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Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

Publié le vendredi 11 mars 2016 à 18h46min

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Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

Le 03 mars 2016, la brigade territoriale de gendarmerie de Diapaga déférait devant le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de ladite ville un élève, présumé auteur de faits de viol commis sur une fille âgée de seize ans environ.

Le Procureur du Faso ayant saisi le juge d’instruction d’un réquisitoire introductif aux fins d’informer, ce dernier décidait, après l’interrogatoire de première comparution faite le 07 mars 2016, de décerner un mandat de dépôt contre le mis en cause en attendant la suite de la procédure.

Le même jour, des élèves de Diapaga décidaient d’exiger la libération du mis en cause. Après s’être rendus au Haut-Commissariat à cette fin, ils continuaient au Palais de justice de Diapaga où une délégation était reçue par le Procureur du Faso. Celui-ci, au regard de la situation, s’entretenait avec eux, les renseignait sur les motifs et les contours de la procédure, et leur signifiait l’impossibilité à pouvoir accéder à leur requête.

N’ayant pas obtenu gain de cause et en dépit des explications à eux fournies, les élèves décidaient d’user de violences pour obtenir la libération du mis en cause. C’est ainsi qu’après avoir dégradé certaines parties des locaux du palais, ils se rendaient à la maison d’arrêt et de correction de Diapaga, en ayant pris en passant la mère de la victime en otage que certains suggéraient de violer également si elle ne retirait pas sa plainte.

C’est dans ces circonstances que pour une situation qui était prévisible pour avoir commencé depuis 8h courant, les agents de cette maison d’arrêt et de correction devaient se retrouver seuls à défendre à partir de 11h courant leurs locaux contre les élèves sans pouvoir bénéficier à temps d’un renfort extérieur. Cette tâche était rendue d’autant plus difficile que la maison d’arrêt de Diapaga n’est pas aujourd’hui entièrement clôturée et n’a pas de portail, ce qui est inconcevable si on veut respecter le minimum de normes prévues pour un tel établissement.

Les éléments de la garde de sécurité pénitentiaire n’ayant pas voulu faire de victimes parmi les élèves avec les armes qu’ils avaient pour se protéger et protéger les locaux -ce qui est louable-, c’est eux qui devaient finalement en souffrir.

Le bilan provisoire de ces violences se résume ainsi qu’il suit :
-  dix blessés parmi les gardes de sécurité pénitentiaire dont un grièvement ;
-  des dégâts matériels au palais ;
-  des dégâts matériels à la maison d’arrêt et de correction
Cette situation, de par sa nature et la manière approximative dont elle a été gérée, oblige à un certain nombre de questions :

1)- Pourquoi en dépit de la gravité de la situation, il n’y a eu aucune réaction publique du pouvoir politique, notamment du ministre de tutelle ? Le silence serait-il une caution morale ? Le même silence serait-il de mise s’il y avait eu des victimes du côté des élèves ? La banalisation de la vie des acteurs judiciaires de la part même des autorités de tutelle ne peut se supporter ;

2)- Pourquoi la garde de sécurité pénitentiaire n’a-t-elle pas pu bénéficier à temps d’un renfort extérieur ?

3)- Quel est le type de société dans laquelle nous voulons vivre ? Si on fait « courageusement » le choix d’une société dans laquelle l’élève bénéficiera d’une immunité quel que soit ce qui peut lui être reproché, les acteurs judiciaires dont les représentants soussignés s’inclineront devant ce choix. Si on s’interdit un tel choix et que dans les faits, les acteurs judiciaires doivent, à l’occasion de faits à eux souvent déférés concernant des élèves, se retrouver chaque fois sérieusement exposés sans réaction responsable du pouvoir politique, leur en voudra-t-on de devoir renvoyer entre temps au même pouvoir politique toutes les affaires impliquant un élève ?

