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Milieu judiciaire : L’intersyndical des magistrats en question !

Publié le mardi 15 mars 2016 à 00h28min

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Milieu judiciaire : L’intersyndical des magistrats en question !

La récente grève des magistrats apparait un peu comme les révélateurs des laboratoires photographiques d’autrefois. Au début l’image est pâle et floue. Et au fur et à mesure que se poursuit la manipulation, sortent les ombres, les contours, les grands noirs, les teintes et les demi-teintes, les contrastes ; cette imagerie latente que l’on voyait sans la voir mais qui, soudainement, se fixe.

L’intersyndical, cette extraordinaire synergie d’actions syndicales banalement acquise à présent, et à tout le moins sans coup férir, a été pendant plusieurs décennies appelée sans succès dans le milieu judiciaire pour mieux porter les mêmes revendications qui, apparemment, n’ont guère connu une évolution sensible.
C’est à se demander si ce regain de vigueur de l’unité d’actions syndicales était à l’origine de la violente et déferlante précipitation des magistrats à entrer en confrontation. Pourtant, ils le savent si bien qu’en raison du formalisme, de la prudence et de la précaution qui encadrent la pratique de leur profession, il arrive qu’ils accordent un temps raisonnable aux parties pour se préparer et à eux-mêmes pour rendre une décision ou tout simple pour une bonne conduite du procès.

Qu’est- ce qui peut bien expliquer que ce concert des « demi-dieux de la République » se surprenne dans un tel manque de maitrise de soi de sorte à exiger d’un régime vieux seulement de 25 jours, la résolution de questions catégorielles qui ont pourtant meublé le manque de volonté politique du régime déchu avec souvent l’aide et l’assistance d’une certaine ligne syndicale au sein du corps des magistrats ? Cependant qu’ils n’ignorent pas que suivant une coutume largement observée en matière syndicale, les cent (100) premiers jours sont toujours aux autorités publiques nouvellement investies.

Ce paradoxe historique de la lutte syndicale en milieu judiciaire burkinabè, serait-il lié au changement de posture du Syndicat Autonome des Magistrats du Burkina (SAMAB) ou de la résignation du Syndicat des Magistrats du Burkina (SMB) induite d’une amnésie insoupçonnée ou encore de la naïveté inespérée d’un Syndicat Burkinabé des Magistrats (SBM) pris dans une appréciation débordante des principes et idéaux qu’il défend et qui l’ont toujours mis en phase avec les aspirations profondes du peuples ?

Toujours est-il que le parcours historique de la justice de notre pays nous renseigne à présent que chacun des trois syndicats aurait eu au moins et à un moment donné, un militant à la tête du ministère en charge de ce secteur de sorte qu’il n’est guère inintelligent de se demander si dans la dynamique de cette coalition syndicale autrefois répugnante et impossible, une revendication catégorielle n’en cacherait pas une autre plus excentrique. C’est dans ce sens que les propos du Secrétaire Général du SAMAB, tenus au nom de l’intersyndical, sur les ondes de la radio Oméga FM le dimanche 06 mars 2016 sont plus qu’édifiants et montrent tout l’intérêt que le SAMAB trouve actuellement en l’intersyndical contrairement à toute l’aversion qu’il lui inspirait autrefois.

A l’analyse, il pourrait s’agir de la manifestation d’un instinct de survie. En effet, il vous souviendra que depuis 1998, le ministère de la justice fut dirigé uniquement par des magistrats membres du SAMAB. Ce sont principalement les membres de ce syndicat qui ont tenu, jusqu’au seuil de l’insurrection populaire, la réalité du pouvoir judiciaire avec en toile de fond l’occupation des postes clés, la gestion des gros dossiers pendants etc. Ce sont encore eux qui sont cités à longueur de presse comme étant les principaux responsables de l’enlisement des procédures judiciaires relatives à l’affaire Norbert ZONGO, Thomas SANKARA, GUIRO etc. Et même plus proche de nous, l’on aurait susurré que des magistrats auraient trouvé un intérêt quelconque dans les chances de succès du putsch manqué de septembre 2015.

