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Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

Publié le mardi 16 février 2016 à 00h13min

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Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

Notre aîné, le docteur Illy, a récemment partagé son opinion sur le mandat d’arrêt lancé contre Guillaume Soro par la justice burkinabè. Nous aimerions en apporter une autre lecture. Deux temps essentiels rythment l’argumentaire de l’auteur : la légalité du mandat, au regard du droit international, et son opportunité politique.

S’agissant d’abord de la légalité du mandat d’arrêt lancé contre Soro Guillaume, Dr Illy invoque l’affaire relative au Mandat d’arrêt du 11 avril 2000 (République démocratique du Congo c. Belgique), arrêt de la CIJdu 14 février 2002. Nous ne reviendrons pas sur les détails de cette affaire que M. Illy a excellemment résumée. Nous nous contenterons de nous appesantir sur le point essentiel pour notre cas, que l’on trouve au paragraphe 51 :
« Il est clairement établi en droit international que, de même que les agents diplomatiques et consulaires, certaines personnes occupant un rang élevé dans l’Etat, telles que le chef de l’Etat, le chef du gouvernement ou le ministre des affaires étrangères, jouissent dans les autres Etats, d’immunités de juridiction, tant civiles que pénales »(1*).
Pour M. Illy, le président du Parlement d’un pays fait partie des personnes jouissant de l’immunité de juridiction, et donc il ne peut faire l’objet d’un mandat d’arrêt. Plusieurs raisons peuvent justifier une autre interprétation de la citation de la Cour internationale de justice.
Dans un premier temps, la CIJ a clairement indiqué que seules CERTAINES personnes occupant un rang élevé dans l’Etat bénéficient de l’immunité de juridiction. Cela indique nettement, que ne sont pas concernées toutes les hautes personnalités de l’Etat. Les exemples de la Cour (« telles que ») sont certes illustratives et non exhaustives, mais l’on peut bien se demander pourquoi, il n’a pas été fait cas de la deuxième personnalité de l’Etat (du moins dans le système qui est le nôtre, tout comme c’est le cas dans bon nombre de pays), si celui-ci dans l’esprit de la CIJ faisait partie des personnes jouissant de l’immunité. Il est difficile d’expliquer autrement une telle omission. Quand on donne des exemples, l’on pense naturellement à ceux qui sont les plus évidents.
Deuxièmement, l’on ne peut se fonder uniquement sur le rang occupé par une personnalité dans la hiérarchie de l’Etat pour déterminer sa capacité à jouir de l’immunité de juridiction. Dans notre contexte, M. Simon Compaoré, Ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, du fait de son statut de Ministre d’Etat, a un rang supérieur à M. Alpha Barry, Ministre des Affaires étrangères, mais le MATDS ne saurait profiter de l’immunité de juridiction. Tout cela renvoie à sa raison d’être qui est de ne pas entraver la représentation de l’Etat à l’étranger.
Le Président et le Premier ministre, premiers responsables de l’exécutif sont ceux à qui l’Etat est identifié. Et le ministre des affaires étrangères de par son rôle de responsable de la diplomatie, est en première ligne dans la représentation de l’Etat auprès des autres pays. Les ambassadeurs bénéficient donc également de la même immunité de juridiction. Le président du Parlement par contre est seulement le chef du pouvoir législatif, et n’a généralement de rôle de représentation de l’Etat à l’international, mais seulement dans le cadre interne. Combien de fois a-t-on déjà vu par exemple, un Président se faire suppléer à une cérémonie à l’étranger par le chef du Parlement ? L’on peut se référer à la dernière prestation de serment de Roch Kaboré pour s’en rendre compte.
Une dernière raison qui interroge sur la capacité d’un président de Parlement à bénéficier de l’immunité de juridiction, est celle relative à la conduite de Soro lorsque la justice française a émis contre lui un mandat d’amener en décembre 2015. Alors que celui-ci était en réalité à Paris en visite privée, les autorités ivoiriennes ont vite fait de lui délivrer un ordre de mission, indiquant qu’il y représentait le pays. Cela indique qu’il n’y a ni consuetudo encore moins d’opiniojuris en la matière, que ce soit du côté français, comme du côté ivoirien. La règle à laquelle la CIJ fait référence est en effet de nature coutumière, alors que la coutume en droit requiert pour sa formation deux éléments : l’élément matériel qui est la répétition d’actes donnés manifestant un usage (consuetudo), et l’élément psychologique (opiniojurissivenecesssitas) qui est la croyance selon laquelle l’usage est question (s’il en existe) constitue une règle.L’attitude des deux pays sur le sujet est donc révélatrice de l’absence d’une telle règle, puisqu’en France comme en Côte d’Ivoire, le Président du Parlement (Sénat en France) est la deuxième personnalité de l’Etat. Il est aussi étonnant de n’avoir pas entendu les avocats de Soro invoquer l’affaire Yerodiaà cette occasion ou à celle du mandat d’arrêt lancé par la justice burkinabè.
D’où la possibilité d’estimer également que son « illégalité est douteuse ».
Soro en réalité ne pourrait bénéficier de l’immunité que s’il se trouve en mission pour le compte de la Côte d’Ivoire dans un Etat étranger, ainsi que le prévoit la Convention de New York de 1969, en son article 21 (2) : « Le chef de gouvernement, le ministre des affaires étrangères et les autres personnalités de rang élevé, quand ils prennent part à une mission spéciale de 1’Etat d’envoi, jouissent dans 1’Etat de réception ou dans un Etat tiers, en plus de ce qui est accordé par la présente convention, des facilités, privilèges et immunités reconnus par le droit international. »

Relativement ensuite à l’opportunité politique du mandat d’arrêt, certes il ne contribue pas à apaiser les relations entre les deux pays. Mais comment peut-il en être autrement quand la Côte d’Ivoire héberge des individus qui continuent de troubler la quiétude des Burkinabè ? L’exécutif burkinabè a le droit conformément à ses pouvoirs régaliens, de régler cette affaire par le canal diplomatique avec les autorités ivoiriennes. Mais cela devrait se faire sans entrave à la liberté des juges et des journalistes. Et si le MPP et ses affidés tiennent à leur règlement diplomatique, les Burkinabè ont aussi le droit de connaître leurs motivations réelles. S’ils veulent lâcher Soro, qu’ils soient convaincus que la population y trouverait avantage. Et l’on peut douter que l’on gagne au change, en annulant le mandat d’arrêt contre Soro, contre la reddition des ex RSP hébergés par Abidjan. Ce serait lâcher la proie pour l’ombre.
Somme toute, les Burkinabè n’ont aucun problème avec les Ivoiriens. Ils ont seulement maille à partir avec quelques personnes, qui doivent répondre de leurs faits. Et sans chauvinisme aucun, il est temps d’insister sur l’interdépendance qui existe entre les deux pays. Autant la Côte d’Ivoire est essentielle à la stabilité politique et économique du Burkina Faso, autant celle-ci ne pourrait se passer des Burkinabè et du Burkina Faso.

