Second tour au Bénin : La balle se joue entre Lionel Zinsou et Patrice Talon
Après le premier tour, l’heure est à une nouvelle étape du processus électoral béninois. Le second round du scrutin est prévu entre le 27 mars et le 03 avril 2016 parce que le mandat de Boni Yayi expire le 05 avril 2016. Il opposera le premier ministre Lionel Zinsou et l’homme d’affaires Patrice Talon.
Le candidat des Forces Cauris pour un Bénin émergent (FCBE), coalition au pouvoir, Lionel Zinsou est arrivé en tête du scrutin organisé le 6 mars dernier avec 28,44% des voix. Il est suivi de l’homme d’affaires Patrice Talon qui totalise 24,80% des voix. Sébatien Ajavon complète le podium en occupant la 3e place avec 23,03% des suffrages. Quant à Abdoulaye Bio Tchané et Irénée Koupaki, ils se partagent les 4e et 5e places avec 8,78% pour le premier et 5,87% pour le second.
Au vu des résultats, le jeu des alliances va indubitablement commencer entre les candidats recalés et ceux encore en course. Sur ce point, d’aucuns affirmaient déjà même le soutien de Ajavon Sébastien Germain à l’un ou l’autre des deux candidats annoncés pour se second tour par la CENA. Mais visiblement, il n’en est rien. « C’est de l’intoxication qui n’a pour but que de vous déstabiliser. Ces fausses informations circulent abondamment sur les réseaux sociaux. Ne vous laissez pas influencer par ces rumeurs. Gardez votre calme et votre sérénité », a-t-il annoncé dans un communiqué. Il dit attendre avec « confiance et sérénité » la proclamation des résultats par la Cour constitutionnelle.
Le candidat Patrice Talon, quant à lui, se déclare prêt pour ce combat dans lequel il semble ne pas se laisser influencer par l’avance prise au premier tour par Lionel Zinsou. « Je suis un compétiteur né », a-t-il déclaré. Et au président du parti Réso Atao d’indiquer qu’après analyse des projets de société des deux candidats admis au 2nd tour de la présidentielle, Patrice Talon est celui-là qui est à même d’offrir le meilleur à la jeunesse. « … nous pouvons dire, la main sur le cœur, que le seul qui peut prendre en compte toutes nos doléances, c’est bien Patrice Talon », a fait remarquer le député de la 15ème circonscription électorale.
Ecarté de la course pour la présidentielle de 2016, Pascal Irénée Koupaki, de son côté, n’entend pas pour autant s’éloigner de la gestion de son pays. Pour le second tour du scrutin, l’homme compte s’exprimer sur le choix du candidat qui aura son soutien. C’est dans cette dynamique qu’il a organisé le jeudi 10 mars 2016, au palais des congrès à Cotonou, une large concertation avec ses compagnons du Rassemblement nouvelle conscience (Rnc).
Aïssata laure G. Sidibé
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 12 mars 2016 à 09:47 En réponse à : Second tour au Bénin : La balle se joue entre Lionel Zinsou et Patrice Talon
Vivement que Patrice Talon obtienne le soutien de Adjavon et des autres candidats. La France ne peut gouverner le Bénin par procuration à travers Zinsou ; Zinsou, c’est la quintessence même de la France Afrique. Peuple du Bénin, faites le bon choix !
2. Le 12 mars 2016 à 23:42, par Dibi En réponse à : Second tour au Bénin : La balle se joue entre Lionel Zinsou et Patrice Talon
Si ce L. Zinsou passe au Bénin, c’est dire que toute la sous-région sera tenue par des bancrates au service de la gouvernance mondiale occidentale (gouvernement des affairistes et des multinationales).
Cette gouvernance a déjà comme veau-sous-la vache, Ouattara en Côte d’Ivoire, Boubakar I. Kéita au Mali, Macky Sall au Sénéga, Alpha Condé en Guinée, et j’en passe.
Dans la perspective du deuxième tour du scrutin présidentiel au Bénin, la grande banque Goldman Sachs des USA a dépêché sur place un de ses agents en mission de coaching auprès du grand néocolonial qu’est ce Lionel Zinsou, ancien nègre de Laurent Fabius et ancien commis de la banque Rotschild et PAI Partners.
A l’évidence ce n’est pas avec de tels politiciens que les Africains abandonneront le CFA (francs des colonies françaises) pour une indépendance réelle. Et si L. Zinsou est élu, les Béninois donneront à l’Afrique un énième "Grand Nègre" comme les Occidentaux aiment éperonner contre les peuples du continent.