Aussi, pour ces protecteurs et protégés du système COMPAORE, il s’en suivrait que la nomination d’un ex SG du SBM et ex otage, à la tête de la justice sonne le glas de la fin irréversible de l’époque des privilèges et de l’impunité. L’on est convaincu qu’il n’hésitera pas à mettre en œuvre les principes défendus par son syndicat d’origine en donnant une dynamique réelle aux services de l’inspection des services judiciaires pour un traitement diligent des dossiers de corruption et qu’il se montrera ferme relativement à l’indépendance de la justice en se refusant d’intervenir dans les procédures judiciaires.

Parvenir ainsi, à une perturbation significative et durable des services judiciaires de nature à jeter le discrédit sur l’actuel Garde des Sceaux servirait imparablement les envies de conservation et de revanche du syndicat qui s’est toujours opposé aux autres au profit de l’autorité politique. Autrement, on recherchera vainement les raisons de la belligérance actuelle de ce syndicat pour exiger au nouveau régime la satisfaction de revendications catégorielles sur lesquelles il a aidé l’ancien régime à s’asseoir alors même qu’il lui était loisible en raison de cette complicité ou de cet asservissement d’obtenir, en guise d’amitié ou pour service rendu, le retrait pur et simple de l’arrêté inique sur les quota d’avancement des magistrats, la dotation des salles d’audience en matériel de sonorisation, une meilleure sécurisation des palais de justice, un équipement en matériel informatique et bureautique suffisant, etc.

Parvenir par ailleurs, à des mouvements sociaux parce que les justiciables ne peuvent plus accéder à certains services de la justice du fait d’une grève ou d’un étrange mouvement d’humeur de sorte à mettre à mal le nouveau régime pourrait résulter du faisceau des desseins les plus proches.

Quant au SBM, sa position paradoxale vis-à-vis d’un de ses militants frise à la limite la conspiration. Si jusqu’au 5 janvier on n’avait pas encore de gouvernement, à partir du 12 janvier le SBM a su que c’est un des siens qui a été nommé Garde des Sceaux. Dès lors, n’était-il pas sage de renvoyer en Assemblée générale les questions portées par l’intersyndical ?

Voilà une famille syndicale qui choisit brutalement et radicalement de tourner le dos à un de ses militants aujourd’hui porté à la tête de la justice, marquant le tour pour ce syndicat de gérer le secteur conformément à ses principes. Même s’il s’agissait là pour lui de signifier son rejet de toute idée d’assujettissement, il en demeure que l’immédiateté d’une telle réaction quelque peu indécente ne rencontre dans tout esprit aucun repère logique.

Certains militants du SBM, par solidarité ont suivi le mouvement de grève mais affichent un sentiment d’incompréhension, espérant qu’à la toute prochaine AG, le conseil syndical leur fournira les explications nécessaires. Car, disent-ils, le SBM les a habitués à la rigueur en matière de stratégie de lutte surtout en intersyndical. Cette stratégie intègre invariablement le respect pur et dur de la légalité. Et pour éviter que « la vertu ne soit à la remorque du vice », le conseil syndical, pour les décisions importantes à prendre, interrogeait toujours l’AG ou à tout le moins les membres anciens fondateurs ou non du syndicat.

Aussi conviennent-ils que cette manière de frapper d’indifférence voire d’indignité de reconnaissance le retour de « l’enfant prodige ou prodigue  » révèle un manque de sincérité et de vision. Il est clair qu’aucun ministre de la justice fut-il militant du SBM ne saurait espérer un asservissement de ce syndicat au mépris de ses principes d’action mais tout de même, pour un premier contact, il eut été bienséant de lui accorder ce moindre temps de grâce.

Au demeurant, il me semble, à la lumière des faits passés, qu’à la place du SBM, le SAMAB ne se serait pas embarrassé de scrupule ou de devoir d’ingratitude pour accompagner le sien, même au préjudice de l’unité d’action syndicale.