Bienvenu Venceslas OUEDRAOGO
wencescokiller@yahoo.fr

P.S : Important : Que les lecteurs n’y voient surtout pas l’insolente audace d’un jeune frère. Nous sommes seulement motivés par l’envie de donner notre avis sur une question d’intérêt national. Nous avons d’ailleurs plusieurs fois échangé avec Illy, en public et en privé sur le sujet et nous reprenons en grande partie des arguments déjà avancés à ces occasions. Nous vous remercions d’avance pour votre courtoisie.

1* : S’agissant de l’immunité d’un Ministres affaire étrangère, la CIJ note qu’elle est inopérante premièrement dans son propre pays, deuxièmement à l’étranger si son Etat décide de la lever, troisièmement lorsqu’il n’exerce plus sa fonction, et pour les actes accomplis à titre privé, et quatrièmement devant certaines juridictions pénales internationales (para. 61). L’on peut présumer que ces exceptions valent pour le Président et le Premier Ministre également.

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Vos commentaires

  • Le 16 février 2016 à 00:02, par vérité no1 En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Belle analyse mais pourquoi parler du MPP dans votre démonstration ? J’ai l’impression que cette affaire MPP-CDP n’est pas encore finie ! Bref, pour ce qui est de ce mandat d’arrêt, on attend le geste des autorités ivoiriennes ! Le juge a fait son travail et c’est à la RCI de collaborer pour qu’on en finisse avec ce problème !

  • Le 16 février 2016 à 00:04, par vérité no1 En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Si mes grands parents n’ont pas eu peur de Samory Almamy Touré, ce n’est pas Soro et sa bande qui peuvent nous intimider !

  • Le 16 février 2016 à 00:11 En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Cher monsieur, il n’y a pas à s’excuser de contredire un grand frère ; il faut sortir des "africonneries" ; le droit c’est le droit et son interprétation n’est le monopole de personne, fut-il un grand frère ! Les deux opinions se valent ; personnellement, je me sens proche de votre lecture de l’affaire que votre grand frère ! Vous avez bien fait de rectifier le fait que Ouattara a signé un faux ordre de mission pour tirer Soro des griffes de la juge qui avait envoyé des policiers l’arrêter ; je rapelle que Soro lui-même avait publié une photo où on le voyait dans un salon de coiffure à Paris et il avait mentionné qu’il était en voyage privé ; c’est d’ailleurs à la suite de cette photo et du commentaire que la juge a envoyé les flics de chercher. Donc, merci pour votre contribution. Le Burkina avance

  • Le 16 février 2016 à 01:12, par Nabiiga En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Merci de nous avoir éclaici un peu plus et merci également de n’avoir pas oublié nos traditions de respect pour l’âiné et autres révérences culturelles.

    Il n’y a pas question que Soro s’en tire de cette affaire. Au gouvernement maintenant de voir à ce que la justice soit dite. Que faire ? Si on saute le mandat d’arrêt, du coup Yipène est libre tout comme un bon nombre de ceux détenus dans cette affaire. Aussi, on ne peut pas juger Yipène sans que Soro, son accomplice, y soit. Comment faire pour amener Soro à Ouaga ? Comme si cela ne suffisait pas, le gouvernement ne peut pas nous faire comprendre que c’est tout à fait normal d’assassiner des burkinabè avec impunité. Que dira t-on aux victimes ? Qu’il s’en aille se faire voir ailleurs ? En tout cas, nous attendons de voir comment les choses vont évoluer. Sanction ou impunité ? Sanction, jusqu’à quelle hauteur. Impunité donnera lieu à la deuxième insurrection. Que le gouvernement choisisse et vite car les gens commencent à s’impatienter.

  • Le 16 février 2016 à 01:46 En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Tampon. c’est très propre

  • Le 16 février 2016 à 02:10, par Sidpayétka En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    BONJOUR A TOUS !
    BONJOUR A TOI MR OUEDRAOGO !
    Çà au moins c’est digne d’un Burkimbila. Il faut que tu vas laisser l’autre la, lui c’est fou fa fou, il voit manger la mais il ne voit pas piège la. Si le BURKINA FASO a tout a perdre dans cette affaire la, c’est pas la Cote d’Ivoire qui va rigoler ensuite car c’est si je coule tu coules. Si SORO est un dieu pour les Ivoiriens, il ne peut prétendre qu’a un rôle de garçon de course au Burkina Faso. Nous on n’adoube point les délinquants, Son prétendu Wack c’est zoro (zéro) depuis mais il ne le sait pas. Faut pas que vous allez lui dire hein, pour que il va encore grouiller d’autres wackman comme Gourmantche du Togo la..

  • Le 16 février 2016 à 02:36, par CASE COMMUNE En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Le dossier du coup d’état manqué du général Diendienré est trop complexe. Le pouvoir des RSS risque de passer cinq ans sans pouvoir démêler la trame de ce dossier et arriver à lancer le secteur de développement. Cette réalité se fait sentir déjà dans le quotidien des Burkinabè :
    - le pays tourne au ralenti ;
    - pas d’appels d’offres intéressants ;
    - les conseils des ministres sont creux ;
    - le contenu des journaux du pays est creux parce que les journalistes n’ont pas grand chose à moudre ;
    Non, le Burkina ne peut pas être prisonnier de cette situation où tout le monde attend. Il faut un courage politique pour aller à la réconciliation nationale et au rassemblement de tous les Burkinabè. Pour cela il faut :
    - pardonner ceux qui ont brûlé le siège de nos Institutions et les biens privés ;
    - annuler tous les mandats d’arrêt lancés contre Guillaume SORO et les autres compatriotes ;
    - libérer et amnistier les deux Généraux de l’armée nationale et tous les militaires détenus dans le cadre de ce malheureux coup d’état ;
    - négocier le retour du Président Blaise Compaoré qui a accepté quitter le pouvoir afin d’éviter le carnage ;
    Il faut prôner la réconciliation nationale par le pardon. Le pardon d’abord et la justice après car le pardon est au dessus de la justice. Si le pouvoir des RSS refuse de s’élever pour réussir cette réconciliation entre Burkinabè, il y a risque que ce Pouvoir soit gardé par des militaires tchadiens (par manque de sérénité) comme c’est déjà le cas à la résidence du Premier Ministre à Ouaga 2000.

