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Kosyam : Le Président du Faso face aux responsables de santé de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo

Publié le vendredi 12 février 2016 à 00h15min

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Kosyam : Le Président du Faso face aux  responsables de santé de l’Université Ouaga I  Pr Joseph Ki-Zerbo

Le Président du Faso, Roch Kaboré, a échangé ce jeudi, 11 février 2016 à Kosyam, avec les responsables de la formation de médecins et pharmaciens spécialistes de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo. Objectif : envisager la mise en œuvre des engagements pris par le président du Faso dans le domaine de la santé.

L’occasion a été mise en exergue par le Président du Faso pour féliciter ses hôtes pour leurs efforts au quotidien, les galvaniser avant de leur réaffirmer sa volonté d’améliorer l’offre de santé des populations par des services de qualité. « Nous avons beaucoup d’ambitions dans le domaine de la santé. C’est un secteur très important dans la vie de l’homme. Je n’ai pas besoin de beaucoup de démonstrations pour savoir que, malgré tous les efforts que vous faites, il y a des lacunes qu’il faut combler. C’est pourquoi , au-delà de la nécessité et de l’engagement que nous avons pris de mettre à niveau, aussi bien les infrastructures que les plateaux techniques, il est important que nous puissions vraiment travailler à la formation de spécialistes qui soient capables, au niveau de nos CHU et de nos CHR, de faire en sorte que nous puissions rapprocher les citoyens des moyens les plus performants leur permettant d’assurer leur santé dans leurs régions », a campé le président du Faso, insistant qu’il faut trouver les moyens pour satisfaire cette exigence.
Pour le ministre de la Santé, Smaïla Ouédraogo, le gouvernement est engagé à tout mettre en œuvre pour accompagner les formateurs en vue d’atteindre les résultats poursuivis.

Une rencontre unanimement saluée par les participants qui perçoivent en cette démarche, une volonté des premières autorités de répondre aux préoccupations qui se posent dans le secteur. Ils n’ont donc pas raté l’occasion pour exposer au président du Faso, les défis à relever dans le domaine de la formation de spécialistes avant de lui réitérer leur engagement à l’accompagner dans la mise en œuvre de sa politique de santé.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 12 février 2016 à 03:11, par PATRIOTE INTEGRE En réponse à : Kosyam : Le Président du Faso face aux responsables de santé de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo

    Très belle initiative ! Pourvu qu’il y ait du concret après la rencontre.

  • Le 12 février 2016 à 06:54, par Céphas En réponse à : Kosyam : Le Président du Faso face aux responsables de santé de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo

    Bonne initiative Monsieur le président . la santé est importante. je suggère une rencontre avec les universités pour mieux cerner les difficultés qu’elles vivent et la mafia parfois organisée. seulement en 2015 que l’enseignement supérieur est inscrit comme priorité nationale. faite quelque chose Mon Président car nos universités sont sous perfusion.

  • Le 12 février 2016 à 07:34 En réponse à : Kosyam : Le Président du Faso face aux responsables de santé de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo

    ainsi donc la santé est composé seulement des Medecins et des Pharmaciens .toute politique sanitaire qui se conçoit sans le magnon important que sont les infirmiers sera voué a l’echec
    les Medecins sont la pour des formations et des missions or nos parents soignés par les infirmiers au village donc le president n’a qua ouvrir l’oeil et le bon

  • Le 12 février 2016 à 07:45, par sanou En réponse à : Kosyam : Le Président du Faso face aux responsables de santé de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo

    Très belle initiative. C’est la première fois au BF. Nous vous croyons monsieur le président et nous vous suivons.

  • Le 12 février 2016 à 08:04, par Bolonoon En réponse à : Kosyam : Le Président du Faso face aux responsables de santé de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo

    Très bonne initiative Excellence, il reste maintenant les responsables des écoles de formation du personnel paramédical. C’est vraiment à ce niveau que nous constatons la démission totale de l’Etat. Si on sait que la santé de la majorité de la population est garantie grâce à ce personnel. Mais comment sont ils formés ?

