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A propos de l’affaire Guillaume Soro

Publié le samedi 27 février 2016 à 00h28min

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A propos de l’affaire Guillaume Soro

L’affaire Guillaume SORO est loin d’être une affaire banale. C’est ce que tente de nous faire comprendre le Professeur Ousseni ILLY. D’une main de Maître, et en bon spécialiste du droit international, il trace des mots fort savants, dans les colonnes de Lefaso.net, comme pour instruire les juges militaires burkinabè, lesquels, à son goût, semblent avoir fait preuve d’imprudence, voire d’incompétence dans leur mandat d’arrêt contre Monsieur SORO.

Je voudrais faire preuve de retenue ; je ne voudrais heurter personne, et encore moins courir le risque d’être accusé de blasphème, en évoquant, ne serait-ce qu’à titre de comparaison, le cas de Jésus, jadis, à Jérusalem : Pilate, sans que l’on n’ait eu besoin de le lui suggérer, a eu la lucidité de comprendre que le vrai Maître du Monde était bel et bien César.

Ainsi, en bon pédagogue, vous nous donnez, Professeur ILLY, cet autre enseignement : « Comparaison n’est [certes] pas raison  ». Toutefois, vous l’admettez vous-même, tout le monde n’a pas d’esprit ; la raison se donne à tous les hommes en partage, mais de façon inégale. C’est pourquoi vous avez pensé aux simples d’esprit (j’en suis !), en utilisant tout de même quelques exemples pour les éclairer.

Qui donc peut contester qu’Angela MERKEL, la Chancelière allemande, tout en appréciant les Würstchen et les Kartoffeln, et peut-être même la Dünnbier bavaroise, n’en est pas moins réaliste : ce ne sont là que des spécialités régionales ; l’Empire de Coca-Cola, lui, s’étend sur toute la planète, puisque ce breuvage convient à tous les palais. C’est dire que ventre creux n’a point de … principe (honneur).

L’erreur des juges militaires burkinabè ?

Les juges militaires burkinabè ont commis l’erreur monumentale que l’on aurait du mal à pardonner, même aux étudiants qui suivent régulièrement les cours en 1ère année de droit.
C’est une simple question de bon sens : le terme de jurisprudence est assez éloquent, puisqu’il renvoie ipso facto à la notion de prudence.

Dès lors, le sol ingrat du Burkina ainsi que les greniers vides de ses paysans auraient dû instruire les juges qui ont rédigé le mandat d’arrêt contre Monsieur Guillaume SORO. Et sauf à faire preuve d’imprudence, voire de cynisme, ces juges ne pouvaient pas ignorer que la Côte d’Ivoire, à elle seule, pèse pour plus de 43% de la masse monétaire de toute l’Afrique de l’Ouest ! Qui plus est, elle accueille sur son sol plus de 3 millions de Burkinabè en quête d’un Eldorado.

Je veux bien vous donner raison, Professeur ; je ne voudrais pas ajouter à la cacophonie ambiante. Je ne voudrais pas faire preuve de légèreté ; il y va de l’honneur d’un homme, à savoir celui de Monsieur Guillaume SORO, le président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire ; il y va du sérieux que l’on doit accorder à la justice. Et, fallait-il le rappeler, les faits qui sont reprochés à Monsieur SORO relèvent d’une extrême gravité pour que des profanes, comme moi, aient droit au chapitre. Mais, peut-on en vouloir au simple citoyen burkinabè que je suis de livrer publiquement son opinion sur une affaire qui, du reste, défraie la chronique ces derniers jours ?

Faute d’esprit, je puis au moins parler avec mon cœur, mais sans passion. D’où cette question que je me pose : faut-il, au nom de la paix et de la sécurité, faire de la prudence et du silence la seule règle d’or ?

Le déni de justice

A vous lire, Professeur, on a presque envie d’inscrire la justice dans la sphère de la transcendance, c’est-à-dire hors de la portée des hommes. Une évidence s’impose : à l’exception du Tribunal divin, qui se veut infaillible, la justice humaine, elle, porte le sceau de l’incertitude et de l’imperfection. Poursuivons ce raisonnement jusqu’au bout. Cela revient à dire que la justice humaine, à défaut d’être un simulacre, se donnerait à géométrie variable.

Il y aurait donc une justice pour riches et une justice pour pauvres, une justice pour les puissants et une autre pour les faibles. La conséquence ultime qui en résulte, c’est qu’il y a des gens qui sont au-dessus des lois, des gens qui pourraient tuer, commettre des viols, voler tout ce qu’ils veulent, en toute impunité. L’inspiration profonde de Rousseau nous donnait l’exacte mesure de cette situation de fait : « A considérer humainement les choses, faute de sanction naturelle, les lois de la justice sont vaines parmi les hommes ; elles ne font que le bien du méchant et le mal du juste » (cf. Du contrat social, livre II, chapitre VI).

Il semble par conséquent qu’il faille reconsidérer les choses à nouveaux frais, en reconnaissant qu’il y a des moments où il faut savoir faire preuve de courage, des moments où il faut s’abstenir de tout calcul, des moments où il faut savoir s’indigner, voire se révolter, sinon le RSP serait encore confortablement installé dans son Bunker, à Kosyam !

Monsieur ILLY, vous dites qu’il en va autrement des rapports qui relient les nations !? Fort de votre maîtrise de la géopolitique et du droit international, vous nous éclairez avec moult exemples.

J’aimerais pouvoir suivre votre argumentation jusqu’au bout. Cependant, j’ai tout lieu de penser qu’à vouloir draper la justice de la robe immaculée de la science, on court le risque d’un déni de justice. En effet, la prudence, tout comme le pur formalisme de la loi, a bien ses limites. En la matière, Blaise Pascal se voulait beaucoup plus incisif, dans ses Pensées : « Summum jus, summa injuria » (Excès de justice, excès d’injustice).

Les leçons à tirer du putsch manqué du 16 septembre 2015

Professeur ILLY, je voudrais aborder maintenant le point central de votre argumentation. Votre thèse est la suivante : s’en prendre à une haute personnalité d’un Etat, c’est porter atteinte à l’Etat dont relève cette personnalité. Or, il se trouve que, le 16 septembre 2015, l’Etat burkinabè a été insulté à son sommet : le président en exercice, Michel KAFANDO, et son premier ministre, Yacouba Isaac ZIDA, sans oublier leurs autres compagnons d’infortune, deux ministres, ont été arrêtés, séquestrés, humiliés. En d’autres termes, toutes les institutions de cet Etat souverain ont été foulées aux pieds.