Face à ces évènements, aux menaces graves pour la vie des acteurs judiciaires exerçant à Diapaga, au louvoiement et au manque de courage du pouvoir politique et qui rappellent de nombreuses situations similaires déjà vécues, les syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde de sécurité pénitentiaire, réunis ce jour 11 mars 2016 :

1) Condamnent sans réserve les violences inqualifiables perpétrées le 07 mars 2016 contre les personnels et les locaux judiciaires et pénitentiaire à Diapaga ;
2) Apporte leur total soutien aux victimes, blessés ainsi qu’à leurs familles ;
3) Prennent acte de l’absence de toute réaction publique du pouvoir politique, et notamment, des autorités de tutelle ;
4) Exigent des différentes hiérarchies des personnels judiciaires affectés par cette situation leur redéploiement immédiat dans d’autres juridictions et établissements pénitentiaires afin de garantir leur sécurité ainsi que celle de leurs familles et recréer à leur niveau les conditions psychologiques nécessaires au don de soi ;
5) Exigent une clarification de la situation dans tous ses aspects pour les éventuelles suites judiciaires ou administratives ;
6) Exigent des mesures de sécurité immédiates et sans délai pour toutes les enceintes judiciaires ;
7) Décrètent un arrêt de travail couvrant la journée du lundi 14 mars 2016 dans tous les palais de justice et établissements pénitentiaires du Burkina-Faso en signe de solidarité avec les acteurs judiciaires du palais de justice et de la maison d’arrêt et de correction de Diapaga.

Ouagadougou, le 11 mars 2016

Le Secrétaire Général du Syndicat des Magistrats Burkinabè (SMB)
Christophe COMPAORE

Le Secrétaire Général du Syndicat Burkinabè des Magistrats (SBM)
Moriba TRAORE

Le Secrétaire Général du Syndicat Autonome des Magistrats du Burkina (SAMAB)
Antoine KABORE

Le Secrétaire Général du Syndicat National de la Garde de sécurité pénitentiaire(SYNAGSP)
Siaka BAYOULOU

Le Secrétaire Général du Syndicat des Greffiers du Burkina (SGB)
Abdoul-Aziz KAFANDO

Le Secrétaire Général du Syndicat National des Agents de la Justice (SYNAJ)
Adama NIKIEMA

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Vos commentaires

  • Le 11 mars 2016 à 20:03, par belof En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    Et votre un mois de greve ? N’est il plus d’actualité ? Courage à vous ! Le peuple vous soutiendra si votre lutte est noble et vise l’interet superieur du BF et non ceux egoïstes

  • Le 11 mars 2016 à 20:10, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    Hum... "Restauration de l’autorité de l’État", qu’ils disaient... Et là, qu’est ce qu’on constate ?

    1°) Les financiers demandent encore plus d’avantages alors que le reste des fonctionnaires tirent le diable par la queue, l’état s’incline ;

    2°) Des élèves exigent la libération d’un des leurs coupable de coups et blessures, avec perturbation des cours pendant des semaines : silence de l’autorité qui a laissé les chefs d’établissement se débrouiller avec les centaines d’élèves souvent épaulés par des loubards ;

    3°) Les koglweogo font une prise d’otage avec demande de rançon ; silence de l’autorité ; Ce sont finalement d’autres koglweogo qui font la police ;

    4°) Un journal se donne le droit de décider ce qui est dangereux ou pas de publier pour la sécurité nationale, puis d’ignorer une décision du CSC conforté par une procédure judiciaire en cours : silence de l’autorité ;

    5°) Les koglweogo ignorent royalement la convocation du ministre d’état : silence de l’autorité ;

    6°) Les magistrats demandent des avantages exorbitants, avec grève à l’appui : silence de l’autorité ;

    7°) Des élèves exigent la libération d’un des leurs avec violence sur des civils, des magistrats et des gardes de sécurité pénitentiaire et destruction de biens publics : silence de l’autorité, avec en plus non assistance à personnes en danger. A moins qu’on ait attendu que des koglweogo aillent défendre le palais de justice et la prison de Diapaga ?