  • Le 16 février 2016 à 02:45, par vigilance En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    C’est nul car de la pure théorie qui n’apporte rien au débat. Docteur Ylli a été concret et pragmatique. Toi ton écrit ressemble à un cours dispense à des étudiants.

  • Le 16 février 2016 à 04:40 En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Bienvenu, laissez cette affaire de grand- frere et de petit - frere de cote. C’est un combat d’ idee et si une idee bancale vient meme d’ un genie, il faut la descendre au lance- flammes surtout qu’ elle est dangereuse. Il est temps qu’ on cesse de communiquer avec ce rapport au savoir qui fait la part belle aux aines. Les aines peuvent avoir plus d’ experiences mais faisons attention car beaucoup d’ aines n’ ont en fait que la meme experience repetee sur des annees et ils continuent de croire qu’ ils ont le monopole de l’ "experience".
    Pour revenir a votre argumentaire, je vous dis merci car Mr. Ily n’a pas raisonne en juriste mais en defenseur de Soro, meme s’ il a voulu utiliser sa carapace de docteur en droit pour nous la fermer. Mal lui en prit.

  • Le 16 février 2016 à 04:47 En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Franchement je ne vois pas trop l’interet de ce debat pour le burkina.

  • Le 16 février 2016 à 05:49 En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Très belle analyse de la part d’un jeune juriste. Tu iras loin si tu continues ainsi. J’ai particulièrement aimé la pertinence de ta contre interprétation du §51 de la décision. Bon courage à toi jeune frère.

  • Le 16 février 2016 à 06:24, par gangobloh En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Merci pour cet écrit . Le petit citoyen se cultive aussi par ces débats

  • Le 16 février 2016 à 06:46, par kone En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Oui ses normal parce que nul n’est aux dessous de la loi donc il faut laisser les burkinabé fait leur enquête pour voir la suite

  • Le 16 février 2016 à 06:52, par SOULY N. Stéphane En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Merci à Monsieur Bienvenu Venceslas OUEDRAOGO pour sa brillante analyse de cet imbroglio politico-judiciaire qui empoisonne les bonnes relations existant entre le Burkina et ce pays frère qu´est la Côte D´Ivoire. Je ne suis pas juriste, encore moins un homme politique. Je regarde cette "situation confuse et d´une grande complexité" sous un angle différent. Ayons une vision simpliste. La justice doit pouvoir jouer son rôle et entendre Monsieur Guillaume Soro, si elle estime cela nécessaire. Mais au fait, avait-on besoin pour cela d´un mandat d´arrêt international !? J´ai l´impression que ce mandat d´arrêt international a été lancé, juste pour impressionner ou tout au plus satisfaire les caprices de certains hommes politiques, dont la rancœur leur a fait oublier qu´ils devaient plutôt être sereins, vues les responsabilités qu´ils ont á l´égard de ces millions de Burkinabè. La politique du "règlement de comptes", la rancœur de ceux qui sont aux hautes responsabilités, le narcissisme de ces mêmes hauts responsables et finalement le caractère spectaculaire de leurs décisions n´honorent ni le Burkina, ni les institutions qu´ils représentent. Tantôt sournois, tantôt venimeux et fourbes, nos politiques exploitent notre crédulité, pour finalement gagner notre amour ! Pas que je doute de la gravité des faits reprochés à Monsieur Guillaume Soro. Pas non plus je remets en cause leur existence ! Mais je pense qu´il aurait fallu user d´autres voies pour résoudre de la façon la plus ferme ce scandale. Ne soyons pas naïfs ! Les opposants à la transition, puis au nouveau pouvoir sont hébergés, entretenus, nourris et blanchis á Abidjan. Ce n´est aussi un secret pour personne que Monsieur Guillaume Soro, tout comme le président Alassane Dramane Ouattara doivent beaucoup à Blaise Compaoré. Nous n´obtiendrons jamais d´eux qu´ils nous livrent le fugitif Blaise Compaoré, encore moins son ancienne garde rapprochée qui empêche les nouvelles autorités de Ouagadougou de dormir tranquilles. Alors que faut-il faire dans ce cas !? Eviter de mettre de l´huile dans le feu. Discuter, et surtout éviter les petites phrases qui blessent ou les gestes qui tuent ! Le Burkina paie aujourd´hui le prix de l´interventionnisme déstabilisateur qu´était la politique sous régionale de Blaise Compaoré. Oui, nous payons le prix de la traîtrise. Et une question mérite d´être posée. Quels sont ceux-là qui ont aidé Blaise Compaoré dans cette politique !? La réponse est sans équivoque : Ce sont ceux qui aujourd´hui viennent de lancer le mandat d´arrêt contre Guillaume Soro ! On ne pourra jamais faire avaler aux Burkinabè que cette décision a été prise sans appui politique quelque part ! Non, notre justice n´est pas encore si indépendante que cela. Si elle l´était, hé bien beaucoup de ceux qui sont actuellement...confortablement installés au pouvoir...seraient en ce moment derrière les barreaux !
    La Patrie ou la Mort, Nous Vaincrons !

  • Le 16 février 2016 à 07:16, par SY En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Laissons le passé au passé et ensemble construisons notre beau pays le Burkina Faso ? pays des hommes intègres .

  • Le 16 février 2016 à 07:25, par abdoul En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Wencesla vous êtes un burkinbilla, un homme digne. Une très belle réplique à ce perdu ou mendiant illy. L’avenir du Burkina est sûr parce qu’il regorge de talent et de personnes intelligentes comme vous Ouedraogo pour recadrer les vendus.

  • Le 16 février 2016 à 07:28, par Brutus-le-Romain En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Enfin ! Voilà un vrai, un Intellectuel et un Juriste à la hauteur de ce qu’il a appris et compris. Comme quoi il n’est pas nécessaire d’arborer le titre de Docteur pour être le centre du savoir comme l’a semblé comprendre le Dr. ILLY. Bravo à Mr. Bienvenu Venceslas Docteur ou pas. Nous au moins analphabète comparativement au Dr. ILLY, nous avons compris. Lever le mandat d’arrêt contre Soro, surtout pour et après ce qu’il a fait sera une aberrance de la part de nos Dirigeants. Mieux s’ingérer dans la Justice n’est pas de nature à respecter les exigences et réclamations du peuple ; même s’il faut mécontenter SEM. ADO qui semble vouloir calmer les ivoiriens tout en protégeant son dauphin. D’ailleurs comme l’a déclaré la Procureure de la CPI à cette personnalité centrafricaine, je la cite : Gbagbo n’a rien fait. Il est l’objet d’une pression française qui ne voyait pas en lui, ce qu’il fallait à la France pour continuer sa dominance sur ce pays. fin de citation. Au lieu de protéger quelqu’un d’aussi ingrat et malhonnête qu’est Mr. Soro, Mr. ADO aura intérêt à se concentrer sur la réconciliation des ivoiriens ; difficile réconciliation dont Soro est essentiellement à la base. Ce sera mieux pour les ivoiriens et les burkinabé qui s’aiment et s’aimeront toujours.