Que je sache, les juges militaires burkinabè, si téméraires soient-ils, n’ont pas demandé des excuses officielles aux autorités ivoiriennes, qui, en dépit de l’amitié sempiternelle et des multiples accords de coopération qui relient ces deux Etats frères et voisins, n’ont jamais condamné le coup de force du 16 septembre 2015.
Simple retenue ou silence coupable !? Bien malin, qui pourra répondre à cette question !

Que peut-on alors reprocher aux juges militaires burkinabè ? Ils ne font là que leur travail, et l’on ne peut qu’en être satisfait, après tant d’années, où, dans notre pays, l’institution judiciaire a été à la solde du pouvoir politique. S’il se trouve alors que des citoyens ivoiriens, quel que soit leur rang, ont peu ou prou été complices de ce coup de force, ils doivent répondre de leurs actes.

Nous n’étions pas dans le cas d’une simple conspiration ourdie dans l’ombre et qui n’a pas vu le jour ; nous étions en état de guerre ; notre pays a subi de lourdes pertes en vies humaines. Et j’aurai la décence de taire, ici, les conséquences économiques que ces actes, qui n’ont rien à envier à la barbarie des terroristes, ont occasionnées.

Monsieur ILLY,

Certes, je reconnais, en toute sincérité, la rigueur et le talent que vous avez déployés dans votre écrit. Aussi, pour le qualifier, je suis tenté de recourir à ce dicton populaire français, qui stipule : « Peu importe le flacon, pourvu qu’on ait ivresse ! ».
Seulement, je ferais preuve de légèreté et de mauvaise foi si je devais me contenter de si peu.

Il est des moments où nous devons faire preuve de sérieux. Par conséquent, nous devons appeler les choses par leur vrai nom : les coupables de cette tragédie ainsi que leurs complices doivent être traduits devant la justice.

Je ne voudrais donc pas que nous fassions preuve de faiblesse, et encore moins d’amnésie, en couvrant ces faits gravissimes d’un voile pudique, en vue de je ne sais quels intérêts à préserver.

L’amitié et la fraternité entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso méritent bien mieux qu’un contrat de dupes, fût-il cousu de lin blanc. Il n’en résulterait rien de bon ; le pire serait à craindre. Toujours est-il que le respect que j’ai pour vous, Professeur, m’interdit de penser que vous êtes de ceux qui, en matière d’amitié, s’inspireraient de l’alliance de la corde et du pendu !

Quittons donc la logique quantitative pour la logique qualitative.

Je ne crois pas offenser le Burkina Faso, qui est ma patrie, en évoquant sa pauvreté. Je ne ferai pas non plus preuve de naïveté en rêvant qu’il puisse vivre en autarcie, sans tisser des liens avec ses voisins, et la Côte d’Ivoire en particulier. Par conséquent, je n’aurai pas besoin d’évoquer ici cette formule que l’on prête à Antigonos II, roi de Macédoine : « Gardez-moi de mes amis, quant à mes ennemis, je m’en charge ». Qu’il me soit simplement permis de recourir au bon vieux proverbe de mes ancêtres, les Moose : « Yênd sâa n yaa yembr wê bè yaa somb n yaa peelga » (Quitte à n’avoir qu’une seule dent, autant faire en sorte qu’elle soit bien traitée et qu’elle soit blanche).

Monsieur Guillaume SORO, qui a plusieurs fois séjourné dans notre pays, et qui sait mieux que quiconque la rigueur de ses hommes, n’a rien donc à craindre. Comme tout autre prévenu, il est présumé innocent jusqu’à ce que preuve soit établie de sa culpabilité. A charge pour lui de prouver son innocence en honorant la justice burkinabè de son auguste présence. Du reste, ce serait pour lui une manière très noble de traduire toute sa reconnaissance envers ce peuple frère du Burkina Faso, qui a su lui ouvrir ses portes, au moment où (dans la plus profonde des solitudes, comme il en arrive rarement dans une vie d’homme) il buvait, jusqu’à la lie, la coupe amère de l’exil ; oui, je dis bien reconnaissance envers ce peuple vaillant du Burkina Faso, épris de justice et de liberté, et qui, de son propre sang et à mains nues, a su inscrire pour toujours le V de la victoire dans la mémoire collective des peuples.

« Là où croît le danger, là aussi croît ce qui sauve »
.
Ce vers du poète Hölderlin, tiré de Patmos, résume toute ma pensée concernant le mandat d’arrêt contre Monsieur Guillaume SORO. En effet, le vrai danger, ce n’est pas tant la confrontation entre les Etats – sinon il n’y aurait jamais eu aucune guerre, nulle part, dans l’Histoire de l’humanité – que la « banalisation du Mal », si je pouvais m’inspirer de l’expression de Hanna Arendt. Dès lors, il faut avoir le courage de situer haut le principe si l’on veut triompher du danger. En d’autres termes, il faut imaginer le pire si l’on veut réaliser le meilleur. Cela n’est pas qu’une simple vue de l’esprit ; cela n’est pas une sorte de ratiocination de quelques esprits qui, perchés confortablement sur les ailes chaudes de la chouette de Minerve, préféreraient naviguer dans l’espace éthéré des idées, plutôt que de s’abreuver à la source vive de la réalité.

C’est dire que le droit, fût-il international, n’est rien sans les fondements du droit, sans les principes du droit. Cette formule de Pascal me vient alors à l’esprit : « La vraie morale se moque de la morale » (cf. Les pensées).

Autant dire que la science éclaire. Votre écrit, Professeur ILLY, en est l’illustration. Et je dis cela respectueusement, sans ironie aucune. Toutefois, la science n’est pas une fin en soi ; elle est au service de l’humain. Il semble en la matière que la mise en garde de Rabelais résiste au temps : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».

La sagesse et la morale doivent être situées au-dessus de la science. Par conséquent, votre plume, Professeur, si vous ne la domptez pas, pourrait – et je ne vous fais là aucun procès d’intention – servir une cause qui, j’en suis intimement convaincu, n’est pas la vôtre. Et vous feriez là l’erreur fatale du philosophe Sénèque, qui, après avoir été le précepteur du jeune Néron, s’est cru obligé de le tirer d’embarras, à deux reprises, face au Sénat romain, alors même qu’il avait du sang sur les mains !

Faut-il le souffler à demi-mot à l’oreille de nos jeunes enfants, qui n’ont pas encore eu le temps de visiter les pages sombres de l’Histoire de l’humanité, que je dirais simplement : Néron, de ses propres mains, a tué sa mère, Agrippine, aux Ides de mars, puis son épouse, Octavie.

Hélas ! Cet incendie ne s’est pas limité à la simple sphère d’une famille livrée à son destin impitoyable. La ville de Rome, dite « Cité Eternelle », a dû, elle aussi, connaître le même sort ; elle fut réduite en cendres, et, paraît-il, sous les ordres de Néron.