    Alors on peut se demander de quelle autorité et de quel État il était question pendant la campagne électorale ? La transition avait au moins le prétexte du manque de légitimité et de l’ambiance insurrectionnelle. Mais eux sont partis. Avons nous élu des dirigeants ou la rue gouverne-t-elle toujours le Faso ?

  • Le 11 mars 2016 à 21:22 En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    J ai toujours critiqué les magistrats mais cette fois ci vous avez totalement raison et vous avez notre soutient. Il faut que nos nouvelles autorités restaurent l autorité de l état, la transition est finie, la légitimité est avec vous et dans de pareils cas il faut matter correctement ces élèves

  • Le 11 mars 2016 à 21:24 En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    pauvres GSP yaaako,metez votre hierarchie en cause car il ne se soucient jamais du conditions de leur subordonne ôn peut pas comprendre qe des maisons d’aret ne st pas cloture et en plus manqe de personel souvent 04a5 element pour garder tout une prison.

  • Le 11 mars 2016 à 22:16, par le kingtango En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    Chers agents de la justice, vous avez vous aussi votre part de responsabilité dans ce comportement du pouvoir politique. vous vous déchainez sur des dossiers presque insignifiant, meme si c’est condamnable cet acte, et vous vous taisez sur les gros dossiers politiques .remettez vous au travail dignement sans peur ni sans calcul égoiste de votre part, et vous aurez plainement le soutient du peuple.vous etes quand meme le 3eme pouvoir de ce pays la. pourquoi c’est vous qui n’arrivez pas a vous "imposer" ???

  • Le 11 mars 2016 à 22:55, par Yaabi En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    Triste, triste, triste, triste avenir pour notre pays. Voilà où mène la politique de l’autriche. En octobre dernier des étudiants ont vandalisé les portes d’accès aux cités universitaires. Aucun parti politique ne s’est prononcé, pire certains ont même soutenu ces actes de hors-la-loi. Les parents d’élèves ont soutenu implicitement puisqu’ils sont allés pour demander pardon sans que les ’’étudiants’’ ne reconnaissent leur tort. En encore "plus" pire le gouvernement (MESS) a exigé le retrait de la plainte. Pourquoi s’étonner aujourd’hui du comportement des plus jeunes ? D’ailleurs, le ministère publique est où ? Il peut se saisir lui-même des cas avérés de flagrant délits.
    Arrêtons tous de jouer à l’autriche, le pays sombre et nous avec. Burkinabè de tous les bords réveillons nous !!!!

  • Le 11 mars 2016 à 22:59, par tenga En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    Mes chers élèves violé autant que vous pouvez, volez tuez même car vous avez l’immunité scolaire. Brulez les feu, frappez les gens en ville car c’est votre droit , vous etes au dessus des lois et l’État vous protège.

  • Le 11 mars 2016 à 23:14, par IMMOMONI En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    En tant patriote je condamne ces genres d’agissements dans un Burkina post insurrection.Dans un contexte ou tout le monde pense se faire justice, nous nous dirigeons vers la culture d’un incivisme fonctionnel. Tel que dit dans l’article, si à cause d’ un présumé violeur on défie toute une administration, j’ai bien peur pour notre administration, notre sécurité... Aux élèves je leur demande de faire souvent preuve d’écoute et d’éviter les dégâts matériels car c’est leur ville qui perd.S’il faut maintenant aller à Fada pour un simple casier judiciaire, voilà leur contribution à la misère de leurs parents.Aussi je pense que l’État doit à travers ces cas prendre des mesures fortes pour restaurer son autorité sinon ! Aux blessés je leur souhaites prompte rétablissement. Arrentons l’anarchie dans notre Burkina post insurrection.Que DIEU bénisse notre cher FASO

  • Le 11 mars 2016 à 23:18 En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    voici un corp qi es laisse a lui mm,mal paye,mal habille et il travaille ds des conditions d’insecurite,une hierarchie tube digestiviste ;seminaire atelier mission onusienne voici ce qi interesse leur hierarchie.