A suivre…

Cheik Abdel Aziz Kaboré
Tél : 65 95 68 06
Abdelkab90@gmail.com

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Vos commentaires

  • Le 15 mars 2016 à 00:00, par pp En réponse à : Milieu judiciaire : L’intersyndical des magistrats en question !

    humm !!!! cet ecrit sent du griotisme. Bagoro t’a paye a combien ? soit honnete dis le stp.
    Quand on ne connait rien a un sujet on se tait.

  • Le 15 mars 2016 à 05:20, par zot En réponse à : Milieu judiciaire : L’intersyndical des magistrats en question !

    Tres bel article mon frere vraiment j’ai pris du plaisir a te lire. Article ecrit avec la tete et le coeur.

  • Le 15 mars 2016 à 08:45, par Sidzabda En réponse à : Milieu judiciaire : L’intersyndical des magistrats en question !

    Dans un de mes postes, j’ai dit que tous les magistrats étaient contre le ministre de la justice car comment avant même qu’un gouvernement ne soit installé, on promet aller en grève. Et avec l’arrêt de travail de ce lundi au seul et unique motif que le gouvernement n’a pas condamné les actes de violences perpétrées contre les agents de la justice et demander par la même occasion la construction du mur ; la dotation en matériels de travail comme si ces structures ont commencé à exister avec le nouveau gouvernement. Ils oublient qu’ils n’ont pas le monopole de la grève et que si l’on découvre leurs desseins cachés, on va es crier aux abois et là ils sauront qu’il faut souvent avoir la limite à toutes choses.

  • Le 15 mars 2016 à 08:46, par Myl En réponse à : Milieu judiciaire : L’intersyndical des magistrats en question !

    Tout simplement pertinent.

  • Le 15 mars 2016 à 09:42, par HOSMOS En réponse à : Milieu judiciaire : L’intersyndical des magistrats en question !

    Sans commentaires ! Très belle analyse ! On attend la suite.

  • Le 15 mars 2016 à 09:52, par zemosse En réponse à : Milieu judiciaire : L’intersyndical des magistrats en question !

    Bel’ecrit, mais la !réalité est là. Les trois syndicats sont dans leur droit .L’incidence financière qu’exige le décret d’application est de quelques trois milliard de Francs CFA .Le gouvernement crie sur tous les toits que le pays est déficitaire tout en oubliant que des détournements reconnus se chiffrent à des dizaines de milliard , des chèques sans provision reconnus se chiffrent à des dizaines de milliards, des blanchiments d’argent se chiffrent à 86 milliards !! Pendant ce temps on crie sur tous les toit que’les caissent sont vides.Qui les a vidés ? Les magistrats viennent d’avoir leur textes adoptés et signés. Les universités ont des décrets signés par Blaise depuis des !lustres ,à incidence financière , mais non respectés. Exemple ,les voyages d’études pour les enseignants. Après les magistrats , d’autres syndicats se feront entendre. Vous avez dit que vous voulez diriger ce Pays, alors assumez vous, d’autant plus que vous avez déjà dirigé ce’pays’pendant 27 ans. Soyons sérieux.

  • Le 15 mars 2016 à 10:27, par le visionnaire En réponse à : Milieu judiciaire : L’intersyndical des magistrats en question !

    Aziz , je comprends la situation comme toi.Ils ne sont pas les seuls syndicats à soumettre une plate forme au nouveaux dirigeants.Pourtant ce nouveau gouvernement a demandé un peu de patience à tous les syndicats avant l’examen des revendications .Dans tous les cas ,tous les juges corrompus seront démasqués et jugés même si l’on venait à satisfaire leurs revendications.Ces gens la n’ont pas pitié des autres travailleurs .

  • Le 15 mars 2016 à 10:54 En réponse à : Milieu judiciaire : L’intersyndical des magistrats en question !

