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Manifestation des habitants de Kosyam et Sabtoana : la SONATUR donne sa version des faits

Publié le jeudi 11 février 2016 à 00h11min

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Manifestation des  habitants de Kosyam et  Sabtoana : la SONATUR donne sa version des faits

lundi 8 février 2016, les habitants des villages de Kosyam et de Sabtoana étaient dans les rues pour manifester. Leurs revendications : la libération de 4 personnes incarcérées à la MACO et la restitution d’un terrain de 50 hectares que le village de Sabtoana, dit avoir cédé à la Société Nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR), pour l’aménagement d’un cimetière qui deviendra par la suite, un terrain pour habitations. Ce mardi 9 février 2016, la SONATUR a animé un point de presse. Objectif, donner sa part de vérité sur le différend qui l’oppose aux populations des deux villages.

Surpris, c’est ainsi que se dit Traoré Bali, DG de la SONATUR au sujet de la sortie des populations de Kosyam et Sabtoana. « Nous avons été surpris par cette sortie, car le fil de dialogue n’a jamais été rompu entre les deux parties. Des réunions régulières ont eu lieu en vue de trouver une solution, parce que nous sommes convaincus que c’est dans la concertation qu’on trouve une solution satisfaisante pour tout » a-t-il dit.

En effet, tout commence lorsque la SONATUR fut instruite de trouver un aménagement adéquat aux agents de l’ASECNA qui avaient déjà entamé des constructions dans la zone de Cissin (Zone ASECNA située près du rond-point de la patte d’oie). Ainsi, la société après avoir dédommagé les agents à hauteur de 63 millions de francs CFA, indique avoir identifié un site à Balkuy qui a posé de nouveau des difficultés, d’où alors la zone d’extension ouaga 2000 (un site situé entre le terrain de la SONATUR déjà aménagé et le camp Naaba-Koom).

Les travaux d’aménagement et d’attribution des parcelles ont donc été faits. « Quand les gens allaient faire l’identification de leurs parcelles, ils étaient confrontés à des difficultés. Certains habitants de la zone racontaient que c’était leurs champs et ils devaient être dédommagés. Par la suite, les agents de l’ASECNA sont venus me dire qu’au-delà des menaces, certaines bornes ont été arrachées » a expliqué le DG. C’est de là qu’une plainte contre X a été déposée par la SONATUR en juin 2012. Et si la procédure a été longue, des habitants ont été retenus par la suite.

Ce site nous a été donné par l’autorité

Selon le DG de la SONATUR, « Initialement, ce site nous a été donné par l’autorité. Nous-mêmes, nous n’osions pas nous aventurer dans l’espace de sécurité du camp Naaba Koom ».

En effet, aux dires de Sorgho Didier Camille, directeur technique de la SONATUR, lors de l’aménagement du terrain, « la présidence a demandé à l’époque de trouver des parcelles pour les populations de Kosyam ». Sur la base d’une liste de 482 demandeurs, la SONATUR a réservé 110 parcelles aux habitants de Kosyam. « Ce qui a été donné, ce sont 110 parcelles par bordereau puisque les noms n’ont pas été fabriqués ici. Certaines personnes s’opposaient déjà, mais nous leur avons dit qu’on ne pouvait pas discuter de ça. Nous avons déjà aménagé des trames d’accueil pour les populations de Kosyam. Avec les données informatiques, nous avons fait des croisements. Des noms qui figuraient dans la trame sont ressortis », a expliqué le DG de la SONATUR.

Et Assita Kontogomdé Karfo, conseillère juridique de la SONATUR de poursuivre que le travail a été fait à partir de la base des données. « Les habitants de Kosyam ont été aménagés plusieurs fois. Nous avons d’abord fait la trame d’accueil de Karpala, ensuite Balkuy et Nagrin pour ces mêmes personnes » a-t-elle précisé.

Toujours à ce sujet, la conseillère juridique souligne que ceux qui n’avaient pas 18 ans lors de la mise en place de ces différentes trames, reviennent encore aujourd’hui pour revendiquer des parcelles. « On ne peut pas continuer à faire un lotissement à chaque fois que quelqu’un aura 18 ans », a-t-elle ajouté.