  • Le 11 mars 2016 à 23:36 En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    assurer votre propre securité. vous n’avez pas dis que vous etes independant.tchrr, ce n’est pas dans ttes les situation on peut employer la force legitime. il ya une dizaine d’anneée cela se faisant et combien d’eleves ont trouvé la mort. jouer balle a terre et laissrr votre orgeuil de coté

  • Le 11 mars 2016 à 23:58 En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    ls GSP,il falait fuir laisse la prison au eleve et qil en fasse de ce qil veule,voila qil vs ont blesse et vs alle enlever ds vo merdiemes pour vs soigner.ce gouv. n’a pa le temp pour le peuple ces ls election municipales qi ls preocupent.

  • Le 12 mars 2016 à 00:05 En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    le burkina est devenu un far west,l’autorite de l’etat n’existe plus mm les newton barry qi critique bocoup ont defie l’autorite.des prisons construit sans aucune norme securitaire,sacre 27ans de blaise l’ivoirien

  • Le 12 mars 2016 à 00:09, par veine amer En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    voila encore une autre scene qui n’est pas en realite la premiere fois.pour rappel, ouahigouya des populations ont marche sur la maison d’arret pour exiger la liberation d’un des leurs.ouagadougou des eleves en ont fait pareil.banfora ce fut le tour et despppulations de siniena et aussi des eleves de niangologo.bref ! pourtant les gsp defendent des positions ou svt la riposte a certaines situations avant l’arrivee du renfort necessite que ces GSPsoient dotes en gaz lacrymogenes et autres materiels specifiques moins assimables a cx d guerre..songez y

  • Le 12 mars 2016 à 06:21 En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    Lala,ils ont raison deh.on ne peut plus faire son travail tranquillement ?

  • Le 12 mars 2016 à 07:27, par ISMO En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    Toi élève là même ! Si c’est ta sœur qui avait été violée ???

    Je crois qu’on doit mettre aux arrêts les responsables de ce mouvement. De sorte que les gens réfléchissent par deux fois avant de se lancer dans des actes d’incivismes....

    Si la justice ne sévit pas contre ceux là qui ont posé cet acte, ca deviendra le quotidien. Voilà un cas concret et nous allons tous voir comment Simon COMPAORE va le régler. On verra s’il va opter pour la continuité de l’incivisme ou bien poser des actes forts pour son recul.

    La suite de cette affaire sera déterminante sur l’évolution de l’incivisme au Burkina. Disons non ou laissons faire.

  • Le 12 mars 2016 à 08:34, par un citoyen En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    Quand un agent de l’ONEA sera violenté, il y aura coupure d’eau sur tout le territoire, quand ce sera un commerçant, fermeture de toutes les boutiques, etc.
    Pour un oui ou un non, il vous faut punir tout le pays.
    Gens de la justice, vous vous éloignez chaque jour un peu plus des populations. C’est une malédictions.

  • Le 12 mars 2016 à 10:31, par Badisak En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    A la lumière de la présentation des faits observés à la base de la situation qui a prévalu, on peut retenir que le comportement des élèves relèvent d’une délinquance notoire et les fautifs doivent être sanctionnés à la hauteur de leur forfaiture. Cependant, on peut aussi noter que de la date des faits à la date de la déclaration, le temps qui s’est écoulé est de 05 jours ; raisonnablement, il me semble que dans ce laps de temps, on ne peut pas accuser le pouvoir central de manquement dans la mesure où il faut que l’information remonte et que des investigations soient faites pour situer les responsabilités ; ce qui va permettre de prendre des mesures adéquates. Ce regrettable incident ne doit pas être perçu comme un morceau de pain béni aux mains des magistrats qui trouvent là une opportunité de remettre sur le tapis leurs revendications rejetées alors par le peuple dans sa grande majorité.

