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Le Reporter auditionné par le juge militaire : Il n’y a pas eu de quoi fouetter un… journaliste

Publié le vendredi 19 février 2016 à 00h42min

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Le Reporter auditionné par le juge militaire : Il n’y a pas eu de quoi fouetter un… journaliste

Par une convocation signée à la date du 16 février 2016, Boureima Ouédraogo et Yacouba Ladji Bama, respectivement directeur de publication (DP) et rédacteur en chef du bimensuel Le Reporter étaient convoqués par le commissaire du gouvernement. Les deux journalistes étaient priés de se présenter au parquet du commissaire de gouvernement près le tribunal Militaire de Ouagadougou ce 18 février 2016. Ils ne se sont pas dérobés. Ils y étaient, et les choses se sont plutôt bien passées. « Dans l’ensemble, on s’est compris », a dit le DP à sa sortie.

C’est pour « affaire les concernant » que les deux journalistes ont été convoqués. Sans autre précision, mais nul doute que cette démarche avait un lien avec l’affaire du mandat d’arrêt international contre Guillaume Soro que le bimensuel a largement traité dans sa dernière parution. Et le moins que l’on puisse dire c’est que les articles consacrés à la thématique ne chatouillaient pas le commissaire du gouvernement.
Les deux journalistes se sont exécutés en se présentant au tribunal militaire de Ouagadougou. Pendant près de deux heures, les deux parties ont plutôt discuté des relations de bonnes collaborations pour le futur.

« Dès le départ, ils ont même précisé que c’était une démarche non contentieuse. C’était juste pour qu’on se comprenne par rapport aux préoccupations qui sont les leurs et voir comment on peut collaborer ensemble », a dit le directeur de publication Boureima Ouédraogo à la sortie de l’audition.

A l’entendre donc, il n’y a pas eu de sujets à controverses, bien au contraire. « Ils ont dit qu’ils ont un certain nombre de préoccupations par rapport à la procédure et souhaiteraient qu’on puisse les approcher à l’avenir (…) et que nous puissions éviter de divulguer un certain nombre d’éléments qui sont de nature à compromettre la procédure (…), ils se sont inquiétés aussi de voir certaines informations qui devraient rester à l’interne, qui se retrouvent à notre niveau. Mais là, c’est notre travail d’investigation… », a poursuivi Boureima Ouédraogo pour qui la rencontre a été plus conviviale que ce qu’ils auraient pu imaginer.

L’audience a eu lieu en présence du directeur de la justice militaire, le colonel Sita Sangaré, du commissaire du gouvernement, le Lieutenant-colonel Koudougou Norbert, accompagnés de la direction de la communication et des relations publiques des armées.
Au finish, et pour reprendre le mot du Boureima Ouédraogo qui avait à ses côtés son rédacteur en chef Yacouba Ladji Bama, « Il n’y a pas eu de quoi fouetter un chat ». Pour ne pas dire un journaliste.

Tiga Cheick Sawadogo (tigacheick@hotmail.fr)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 19 février 2016 à 00:48, par RAYIM En réponse à : Le Reporter auditionné par le juge militaire : Il n’y a pas eu de quoi fouetter un… journaliste

    voici la version respecter et respectable , pour un organe ou un journaliste qui se respecte , et respecte la déontologie du metier de journaliste .
    Au lieu de jouer les zoro sur les réseaux sociaux , vous devez repondre a la convocation parce que vous n’etes pas au decu de la loi avant de venir raconté ce qui s’est passé labà.

  • Le 19 février 2016 à 00:48, par SS 20 En réponse à : Le Reporter auditionné par le juge militaire : Il n’y a pas eu de quoi fouetter un… journaliste

    Le problème des journalistes parfois , c’est leur course effrénée vers le scoop qui les amène à balancer des infos dans tous les sens .
    Aussi comprenez que tout ne doit pas se dire à la place publique même si la transparence et le jeu de la démocratie le commandent.
    N’oubliez pas que le traitement de certains sujets ne relèvent plus des débats d’amphi mais du real politic ! il faut du doigter pour les animer .