  • Le 16 février 2016 à 08:13, par HORUDIAOM En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Je suis de votre avis. Aussi, l’Etat Burkinabé doit prendre de la hauteur par rapport à ce problème, c’est à dire éviter à tout prix la concussion et des compromissions d’un genre nouveau. Régler ce problème banalement et demain SORO commettra les mêmes bévues. Comme ce sont les mossis, il suffit de brandir le problème économique et la sécurité des ressortissants Burkinabé en Cote d’Ivoire pour calmer leurs ardeurs. Ce sont ces éléments qui ont permis à SORO d’attaquer le Burkina sans réfléchir. Ou pensait-il que l’insurrection populaire était un hasard ou un mouvement spontané téléguidé par les anciens partisans de Blaise Compaoré ? Il faut que ce délinquant de SORO laisse des plumes et que jamais, il ne lui vienne plus à l’esprit de déstabiliser un pays tiers et encore un pays qui lui a offert gite et couvert. Enfin, il faut que Roch comprenne une chose, lorsqu’il réglera ce problème SORO facilement, il sera payer en monnaie de singe. Laurent GBAGBO que certains Burkinabé présentent à tord aujourd’hui comme étant un héros a bénéficié d’un passeport Burkinabé pour échapper à Houphouet BOIGNI en son temps. Lorsqu’il est arrivé au pouvoir, vous avez vu les résultats ? SORO et ses compères dormaient à Ouaga 2000, il n’a pas hésité à s’en prendre au Burkina. Avant lui, ADO a bénéficié du soutien et de la sympathie des Burkinabé quand GBAGBO le traquait, regarder les résultats aujourd’hui. Ils disent soutenir leur ami Blaise, mais ne vous laisser pas flatter. Ils luttent actuellement pour récupérer leur base arrière. C’est tout. Dans tous les cas, l’histoire nous en dira plus. Dieu guide la patrie des hommes intègres

  • Le 16 février 2016 à 08:15, par Bédjou En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Très belle réflexion. Je valide. Les dispositions sur les immunités diplomatiques telles que reprises dans la réflexion sont vraiment claires.

  • Le 16 février 2016 à 08:19, par Marie chantal En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    véritable réponse du berger à la bergère. Mais souffrez que cela n’intéresse pas trop le peuple très révolté du Burkina Faso qui a toujours en mémoire que c’est en partie vous les juristes qui aviez flatter Blaise Compaoré que la modification de l’article 37 était faisable.Et quand ç’a menti sur Blaise et son clan, vous avez rangé vos plumes et continuer à induire la transition en erreur. Aujourd’hui comme hier, vous continuez toujours dans la même lancée. Pour être franc, je suis parfaitement d’accord avec l’analyse de monsieur OUEDRAOGO, contrairement à celle de monsieur Illy quisemble faire la promotion de l’impunité et du non droit. En effet, après plus de dix ans d’étude, on ne peut revenir dire que des gens sont au dessus des lois et peuvent légitimement s’ingérer dans un État souverain, financer un coup d’État, dire de frapper sur des institution d’une république, de tuer des innocents et jouir d’une totale impunité. Il faut donc que les nouvelles autorités du Burkina Faso reviennent sur terre et mettent dans leurs têtes une bonne fois que cette histoire Guillaume Soro est très loin de relever du passé... Pour qui se prend le sieur Soro pour semer la merde dans un pays qui a déjà suffisamment de problèmes. Nos compatriotes qui sont en Cote D’Ivoire ne sont pas des mendiants et rien ne pourra les arriver car les ivoiriens épris de justice commencent à comprendre que la source du mal, c’est Blaise, ADO et Soro.
    NB. Webmaster, vous pouvez ne pas publier, c’est votre droit .

  • Le 16 février 2016 à 08:20, par sylas En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    On ne doit pas résoudre un problème avec la peur si elle est réelle. Le mandat d’arrêt contre Soro prend la communauté nternationale à témoins et en même temps coupe l’herbe sous les pieds de ce malfaiteur. Est ce que la RCI sous impulsion de Blaise en complicité avec les ex-rsp récalcitrants ne préparent-ils pas une rébellion contre notre pays ?
    Qui peut répondre à cette question ?

  • Le 16 février 2016 à 09:16, par LE BONCITOYEN En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Je vous remercie pour exercices intellectuels. Après écouté M. ZIDA et M. SY en décembre dernier, moi j’enduis que le dossier est purement politique, malheureusement "d’apprentis politiciens" . Ces deux autorités se sont prononcer sur dossier à la fin de mandat, ignorant royalement le principe de séparation de pouvoir est le politique et le judiciaire que eux-même ont clamé lors des assises sur la justice qu’ils ont organisé à coup de millions. Et aucun de ceux qui crie immixtion aujourd’hui n’était hors du Burkina. Alors moi je suis convaincu d’une chose aujourd’hui, si on ouvre le procès tout de suite, SY et ZIDA risquent de remplacer BASSOLET et SORO à MACA (Maison d’Arrêt et de Correction des Armées). Ceux deux ont commis ce qu’on pourrait qualifier sous d’autres cieux "un délit d’initié", car ils ont profiter l’ambiance d’analphabétisme généralisée dans notre pays, et ils ont surtout su habilement transposé sur le peuple sur leur esprit vindicatif en exacerbant davantage la passion et la haine enfuient en chacun. Mais tout ça finira par se tasser et quand la vérité sera sue on aura que nos yeux pour pleurer. Que ceux en doutent se réveillent de suite sinon leur réveil tardif pourrait être douloureux. Pour vous en convaincre, lisez les analyses des spécialistes en droit et en politique.

  • Le 16 février 2016 à 09:18, par Koumbem Tipousga En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Bonjour.

    Raisonnement technique qui ne donne pas lieu à des invectives. Vous n’avez pas pris position contrairement à monsieur Illy qui feint d’avoir un parti pris. Je releve que monsieur Illy a donné deux exemple qui montrent qu’il a pris trop de liberté avec la rigueur.