  • Le 12 mars 2016 à 10:53, par Le Roi En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    Pour une fois je compati à la douleur ressentie par l’ensemble des acteurs du système judiciaire . Décidément cette année n’est pas l’année de leur année . J’ai comme l’impression que le pouvoir politique a choisi de se venger des acteurs de la justice par un silence coupable bien calculé dans plusieurs situations : Kogleweogo ; attitudes de défiance .....
    Ne jouons pas avec le feu : Dans la présente situation il n’est pas exclu que les parents de la violée fassent recours à la méthode Kogleweogo même si ( fort heureusement ces derniers ne s’investissent pas jusque là dans le règlement des cas de viol ) . Le ZIZI de ce bougre pourrait être allègrement coupé !
    Par ailleurs , je me fait des soucis pour mes soeurs professeurs qui enseignent à Diapaga car , si leurs élèves sont capables de violer et la fille et sa mère , ses enseignantes doivent avoir des soucis à se faire !

  • Le 12 mars 2016 à 11:27, par combari Adamou En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    Merci pour la considération des hommes de « « « justice » » » mais n’oublions pas que l’histoire reste et restera. Combien de cas de viol non clarifié reste à Diapaga ? Combien de problèmes la justice traine depuis des années sans pouvoir trancher ? Alors il est intéressant de prendre tous les paramètres dans ce problème et résoudre une fois pour tout le problème de justice de Diapaga. La Tapoa n’est pas un hameau de culture contrairement à ce que d’autre pense mais une province qui jouit des mêmes loi du Burkina.

  • Le 12 mars 2016 à 11:28, par lautre En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    Je salue la réaction des magistrats, je compatis à la souffrance de la victime du viol, à la souffrance des membres de sa famille dont sa mère qui fut prise en ôtage et à la souffrance du personnel de la prison.
    Considérant que suite à la prise d’ôtage du Président KAFANDO, du Premier Ministre ZIDA et de leurs ministres par le défunt RSP, l’Union Africaine avaient déclarés terroristes le Général DIENDERE et sa suite et exigé qu’ils soient traités comme tel, je propose :
    - La poursuite du dossier judiciaire contre le violeur pour viol, adoublé de complicité de terrorisme ;
    - La poursuite en justice de tous les leaders des élèves ayant organisé et/ou participé à cette manifestation pour complicité de viol et d’actes terroristes.
    - L’exclusion de ces leaders du système scolaire national pour trois ans, l’interdiction qu’ils occupent des postes de responsabilité dans quel groupe que ce soit pour dix ans.
    - Le renforcement des cours de morale et d’éthique pour les élèves manipulés par leurs leaders afin qu’ils sachent discerner les situations et agir librement.

  • Le 12 mars 2016 à 11:38, par BABACOUL En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    Dommage !!!!!!!!!!!! On croyait que le MPP c’est autre visions mais helas...!!! On attend et après on vient essayer de reparer .. Jamais previsionnel..... Toujours attentiste.....!!!!

  • Le 12 mars 2016 à 12:33, par CITOYEN En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    C’est vraiment déplorable ! le gouvernement doit réagir avec la plus grande fermeté car on ne veut plus ce genre de désordre. Les gens veulent le changement mais personne ne veut changer.

    Mais chers amis MAGISTRATS, SMB, SBM, SAMAB. je pense que ça fait trop de syndicats. ça fait quand même un peu bizarre.

  • Le 12 mars 2016 à 12:34, par Le citoyen En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    C’est vraiment déplorable… !? Je commence par saluer le professionnalisme des agents de la sécurité pénitencier et souhaiter leurs prompts rétablissements. Mais tout ce qui touche le milieu scolaire est très délicat !? C’est sûr que des solutions seront trouvées pour ce cas et pour y remédier. En attendant commençons dans les familles.