    Bien dit ! le SBM a intérêt à soutenir le ministre BAGORO pour qu’il travail à la satisfaction de leur plate forme longtemps resté lettre morte au lieu de s’affilier avec le SAMAB qui cherche à récupérer le gâteau perdu à l’image du RSP. Je signe en disant que la Transition de ZIDA à travailler pour ne pas rendre la tâche facile au pouvoir à venir. La Transition est partie en s’octroyant des avantages à décourager le peule insurgé et pire on se demande ce que l’insurrection et la résistance au putch a apporté au peuple. La preuve tous les textes adoptés pour améliorer les conditions de vies du peuple n’ont pas été finalisé par la Transition pour être pris en compte par le budget 2016. Même si le pouvoir actuel a dîné avec le diable, je pense que pour tester leur bonne fois, il mérite une grâce d’une année vu les erreurs de la Transition. Si les grèves intempestives n’ont rien donné avec la Transition, je me demande ce que ça peut faire à un pouvoir solidement assis dans les fondations de la démocratie. On ne doit pas demander à manger chez quelqu’un qui a hérité d’un champ dévasté. Je signe en disant que les décrets d’application des textes et les avantages financiers qui en découlent ne sont pas la panacée pour rendre un magistrat intègre et incorruptible au Burkina et dans le monde. Tout part de l’éducation, l’amour des plus faibles et envie de servir le pays en tenant compte des réalités économiques.

  • Le 15 mars 2016 à 10:55 En réponse à : Milieu judiciaire : L’intersyndical des magistrats en question !

    mr KABORE,selont toi il fo donne du temps au gouv.penses tu qe si on donnais ce temps a blaise tes mentor du mpp alaient etre au pouvoir aujordhui ?ls gens mort pourqe eux ils soit la donc fo pa il vt se foutre de ns

  • Le 15 mars 2016 à 11:07 En réponse à : Milieu judiciaire : L’intersyndical des magistrats en question !

    vs voulez creer des postes de SG adjt,vs donnez 14miliard aux financiers de se partager et vs vs foutez du reste en disant qe ya pa dargent,si ls responsables syndicaux vs croient quils vs suivent.mais le jr ou la base dira merde votre reveil sera douloureux

  • Le 15 mars 2016 à 11:22, par LE BONCITOYEN En réponse à : Milieu judiciaire : L’intersyndical des magistrats en question !

    Mon cher Aziz, ton écrit n’est pas une analyse d’une situation mais un tract pour discréditer les différents syndicats des magistrats. Le but inavoué étant certainement de cacher leur luttes. Je crois savoir que tous ces syndicats ont appelé à la mise en œuvre rapide des recommandations des assises nationales de la justice tenue sous la transition. Dans ces recommandations les magistrats dans leur grande majorité admettent que parvenir à l’indépendance de la justice, il faut mettre fin à la collusion magistrats-politique. Du coup la nouvelle donne politique qui fait BAGORO se retrouve au gouvernement est perçue comme une non prise en compte de ces recommandations. A travers ton écrit, inspiré sinon écrit certainement par BAGORO lui-même, me laisse entrevoir que ce dernier a été nommé pour casser le syndicat des magistrats. Toujours est-il qu’il n’est pas là pour rien, surtout que tu rappelle que si c’était un du SAMAB, la lutte intersyndicale n’allait résister. je ne suis pas du milieu, je n’approuve pas leur lutte surtout leurs revendications, mais une lutte doit être loyale. Si vous voulez les diviser utilisez d’autres méthodes.

  • Le 15 mars 2016 à 11:26, par Anonyme En réponse à : Milieu judiciaire : L’intersyndical des magistrats en question !

    Pure diversion. C’est ton maître qui t’envoie en mission commandée ? C’est ce calcul qui a été fait pour la nomination du MJDHPC mais il a échoué. Le diviser pour mieux régner ne marche plus. A bon entendeur.

