« Face aux mutations sociales, quelles réformes pour une meilleure participation des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires au développement durable ? ». C’est sous ce thème que se tient ce séminaire international de l’UCESIF qui, de façon spécifique, va dresser l’état des lieux du fonctionnement des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires. Il s’agit également d’identifier de nouvelles actions pour améliorer leur fonctionnement et formuler des recommandations pour l’amélioration de la gouvernance économique et sociale des pays.

« Dans un monde où les difficultés rencontrées par nos Etats mettent à l’ordre du jour l’importance des réformes politiques, économiques et sociales, nos exécutifs nationaux ont plus que besoin d’avis motivés pour prendre les bonnes décisions à temps, renforcer leurs capacités d’anticipation et assurer une meilleure prévisibilité dans la conduite des affaires de l’Etat », a indiqué le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. C’est pourquoi, il estime que malgré les spécificités des institutions consultatives dans les différents pays et organismes internationaux, cette rencontre internationale doit fournir des bases de données à même d’éclairer les décideurs sur les difficultés communes et les solutions possibles à apporter dans l’action des Conseils économiques et sociaux et Institutions similaires.

Le président du Faso a aussi rappelé que depuis sa création en 2004, l’UCESIF s’est engagée à faire du renforcement des capacités des Institutions consultatives membres, une priorité pour la promotion d’une démocratie participative dans les différents pays. De son avis, l’UCESIF, de par cette initiative, s’inscrit dans une dynamique de réflexion prospective pour la promotion d’un développement holistique des différents pays.

D’où son vœu que de ce séminaire, sortent des recommandations idoines et des avis éclairés pour consolider la place et le rôle de ces institutions consultatives pour une meilleure participation des citoyens au développement socio-économique, politique et culturel des Etats.

Pour le président du Conseil économique et social du Burkina, Moïse Napon, les Conseils économiques et sociaux et institutions similaires sont des organes à compétences consultatives, essentiellement composés des représentants des principaux secteurs d’activités économiques, sociales, culturelles, environnementales des pays. Il a affirmé que ces institutions sont essentielles pour la prise en compte des mutations sociales et la promotion du développement durable. De par leur composition également, ces institutions favorisent le dialogue social et la concertation entre les diverses catégories socioprofessionnelles des différents pays, poursuit-il.
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Crée en 1959, le Conseil économique et social du Burkina compte 90 conseillers. Il a pour rôle de faire des propositions et donner son avis sur des questions importantes touchant à la vie nationale.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net