Ainsi, la sagesse philosophique prodiguée par l’illustre Sénèque ne semble pas avoir eu beaucoup d’effet sur le jeune Néron. Mais, bien pire encore, une fois adulte et empereur, ce dernier s’était montré plutôt sensible à la parole poétique d’Ovide, empreinte de pessimisme : « Video meliora proboque, sed deteriora sequor » (Je vois le meilleur, je l’approuve ¬[en conscience], mais j’agis pour le pire).
Du reste, Professeur, à vous lire, le procès de Nuremberg n’aurait jamais dû avoir lieu, pas plus que celui de Eichmann, à Jérusalem.

Sursum corda ! (Elevons nos esprits !).

Le mal est fait : le Burkina Faso a été ensanglanté. Je ne suis pas de ceux qui font de la vengeance leur unique source d’inspiration. Je plaide plutôt pour le pardon. Toutefois, accorder le pardon, ce n’est pas faire table rase du passé, et encore moins oublier les victimes. Nous avons un devoir de mémoire. Et La JUSTICE, elle, est l’un de nos meilleurs remparts contre la barbarie.

Ecrou (ecroupromo71@yahoo.fr)

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Vos commentaires

  • Le 26 février 2016 à 11:41, par vérité no1 En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    Regardez-moi ce réactionnaire ! La RCI possède 43% de la masse monétaire en Afrique de l’Ouest ? Et même si c’est vrai, il faut travailler au lieu de faire des comparaisons qui énervent ! Sankara a éradiqué la famine en 4 ans ! Il faut créer un champ vers Zagtouli au lieu de parler de développement des autres, Sankara cultivait ! Faut pas confondre masse monétaire à base monétaire !!!!!!

  • Le 26 février 2016 à 11:59, par ka En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    Mon jeune Ousseni Illy, avec le respect que je vous doit, il est temps que je vous dise deux mots concernant l’affaire SORO, car la jeunesse Burkinabé se demande pourquoi ses gouvernants se prostituent impuissamment devant une Cote d’Ivoire avec prétention, qui détienne a deux mains le pouvoir Burkinabé sans se soucier de cette même jeunesse qui a donné sa vie pour une alternance politique et économique d’un pays dont elle croit à ses institutions fortes. Dans ces derniers temps, juristes et avocats se rendent la balle a tort et a raison, dont les juges militaires seuls tiennent la clé et la porte. Votre analyse est un raisonnement juridique, et Je réponds avec resserve cette analyse comme tant d’analyses de vos confrères juristes et avocats. SORO est bien connu par le Burkina et ses politiques, simplement vouloir trop faire en nage, on se noie. SORO est un battant et ses adversaires le savent : En politique intérieure comme celle de la Cote d’Ivoire dont je connais bien, et que le système Houphouët continu à fonctionner, souvent ce sont ceux qui sont dans l’ombre qui sont bien écouté que ceux qui sont dans la lumière. La transition de Kafando et Sy, qu’on accuse sans savoir le fond de la toile, n’était qu’un lièvre d’un grand marathon, que des responsables politiques Ivoirien utilisaient pour gagner la course. La transition Burkinabé a fait son travail de transite avec des embuches, mais aussi pour la Cote d’Ivoire comme le lièvre d’une compétition de course à pied. Les adversaires du ZORO Ivoirien ont fait ce qu’ils veulent pour gagner la course en utilisant la transition comme leur lièvre de course à pied. En conclusion, SORO était un bon lièvre de course a pied pour l’équipe d’ADO, mais au final ce sont les vrais coureurs qui auront la victoire, et les politiques Ivoiriens le savent. Au Burkina cette diversion de l’affaire SORO n’est qu’un jeu politique pour conforter les relations des deux pays après que la Cote d’Ivoire a accepté de recevoir un colis encombrant offert par la France qui est Blaise Compaoré. Oui il y a d’autres preuves dont les miettes livré par la Cote d’Ivoire connaissent la vérité. Mais ce qui est sure, l’affaire SORO est diplomatiquement régler. La question qui se pose c’est : quelles sont les conditions ? Et les internautes se précipiteront sur Ka pour connaître la réponse, mais comme je ne sais pas mentir, ma réponse sera que le lièvre attendra un peu avant de gagner le trophée convoité en Côte d’Ivoire, et qui laisse Ado le choix de choisir soit Bakayoko qui est sous l’ombre, ou de BEDIE qui a maintenant la voie libre sans un rebelle récalcitrant sur son chemin pour accéder a la présidence selon le pacte signé entre les deux hommes forts de la Cote d’Ivoire dont SORO était un vrais poison. Ainsi va la politique des deux pays depuis leur indépendance. Ka farouche partisan de l’alternance politique et économique du Burkina avec sa jeunesse. A mon humble avis le premier représentant du Burkina qui est son excellence Marc Roch Kaboré et celui de la Cote d’Ivoire, ont mis fin diplomatiquement l’affaire SORO.

  • Le 26 février 2016 à 12:09, par Karissa En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    Dans le silence des vénérés
    S’est élevée la voix de l’insensé.
    Il prend la conséquence pour la cause
    Et se trompe en ce qu’il propose.
    Il poursuivrait de telles extravagances
    S’il ne trouvait preuve de son ignorance.

    Allant à l’encontre de l’opinion majoritaire
    Il affirma fort pour ne pas se taire
    Sur un thème bien au-dessus de ses épaules
    Tenant ainsi sur le sujet des paroles drôles
    Faisant donc preuve d’imprudence
    Ce qu’aurait interdit la décence

    A ses semis dignes des ronces
    Il trouve enfin la juste réponse
    Venant d’un cœur qui bat pour sa Patrie
    D’un esprit de science et de réalisme pétri
    Des dilettantes font-ils dans la redondance ?
    Une voix de maître pour les réduire au silence

  • Le 26 février 2016 à 12:32, par Filsdupaysan En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    AU lieu de passer le temps à parler de SORO, il faut travailler. Chacun fait son boulot et la vie continue. Les juges sont là pour ce cas donc laissez nous respirer maitenant

  • Le 26 février 2016 à 12:37, par King En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    Il y a un internaute qui m’avait demandé de réfléchir avec ma tête,au lieu de ramper devant mes profs par rapport à mes interventions ici sur lefaso.net et relativement à la tribune du Dr.ILLY posté sur ce site.Au début,je me suis sentir frustrer parce que,je me suis dit que sa remarque ne s’est pas faite dans la courtoisie.Mais elle a eu au moins le mérite et l’effet de me faire remettre sur le métier ma position.Pour ce faire,je le remercie ;et qu’il soit rassuré que Dr ILLY n’est pas mon prof.Je remercie aussi le webmaster pour n’avoir pas laisser passer une de ma première réaction consécutivement au propos de cet inernaute qui n’était pas amicale.L’on ne doit pas cautionné la banalisation du mal.Et ce mandat d’arrêt ;doit faire comprendre à qui que ce soit que la vie de tout humain est aussi égale qu’importante quelles que soient nos classes sociales.Merci

  • Le 26 février 2016 à 12:37, par BENALI En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    Monsieur "Ecrou", dites à vos juges militaires d’aller arrêter Guillaume Soro (il est à seulement une heure et demie d’avion de Ouaga) et foutez-nous la paix ! Vous cherchez à pourrir le mandat de Roch, tout en sachant qu’il ne peut rien faire dans cette histoire, sauf à pourrir ses relations avec un voisin plus que stratégique.
    PS : pour votre malheur, notre ministre des Affaires étrangères a bien parlé de règlement diplomatique de cette question, à l’issue de son audience avec le Président Alassane Ouattara...