  • Le 12 février 2016 à 08:10, par Ben En réponse à : Kosyam : Le Président du Faso face aux responsables de santé de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo

    Vivement que l’on voit une vraie reforme dans ce domaine ou les docteurs sont payés pour travailler très très peu et les gestionnaires des chus et des centres sont impuissants face a leur absentéisme.

  • Le 12 février 2016 à 08:46, par LE REVEUR PATIENT En réponse à : Kosyam : Le Président du Faso face aux responsables de santé de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo

    TRÈS TRÈS BONNE DÉMARCHE EXCELLENCE. TRÈS GROSSES INQUIÉTUDES DANS CE SECTEUR TRÈS PRÉCIS.
    JE SOUHAITE UNE MÊME DÉMARCHE AVEC L’USTA/OUAGADOUGOU ET SURTOUT L’INSSA/BOBO. DANS CETTE DERNIÈRE STRUCTURE, LA QUESTION DU CHU PROMIS DEPUIS PLUS DE 10 ANS DEMEURE. UNE DISCUSSION AVEC LES RESPONSABLES ( A TRAVERS LA PRÉSIDENCE DE L’UNIVERSITÉ DE BOBO ) POUR MIEUX SITUER LE PROBLÈME SERAIT TRÈS BENEFIQUE POUR LE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DES SYSTÈMES DE SANTÉ AU BURKINA FASO (COMPOSANTE RESSOURCES HUMAINES QUALIFIÉES ET COMPÉTENTES) OU LES DÉFIS DE LA LUTTE CONTRE LES MALADIES RÉCURRENTES ET LES MALADIES A POTENTIEL ÉPIDÉMIQUE SONT DE PLUS EN PLUS ÉLEVÉS.
    COURAGE EXCELLENCE. TOUS, NOUS Y ARRIVERONS. BON TEMPS DE CARÊME : TEMPS DE PÉNITENCE, TEMPS DE PARDON, TEMPS DE PRIÈRE ET DE PARTAGE

  • Le 12 février 2016 à 09:04, par garikoi En réponse à : Kosyam : Le Président du Faso face aux responsables de santé de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo

    Bon depart. Faire la meme repetition directe avec les autres acteurs (chercheurs, enseignants, professeurs, banquiers, homme d’affaires, secteur informel, syndicats, eleves du secondaire) etc. Courage, la reussit est dans vos mains.

  • Le 12 février 2016 à 09:33, par yerbanga joel En réponse à : Kosyam : Le Président du Faso face aux responsables de santé de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo

    EN AVANT MR LE PRESIDENT

  • Le 12 février 2016 à 09:46 En réponse à : Kosyam : Le Président du Faso face aux responsables de santé de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo

    Une chose est de former l’autre est de mettre tout en oeuvre pour accompagner les praticiens dans les services car quoiqu’on dise l’impact en terme d’amélioration de la qualité des soins est directement lié au travail de ces derniers ; rien d’autre !

  • Le 12 février 2016 à 10:28, par Al pacino. En réponse à : Kosyam : Le Président du Faso face aux responsables de santé de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo

    Mr le président,vous faites fausse route.Ces Mr que vous avez rassemblé pour discuter des problèmes des hôpitaux sont les fossoyeurs des hôpitaux publiques ;pour la simple raison que se sont les mêmes qui sont les promoteurs des cliniques privés.Ces monsieurs ne viennent dans le publique que pour recruter les patients pour leur clinique.
    Votre démarche Mr le président ,me rappelle celle du président de la transition qui avait à son temps demandé à diendieré de faire des propositions sur l’avenir du RSP.
    Les professeurs de l’UFR de médecine ne vont pas scier la branche sur laquelle ils sont assis.La bonne marche des hôpitaux publiques signifie perte de clientèle pour leur clinique.