  • Le 19 février 2016 à 01:04, par vérité no1 En réponse à : Le Reporter auditionné par le juge militaire : Il n’y a pas eu de quoi fouetter un… journaliste

    Merci à la justice militaire, merci aux 2 journalistes ! Le pire a été évité ! Merci Seigneur ! Plus rien ne sera comme avant, aucun journaliste ne sera inquiété s’il respecte les règles déontologiques ! Le temps de" tu t’amuses, on te fait " est révolu ! Vive la révolution, la patrie ou la mort, nous vaincrons ! Merci camarades ! Merci au faso.net pour son professionnalisme !

  • Le 19 février 2016 à 01:58, par vérité no1 En réponse à : Le Reporter auditionné par le juge militaire : Il n’y a pas eu de quoi fouetter un… journaliste

    Pour ne pas être dans le collimateur d’un journaliste, il faut être droit, c’est tout ! Si tu es louche, le journaliste va en parler et c’est son travail ! Chers journalistes, même si je dribble la femme de mon voisin, vous pouvez en parler ! Pian !

  • Le 19 février 2016 à 02:19, par vérité no1 En réponse à : Le Reporter auditionné par le juge militaire : Il n’y a pas eu de quoi fouetter un… journaliste

    La prochaine fois, ils peuvent convoquer le juge militaire devant la cour suprême pour les avoir balancé une détresse émotionnelle ! Cela peut faire l’objet de remboursement d’argent allant peut être de 2 à 10 millions ! On rêve d’un Burkina nouveau, plus rien ne doit être comme avant !!!!!!

  • Le 19 février 2016 à 02:49, par vérité no1 En réponse à : Le Reporter auditionné par le juge militaire : Il n’y a pas eu de quoi fouetter un… journaliste

    C’est une victoire de la vérité sur le mensonge ! Ils vont passer maintenant du côté du CSC, heureusement que cette dernière est plus professionnelle que politique !

  • Le 19 février 2016 à 05:54, par gangobloh En réponse à : Le Reporter auditionné par le juge militaire : Il n’y a pas eu de quoi fouetter un… journaliste

    Dieu merci que tout se soit passé et comme dirait l’autre : il n’y pas eu de quoi fouetter un chat. Mais les oiseaux de mauvaise augure avaient déjà commencer à traiter le régime de dictateur sans même attendre de voir la suite . Le Burkinabé est Tout.. Asseyons d’être un peu patients .

  • Le 19 février 2016 à 06:40, par Sobgho sidwaya En réponse à : Le Reporter auditionné par le juge militaire : Il n’y a pas eu de quoi fouetter un… journaliste

    Remarquez la contradiction dans les propos du commissaire du gouvernement :

    "C’était juste pour qu’on se comprenne par rapport aux préoccupations qui sont les leurs et voir comment on peut collaborer ensemble" et plus loin : " ils se sont inquiétés aussi de voir certaines informations qui devraient rester à l’interne, qui se retrouvent à notre niveau". De quelle forme de collaboration voudrait-il alors ? Collaborer pour mentir aux victimes de ce coup d’état manqué ?

    Mon œil ! Cette audition des deux journalistes est une forme d’intimidation qui ne dit pas son nom. La manière dont elle se termine me conforte dans la position que ce qui est relaté dans le numéro du reporter qui fait problème est vraie.

    Que le fameux commissaire du gouvernement en tire les conséquences. Quand un juge est pris dans le mensonge que fait-il même s’il est militaire ou surtout s’il est militaire officier supérieur ? C’est cet état d’esprit qui a animé certains officiers généraux pour qu’il instrumentalisent leurs troupes pendant qu’eux mêmes sont à l’abri dans des ambassades.