  • Le 26 février 2016 à 12:46, par Dli En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    Bel ecrit !
    votre style denote de vos qualites litteraires,j’aime votre facon d’utiliser la langue de moliere.
    cependant ,et vous le dites vous meme,vous parler avec votre coeur pour discuter ce qu’un autre dit avec les sciences(meme si vous nier la caractere scientifique de la justice)...bref a quoi sert qu’il y ait des juristes (dont mr Illy fait partie et dont vous ne niez ni la competence en elle meme,ni la sincerite) si ceux, malheureusement les plus nombreux ,niais et beats doivent etre les decideurs ?
    conclusion :
    Mr illy vous dit en substance ceci :la justice est l’ application du droit (qui est une science) et ne saurait de ce fait ,ne se resumer qu’a apaiser les coeurs des mecontents ,mais plutot serait mieux inspire si elle apportait a ces derniers des compromis dynamiques et intelligents......
    merci pour le stlye de votre ecrit

  • Le 26 février 2016 à 13:06, par L’Afro-optimiste En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    CONNAISSEUR CONNAIT MAIS C’EST PROFESSEUR QUI CORRIGE comme disent les ivoiriens.

    Merci pour cette belle leçon de" VIE" Ecrou (ecroupromo71@yahoo.fr).
    Heureusement qu’il y’a toujours des érudits qui sont encore là et qui luttent pour la cause de l’Afrique et de l’Humanité.
    Cette leçon de vie nous a montré à quel point certains se croyants...sont venus étalés en long et en large leur IGNORANCE.

    Et je reste sur cette fin de la leçon de vie :
    Sursum corda ! (Elevons nos esprits !).

    Le mal est fait : le Burkina Faso a été ensanglanté. Je ne suis pas de ceux qui font de la vengeance leur unique source d’inspiration. Je plaide plutôt pour le pardon. Toutefois, accorder le pardon, ce n’est pas faire table rase du passé, et encore moins oublier les victimes. Nous avons un devoir de mémoire. Et La JUSTICE, elle, est l’un de nos meilleurs remparts contre la barbarie.

    De ce fait refuser de rendre JUSTICE consiste à accepter le comportement de tous les bandits,les voleurs,les violeurs,les criminels...etc comme un comportement normal.Et si c’est ainsi Adieu à L’HUMANITÉ.

    LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS

  • Le 26 février 2016 à 13:09, par john,,bf En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    C’est du propre. Rien à dire, rien à ajouter.

  • Le 26 février 2016 à 13:11, par L’Afro-optimiste En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    CONNAISSEUR CONNAIT MAIS C’EST PROFESSEUR QUI CORRIGE comme disent les ivoiriens.

    Merci pour cette belle leçon de" VIE" Ecrou (ecroupromo71@yahoo.fr).
    Heureusement qu’il y’a toujours des érudits qui sont encore là et qui luttent pour la cause de l’Afrique et de l’Humanité.
    Cette leçon de vie nous a montré à quel point certains se croyants...sont venus étaler en long et en large leur IGNORANCE.

    Et je reste sur cette fin de la leçon de vie :
    Sursum corda ! (Elevons nos esprits !).

    Le mal est fait : le Burkina Faso a été ensanglanté. Je ne suis pas de ceux qui font de la vengeance leur unique source d’inspiration. Je plaide plutôt pour le pardon. Toutefois, accorder le pardon, ce n’est pas faire table rase du passé, et encore moins oublier les victimes. Nous avons un devoir de mémoire. Et La JUSTICE, elle, est l’un de nos meilleurs remparts contre la barbarie.

    De ce fait refuser de rendre JUSTICE consiste à accepter le comportement de tous les bandits,les voleurs,les violeurs,les criminels...etc comme un comportement normal.Et si c’est ainsi Adieu à L’HUMANITÉ.

    LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS

  • Le 26 février 2016 à 13:25, par Garçon Facile En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    WAHIIIIII !!!! CA LÀ C’EST GROS FRANCAIS DEH ....
    <<Faut-il, au nom de la paix
    et de la sécurité, faire de la
    prudence et du silence la seule règle
    d’or ?>>
    la réponse est "NON".
    Même un élève de 6ème le comprendrait.
    Merci pour cette réplique. Mais prochainement veuillez employer un écrit moins complexe...
    Tous le monde n’a pas BAC+12 hein !!!

  • Le 26 février 2016 à 13:27, par ramsess En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    bel analyse. tu es un grand et tes écrits l’illustre. merci

  • Le 26 février 2016 à 13:30, par Raogo En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    Ecrou
    (ecroupromo71@yahoo.fr)
    Merci merci merci ! Pour ce cours que dire ce memento magistral et fort JUDICIEUX
    qui me réconforte a l’idée de savoir que des personnes comme toi aussi existe a fini de restituer mille et une facettes de la vérité cette vérité qui se doit d’être au service de la vie de notre humanité et au service du BIEN sur cette terre ou nous ne sommes que de passage !

  • Le 26 février 2016 à 13:32, par Timor Timor En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    Texte limpide, noble et pur pour tous ceux qui sont pétris de sagesse et qui aiment la justice... Mais que vaut-il, pour ceux qui ont fomenté, nourris et orchestré "ces appels téléphoniques" juste pour susciter des troubles relationnels entre nos deux pays ????

  • Le 26 février 2016 à 13:36, par YIRMOAGA En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    Tout ce bruit là, y a eu appel téléphonique ou pas ? L’homme SORO a le droit de donner des directives à un prétendu Général pour assassiner des Burkinabè et de surcroit un président d’institution qui est notre AN à l’époque des faits ?Notre PM et des leaders politiques sans oublier la population civile, nos FDS, la destruction de notre potentiel de défense ? Comme celui qui a reçu l’appel et qu’il a donné son accord de principe et par la suite y a eu des faits afférents aux recommandation, qu’on juge se dernier et si dans les débats à l’audience confirmaient l’implication de ce SORO, alors un mandat pour qu’il comparaisse comme témoin cité ?

