. Les Zida, Kam et Smokey ont fait pire en un an plus que Blaise en 27 ans. Façon de parler de l’imposture de ces transitaires voleurs de parcelles et des maigres deniers publics. Il faut aussi juger les transitaires indélicats. Le Citoyen républicain.

  • Le 18 mars 2016 à 13:52, par Passék-taalé En réponse à : Burkina-Côte d’Ivoire : Simon Compaoré a exprimé les compassions du Président du Faso à son homologue ivoirien

    Qu’il revienne vite a pays l’affaire Kogl-wéogo l’attend de pied ferme ici..................

  • Le 18 mars 2016 à 14:48 En réponse à : Burkina-Côte d’Ivoire : Simon Compaoré a exprimé les compassions du Président du Faso à son homologue ivoirien

    Que l’amitié entre le BF et la RCI l’emporte sur les courses-poursuites ! Eh oui !
    Par Moi, le 1er Copain de Dieu Sur Terre !

  • Le 19 mars 2016 à 12:16, par ka En réponse à : Burkina-Côte d’Ivoire : Simon Compaoré a exprimé les compassions du Président du Faso à son homologue ivoirien

    Actuellement toutes les autorités des pays du continent a pris conscience de l’avancer du terrorisme et mènent des combats acharnés souvent dans le vide, car le problème du terrorisme par manipulation se trouve en face de nos nez, à commencer par les Imams qui ferment les yeux et ne veulent pas lever le doigt et taper sur la table en aidant les autorités à débusquer les jeunes qui se radicalisent. Pour éradiquer le terrorisme, Tous les imams de chaque pays doivent travailler en collaboration avec les autorités, ou même sous-contrôle des autorités, la racine du terrorisme commence dans le combat idéologique contre le wahhabisme, le salafisme qui est le chemin de conspiration vers les djihadistes et le terrorisme manipula tif envers la jeunesse sans emploi, couverte de la haine de se venger de la société qui l’entoure. Exemple tout un village au Burkina se réclame territoire du wahhabisme et se boucle tout seul pour instaurer ses lois, sans que l’état lève le doigt : c’est dans ce milieu fermé que les recruteurs des djihadistes se cachent pour leur recrutement. Le terrorisme se repose sur le combat idéologique et les enseignements trafiqués du vrais Coran. Il faut aussi, et surtout, que nos imams, avec l’aide de nos Autorités, mènent le combat idéologique contre le Wahhabisme, le salafisme, qui sont le vrai chemin conspiratif vers le djihadiste et le terrorisme. En 2016, il ne faut pas chercher les djihadistes loin de soi, elles, ou ils, sont préparés devant vos portes avec le mauvais enseignement du coran, qui pourtant enseigne la tolérance, et non la violence. Je demande aux autorités Burkinabé d’encadré les imams radicaux dans nos mosquées, ce sont ces imams qui sont la racine du mal.

  • Le 25 mars 2016 à 07:36, par le meme En réponse à : Burkina-Côte d’Ivoire : Simon Compaoré a exprimé les compassions du Président du Faso à son homologue ivoirien

    le citoyen républicain. merci tu as tout dit.au lieu de s’attarder sur des situations ou des querelles intestines entre les hommes politiques de ses deux pays frères on a pris le temps de nous pomper la vie et les malversations se faisaient en sourdine.

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