  • Le 12 février 2016 à 10:43 En réponse à : Kosyam : Le Président du Faso face aux responsables de santé de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo

    Ceci est un bon depart a encourager absolument. Je voudrais en outre inviter le President du Faso et le Ministre de la Sante a se pencher serieusement sur le projet de creation d’un Institut National de Sante Publique dont l’utilite n’est plus a demontrer en ces temps de d’epidemies et de pandemies a virus emergents (Ebola et Zika pour ne citer que ces deux exemples). Certains responsables de service ont fait de leur mieux pour que ce projet n’aboutisse pas (pour des interets que eux seuls connaissent).
    Il y a lieu ici pour l’executif d’etre plus ferme dans la mise en place de cette institut dans l’interet superieur de tous les Burkinabe.

  • Le 12 février 2016 à 11:06, par AYO En réponse à : Kosyam : Le Président du Faso face aux responsables de santé de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo

    C’est bien de les impliquer mais ce ne sont pas les seuls acteurs clés si on veut opérationnaliser les hôpitaux dans les régions avec des spécialistes. Ce n’est qu’un maillon de la chaîne. Le ministère de la santé doit être vraiment aux cotés de ces spécialistes qu’ils forment et qui acceptent aller dans les régions lointaines pour pratiquer leur art. Travailler à minimiser les injustices de toute nature. Les spécialistes qui ont des bras longs sont gardés en ville où les avantages sont évidents : pendant qu’ils sont agents de l’état, ils exerçent en même temps dans les cliniques et hôpitaux privés. Le problème des déserts médicaux n’est pas propre au Burkina cependant il faut faire un bon diagnostic chez nous et apporter les bonnes solutions et surtout les solutions durables. Je salue l’idée des états généraux de la santé si ça peut aboutir à des mesures claires avec un mécanisme de suivi.

  • Le 12 février 2016 à 11:13, par Thiombiano Alassane En réponse à : Kosyam : Le Président du Faso face aux responsables de santé de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo

    c’est bon départ a encourager , en avant Mr le Président du Faso

  • Le 12 février 2016 à 11:20 En réponse à : Kosyam : Le Président du Faso face aux responsables de santé de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo

    Bien dans la forme mais pas assez dans le fond M le Président.
    1. On vous la dit ce n’est pas eux qui font le système de santé. Encore moins des vrais chercheurs. Ce sont des fossoyeurs (sauf Pr Kam et Pr Yé tous Pédiatres) du système car ils sont tous promoteur de cliniques privées. Regarder quelles propositions d’amélioration ont il su faire depuis sinon exhiber leur carrières et diplômes sans enjeux à travers les rencontres.

    2. Vous ne saurez établir un système efficace sans impliquer les cadres du personnel infirmiers et sage femmes et autres qui ont une capacité de propositions insoupçonnée je suis désolé mais nous les médecins sommes les 1ers excocs du système. Chacun voulant rattraper financièrement ses 12 ans d’études (alors que les études médicales durent 7 ans).

    3. Monsieur le Président le contentement ne saura résoudre le problème de santé du Burkina, il faut un état fort avec des mesures fortes. Définissez vos visions, décidez et ils vont suivre celui qui ne suit pas on le tape fort et on le brandit devant tout le monde. Cela suppose que vous soyez vous aussi irréprochable. Regardez un peu comment Alassane Ouattara a pris la Cote d’Ivoire après la guerre (attention je ne le soutiens nullement pas dans ses dérives de justice à deux vitesses).