  • Le 15 mars 2016 à 11:50, par citoyen indigné En réponse à : Milieu judiciaire : L’intersyndical des magistrats en question !

    ce qui est vraiment surprenant dans cette affaire, ce sont les anciens fossoyeurs(SAMAB) de l’indépendance de la justice qui sont au devant de cette lutte intempestive. on n’a pas oublié. cet article sans être l’évangile, nous inspire sur quelques déterminant de cette lutte dont l’opportunité n’est pas vraiment irréprochable. aux magistrats, je dirai d’éviter les grèves longues parce que l’histoire a souvent prouvé qu’elles payent pas. elle révèlent souvent vos limites. je suis convaincu qu’il y a des corps dont la gréve peut paralyser l’État plus que celle des magistrats. personne n’est satisfaite de sa situation au Faso. il faut comprendre l’attitude du gouvernement : s’il cède a tout vos revendications c’est sur qu’il aura a son dos une multitude de syndicats dont l’inactivité peut être plus dangereux. ça risque de rendre le pays ingouvernable. Si vous demandez 100 F et on vous tend 25 F, prenez ça en toute modestie sécuriser dans le sacré principe de droits acquis et revendiquez le reste après. il n’y a pas un état de droit sans une justice indépendante, il n’y a pas d’état de droit avec des médecins médiocrement payés, il n’y a pas d’état de droit sans avec des service de sécurité démunis, il n’y a pas d’état de droit avec des services financiers SDF, il n’y a pas d’état de droit avec des classe sous paillotes..... en réalité tout le monde a quelque chose a revendiquer mais c’est un peu trop tot tres chers magistrats sauf si votre action cache d’autres revendications !

  • Le 15 mars 2016 à 13:44, par Dignité En réponse à : Milieu judiciaire : L’intersyndical des magistrats en question !

    Merci pour l’éclairage. Cela permet de comprendre davantage les choses. L’émission du 06 mars dont vous parlez, je l’ai écouté aussi et ce jour, j’ai failli avoir la tension. Antoine KABORE est resté égal à lui même : insolent, arrogant, autin.... Bref, s’ils ne révisent pas leur stratégie, cela risque d’être contreproductif pour eux-mêmes (la population peut se retourner contre eux). Bref, allons seulement....

  • Le 15 mars 2016 à 14:20, par faire voir En réponse à : Milieu judiciaire : L’intersyndical des magistrats en question !

    hum, aucun commentaire ? cela témoigne du désordre et de l’esprit de division que revêt l’écrit de M KABORE ! ton objectif n’est pas atteint et je t’informe que tu n’écrit que pour toi même.

  • Le 15 mars 2016 à 14:37, par Wéoghobiiga En réponse à : Milieu judiciaire : L’intersyndical des magistrats en question !

    MERCI M. KABORE ! C’est ça la VERITE ! J’ai toujours été persuadé que ce mouvement d’humeur avait un contenu clair-obscur et des contours totalement flous, sans pouvoir les éclaircir.

  • Le 15 mars 2016 à 14:38, par ndivaler En réponse à : Milieu judiciaire : L’intersyndical des magistrats en question !

    Bien dit je ne comprends vraiment pas cet acharnement du syndicat et pire ils font une comparaison invraisemblable

  • Le 15 mars 2016 à 14:40 En réponse à : Milieu judiciaire : L’intersyndical des magistrats en question !

    Il s’agit donc d’une insurrection des juges acquis, des juges Kolkgwéogho en mission de sabotage !

  • Le 15 mars 2016 à 16:33, par clé en tête En réponse à : Milieu judiciaire : L’intersyndical des magistrats en question !

    Bien dit ! tous les contours de la grève n’ont pas été divulgués. Une revanche des juges acquis au temps du règne de Blaise. On les voit venir !

  • Le 15 mars 2016 à 16:46, par Vérité En réponse à : Milieu judiciaire : L’intersyndical des magistrats en question !