  • Le 26 février 2016 à 13:37, par Raogo En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    Ecrou
    (ecroupromo71@yahoo.fr)
    Merci merci merci ! Pour ce cours que dire ce memento magistral et fort JUDICIEUX
    qui me réconforte a l’idée de savoir que des personnes comme toi aussi existe a fini de restituer mille et une facettes de la vérité cette vérité qui se doit d’être au service de la vie de notre humanité et au service du BIEN sur cette terre ou nous ne sommes que de passage !

  • Le 26 février 2016 à 13:48, par Raogo En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    Et en somme toute Guillaume SORO ! N’est ni DIEU le père, ni un Ange ! Mais un être humain qui ne saurai au nom de ses fonctions être au-dessus des lois humains ! Défendez le comme vous voulez partisans malveillants de tout acabit mais ce qui est sûr et certains les lois divines de la création un jour lui seront applicables en la matière et ceux de façon irréversible.

  • Le 26 février 2016 à 15:08, par LE CITOYEN En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    Un verbillage creux qui frise le pédantisme.
    Au Burkina Faso, après la « dictature des économistes » qui nous a conduit à l’insurrection voila venu celle des « juristes ».
    De grâce, n’appeler pas science tout ce qui est écrit sur du papier. Rappelez vous le procès OBOUF, le spectacle pitoyable de son premier avocat et le verdict et dites moi si ca c’est une science.
    Pour le bon fonctionnement de nos institutions, que chacun laisser les gens travailler. Le juge a émis un mandat d’arrêt contre M. SORRO, il ne s’agit pas d’être pour ou contre, les voies de recours existent, arrêtons de tout commenter et travaillons pour « l’émergence ».
    Le juge sait comment il va amener M. SORO à venir lui répondre si non il ne tombera pas aussi bas comme le laisse entrevoir les différents commentaires.
    En ce qui concerne les 3 millions et plus de burkinabè en Cote d’Ivoire, L. K. GBABO aurait du les expulser ( Je suis burkinabè 100%, mais j’ai toujours condamner l’ingérence de Blaise dans les affaires des autres pays, et toujours soutenu que la seule solution qui allait arranger la Cote d’Ivoire était l’expulsion des burkinabè) soutien du Burkina à la rébellion de SORRO et CIES, et il serrait aujourd’hui encore au pouvoir, mais il ne l’a pas fait et il paye cette erreur.
    De grâce, laissons nos institutions fonctionner et gardons nos avis et commentaires pour nous sinon il n’y a pas d’État.

  • Le 26 février 2016 à 15:08 En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    BenAli (intervenant 6) demande que nos juges militaires aillent arrêter Guillaume Soro (qui est à seulement une heure et demie d’avion de Ouaga)... Dieu merci, Dieu n’a pas permis que le plan Soro-Bassolé-Diendéré et Cie fontionne (autrement peut-être que BenAli, vous - cher lecteur - et moi-même serions déjà sous terre). Au stade actuel des choses, l’essentiel est le fait que le bon sens a guidé qui de droit à émettre ce pertinent mandant d’arrêt contre Soro (en tant que pyromane tout simplement et non pas en tant qu’ivoirien ou encore moins n°2 ivoirien). En conséquence, il n’en est point question de s’impatienter au point d’aller le saisir à l’AN ivoirienne. Autant qu’on le cherche en France sans s’empresser d’aller l’enlever à Abidjan (or ce n’est pas du tout les moyens de le faire qui manque à la justice française), nul au Faso n’est pressé et ne doit se presser de voir Soro répondre à cette convocation burkinabé. Par contre, il faut catégoriquement refuser qu’on veuille enlèver au tribunal militaire le droit de dire le droit. Nul n’a du mépris pour la CI et nul n’a envie de pourrir le mandat de notre cher actuel PF, mais c’est en cette résistance que résident le vrai combat et le véritable enjeu de ce débat qui n’est pas prêt de s’estomper. Et, personnellement, mon souhait le plus ardent est que, ce mandat soit aussitôt renouvelé par nos vaillants juges dès qu’il vient à expiration... C’est vraiment trop facile, parce qu’on est n°2 quelque part, d’aller comploter ailleurs et après vouloir prétendre à un repos paisible.

  • Le 26 février 2016 à 15:15 En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    Mon type, le rêve n’est pas burkinabè. Le Burkina Faso, c’est la réalité. Cessez de rêver et ramenez nous Monsieur Guillaume Soro au Burkina Faso sans nous ajouter un mort à nos martyrs. C’est ça, la réalité.
    A moins que je ne comprend pas bien le français, Monsieur Illy n’a pas humilié nos juges militaires comme vous êtes entrain de le faire ressortir ici.
    A vous lire, j’ai l’impression que y a types maintenant de Burkinabè : les bons qui pensent que la justice doit se dire même avec et dans le sang et les mauvais qui appellent à la retenue car y a déjà assez de morts.
    Il faut être réaliste et Monsieur Illy, l’est. Je ne le connais pas, mais je sais qu’il n’a jamais cautionné l’acte de Monsieur Guillaume Soro. Mais faut-il qu’on déclenche un conflit avec la côte d’ivoire dans cette affaire dont personne ne peut dénombrer les morts ? Moi, je ne connais pas trop français pour m’exprimer comme vous, mais la réalité, je la connais. Je sais que Monsieur Soro ne peut pas être arrêté au B.F sans qu’une bonne partie de la population ivoirienne ne s’en prenne à nos compatriotes qui sont là bas. Les burkinabés dans leur culture n’aiment pas la guerre civile, mais en côte d’ivoire, ce n’est pas le cas. Le conflit ce n’est pas les deux Etats, mais entre une partie de la population civile. C’est ça ma réalité car j’ai déjà vécu ça.