    4. Enfin il faut leur dire de taire leur égoïsme.

  • Le 12 février 2016 à 11:37, par le patriote En réponse à : Kosyam : Le Président du Faso face aux responsables de santé de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo

    Félicitations à tous pour ce cadre formidable d’échanges. Je vais droit au but : Je propose que l’on recrute les jeunes après leur BAC directement selon leur profile de spécialisation. Puis on élimine tout le superflu dans les curricula et qu’on leur donne la formation nécessaire en un temps réduit (5ans maximum) et qu’on place sur le terrain. Comme ça au bout de 10 ans nous rattrapons le retard. Il n’ y a 36000 solutions. Évitons vraiment le superflu et les pertes de temps dans nos formations. Après cette rencontre il faut que le président rencontre les cadres des ministères en charge de l’éducation (Préscolaire-Primaire-Secondaire-Supérieur) pour des échanges de même nature. Il recadrer le système de formation dans notre pays. Corriger les insuffisances (ouverture anarchique des écoles privées de formation). Bonne chance à nous tous.

  • Le 12 février 2016 à 12:02 En réponse à : Kosyam : Le Président du Faso face aux responsables de santé de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo

    J’espère que les enseignants dans le domaine de la santé feront la proposition suivante au Président :
    - Permettre la mise en place d’un système rotatif pour des consultations privées dans les CHU, dont une partie sera reversé aux praticiens qui travaillerons à ces heures de consultation privée dans le public. Une exemple simple : faire des prestations samedi et dimanche payant à un taux inférieur que celui pratiqué dans les cliniques privés. Pour les Spécialistes X qui ne consultent que certains jours dans la semaine dans le public et les autres jours dans le privé, que d’autres spécialistes y consultent dans le publics les jours où les spécialistes X sont dans les cliniques privées. L’autre partie des sommes engrangées iront dans le renforcement du plateau technique (achat de consommables, achat d’équipements de pointe, ...)

  • Le 12 février 2016 à 12:27, par lassane En réponse à : Kosyam : Le Président du Faso face aux responsables de santé de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo

    Comme l’a si bien souligné l’internaute Al. Pacino,Monsieur le président ,vous êtes totalement dans le décor et votre programme santé est déjà un échec pour l’avoir entamer par le mauvais bout .Vous vous gourerez totalement si vous croyez qu’il suffit de réunir quelques enseignants de l’ UFR / SDS autour de vous pour trouver les bonnes solutions aux préoccupations légitimes des burkinabé en matière de santé . Ceux qui vous ont conseillé dans cette démarche prouvent à souhait qu’ils ne connaissent pas les réalités et les insuffisances du système de santé burkinabé pour savoir sur quels aspects jouer pour apporter les améliorations appropriées .Pire ,vous avez royalement ignoré les partenaires sociaux dans cette rencontre en croyant que les solutions aux problèmes de santé réside seulement dans la formation à l’université .Formez un million de spécialistes par région et vous verrez que cela ne changera rien et que vous n’aurez que vos yeux pour pleurer au bout de votre mandat . Au plus ,les plus consciencieux serviront juste un an maximum dans la région pour laquelle ils ont postulé ,ensuite s’en iront travailler dans d’autres pays, dans des ONG ,sinon créeront purement et simplement leurs cliniques privées pour revenir à OUAGA ou Bobo .On ne résout pas un problème multidimensionnel en l’ abordant sur un seul côté ,Monsieur le président .

  • Le 12 février 2016 à 12:57, par ok En réponse à : Kosyam : Le Président du Faso face aux responsables de santé de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo

    Seul l’engagement du futur médecin spécialiste (clinique) dans la mise en œuvre de votre programme en matière de santé est salutaire. Pour ce faire il faut qu’il soit valorisé et que toutes les spécialistes médicales soit valorisées de la même façon. Ce n’est un secret pour personne, il y a des spécialités qui peineront à avoir des candidats quelque soit le nombre de bourses mis à disposition car n’étant pas du domaine de la santé publique ni porteur de devise en privé. Cf résultat des concours professionnels pour médecins.