  • Le 19 février 2016 à 08:29, par Sidpayétka En réponse à : Le Reporter auditionné par le juge militaire : Il n’y a pas eu de quoi fouetter un… journaliste

    BONJOUR A TOUS !
    Tout çà pour çà !!!!!
    Que de peur et de concentration nous avons eues et attendions de savoir le fond du problème et le pourquoi de cette convocation. Toutefois nous restons toujours concentrés (Nous on pas bouger......) car sait-on jamais a quel organe de presse le tour ? Ou bien a quel citoyen le tour ? N’est-ce pas une forme de musellement de la liberté de presse et d’expression qui est en train de prendre corps ? S’ils n’ont révélé que ce que le commun des mortels du Burkina souhaite entendre de votre bouche Mr le Commissaire, pourquoi les angoisser ou les intimider ? Pour les africains qui ont souffert de la férule coloniale et leurs rejetons qui fouinent dans les récits de l’histoire pour comprendre d’ou proviennent leurs malheurs, une convocation rime avec un voyage de non retour (les mémoires sont encore fraîches des) ou si et retour il y a, les choses ne seront plus vues de la meme façon et sous le meme angle qu’auparavant. Le traumatisme.....ou tout au plus des promesses avantageuses pour garder le silence !?!
    Si enfin ce n’était que pour une meilleure collaboration dans le traitement de l’information relative aux dossiers pendants pour ne pas tordre le coup a la procédure judiciaire engagée, il aurait fallu alors "convoquer" tous les journaux de la place et meme internationaux pour une "mise au point eh !! une "mise en garde pourquoi pas ?""
    Un rétropédalage peut être sommes nous tentés de croire et dans ce cas, Mr le Commissaire Bravoo ! Nous savons que vous savez que nous savons. Ne soyez point du tout le dindon de la fête pardon de la farce en cours de manière minable en ce moment (Vouloir noyer le poisson dans l’eau ? c’est quand meme trop facile çà. Dans cette salle affaire de SORO,les Burkiimbiiis voient que c’est blanc (trop claire quoi) et on veut qu’ils voient du noir a la place, c’est quoi çà meme)
    Du reste, nous avions suffisamment épilogué et/ou intralogué sur çà. ON NE TUE PAS UN SERPENT SANS COUPER SA TÈTE (puis enterrée la tète et poser le corps sur une fourmilière pour ne pas que les deux ne se rejoignent et ressusciter le longifilus vénimiformus motifiluaes ss ou les terrorissus mortifiluaes sp). Les serpents se tuent et se ressuscitent si vous ne le savez pas, foi de maréchal dozo 25 capa.

  • Le 19 février 2016 à 08:31, par VP En réponse à : Le Reporter auditionné par le juge militaire : Il n’y a pas eu de quoi fouetter un… journaliste

    La méthode utilisée n’est pas certainement la bonne.Une convocation est un acte de Justice.
    Pourquoi ne pas inviter les Journalistes à un déjeuné dans le jardin collé à la Justice militaire pour en parler.Je pense que les juges militaires ont mouillé suites aux différents soutiens.Les deux journalistes convoqués ont aussi paniqués en criant au secours.Prochainement,il va falloir qu’on trouve une autre formule.

  • Le 19 février 2016 à 08:43, par ACHILLE DE TAPSOBA En réponse à : Le Reporter auditionné par le juge militaire : Il n’y a pas eu de quoi fouetter un… journaliste

    Merci SEIGNEUR si tout s’est passé bien entre les juges militaires et les journalistes de Reporter c’est ce qu’on souhaitait. Je suis un grand lecteur des bimensuels(Reporter, Courrier Confidentiel, Événement, Mutation). Bon courage à la Presse BURKINABÉ qui fait un excellent travail pour nous informer.

    ACHILLE DE TAPSOBA

  • Le 19 février 2016 à 09:13, par L’Oeil du peuple En réponse à : Le Reporter auditionné par le juge militaire : Il n’y a pas eu de quoi fouetter un… journaliste

    Tant mieux alors. Ça c’est du professionnalisme.

  • Le 19 février 2016 à 09:19 En réponse à : Le Reporter auditionné par le juge militaire : Il n’y a pas eu de quoi fouetter un… journaliste

    C’est bien. Mais je pense que vous vousmontrez peu professionnel. Pour preuve, voilà ce que vous dites : ..... ils se sont inquiétés aussi de voir certaines informations qui devraient rester à l’interne, qui se retrouvent à notre niveau. Mais là, c’est notre travail d’investigation… »,
    C’est à être plus professionnel. Le contexte, le moment détermine le contenu d’un message pour l’intérêt supérieur de la Nation toute entière.