  • Le 26 février 2016 à 15:27, par AfriqueConsciente En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    Je suis sûr que tout ce beau monde est pris à ce piège tendu par notre ennemi, par sa ruse et sa farce dont nous ne sommes qu’érigés en dinde.
    Comme le disent les voisins du côté sud de nous mêmes, TOUT CA C’EST WOBA WOBA ! ! !
    La diversion marche à merveille ! ! ! il faut nous jeter le menu fretin pour qu’on s’en délecte ; je suis quand même assez déçu quand ce sont ceux qui sont sensés avoir les yeux ouverts pour voir qui sont les plus instrumentalisés pour jouer ce théâtre aux africains.
    Donc pour revenir à nos moutons, vos analyses de cette situation ne sont que WOBA WOBA comme le chantait Ticken Jah Fakoly.
    Nous ferons mieux de veiller et d’ouvrir le bon œil au lieu de céder à la diversion qui nous éloigne de l’essentiel. COMBATTEZ FAROUCHEMENT LA FRANCE ET SES VALETS LOCAUX TELLE EST LA VRAIE BATAILLE CONTRE L’IMPÉRIALISME EN DÉBOUTANT DÉNONÇANT LES ACCORDS SIGNES POUR VOUS MAINTENIR SOUS CE JOUG ALORS QU’ILS NE VOUS ENGAGENT EN RIEN.
    LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS

  • Le 26 février 2016 à 15:30 En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    J’aimerais juste savoir a quoi servent ces écrits. Aidez moi s’il vous plait. Surement que je n ai pas le niveau pour comprendre.

  • Le 26 février 2016 à 15:33, par Kôrô Yamyélé En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    ’’La ville de Rome, dite ’’Cité Eternelle’’, a dû, elle aussi, connaître le même sort ; elle fut réduite en cendres, et, paraît-il, sous les ordres de Néron’’.

    - Oui vous avez aussi raison. Et pendant que Rome brûlait, Néron était assis entrain de regarder Rome brûler tout en jouant de sa lyre.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 26 février 2016 à 15:39, par Nabiiga En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    « il se trouve que, le 16 septembre 2015, l’Etat burkinabè a été insulté à son sommet : le président en exercice, Michel KAFANDO, et son premier ministre, Yacouba Isaac ZIDA, sans oublier leurs autres compagnons d’infortune, deux ministres, ont été arrêtés, séquestrés, humiliés. En d’autres termes, toutes les institutions de cet Etat souverain ont été foulées aux pieds »

    L’épine dorsale de cet imbroglio Guillaume Soro contre l’État Burkinab se trouve justement dans cette citation. Soro est le PAN de la CI donc, du coup, selon le Dr. ILly, la justice militaire s’est trompée en livrant le mandat d’arrêt. Michel Kafando, a-t-il été le Président de Faso ? A-t-il été humilié par les meneurs de ce coup de force. Soro, même s’il bénéficie actuellement de la présomption d’innocence, a-t-il pensé à l’importance du poste de PF ? Si par les actes qu’il est accusé avoir posés, un Président d’un pays souverain a été arrêté dans son bureau, faut-il considérer son poste de PAN de la CI si on dispose des choses graves lui concernant ici à Ouaga sans que, cette même considération, ne soit un rabaissement inacceptable de notre part ? Mais enfin, faut-il que le Burkina se rabaisse devant la CI fut-il un pays frère ? Pourquoi alors les ténors du pouvoir actuel au Burkina penchent vers cette tendance ? Le respect est mutuel ; il faut respecter autrui pour être respecté. S’il ne nous a pas respectés, je me demande pourquoi il faut l’honorer tout simplement parce qu’il est le PAN de son pays en levant le mandat d’arrêt.

    Les deux Chefs d’état prônent l’apaisement et une sortie diplomatique du problème. Mais comment ? Sur quoi faut-il s’attendre ? Impunité ? Le pardon d’une seule personne incarcérée présentement ou pas, aura un effet domino. Dès l’instant où le sort de Soro sera réglé diplomatiquement, il faudra que Djirbril Yipène soit libéré immédiatement à son tour car son accusation relève de son entretien téléphonique avec Soro ; pas plus ! Que dira-t-on à Djirbril en le blanchissant des charges qui ont été retenues contre lui pendant son incarcération ? A-t-il alors été incarcéré injustement ? Ne disposera-t-il pas la latitude de poursuivre en justice la justice militaire ?

    L’authenticité de ces écoutes sonores fait débat ; mais le faut-il vraiment ? Admettons que les écoutes ont été montées par quelqu’un très mal intentionnée, comment a-t-on pu monter aussi les choses relevant de cette conversation qui se sont réalisées sur le terrain tel le déplacement d’un hélicoptère à la frontière ivoirienne ? Curieusement, la justice militaire dans son enquête, trouve chez Soro à Ouaga des armes en temps de paix en Côte d’Ivoire ou, de surcroit, il est la deuxième personnalité. Que faisait-il avec autant d’armes à son domicile chez nous et non pas chez lui en CI or, la possession des armes à feu offensive, on le sait, est strictement défendue au Burkina. Ne faut-il pas qu’il s’explique ? Le fait d’être le PAN de la CI, lui donne-t-il le droit de fouler les lois d’un autre pays, fut-il un pays frère ; autant, à ce moment-là, supprimer le nom Burkina pour qu’il n’y ait qu’un seul nom pour les deux pays. Si la gendarmerie fait une perquisition chez un citoyen lambda et y trouve des armes à feu offensives interdites formellement par la loi, peut-on régler ce délit par une autre voie sinon que par la mise en accusation de la personne ? N’est-on pas égaux devant la loi ?

    L’opportunité m’a été donnée ailleurs de m’exprimer sur la relation ombilicale qui lie nos deux pays. Je le répète ici. Le Burkina ne dépend de la CI, ni vice versa. Il y a une relation d’interdépendance entre les deux pays. La côte d’Ivoire a besoin de nous, nous avons besoin de la Côte Ivoire. Que Guillaume Soro et tous ses complices soient sanctionnés à la hauteur de leur forfait et que le gouvernement nous épargne de ce cafouillage de solution diplomatique car il y en a jamais eu nulle part.

  • Le 26 février 2016 à 16:02, par L observateur En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    Foutez nous la paix une fois pour toute.Soro n a tue aucun burkinabe.On cherche a nous distraire avec cette affaire Soro.Ceux qui sont a la base savent que le peuple les attend pour l audit de la transition et du defunt CNT.

  • Le 26 février 2016 à 16:43, par Achille De TAPSOBA En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    HOMMAGE A NOS MARTYRS du 30, 31 Octobre 2014 et 16,17 Septembre 2015

    Merci Ecrou tout est bien dit. J’ai très mal de voir les nouvelles autorités qui sont entrain de soustraire Soro de la justice militaire je ne pardonnerai jamais ce deal diplomatique. LA PAUVRETÉ DU BURKINA NE DOIT PAS ÊTRE UNE RÉSIGNATION TOTALE A LA COTE D’IVOIRE. La peur n’est une solution durable.Des jeunes sont morts, nous devons impérativement justice à ces familles endeuillées ou blessées. NOUS AVONS UN DEVOIR DE MÉMOIRE.

    A NOS MARTYRS QU’ILS SE REPOSENT EN PAIX. QUE JUSTICE LEUR SOIT RENDUE RAPIDEMENT.