  • Le 12 février 2016 à 13:14, par Dos Santos En réponse à : Kosyam : Le Président du Faso face aux responsables de santé de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo

    Je vous en prie, ne mettez pas les charrues avant les boeufs : depuis mi-juillet date du dernier tirage pour les affectations, tous ceux qui ont soutenu après cela tournent les pouces pask ils ne savent même pas c’est quand le prochain tirage. La santé pour tous dois d’abord commencer par le minimum qu’est la médecine générale...!

  • Le 12 février 2016 à 21:05, par Ali En réponse à : Kosyam : Le Président du Faso face aux responsables de santé de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo

    Il faut également féliciter le jeune ministre de la sante qui semble vouloir aller très vite. Courage. Les médecins Burkinabès sont ce que les autres fonctionnaires Burkinabès sont ; tous des commerçants. Si vous continuer de payer vos médecins comme des plantons, ils seront toujours dans des cliniques. Et arrêter avec votre démagogie de sacerdoce.

  • Le 12 février 2016 à 23:49, par Le Boss En réponse à : Kosyam : Le Président du Faso face aux responsables de santé de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo

    Excellence M. Le PF, vous avez une vision noble de notre Burkina et votre démarche est salutaire. Seulement, comme l’ont déjà dit certains prédécesseurs sur ce forum, ce sont les mêmes qui recrutent les patients de nos hôpitaux publics en direction de leurs cliniques. La disparition de certains matériels médicotechniques ne leur est pas non plus étrangère. J’espère que cette main tendue leur fera réfléchir et leur fera prendre conscience que si l’argent venait à être la raison de vie d’un prestataire de soins qui qu’il soit, il mérite de faire valoir ses compétences ailleurs. Certes, c’est cet argent qui nous procure le mieux-être mais est-ce pour autant que nos concitoyens doivent se vider pour nous l’apporter.
    Ensuite Excellence, le problème majeur de notre système de santé c’est la méconnaissance des actions de la majorité des prestataires, des acteurs clés du système que sont les paracliniques. J’ai nommé les préparateurs d’état en pharmacie (PEP), les manipulateurs d’état en électroradiologie (MEE), les techniciens de génie sanitaire (TGS), les techniciens biomédicaux (TBM), les sages-femmes et maïeuticiens d’état ; les infirmiers et collègues (AIS, AA, garçons et filles de salles, brancardiers).
    Aujourd’hui, on note que 43 médecins sont admis à la spécialisation sur 135 postes disponibles. Pour dire vrai, à ce jour, nos médecins n’échappent pas à la ‘’malformation’’ dont l’ensemble du système éducatif burkinabé fait l’objet et qui touche journaliste, infirmier, enseignant, vétérinaire et autres d’où le nom de médecins de QCM (péjoratif). Cette incompétence est clairement mise à nu par ce résultat 31,85% d’admission à ces spécialisations. Certaines spécialités n’ont fait aucun admis. Les raisons sont simples, les médecins sont en train de chercher le gombo (l’argent) dans les districts et les cliniques. Leur projet ‘’devenir MCD’’ ou ouvrir sa clinique. Combien de spécialistes exercent en milieu rural ?
    Excellence, si vous voulez soigner les burkinabé, mettez les points au niveau des paracliniques non seulement ils sont les plus nombreux, les plus près des populations et les plus disposés à soigner partout y compris en brousse comme ces boss désignent nos milieux ruraux.
    Un médecin généralité fait 7 ans de formation et 3 ans d’exercice et peut aller se spécialiser avec bourse à l’extérieur comme à l’intérieur pour revenir soigner au maximum 10 patients par jour ouvrable où il est présent. Sur ces 10, 5 à 7 seront orientés dans des cliniques soit pour des examens soit pour des interventions et la destination nommément indiquée au patient.
    Excellence, si vous recrutez des médecins pour la spécialisation avec moins de 3 ans de service, je crains que leur expérience ne soit pas suffisante pour affronter la réalité de ce niveau. Le risque c’est les redoublements avec pour conséquences le gaspillage des ressources (bourses) et une inefficacité de plusieurs années après leur sortie.