  • Le 19 février 2016 à 09:27, par Sidpasata Veritas En réponse à : Le Reporter auditionné par le juge militaire : Il n’y a pas eu de quoi fouetter un… journaliste

    Ceux qui s’étaient précipités à crier sur la Justice militaire pour défendre la liberté d’expression en ont pour leur compte. On ne le dira jamais assez : "il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué". Dans le BF post-insurrection, certains surexcités confondent vigilance citoyenne à précipitation dans la contestation tout azimut. Et si l’on veut bien voir, cette même précipitation qui ne prend pas le temps de réfléchir et de bien comprendre les choses a poussé certains à traiter de tous les mots, le syndicat des magistrats qui a demandé avec force la suppression des koglwéogo. Si nous voulons bien construire ensemble notre pays, il faut maintenant prendre le temps de nous écouter, de nous comprendre au lieu de protester d’une manière épidermiques qui finira par faire la joie de nos ennemis qui se réjouiraient alors de voir que nous rendons nous-mêmes notre pays ingouvernables.
    L’insurrection est terminée et maintenant il faut se mettre ensemble pour faire du Burkina-Nouveau une réalité en marche et non une chimère revendicative qui n’existerait que dans les slogans.

  • Le 19 février 2016 à 09:27, par Sidpasata Veritas En réponse à : Le Reporter auditionné par le juge militaire : Il n’y a pas eu de quoi fouetter un… journaliste

    Ceux qui s’étaient précipités à crier sur la Justice militaire pour défendre la liberté d’expression en ont pour leur compte. On ne le dira jamais assez : "il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué". Dans le BF post-insurrection, certains surexcités confondent vigilance citoyenne à précipitation dans la contestation tout azimut. Et si l’on veut bien voir, cette même précipitation qui ne prend pas le temps de réfléchir et de bien comprendre les choses a poussé certains à traiter de tous les mots, le syndicat des magistrats qui a demandé avec force la suppression des koglwéogo. Si nous voulons bien construire ensemble notre pays, il faut maintenant prendre le temps de nous écouter, de nous comprendre au lieu de protester d’une manière épidermiques qui finira par faire la joie de nos ennemis qui se réjouiraient alors de voir que nous rendons nous-mêmes notre pays ingouvernables.
    L’insurrection est terminée et maintenant il faut se mettre ensemble pour faire du Burkina-Nouveau une réalité en marche et non une chimère revendicative qui n’existerait que dans les slogans.

  • Le 19 février 2016 à 09:37, par LE REVEUR PATIENT En réponse à : Le Reporter auditionné par le juge militaire : Il n’y a pas eu de quoi fouetter un… journaliste

    MES CHERS FRERES, VOILA CE DONT LE BURKINA FASO A BESOIN. TOUJOURS SE CONCERTER ET NON ALLER A LA CONFRONTATION. EN CETTE PÉRIODE DÉLICATE DE NOTRE HISTOIRE, TOUS LES BURKINABÉ ONT LE DEVOIR IMPÉRIEUX DE SE SERRER LES COUDES, DE S’ENTRAIDER POUR REMETTRE EN SELLE ET DE MANIÈRE CONSENSUELLE, TOUJOURS SUR LE DROIT, NOTRE PAYS. J’APPRECIE CETTE DÉMARCHE TRÈS SAGE DE NOS MAGISTRATS MAIS CELLE AUSSI DE NOS JOURNALISTES. VIVE LE BURKINA FASO, " TERRE DES HOMMES" et PAYS DES HOMMES INTÈGRES. TOUS ENSEMBLE ET DANS LA MEME DIRECTION, NOUS VAINCRONS L’ADVERSITE POUR NOTRE BONHEUR COMMUN. PEUT-ÊTRE QUE JE REVE !