    JUSTICE POUR NORBERT ZONGO
    JUSTICE POUR THOMAS SANKARA
    JUSTICE POUR SALIFOU NEBIE
    JUSTICE POUR DAVID OUEDRAOGO

    VICTOIRE TOUJOURS AU BRAVE PEUPLE
    VIVE LA DÉMOCRATIE AU FASO
    VIVE LE BRAVE PEUPLE BURKINABÉ

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QUE NOUS AIMONS TOUS.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS . AMEN

    ACHILLE DE TAPSOBA LE BOBOLAIS

  • Le 26 février 2016 à 16:58, par vérité no1 En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    Soro sera jugé même si c’est après Allassane ! Il n’échappera pas à la justice Burkinabe ! Il y a lui, Blaise, François et Alizeta qui doit avoir son wackman en pleine action !!!!!!!!

  • Le 26 février 2016 à 17:00, par vérité no1 En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    Parler trop de ce petit c’est l’accorder de l’importance ! En temps normal il devrait être un chauffeur de GWAKA !!!!!!!!

  • Le 26 février 2016 à 17:44, par OCy En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    J’ai écouté un enregistrement sur la cérémonie d’hommage des martyres du coup d’état. Je me rends compte que les décès sont situés entre le 16/09/ au 20/09/15. L’affaire des écoutes téléphoniques s’est déclenchée après la libération du Président et des Ministres suite à la médiation de la CEDEAO après le coup d’état. C’est particulièrement le refus du démantèlement de l’ex-RSP, sa dissolution et la non obtention de l’amnistie qui ont amené les échanges téléphoniques. Donc les écoutes téléphoniques ne sont pas liées au coup d’état mais à la non acceptation de l’ex-RSP de désarmer et il ne serait pas juste de lier les écoutes téléphoniques aux morts du coup d’état si les échanges téléphoniques ont lieu après le 20/09/15.

  • Le 26 février 2016 à 17:50, par Droit d’expression En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    Merci à l’auteur de cet article !
    BenAli, quant à lui, fait partie de ceux qui ont permis au régime compaoré, qu’il regrette certainement, de durer et de faire tant de mal à notre pays. Il fait partie de ceux qui ne veulent pas la moindre critique, la moindre exigence d’intégrité, la réclamation de la justice. Personne n’a forcé Rock à se présenter aux élections présidentielles après tout ce que le pays a connu. Il savait bien qu’en devenant président il aura à gérer tous ces problèmes sous le regard vigilent du peuple. Je sais qu’il n’y a pas une grande différence entre le régime compaoré et celui qui nous gouverne actuellement, mais évitez de le montrer de façon ostentatoire. Il ne vous reste maintenant qu’à créer l’association les amis de Rock Kaboré !
    Réveillez-vous BenAli, les temps ont changé et ne pourrez pas nous bâillonner comme sous Blaise même si ce sont ses alliés d’hier qui sont au pouvoir !

  • Le 26 février 2016 à 18:24, par Alexio En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    Je suis tres convaincu que Soro le Rebel aura son compte solde quelque soit la longueur de cette traine judiciaire.

    En Afrique tout se pait. Le temps venu, les forces divines se leverons pour son proces. Le quinquenat d Alassane D.Ouattara consommer, il s exilera en France avec sa femme. Les rapports de force entre le RDR et les autres partis serons minimum. La scission s installera et la guerre des positions au sein du RDR, comme celles que le CDP a vecu au Faso.

    QUI VIVRA VERA.

  • Le 26 février 2016 à 19:39, par Nabiiga En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    La Gambie, petit pays entouré entièrement du Sénégal, ne parle pas de ses relations avec le Sénégal comme le faisons-nous des nôtres avec le Côte d’ Ivoire. En fait, la Gambie a pris des pas géants en se dotant des hôtels de luxe, des nouvelles routes construites, une croissance économique jamais vu etc, et pourtant, elle tient des relations glaciales avec le pouvoir à Dakar. Si l’on quitte Dakar pour rejoindre Banjul, on note la différence seulement par l’anglais et les plaques des voitures qui annoncent qu’on est dans un autre pays. Les Gambiens et les Sénégalais sont les mêmes peuples. Tel ne peut pas forcément se dire du Burkina et la Côte d’Ivoire. Restons les hommes intègres que nous sommes en faisant ce qui est nous honore, nous édifie comme un peuple et non pas des choses qui nous déshonorent. Notre relation avec la Côte d’Ivoire est basée sur le respect réciproque de nos institutions républicaines. Soro a franchi la ligne rouge, Kosyam ne doit pas l’applaudir mais le sanctionner. Nous attendons de pied ferme nos dirigeants sur cette affaire.

    LE DESSOUS DE L’ARRESTATION

    Selon certaines indiscrétions de ceux qui sont proches à l’enquête, (des journaux de la place en ont rapporté) Gilbert Diendéré aurait accepté seulement son rôle en ce qui touchait le volet politique et non pas le volet opérationnel du coup de force. La personne à questionner et qui a même arrêté le PF et le PM était bel et bien le Rambo ; lui, entretemps avait pris la poudre d’escampette pour se réfugier en Côte d’Ivoire.

    À la grande surprise de tous, un beau matin, voilà que ce monsieur activement recherché pour son rôle dans le putsch est livré à Ouaga comme un colis. Il y a bien plus que les autorités sont prêtes à nous dévoiler sur les circonstances de son arrestation. Comment a-t-il été arrêté ? .A-t-il été arrêté vraiment ? Pourquoi aucun journal n’a été invité à son arrestation ? Ne savait-il qu’il était recherché ? Si oui, pourquoi n’a-t-il pas cherché à fuir la Côte d’Ivoire ? Il aurait pu se réfugier au Ghana ou au Libéria à côté ! S’est-il rendu à la gendarmerie pour sa reddition ? Avec qui s’est-il entretenu avant son arrestation et où a t-il été arrêté dans un premier lieu ? À quelle adresse ? On n’arrête pas quelqu’un qui recherché et qui sait qu’il est recherché comme une tortue qu’on prend du sentier au village. C’est quand même étonnant qu’on n’ait pas eu des nouvelles de son arrestation. On sait comment Gbagbo a été transféré à la Haye, on sait également comment Blé Goudé a été arrêté au Ghana et comment les autres réfugiés politiques ivoiriens dans les autres pays de la sous-région ont été arrêtés et extradés vers la Côte d’Ivoire. Pour le nôtre, silence radio. Ce qui est important est qu’il ait été livré. Voilà ce qui trouble surtout qu’il a été arrêté après que la sortie diplomatique est devenue l’actualité.