  • Le 12 mars 2016 à 13:31, par Mi En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    2)- Pourquoi la garde de sécurité pénitentiaire n’a-t-elle pas pu bénéficier à temps d’un renfort extérieur ? c’est cette lenteur de secourir les victimes que les villageoises ont créer leur « koglweogo » pour se refendre eux qui ne peuvent pas aller en gréve. Car les voleur et les coupeurs de routes eux tuent. Et ça reste généralement sans suite.

  • Le 12 mars 2016 à 14:02 En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    Justement, c’est la corruption qui a pendant longtemps gangréné votre administration qui est la cause de tout ça. Je vous conseille de vous mettre au boulot pour trouver de meilleurs solutions à tous ces problèmes qui minent la justice de notre pays, au lieu de penser à prendre des congés car les ministres de tutelle et autres que vous interpeller sont débordés. Il ne reste que vous et nous.
    Il est grand temps qu’on arrête de croire que les autorités doivent être omniprésentes. Elles ne sont pas Dieu. Pensez plutôt à engager une autre rencontre avec la population (élèves inclus) Par ailleurs, il faut que ces petits truands sachent que ce sont eux qui occuperont vos places dans l’avenir et qu’ils doivent maintenant arrêter de jouer aux enfants disjonctés. Ils devraient plutôt songer à leur sort à la fin de leurs études en commençant déjà à vendre des boutiques après les classes. Quelle bande de petits inconscients. Les gens ont vidé les caisses publiques et eux ils détruisent les biens publics. Et ça s’appelle avenir. Mon œil oui.
    Si vous continuer à vous taire sur les réalités de ce pays, vous allez vous réveiller un beau matin chez N’Kurunziza (au Burundi) avec des hécatombes et des cadavres à n’en pouvant pas compter. Il faut éduquer autrement ces petits truands d’élèves en leur inculquant le savoir grandir. Mais pour ça, il faudra vous même grandir pour donner l’exemple avec vos désirs calculateurs de manger dans la caisse de l’État et dans la poche du pauvre citoyen lamda qui vient juste demander justice.
    Bonne chance dans vos démarches de recherche de solutions paisibles à cette crise qui vient s’ajouter à celle de Koglwéogo.
    L’Est me fait tellement peur, elle est vastement naturel et profondément très sauvage. On devra vraiment avoir un regard beaucoup plus préoccupant sur cette partie du pays.
    Allah nous assiste tous dans notre désir de composer pour la paix. Amen

  • Le 12 mars 2016 à 14:09, par KKCT En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    Courage à vous. J’ai foie qu’avec votre détermination, la justice finira par trouver son indépendance.

  • Le 12 mars 2016 à 17:58, par aatteennttiioonn En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    le burkina est sur une pente tres raide .dans un pays où tout le monde fait ce qu il veut où les elèves se croit au dessus de la loi où les militaires se croit tout permis où le voleur tue sa victime sans crainte où le juge est influencé par ..........sauvons le faso car l heure est critique

  • Le 12 mars 2016 à 19:19, par Mr point de vue En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    Je ne sais par ou il faut commencer ?je suis complètement anéantie .Dans quelque pays je me retrouve.je ne reconnais plus mon pays le BURKINA FASO, pays des Hommes intègres.Mr Simon COMPAORE,si c’est comme cela vous allez gérer la sécurité,je suis désolé. je vous prenais comme l’homme de la situation.Si ce qui est relaté ici est vrai, je rassure que le BF n’a plus d’autorité et que les BURKINABÉ sont comme des poussins sans mère et laissés à la merci de l’épervier.A quand l’instauration de l’autorité de l’État. Salif et Simon et aussi le président le disent tout le temps.On me dira encore que je ne suis pas politicien ou peut être pas assez intellectuel pour comprendre les choses.Serte, mais sachez quand même qu’on bat le fer quand il est chaud.On doit apprendre aux élèves qui sont sensés d’être nos futures dirigeants ,la rigueur, l"autorités ;la justice et les droits humains.Ces élèves devraient être corrigés avec la dernière énergie. mais comme nous aimons le copier-coller de l’occident (droit de l’Homme,droit de l’enfant,parlement des enfants) et que sais-je encore,juste pour avoir des financements des toubabous et d’ailleurs lesquels financements sont ensuite détournés pour les poches de ces mêmes dirigeants.que la main de dieu,le miséricordieux protège le BURKINA. Faso-net,pardon faut faire lire ça dans BURKINA INFO et les autres presses de la place.MERCI