    1- Les écoutes des Américains à Merkel. Si ces écoutes étaient liées à un pustch aux USA soutenus par un haut responsable d’Allemagne, c’st sûr qu’avant de discuter en haut lieu pour resoudre le problème, ce haut cadre allemend impliqué dans la destabilisation des USA ne serait plus en poste.
    2- Dire que Laurent Gbagbo aurait pu lancer un mandat d’arret contre Blaise et qu’il ne l’avait pas fait. Laurent Gbagbo n’a malheureusement pas été vainqueur de la crise qui a commencé en 2002 et qui a divisé le pays en deux. Blaise à un moment donné était mediateur dans la crise. Comment voulez-vous que l’on lance un mandant d’arrêt contre lui ?
    Si les coup d’etat avait réussi, il n’yaurai pas de mandat et monsieur Illy le sait bien.
    Je pense que quand on est intellectuel, on doit une un guide de conscience ou si vous voulez des phares qui eclairent et non celui qui embrouille. Monsieur Illy a usé de son titre pour embrouiller les gens.
    Je m’arrête là car in y a beaucoup de choses à dire.

    Je citerai Laurent Bigot et Bockel qui ont été congédiés parce qu’ils ont justes tenu des propos qui d’ailleurs se sont averés pour le cas de Bigot.

    Merci encore pour votre écrit qui apporte de la lumière Monsieur Ouédraogo.

  • Le 16 février 2016 à 09:28, par salou En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Bien dit. La justice reste la justice, on ne peut nous masquer la vérité au nom de la diplomatie pour sauver un bandit à moins que ce ne soit un DEAL. Je dit et je le repète si le mandat d’arrêt est lévé, il faut libérer nos 2 généraux qui nous seront plus utile que SORO. Comment voulez une justice pour les matyrs en cachant une partie de la vérité et en brandissant l’autre. Ce serait la reprise de la justice à 2 vitesses de l’ancien régime.

  • Le 16 février 2016 à 09:31, par Filsdupaysan En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Il faut nous laisser maintenant les gens respirer. On a autre chose à faire que vous écouter chaque jour. Lorsqu’on a une immunité on ne doit pas en profiter pour tuer des gens hors de son pays. Ici, il faut penser toujours aux familles endeuillées, les destructions des biens et les blessés pour toute la vie.
    Moi je pense qu’il faut laisser la Justice faire son travail.

  • Le 16 février 2016 à 09:43, par RAPHA En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Le para.51 est une question d’interprétation. Si la Cote d’Ivoire estime que Soro fait partie des hautes personnalités dont parle la CIJ, nous ne pouvons l’avoir tant qu’il sera considéré comme tel par son Etat. C’est pourquoi je suis d’avis avec Dr ILLY.
    Concernant l’opportunité du mandat, il faut surtout penser aux conséquences que cela pourrait avoir actuellement sur nos frères et sœurs qui sont en CI, et qui peuvent de ce fait payer un lourd tribu.
    On sait comment quelque chose commence, mais on ne peut savoir comment il va se terminer. C’est pourquoi nous devons faire preuve de patience.
    Ce que nous pouvons faire pour le moment, c’est remettre le procès à la CIJ, ou faire recours à l’arbitrage.
    Mais nous n’avons pas à nous décourager. Tôt ou tard, viendra un moment où Soro Guillaume perdra cette qualité et n’aura plus de soutien politique. On pourra alors le prendre, le juger et lui appliquer une peine à la hauteur de son forfait. Guillaume ne nous échappera pas indéfiniment.

  • Le 16 février 2016 à 09:53, par Payim En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Dans tout ça là, je me pose une question : si en côte ivoire, on tente un coup d’état contre Ouattara et, soro est impliqué, Va-t-on le laisser tranquille à cause de son immunité parlementaire ? Pensez-vous que Ouattara va le laisser parce que il est président de l’Assemblée, ou encore au non de la paix ? Il ne faut pas que les Burkina se vendent à vil prix

    Parce que c’est le Burkina, alors il ne faut toucher Soro. yaako !!

  • Le 16 février 2016 à 09:59 En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Mon ami, avec le respect que je vous doit, votre analyse est nulle et teintée de politique. Le Dr Illy a fait son analyse de manière apolitique, c’est ça la qualité de son message.
    Le Dr Illy n’a pas affirmé que Monsieur Soro jouit d’une immunité de juridiction, mais il sait que dans la pratique les ivoiriens ne vont jamais livrer leur deuxième personnalité au Burkina Faso. Je ne connais pas les textes de droit, mais je sais qu’en en côte d’Ivoire, c’est le président de l’assemblée qui remplace le président de la république en cas de décès, ça au moins, j’ai vu ça en cote d’ivoire. Vous pensez que les ivoiriens peuvent nous livrer Alassane Ouattara pour notre justice ? Ils sont entrain de faire marche arrière pour ne plus livrer même leurs opposants à la CPI, n’en parle même pas la justice Burkinabè. Soyons sincères avec nous mêmes, ils jamais le faire, a moins qu’on le fasse comme pour le cas de Laurent Koudou Gbagbo.

  • Le 16 février 2016 à 10:27, par Joseph En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    M. Ouédraogo, ne vous y trompez pas, la volonté politique du pays auquel appartient le mis en cause dans une situation détermine toujours la suite des choses. Si OUATTARA avait accepté dès la mise sur onde des écoutes téléphoniques, déchoir Soro, on n’en serait pas là.
    Si la France même n’a rien pu faire, ce n’est pas le Burkina qui aura la peau de Soro dans le contexte présent.
    En droit, tout est question d’interprétation et d’arguments.

  • Le 16 février 2016 à 11:10, par BEN En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    JE vs comprend MR WED vs voulez aidez ceux qui veulent comprendre de compredre.mais vs devriez savoir d,avantage sur le droit et la justice consernant ceux qui occupent les rangs de president des institutions. vs vs limitez seulement du fait qu,ils sont intouchables aussi longtemp qu,ils seront president . for extence, si ton jeune frere soro comme tu l,a appeller
    se levait et tuait ta grand mere , il est president d,assembler des nations unis il y a rien, c,est notre jeune frere de surcroit. svp mr wed prend contact avec ceux qui ont lancer les mandats d,arret contre ton jeune frere de cesser de distraire les burkinabes/.
    BEN

  • Le 16 février 2016 à 12:00, par L’Oeil du peuple En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Justice oui. Mais quand cette justice doit créer des problèmes plus qu’elle ne les arrange, autant opter le coté des arrangements. Oh ! Quels beaux peuples(Ivoiriens et Burkinabè) qui ne demandent qu’à vivre éternellement ensembles ; qu’à bâtir leurs deux nations ; qu’à construire leurs deux pays. Le métissage entre ces deux peuples est indéniable, si bien que les deux peuples forment aujourd’hui une famille. Que nos leaders politiques et coutumiers travaillent à renforcer ces liens sans pourtant occulter la justice.

