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« Papa, mon rival », 7e long métrage de Sidnaba

Publié le mardi 16 février 2016 à 00h06min

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« Papa, mon rival », 7e long métrage de Sidnaba

Le président directeur général du groupe Savane communication, El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, en plus du micro, était depuis quelques temps derrière la caméra. ‘’Papa, Mon rival » » est son dernier long métrage. La première du film a eu lieu à l’Institut des nouvelles idées dans la soirée du 13 février 2016, à Tengandgo, à la sortie sud de la Capitale. Ils étaient nombreux ceux qui ont fait le déplacement pour voir la fin de cette histoire rocambolesque.

L’institut des nouvelles idées a connu de l’affluence dans la soirée du 13 février. Des personnalités coutumières, politiques, diplomatiques, du monde des affaires sont venues pour être témoins de cette affaire. Parce que pour une affaire délicate, c’en était une.

Un riche homme d’affaires veuf, voit rarement son fils. Rentré des études de médecine, Guillaume est absorbé par son travail à la clinique. Sa vie sociale prend sérieusement un coup. Ses multiples rendez-vous avec son père sont vite annulés, pour cause d’une vie en danger à sauver à la clinique. Le seul lien entre son père et lui, c’est le téléphone.

Avec sa fiancée, c’est pareil. Guillaume a peu de temps pour elle. N’en pouvant plus, elle débarque souvent à la clinique pour se plaindre.

La jeune fille décroche un poste important dans une société qui se trouve être celle de son beau-père. Elle ne le sait pas, son patron non plus. Elle, également commence à se faire rare. Elle vit désormais au gré du programme de son patron. Elle manque des rendez-vous avec son fiancé, qui à son tour commence aussi à se lasser.

Lors d’une mission avec son patron, il y eut « un moment de faiblesse ». C’est le début de l’idylle. Au début, hésitante elle finit par accepter la relation avec le vieux milliardaire, poussée et encouragée par sa mère et ses amies.

Puis vint le jour où le vieux décide de présenter sa ‘’petite’’ à son enfant. La fille joue le jeu, et feint de ne pas connaitre son ancien fiancé. Guillaume déprime et noie ses soucis dans l’alcool. Il finit par aviser la grande famille au village. « Sacrilège ! » Crient en cœur les parents. Le vieux n’écoute que sa dulcinée qui nie connaitre Guillaume. Ce dernier, avec des photos à l’appui convainc le village que c’était bel et bien sa fiancée. Ce sont les fétiches qui les départageront.
Entre l’honneur, et le risque de perdre des privilèges avec le vieux milliardaire, le village est dans le dilemme. Mais les sages menacent de bannir le père, bien que milliardaire.

C’est plutôt une fin heureuse, à l’eau de rose que ‘’Mon père, mon rival’’ donne à voir au cinéphile.
Pour les cinéphiles, c’est un film qui traite d’un sujet social. Quant au producteur du film, Charlemagne Abissi, l’œuvre met à nu la vie actuelle en société où le téléphone à tendance à tout remplacer. La présence physique tend à être remplacée par cet outil de communication qui ne peut tout résoudre.

On retrouve dans le film des visages connus du grand écran au Burkina Faso, comme Abdoulaye Comboudry, Hyppolyte Ouangrawa, Roger Zami, Dephine Ouattara, ou encore Halidou Pagnangdé Sawadogo.
Le film sera bientôt diffusé dans les salles de ciné.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

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