  • Le 13 mars 2016 à 07:04 En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    Ces associations, organisations de la société civile sont où ? pourquoi quand c’est la justice ou la police ou la gendarmerie ou la GSP...qui est victime des violences, personne n’en parle ? Même les journalistes assoifés (?) d’information. Et si c’était un élève qui était blessé ? Je pense qu’on doit traiter les gens avec équité ; ce sont nos enfants, s’ils ont tord, on doit avoir le courage de leur dire la vérité ; en Afrique, on a jamais peur de son enfant ; arrêtez ces choses, les élèves ; ça ne fait pas votre honneur ; les gens qui sont déjà aigris avec leur grève et vous venez les provoquer encore. Arrêtez moi ça

  • Le 13 mars 2016 à 07:35, par Chapité En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    "Ami entends tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?"

  • Le 13 mars 2016 à 09:22 En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    Où allons nous ? Ah ! Ces élèves nouvelle Formule. Il faut qu ils sachent que dans un avenir proche, c est eux qui seront à la place de ces GSP. Et la mem chose pourrai leur arriver. Du courage à nos braves magistrats.

  • Le 13 mars 2016 à 13:10 En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    j’ai froid dans le dos. c’est fini il n’y a plus d’Etat.

  • Le 13 mars 2016 à 21:23, par C’est la "merde" au Burkina qui n’est plus gouverné. En réponse à : Déclaration des syndicats de magistrats, de greffiers et de la garde pénitentiaire du Burkina sur les violences commises à Diapaga le 07mars 2016

    C’est la "merde" au Burkina qui n’est plus gouverné. Le Citoyen.

  • Le 14 mars 2016 à 17:53, par Danton à Dakar En réponse à : On est avec vous

    Voilà le Burkina Faso de merde que Blaise Compaoré et ses amis et parents nous ont laissé. Il faut des actions fortes pour arrêter la longue série de dérapages des lycéens et collégiens, sinon nous risquons tous d’en faire un jour les frais. Nos propres enfants ne peuvent pas nous imposer une dictature "voyoucratique" qui ne fait que se perpétuer. A-t-on besoin d’avoir fait math sup pour avoir la solution à ce qui se passe à Diapaga ? Il faut :
    1) envoyer la gendarmerie pour identifier et arrêter toutes les personnes impliquées, élèves ou non,
    2) procéder à leur transfèrement à Fada ou à Ouaga pour que toute la lumière puisse être faite dans la sérénité
    3) renvoyer définitivement tous les élèves impliqués et les bannir de tous les établissements d’enseignement publics du Burkina Faso (c’est la sanction qui avait été infligée en CI il y a 2 ans à des élèves pris en flagrant délit de pornographie dans un lycée de Gd-Bassam)
    4) organiser une surveillance renforcé autour de la prison et du palais de justice de Diapaga.5) Poursuivre la procédure judiciaire en cours contre le présumé violeur et engager de nouvelles poursuites contre ses complices casseurs
    Si malgré toutes ces mesures, la paix sociale s’en trouvait toujours menacée, alors y envoyer des unités de l’armée formées au maintien de l’ordre.
    Vive le Burkina Faso ! Danton.

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