  • Le 16 février 2016 à 12:11, par L’Oeil du peuple En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Nos forces doivent se focaliser au développement plutôt qu’aux querelles politiciennes qui ne font que peser lourd sur notre économie. Ayons une hauteur d’esprit et mettons-nous sérieusement au travail pour bâtir notre cher pays où il fait bon vivre.

  • Le 16 février 2016 à 13:06 En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    intervenant 10 l’intérêt de ce débat pour le Burkina c’est quand un jihadiste de soro va t’exploser

  • Le 16 février 2016 à 13:18, par charles En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Cessez de divertir les gens avec ce problème qui n ’a ni tête ni queue. Les vrais problèmes sont là.

  • Le 16 février 2016 à 13:56, par RV En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Ce mandat contre Soro est inopérant car les ivoiriens ne vont pas le livrer et les burkinabé n’ont pas la force de l’appliquer. C’est tout simplement pourir le mandat de Roch.

  • Le 16 février 2016 à 14:25, par fasoden En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Mon frère ton papier est propre !
    Merci de m’avoir donner raison:Dans un post censuré par Fasonet samedi je disais que je mettais au défi ILLY de proposer son article à une revue scientifique !. Et qu’à persister dans des analyse peu musclées il mettra, à n’en pas douter, longtemps à passer le grade de Professeur
    "Aux âmes bien nées , la valeur n’attend point le nombre des années " , donc laissez tomber cette affaire de korocratie qui ne vaut point, heureusement,quand il est question de "Savoir" ! Vous venez de démontrer qu’il ne suffit point d’être Docteur et enseignant en droit international pour maîtriser la chose. Quelle BELLE LECON DE DROIT à Monsieur ILLY ! il devrait désormais s’attacher vos services pour le conseiller dans ses futures publications !
    CONGRATS BROTHER OUEDRAOGO !!!!!!

  • Le 16 février 2016 à 14:35, par Nabiga-01 En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Mr. Ouedraogo, merci pour votre belle analyse. Restez fidèle à vous-mêmes et dite ce que vous pensez en toute sincérité. Nous en Afrique, nous considérons l´âge du calendrier plus que la maturité qui provient du travail assidu. Si votre grand frère est devenu fou, est-ce que vous irez lui demander des conseils avant d´investir dans la famille ou même d´amener ce même grand frère par la force chez le médecin psychiatre ? Respecter quelqu´un n´est pas sinonyme de silence complice et mensonger. Même si Mr. le Dr. Illy avait 100 ans avec 5 doctorats et qu´il fasse preuve de malhonnêté intellectuelle, dénoncer le ! L´Afrique doit se lever et cesser de mépriser les femmes et les jeunes. Nous devons apprendre à valoriser les compétances de cette tranche de la population constituée de jeunes et de femmes. N´oublions surtout pas que la délivrance du Burkina a commencé en octobre 2014 quand les femmes sont sorties avec leurs spatules.

  • Le 16 février 2016 à 14:48, par Myl En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Merci M.OUEDRAOGO. J’ai imaginé l’auteur de ce texte dès le début de ma lecture vu votre pertinence et votre constance. Merci d’avance pour le respect de la gérontocratie et de la même manière, il ne faut pas donner une certaine orthodoxie au savoir et à la connaissance. M. ILLY comprend déjà, j’ose croire qu’il n’a pas le monopole du droit.
    Cordialement.

  • Le 16 février 2016 à 14:53, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Merci à M. Venceslas pour cette intervention. D’entrée de jeu, je dis que vous venez d’etayer le point de vue de ILLY. Aucune contrariété dans le fonds, à plus forte raison une quelconque contradiction. Moi j’ai pris position d’abord d’un point de vue ETHIQUE et tant mieux si l’argument JURIDIQUE peut permettre d’aller en profondeur. Permettez moi de revenir sur les articulations de votre argumentation :
    -  1. Constat de Controverse : M. ILLY a fait le constat de controverse d’entrée de jeu dans son ecrit. C’est ce que vous faites dans votre 1er paragraphe. Vous parlez d’une omission ETRANGE. Eh bien, elle n’est pas si enigmatique que cela. Si les specialistes semblent avoir disposé les textes ainsi, c’est bien pour quelque chose. M. ILLY a bel et bien evoqué ce point quand plus loin il a fait l’hypothèse du benefice d’une telle immunité à un President D’assemblée avant "d’en tirer les conséquences", pour parler comme le Ministre de la Transition BARRY. Comme quoi, ce point doit rester toujours matière à elucidation par les Juridiction en temps et lieu. Vous ne contrariez nullement ILLY. Merci.
    -  2. De l’immunité de Juridiction (IJ)  : Merci pour ce concept explicitement evoqué même si non DEFINI. Dejà par la finalité que vous evoquez, j’ose m’immixer dans le debat doctrinal juridique en disant que si l’IJ vise à preserver les relations entre les Etats, ce concept se doit d’aller plus loin. En effet, un Etat democratique est defini par les 3 pouvoirs cahcun avec son chef que tous on connaît. Et pour moi, chacun de ces Chefs Supremes constitue chacun un DRAPEAU de tout Etat de droit. Et donc si IJ il ya, ces 3 figures emblematiques doivent beneficier de l’IJ. Monsieur Venceslas, n’avez-vous pas encore entendu parler de rencontre parlementaire international  ? Peut-on arrêter un President de Parlement à une telle occasion sans nuire aux relations entre Etats ? Pour moi, definitivement, l’IJ se doit d’aller plus loin en prenant en compte toute personnalité d’un Etat en exercice (President Repub, Premier Minist et tout son gouvern, President de PArlement, President d’Institutions et que sais-je ? Qui sait si ce n’est à cause de tels facteurs que les legislateurs ont laissé la liste des benediciaires de l’IJ ouverte même si de façon restreinte. Cet IJ doit le rester même en visite privé pourvu que le presumé soit toujours en exercice.
    - 3. Nuance de M. ILLY : Si j’ai bien compris M. ILLY (il se peut que là je me trompe), ce qui pose davantage problème ce n’est pas le mandats lancés par des institutions internationales comme la CPI. Mais ce qui pose problème c’est le cas des mandats lancés par un Etat A contre les personnalités d’un Etat B. Quel pays X en Afrique attrapera les personnalités d’un pays Y pour remettre à un pays Z ? Qui plus est, un pays Z recemment converti du banditisme international aux valeurs democratiques ! A-t-on besoin pour ce discernement d’être un astrophysicien ?
    4. M. Venceslas, il n’y a, à mon avis, ni contrariété, ni même contradiction contre M.ILLY. En tout etat de cause, je maintiens mon argument ETHIQUE : "Fais aux autres ce que tu voudra qu’on te fasse et ne fais pas aux autres ..."

