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Crise de l’enseignement supérieur : Les solutions- miracles de Paul Kaba Thièba

Publié le vendredi 11 mars 2016 à 01h22min

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Crise de l’enseignement supérieur : Les solutions- miracles de Paul Kaba Thièba

26 amphithéâtres, 46 bâtiments pédagogiques, 24 laboratoires, une Université virtuelle, etc. telles sont les mesures du premier ministre, Paul Kaba THIEBA, pour répondre à la crise de l’enseignement supérieur. Depuis des années, les campus du Burkina Faso sont engagés dans une série de crises recrudescentes. L’insuffisance d’infrastructures pédagogiques et d’œuvres universitaires constituent entre autres les nerfs des manifestations estudiantines récurrentes. Conscient de la situation et soucieux du sort des étudiants, le premier ministre se lance à la rescousse du navire de l’enseignement supérieur burkinabè, sur le point d’immerger du fait de ses nombreux problèmes.

L’enseignement supérieur n’a pas du tout été omis dans le discours de politique générale du premier ministre prononcé le 05 février 2016. Dans le but de réhabiliter et transformer les Universités publiques, de nombreuses promesses ont été faites. Ces engagements sont :

- La création dès 2016, d’une université virtuelle et la mise en place de treize espaces numériques ouverts qui y seront connectés, grâce à la technologie de l’internet à haut débit dans le but de pallier à court terme l’insuffisance des capacités d’accueil ;

-La subvention à hauteur de 40% de l’acquisition du premier ordinateur pour les étudiants du cycle Licence ;

Durant son quinquennat, le gouvernement entend construire des infrastructures dont :
- 26 amphithéâtres de 500 places dont 10 en 2016 ;

- 46 bâtiments pédagogiques dont 12 en 2016 ;

- 24 laboratoires dont 5 en 2016 ;

- 7 bibliothèques de 1000 places dont 2 en 2016 ;

- 1 bibliothèque virtuelle ;

- 6 cités universitaires de 4000 lits dont 2 en 2016 ;

Le premier ministre promet enfin de :

-Rattacher les écoles professionnelles (ENAM, ENAREF, ENSP, etc.) aux Universités ;

- Accélérer et finaliser en 2016 les travaux de construction de l’Université de Ouaga 2 sise à Gonsé, à la faveur du règlement du contentieux foncier qui en entrave l’évolution.

Vu cette volonté manifeste de résoudre les problèmes de l’enseignement supérieur, les étudiants doivent-ils encore s’apitoyer sur leur sort ? Quelle peut bien être leur appréciation de ces promesses ? Le point de vue des représentants des syndicats des étudiants sur ces engagements très bientôt.

Wendkuni Diane Kagambèga (stagiaire)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 11 mars 2016 à 07:09, par Dr T. Serge BAGRE En réponse à : Crise de l’enseignement supérieur : Les solutions- miracles de Paul Kaba Thièba

    La résolution des questions universitaires ne se limitent pas seulement à la déclaration de politique générale. Qui enseignera ces étudiants dans la vingtaine d amphithéâtres qui seront construits ? Il faudra bien donner les solutions aussi du corps enseignant en annonçant la politique de recrutement des enseignants du supérieur et leurs traitements.

  • Le 11 mars 2016 à 07:38, par Dabiré En réponse à : Crise de l’enseignement supérieur : Les solutions- miracles de Paul Kaba Thièba

    vivement mon cher premier ministre que cela se réalise ! comme on le dit dans nos sociétés,, c’est au pied du mur que l’on reconnait le vrai maçon ! alors monsieur patron du gouvernement RMCK les étudiants vous tiennent à l’ œil et suivent de prêt la réalisation de ses infrastructures.

  • Le 11 mars 2016 à 08:31, par Pa En réponse à : Crise de l’enseignement supérieur : Les solutions- miracles de Paul Kaba Thièba

    Cet engagement mérite des félicitations. Nous croyons fortement a la mise en œuvre de toutes ces actions pour le rayonnement de l’université burkinabé.
    Cependant, les universités s’acquittent des dette sociales en ce moment, elle restent toujours redevables des particuliers (qui semblent ne pas avoir des voies de recours comme les enseignants qui menacent de suspendre les cours si leurs revendications ne sont pas prises en compte) depuis des années. Il serait intéressant de purger les dette antérieures de tous avant de s’engager sur de nouveaux chantiers qui vont ralentir ces projets.

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