    Aujourd’hui, tout le monde est unanime qu’aucun développement n’est possible sans les femmes qui représentent 52% de la population. Appliquez cette logique à notre système de santé, comment voulez-vous soignez tous les Burkinabé avec seulement 5% du personnel soignant (médecin). Beaucoup de para cliniques ont contourné ce système médicalisé pour aller faire leurs preuves dans des universités mieux équipées et reconnues que les nôtres et brandissent fièrement ses diplômes hautement acquis et toutes les dues à ces rangs avec. Pour ne citer que quelques exemples, combien d’infirmiers, de sages-femmes, de TBM de PEP ou autres sont titulaires de Master, de doctorat en santé publique, en épidémiologie etc… des universités canadiennes, Taïwanaises, Senghor d’Alexandrie ou Belges ? Mais là-bas, ils sont assis dans les mêmes amphithéâtres que des médecins à qui ils s’imposent avec la manière.
    C’est sûr, ces paracliniques pour la plupart sont des gens qui ont connus des difficultés, qui n’ont pas eu le soutien requis pour aller plus loin mais de là à les traiter comme s’ils n’avaient qu’un hémisphère cérébral dans leur boîte crânienne, c’est injuste et le tort est subit par tous.
    Excellence, nous proposons de soumettre les attachés de santé qui ont 3 ans de service et les médecins généralistes disposant de cette expérience au même concours pour suivre la même spécialisation dans les mêmes universités et si voulez apprêtez 500 bourses chaque année, je parie que vous aurez des candidats sur les listes d’attente sur toutes les options et avant 2020 vous aurez sous la main une masse critique pour faire face aux besoins des CHR, des hôpitaux de district et même des CM des chefs-lieux de commune.
    Ce qui manque à cette catégorie de personnel qui a fait ses preuves sur le terrain c’est l’accompagnement lors des stages.
    Les PEP, les pharmaciens pourraient postuler pour la spécialisation en anesthésie réanimation tandis que les manipulateurs d’état en électroradiologie sont aptes à participer à toute spécialisation en imagerie même l’IRM. Essayez et vous verrez les résultats.
    Bref, notre système de santé n’en finira pas avec ses problèmes tant que 95% seront contraints de croiser les mains et regarder 5% de ‘’seigneurs’’ dicter leurs ‘’savoirs’’ car la médecine est la science et les autres acteurs constituent la technique. S’il avait fallu attendre la science pour appliquer la technique, combien de siècles se seraient écoulés sans qu’on ait pu bouger une grosse pierre de sa place ? Les médecins, les médecins oui c’est bien mais c’est un luxe dont nous ne pouvons-nous offrir dans le quart de siècle à venir et chaque pays doit penser son développement en fonction de ses forces et laisser tomber ces conformismes issus des chemins battus
    Web master c’est un éditorial, éditorial pour le chef du gouvernement, le président de l’AN et pour son excellence RMCK PF. Transmettez le leur. Merci

  • Le 13 février 2016 à 01:31 En réponse à : Kosyam : Le Président du Faso face aux responsables de santé de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo

    bonne demarche a encourager mais plus de serieux de leur part a l’egard des usagers

  • Le 15 février 2016 à 10:05, par Bouassida Habib En réponse à : Kosyam : Le Président du Faso face aux responsables de santé de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo

    Bravo Président.
    Je suis tunisien et nous sommes tous reconnaissant à Bourguiba qui a investi dans le développement des compétences et plus spécialement dans l’Education et la Santé.
    J’ai trouvé dans le commentaire n° 22 une excellente orientation professionnelle d’identification des besoins dans le secteur, et propose de contribuer modestement au rapprochement de la coopération entre la Tunisie et le Burkina Faso.

    Cette noble et lourde tâche ne peut réussir que dans un cadre de partenariat publique privé qui mobilisera les ressources et les foyers de formation initiale et continue des deux pays.

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