  • Le 16 février 2016 à 15:05, par BAKORBA En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Bonjour à tous. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi dans les commentaires des deux articles les gens s’en prennent à l’un ou l’autre des auteurs ; et surtout à monsieur ILLY. Pourquoi voulez-vous que les autres pensent de la même façon que vous ou qu’ils transcrivent vos sentiments ? Une idée n’a pas une seule application et cette vérité est surtout vérifiable lorsqu’il s’agit de l’interprétation d’une règle de droit. Ni Monsieur ILLY, ni Monsieur OUEDRAOGO n’a conçu ce Parag.51 pour que son interprétation vaille une parole d’évangile. Chacun essaie d’en donner une lecture. De grâce soyons courtois parce que c’est dans la diversité des opinions qu’on s’éclaire davantage pour bâtir un pays. Encourageons plutôt la production des idées. Ce n’est pas parce qu’une idée ne me plaît pas aujourd’hui qu’elle est forcément mauvaise. Toute vérité humaine est temporelle et relative.
    Félicitations aux sieurs Illy et Ouédraogo

  • Le 16 février 2016 à 15:12 En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Le vrai probleme de ADO, c’est Soro. Ce garcon peut le mandimi mal meme. Le chien ne change pas son ehontee facon de s’ asseoir. le rebelle aussi, sa perpetuelle facon de se rebeller envers et contre tout. Donc, ADO, Bagayoko, vous etes informes. Si vous dormez, meme d’ un seul oeil, Le Petit- Gros qui a ete a l’ ecole de l’ assassin traitre tueur mogobiteur va vous mandimi mal meme. Cette affaire, c’ est pas une affaire de Burkina Faso et de Soro.. Il s’ agit en fait de votre survie politique a vous. L’ animal qui peut t’ avaler, faut pas le laisser te lecher.

  • Le 16 février 2016 à 18:01, par akorson En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Chers frères Burkinabés. Vous avez hébergé Soro pendant des années, mais je me rends compte que nombre d’intervenants sur cette toile ne le connaissent pas assez. Il a osé déstabiliser le burkina, comme ça n’a pas marché, il ne se reconnait pas malgré les preuves accablantes. quand ça marche, lui et sa clique se tapent la poitrine pour raconter leurs prouesses dans tous les milieux. Le cas de la Côte d’ivoire doit vous servir de leçon. Lui et son mentor Ouattara récidiveront à coup sûr. c’est des gens qui ne digèrent pas la défaite. Cette fois-ci, c’est une salle rébellion (en complicité avec les djihadistes) qu’ils vous colleront, et vous n’aurez que vos yeux pour pleurer et regretter. Gbagbo, au nom de la paix dans son pays leur a tout donné. Il est où en ce moment. En retour, il lui ont servi l’humiliation alors même qu’il n’a rien à avoir avec l’ivoirité, origine de la guerre en Côte d’ivoire. Sa rébellion contre le Burkina sera pire que l’enfer, rien qu’à se souvenir de ce qu’ils ont fait à leurs propres frères ivoiriens. Chez nous les AKANS de CI, un proverbe dit ceci : " regardez comment le singe joue avec son pénis, que fera t-il lorsqu’il aura une banane en main ?". Tout ceci pour vous dire de ne pas lâcher le bon bout du bâton sinon vous aurez à le regretter pour toujours. Heureusement pour vous que le développement des choses annonce la fin inéluctable du régime ivoirien avec toute sa bande. Attention ! un homme qui a le dos au mur est très dangereux. Ils ont perdu leur base arrière, ils n’ont que la CI comme abris. Dans ces conditions ils sont capables de tout. merci........

  • Le 16 février 2016 à 19:26, par Yanick En réponse à : Mandat contre Soro

    Ce qui est ahurissant dans cette "analyse" c’est qu’elle "oublie" les préparatifs d’assassinat contre TROIS IMPORTANTS leaders burkinabè.
    Des actes s’apparentant à une DECLARATION DE GUERRE.
    mais, pire encore.... sont oubliées les préparations d’ATTAQUES contre des GENDARMERIES et des COMMISSARIATS par "barbus" mercenaires stipendiés.
    Il en résulte l’analyse juridique SERIEUSE suivante
    1° ou bien Soro agit comme citoyen privé que l’Etat ivoirien va mettre hors d’état de nuire et donc VA EXTRADER après demande
    2° ou bien Soro agit dans le cadre de la politique générale de l’Etat dictatorial Ouattara (la république bananière mise en place par le général Puga depuis l’ELysée sous Sarkozy en 2010 et sous Hollande depuis 2012
    Mais dans ce cas , la NORME JURIDIQUE c’est la DECLARATION de guerre.....
    Les "responsables" de la Transition ou de RMCK en bons héritiers de Compaoré CAMOUFLENT ces réalités et REGARDENT AILLEURS !
    en conséquence seul un CNR appuyé sur des CDR fera le clair sur ce scandale d’Etat Et qui inclue le camouflage oublié dans l’article du dit SORO dans la COP 21 par Fabius et Hollande.....autre ACTE DE GUERRE mais cette fois-ci de la France..... qui téléguidait Diendéré par Puga et Beth interposés !

  • Le 16 février 2016 à 20:16, par SOME En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Mon cher ami, ton son de cloche tinte clairement et les mots pour jectif le dire arrivent aisement car ce qui y est dit, est concu honnetement.

    Le chef de gouvernement, le ministre des affaires étrangères et les autres personnalités de rang élevé, quand ils prennent part à une mission spéciale de 1’Etat d’envoi, jouissent dans 1’Etat de réception ou dans un Etat tiers, en plus de ce qui est accordé par la présente convention, des facilités, privilèges et immunités reconnus par le droit international. » C’est donc qu’ils ne jouissent pas d’une telle immunité lorsqu’ils ne sont pas en mission speciale de l’etat ! ;

    Mon cher ami il est inutile de s’excuser (comme le dit n°3) car le debat intellectuel reste un debat et chacun a le droit de dire son opinion, sinon le devoir surtout lorsqu’il eclaire les autres. C’est ce a quoi sert le debat et non pour venir faire etalage de ses savoirs ou diplomes. C’est tant pis pour le grand frere s’il n’est pas capable de mener la reflexion a un certain niveau de scientificite. Dire son point de vue n’est point manquer de respect.

    La base de la deontologie de l’intelletuel scientifique, c’est l’objectivité scientifique, ojectivité qui avait fait dire M Bigot que Burkina serait le prochain pays a connaitre l’insurrection. Il parlait en intellectuel qui analyse, et non en diplomate. Le langage subjectif n’a rien a voir avec le langage objectif. Le droit d’ainesse n’a rien a voir dans ca. De plus tu dis en avoir discuté avec M Illy, alors pourquoi a-t-il pu ignorer cette dimension du droit s’il était de bonne foi ? (a moins d’une incompetence notoire comme je le suggérais).