  • Le 19 février 2016 à 10:02, par Nabiiga En réponse à : Le Reporter auditionné par le juge militaire : Il n’y a pas eu de quoi fouetter un… journaliste

    Merci d’avoir eu le courage de t’y présenter au lieu de prendre la poudre escampette. Comme rien ne sera plus jamais comme pendant l’ère des Compaorés de triste mémoire où les journalistes étaient leurs griots chargés à ne chanter que des louanges, aujourd’hui, c’est une donne tout à fait différente. Aucun/e journaliste sera plus assassiné, et ne sera plus jamais un griot de quiconque. Voilà, vas-y à ne rapporter que la vérité !!!

  • Le 19 février 2016 à 10:14, par Irihaban En réponse à : Le Reporter auditionné par le juge militaire : Il n’y a pas eu de quoi fouetter un… journaliste

    Très bien alors, mais à vrai dire, vous aussi vous allez souvent très loin en publiant des informations compromettantes qui n’arrange pas la procédure judiciaire.
    Si vous vous êtes compris tant mieux.
    Surtout lorsqu’il s’agit d’enquête faite beaucoup attention pour ne pas prêter le flanc de notre pays à l’ennemie.
    Nous aimons vous lire mais souvent nous lecteurs savons que certaines informations publiées quand bien même elles sont vraies ne sont pas de nature à nous arranger ou bien à faire aboutir certaines procédures.
    Ainsi dit nous restons toujours vos lecteurs fidèles.

  • Le 19 février 2016 à 12:31, par victoir En réponse à : Le Reporter auditionné par le juge militaire : Il n’y a pas eu de quoi fouetter un… journaliste

    merci a la justice militaire faite proprement votre travail nul n’est au dessus de la loi même pas les journalistes qui croient que monopole des ondes veut dire exempter des poursuite judiciaires. c est pour cela vous avez critiqués arbitrairement l’arrestation des deux journaliste dans l’affaire du coup d’Etat. Nous voulons un journalisme citoyenne et républicaine

  • Le 19 février 2016 à 14:55, par KASA En réponse à : Le Reporter auditionné par le juge militaire : Il n’y a pas eu de quoi fouetter un… journaliste

    continuez toujours sur votre ligne éditoriale vous faites du très bon boulot, je vous soutiens !

  • Le 19 février 2016 à 15:19, par Zen En réponse à : Le Reporter auditionné par le juge militaire : Il n’y a pas eu de quoi fouetter un… journaliste

    Nous nous réjouissons tous de l’issue positive. Mais il faut s’inquiéter de la médiatisation à outrance des événements qui peut les compliquer. Le fait de rapporter aussi ce qui s’est passé dans une rencontre à huis clos donne à réfléchir car tout en voulant faire preuve de transparence à l’égard du grand public à certains moments il faut sortir de la peau du journaliste pour être l’être social face à des réalités socio-politiques, économiques et juridiques complexes. Il fallait un peu de réserve pour ne pas cracher dans les moindres détails ce qui s’est dit dans le secret, sans animosité, comme cela a été dit.

  • Le 19 février 2016 à 16:13, par CHEIKH En réponse à : Le Reporter auditionné par le juge militaire : Il n’y a pas eu de quoi fouetter un… journaliste

    Eh bien continuez à flatter ces journalistes. Tout le monde sait que les conseilleurs ne sont pas les payeurs ! Si jamais ils se font prendre désormais, ils n’y verront que du feu.

  • Le 21 février 2016 à 19:19, par Le Citoyen des Cieux. En réponse à : Le Reporter auditionné par le juge militaire : Il n’y a pas eu de quoi fouetter un… journaliste

    Le Tribunal Militaire convoque des journalistes pour avoir divulgué des informations que cette juridiction ne souhaitait pas ? alors là, c’est fort de café. Nous ne sommes pas dans un Etat démocratique. Le principe même de la convocation est illégal.
    Ou le journaliste est convoqué pour atteinte au secret de l’information, ou il est laissé tranquille. Là c’est vraiment inquiétant. Je doute vraiment de la connaissance de la procédure pénale par les acteurs de la justice militaire. ça fait peur, mon ami Sita. Il faut faire une revue des troupes et vérifier le doigt sur la couture du patalon ainsi que le cirage des Rangers. Tout doit être mana mana. Sinon, la montagne va accoucher d’une petite souris. Le Citoyen des Cieux.

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