    Son extradition peut-on y lire quelque chose de louche ? Est-ce qu’on lui a promis quelque chose ? Sait-il quelque chose que nous ne savons pas ? Si oui, mais quoi alors ? Est-ce parce qu’on lui a dit que l’accusation qui pèse sur lui n’ira nulle part donc il n’y a rien à craindre ? Est-ce le début de la fin de cette afffaire de coup de force ? C’est à craindre malheureusement d’autant plus que de nombreux personnalités de l’ancien régime ont été relaxées ces derniers jours pour, dit-on, pour des raisons de santé. Il y a de quoi à y croire et à craindre pour notre pays …à suivre

  • Le 26 février 2016 à 21:57, par mosay En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    plutôt 43% de la zone UEMOA non ?

  • Le 26 février 2016 à 23:52, par wedaga En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    Nous ne voulons plus d’un Faso à plume européenne où ce sont les citations bosser par coeur qui régissent les esprits. Nous voulons d’un Faso Burkimdé, où ce sont les valeurs de l’intégrité et de l’honnêteté et de courage qui prédominent face à n’importe quelle fait social.

  • Le 27 février 2016 à 01:41, par angamiri En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    Au lendemain de la seconde guerre mondiale l’Allemagne était totalement à terre. Mais plutôt que de s’acharner à broyer les dirigeants qui ont été à la base de cette déconfiture les nouveaux dirigeants se sont évertués à redresser tous les leviers du développement économique pour devenir une des plus grandes puissances économiques du monde. Rien ne les à empêcher par la suite de juger patiemment et pendant longtemps les présumés coupables. Le Président Rock est le nouveau conducteur du train Burkinbè qui a totalement déraillé les 30 et 31 octobre 2014. Le peuple dans sa majorité a adhéré à une nouvelle destination qu’il nous a proposée. Le plus important c’est de nous amener à bon port en maintenant le moteur en bon état de marche sur des rails à bien surveiller avec des fois des petites et grosses réparations. En conséquence il n’a pas à s’attarder sur quelques passagers descendus ou débarqués au départ des wagons. Quel que soit la durée de leur fuite ils seront rattrapés et jugés par des passagers en pleine réussite économique. En aucun cas les turpitudes d’un ancien conducteur et ses assistants ne doivent hypothéquer l’avenir des millions de passagers. De grâce laisser notre Président s’occuper de l IDH de chaque Burkinabé au quotidien. C’est ce qu’il y a de mieux à faire en ce moment.

  • Le 27 février 2016 à 15:34, par Alex En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    Lorsque le Capitaine Sanogo a fait son coup d’Etat au Mali, tout le monde sait comment ADO s’est défoncé contre ce putsch. Quand Diendéré a fait son coup, tout le monde a vu comment ADO l’a fermé nette comme une carpe. Qui ne dit mot consent, a-t-on coutume de dire. Chacun sait que notre pays frère et ami comme on l’appelle y a été pour quelque chose dans ce coup de force. C’est avec surprise que le juge militaire a indiqué devant la presse que les écoutes téléphoniques entre Guillaume Soro et Djibril Bassolet ne sont pas authentifiées. Alors je me pose des questions sur le sérieux de la justice militaire.
    1. la justice militaire veut-elle faire marche arrière en se reniant pour laisser la place à la diplomatie ?
    2. la justice militaire n’a-t-elle pas trouvé la ou les personnes ressources pour authentifier les écoutes ? Depuis fin septembre 2015, ces écoutes sont disponibles et ça fait 5 mois que rien n’est fait.
    3. l’authentification des écoutes est si coûteuse que la justice militaire n’a pas eu les moyens de le faire ?
    4. Que pense la justice militaire des écoutes téléphoniques entre le Général Diendéré et son fils ?
    5. Que pense la justice militaire des écoutes téléphoniques entre le Général Djibril Bassolet et Rebecca ? Que pense-t-elle du supposé aveu de Rebecca dans la presse ? Est-il un montage ?
    6. Etant donné que les écoutes téléphoniques ne sont pas identifiées, pourquoi retient-on toujours Djibril Bassolet en prison ? Ne devrait-il pas bénéficier d’une liberté provisoire le temps de clarifier tout cela ?
    Très naïvement, je pense que l’exécutif des deux pays veut rouler le peuple burkinabè dans la farine. Le Président Rock n’a pas intérêt à étouffer l’affaire parce qu’il a juré de respecter et de faire respecter les lois et la constitution. L’apologie de l’impunité est révolue et si le Président tente de l’imposer, il devra tôt ou tard assumer les conséquences. Tôt ou tard !

  • Le 27 février 2016 à 20:38, par YIRMOAGA En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    Fin 2016, fin du règne de SORO en CI.II va aborder une chute vertigineuse vers une sortie peu glorieuse. N’ayant plus son machin de forces nouvelles, sans être solidement investi dans aucun parti politique, il perdra les élus favorables après les élections de 2016. Fin de parcours pour le faiseur de putschistes avec la perte de sa base arrière, le BF ?Très jeune et activiste politique, que va-t-il devenir en 2017 sans une place honorable dans le système ADO avec des militants de 1ère heure contre sa politique et ses ambitions ? Au vu des propos tenus dans l’enregistrement, l’homme était prêt à bruler le BF, pas parce qu’il n’aime pas notre pays, mais pour consolider des acquis qui serviront à la déstabilisation plutard d’ADO afin qu’il puisse terminer le mandat de ce dernier et en 2020, organiser à son tour des élections où il sera élu à tout prix. La seule alternative,c’était d’avoir son clan aux affaires au BF. Pour le moment DIEU n’est pas avec lui.

  • Le 28 février 2016 à 00:43, par togsesidapakoudeyamba En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    J n sais plus quoi dire merci les compatriotes . courage a la jeunesse burkinabe. Ado est petit ainsi q son delinquant d soro

  • Le 28 février 2016 à 07:32, par Oban En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    Si le plan machiavelique de Soro avait complètement marché et que certaines personnes qui racontent des inepties ici avaient leurs parents proches morts dans ce que Soro et Djibril complotaient de faire, je suis convaincu qu’ils n’auraient pas eu assez de mots pour écrire quelque chose comme ce prétendu mandat d’arrêt émis "contre une personalité d’un pays voisin sans avoir la certitude sur l’authenticité des faits qui lui sont reprochés". Vous réagissez parce que vous ne voyez pas la destabilisation de tout un pays derrière ce plan machiavelique.

  • Le 28 février 2016 à 09:29, par Burkinbila En réponse à : A propos de l’affaire Guillaume Soro

    Je pense que chacun de nous devras se mettre à la tache pour un développement harmonieux d Burkina Faso. La justice a lancé le mandat d’arret contre Guillaume SORO en connaissance de cause , donc laissons la faire son travail.
    Mettez vous au travail !!!!!!!

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