    C’est une tare en afrique de croire que le grand frere a toujours raison. Il impose son point de vue meme quand il sait qu’il a tort sur toute la ligne, tout simplement pour une question de droit d’ainesse, d’etre le plus vieux . Chez les dagara un proverbe dit que le père (le plus vieux) montre à l’enfant (i-e l’eduque, l’enseigne) mais l’enfant (le plus jeune) lui aussi montre (i-e eduque, enseigne) au père. La gerontocratie si elle a ses bons cotes lorsque elle est judicieusement menee, elle a malheureusement a été detournee contre nos societes en ces temps modernes. C’est déjà cela la vraie demoratie. C’est comme ca que le burkina (et l’afrique) avancera.

    Ce debat sur le mandat d’arret contre soro n’est pas anodin : c’est loin d’etre un simple debat entre des intellectuels. C’est notre futur vivre ensemble qui se dessine. Et si d’aventure ce gouvernement (le MPP) veut regler cette affaire entre « freres », ce sera sa fin. Cette affaire ne se reglera pas sur fond de politique politicienne. La politique interne en cote d’ivoire ne peut en aucun cas intervenir, a fortiori entraver l’avenir du burkina. Si Ouattara et sa clique veulent de debarrasser de Soro, c’est leur affaire interne.

    Quant a tous ces gens qui appellent de toutes leurs forces pour qu’on oublie ca et passer a autres choses, resoudre les problemes economiques, le developpement, les djihadistes, etc. c’est se tromper totalement. D’ailleurs c’est dire parce que j’ai envie de manger, on peut tout me faire et meme menacer mon existence meme, et je me courbe et rampe sur mon ventre pour m’entendre avec lui….POUAH ! « Nous preferons la liberte et la dignité dans la pauvrete à l’opulence dans l’esclavage » dixit ahmed seku ture en 1958.

    LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS
    Et ce n’est pas un simple slogan, mais une conviction politique : les martyrs de l’insurrection l’ont montré comme l’a montre thomas sankara et ce n’est pas maintenant que ca va s’arreter ! a bon entendeur salut ! trop parler c’est maladie. on vous attend, de pied ferme, d’homme à homme !
    SOME

  • Le 16 février 2016 à 22:23, par vérité no1 En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    @Case Commune, je ne fais pas confiance à votre "Case", vous pouvez la partager entre vous ! Bande de nostalgiques de privilèges ! Vous parlez de faire venir Blaise ? Is that a joke ?

  • Le 17 février 2016 à 09:44, par yat En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    IL EST TEMPS POUR LES AUTORITÉS BURKINABÉ DE SE METTRE AU TRAVAIL. SORO NE VIENDRA PAS AU BURKINA. LA FRANCE A ESSAYE MAIS LA JUGE A ÉTÉ OBLIGEE DE DEMANDER PARDON. DONC SI LA FRANCE N A PAS PU ARRÊTER SORO, LAISSONS LE ET AVANÇONS. MÊME LE TRIBUNAL MILITAIRE N’A PAS PRIS LE RISQUE DE CONFIRMER CE QUE ZIDA A DIT SUR L ’AUTHENTICITÉ DE L’ÉCOUTE.

  • Le 17 février 2016 à 11:44, par leprospère En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Félicitation monsieur OUEDRAOGO pour votre contribution dans l’épilogue mandat d’arrêt contre SORO. Mais saches que votre liberté de penser et d’écrire ne doit va vous amener à voir dans une seule direction en occultant l’intérêt général. Par là même, vous vous aventurez sur un domaine que je qualifie de glissant pour les gens qui ne voient que la partie visible de l’iceberg. C’est pourquoi, avant d’apporter tes analyses sur un tel sujet qui engage la paix, la sûreté de notre cher pays, voire le bonheur des burkinabè, il fallait au préalable s’assurer que tu disposes d’un bagage intellectuel suffisant en matière politico-militaire et en matière judiciaire. En cela, tu éviteras d’induire une multitude de lecteurs en erreur, quand bien même tes analystes paraissent pertinentes.
    C’est pourquoi, je te propose à l’avenir de ne plus tirer de conclusion hâtive sur des analyses d’un docteur qui apporte une lumière sur un fait de la société sans donner sa position tranchée. Il laisse la latitude à d’autres après lui de poursuivre la réflexion.
    Ce qui t’a permis de jeter le discrédit sur ses propos en tirant ta conclusion limitée par ta vision univoque d’une affaire complexe reposant sur une analyse pluridisciplinaire.
    En rappel le droit désigne "l’ensemble des règles, édictées ou non, permettant d’assurer la cohésion et la paix de la communauté et dont la violation de ces règles appelle =souvent= une sanction du contrevenant." Par cette définition, on retient que le but visé par le droit est plus la cohésion et la paix sociale que la sanction.
    Retiens, pour terminer, que un bon arrangement vaut mieux qu’un mauvais procès.
    Laisse la justice de Dieu rattraper SORO comme elle a déjà rattrapé "les hôtes d’hier" !

  • Le 17 février 2016 à 17:33, par L’Oeil du peuple En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Le mandat d’arrêt contre monsieur SORO ne va pas nous empêcher de penser à l’économie de notre pays. On a assez débattu sur ce sujet et mettons-nous au travail. Le quinquennat de ROCK ne va pas se résumer uniquement à l’affaire SORO. Qu’est-ce cette affaire apporte au quotidien des BURKINABE ? Finissons d’abord de juger ceux que nous avons sous la main avant de penser à d’autres arrêts. C’est vrai que le fait est réel, mais peut-on passer tout le temps à polémiquer sur un sujet qui ne nous apporte pas de valeur ajoutée en terme économique et social ? Mettons- nous sérieusement au travail et laissons SORO méditer sur son acte qui, du reste s’il est vrai, ne l’honore guère. Les vrais ennemis de notre pays ce sont nos propres frères qui ont voulu mettre le pays à feu.

  • Le 22 février 2016 à 18:04, par Zongopatarbtale En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    Je n’ai rien contre notre cher doyen Dr. Mais je me souviens d’un adage de chez nous qui disait : "Si une parole est juste et digne, la tête s’incline toute seule". Merci à Toi pour ton contre analyse.

  • Le 23 février 2016 à 20:15, par dara En réponse à : Mandat contre Soro : Un autre son de cloche

    C’est délirant tout ça !!! La voix sur les écoutes est elle celle de soro ou pas ? là est la question. Ensuite le débat juridique ou diplomatique peut commencer.

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