    Votre écrit est une tentative du ministre de forger une opinion qui est la sienne au sein de la magistrature. lui seul ignore la réalité actuelle dans la magistrature à cause de son enrichissement subite et suspecte. Il pense autrement parce que sa condition a changé. sinon le bon sens le mieux partagé dans la magistrature est que seul la lutte s’impose aux magistrats comme seule alternative pour soustraire le corps à des appréciations subjectives et capricieuses d’individus dont l’esprit ne s’ouvre que quand il s’agit de leurs fonds communs. les magistrats n’accepteront jamais l’humiliation.

  • Le 15 mars 2016 à 16:59, par Tout feu Tout flamme En réponse à : Milieu judiciaire : L’intersyndical des magistrats en question !

    Le Nv pouvoir a ses griots et veut maintenant ses juges acquis. Vive les nvx juges acquis. Comme quoi l’habitude est une seconde nature.

  • Le 15 mars 2016 à 17:15, par SIDSOBA En réponse à : Milieu judiciaire : L’intersyndical des magistrats en question !

    La mauvaise graine est entrain de pourrir la bonne graine.Les syndicalistes sérieux doivent maintenant se démarquer totalement des opportunistes qui se font appeler aussi syndicalistes.Le syndicaliste doit être intègre et dévoué comme l’a été le ministre Bagoro en son temps.Il a fait ses preuves. Même si ses grévistes perpétuels n’aiment pas le lièvre, ils n’ont qu’à reconnaitre qu’il court vite. On ne vient pas dans le syndicalisme et on ne devient pas syndicaliste pour chercher à manger comme le font présentement ses magistrats grévistes.Ils cherchent à manger parceque l’ancien prési qui est parti en RCI ne les en donne plus. Intersyndical de facade , vous ne pouvez pas nous tromper ,nous savons que vous n’etes pas unis.Il est temps que les bons magistrats prennent leurs responsabilités et se désolidarisent des magistrats politiciens opposants déguisés en syndicalistes.Il n’est jamais tard pour bien faire. Que les bons magistrats s’inspirent de l’armée régulière qui a su prendre ses responsabiltés face à certains d’entre eux qui étaient dans la dérive et térrorisaient la population.Le peuple vous revaudra.

  • Le 15 mars 2016 à 17:24, par wendinkonté frank En réponse à : Milieu judiciaire : L’intersyndical des magistrats en question !

    Cet écrit nous éclaire sur un pan de la lutte des magistrats. Sans trop rentré dans la logique de l’auteur, les magistrats nous prouvent qu’ils n’ont pas beaucoup d’expérience dans les luttes syndicales. Au moment de la dictature on ne les a pas vus. Les syndicats les plus avertis ne procèdent jamais de la sorte. Une semaine de grève pour un début sans trop, un mois de grève n’en parlons pas. De plus, l’opinion publique n’est pas favorable à votre grève. Concrètement dans votre plateforme que gagnent les masses populaires ? Supposons que le gouverne tienne durant 1 mois qu’allez vous faire ? Parmi les 2 pouvoirs il y aura un qui sera au dessus. Le gouvernement peut renégocier l’ application des décrets en tenant compte des réalités économiques du pays. Si le gouvernement accepte tous ce que ce corps demande, il est obligé de résoudre tous les points de revendications des autres syndicats.

  • Le 15 mars 2016 à 18:08, par le sage de la maison En réponse à : Milieu judiciaire : L’intersyndical des magistrats en question !

    Sincerement, les activistes du nouveau pouvoir doivent éviter la stratégie du diviser pour régner. Votre écrit est inopportun et il va renforcer la cohésion entre les magistrats. Vous prônez la division entre les magistrats au lieu de prôner le dialogue entre les magistrats dans leur ensemble et leur ministre. Si vous ne pouvez pas arranger, ne détruisez pas. M. KABORE, vous êtes certainement du SBM si vous êtes magistrat, ou commis par un du SBM si vous n’êtes pas magistrat. la stratégie du diviser pour régner est une méthode du régime Compaore qui doit être bannie de nos jours. Les magistrats aspirent aujourd’hui a retrouver une unité n’en déplaise aux détracteurs comme vous.

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