Par ailleurs, le directeur technique a indiqué que le véritable problème avec les habitants de Kosyam découlerait de l’attribution des 110 parcelles. En effet, il souligne qu’une autre équipe de Kosyam s’est invitée après l’attribution pour réfuter la liste. A cet effet, ces derniers avancent que la liste faite au niveau de la SONATUR n’est pas celle de vrais autochtones de Kosyam. Toutefois, répond le directeur technique, « nous leur avons dit qu’il ne nous revenait pas de désigner les autochtones. La liste est venue de la Présidence et nous avons fait le travail. C’est ainsi que nous leur avons dit qu’ils devaient faire leurs doléances à ce niveau. Au cas où on nous donne instruction d’aménager un terrain pour vous, on le fera ». C’est de là, aux dires du directeur technique, que beaucoup n’ont pas entendu raison et soutiennent que la SONATUR leur doit des parcelles. « Ils nous demandaient quelque chose qu’on ne pouvait pas faire et c’est de là qu’est sorti le grief contre la SONATUR » a-t-il dit.

Ce qui se passe avec les habitants de Sabtoana

Selon la conseillère juridique, Ouaga 2000 a été déclarée zone d’utilité publique depuis 1990 et le plan d’aménagement de la Zone incluant Kosyam prévoyait un cimetière. Ainsi, si le terrain de 50 hectares appartient au village de Sabtoana et de Gargin, un village environnant, le directeur technique précise : « C’est au moment où le terrain était bien lisible et que les premières bornes ont commencé à être implantées, que les gens se sont invités pour dire que c’était d’abord leurs champs ensuite un cimetière. De ce fait, ils n’entendent pas qu’on vienne prendre le cimetière pour faire des parcelles ».

Un règlement à l’amiable serait-il possible ?

Sur convocation de Maurice Dieudonné Bonanet, ministre de l’habitat et de l’urbanisme, une réunion s’est tenue entre toutes les parties. Il s’agit d’un comité qui a été créé pour résoudre le problème. Selon le DG de la SONATUR, ce comité s’est rendu sur le terrain le 26 janvier 2016 aux fins de déterminer et délimiter les limites des champs. « Ce travail fait par des spécialistes permettra de marquer les limites des champs sur notre plan » a-t-il dit.

Et si à la suite de la délimitation des champs, la SONATUR annonce « nous étions en train de préparer les rapports pour voir exactement ce qu’on peut faire avec les instructions du ministre », elle dit cependant qu’elle n’a pas la possibilité de faire libérer les personnes incarcérées. Aussi, elle ne s’oppose pas non plus à leur libération après que le juge les ait entendues. En outre, la Société dit être dans des dispositions pour un règlement à l’amiable. « Nous jouons balle à terre. Nous ne pouvons pas envoyer nos clients en sachant qu’ils ne seront pas en sécurité » a conclu le DG.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 11 février 2016 à 08:53, par Balle a terre. En réponse à : Manifestation des habitants de Kossyam et Sabtoana : la SONATUR donne sa version des faits

    D’un côté il ya la loi , les procedures en la matiere. Et de l’autre côté, une population qui ne veut rien comprendre. En écoutant le DG Sonature, on voit que dans ce Burkina d’aujourd’hui rien ne doit etre voilé. Il a été tres clair sur le dossier. Bien expliqué. Les bénéficiaires sont dans leur droit alors pourquoi aller deterrer des bornes sur un terrain aui a ete attribué par l’autorité en bonne et due forme ? Nous ne sommes pas dans un Etat de desordre. Il faut que l’autorité de l’Etat soit établi. Alors je crois que une zone pourrait etre trouvée pour les population mais bien-sûr a condition de bien definir les bénéficiaires et aussi dans la mesure du possible. Car on y voit la mauvaise volonté ou du moins une manipulation d’habitants des lieux qui veulent tous profiter pour avoir des parcelles.

  • Le 11 février 2016 à 09:34, par oued En réponse à : Manifestation des habitants de Kossyam et Sabtoana : la SONATUR donne sa version des faits

    "Le réveil des démons ?"
    Les villageois sont plus clairs dans leurs versions que vous. Les anciennes méthodes d’accaparement des terres par la classe élite à Kossyam au détriment des populations qui ne sont même pas consultées.
    Pourquoi la SONATUR aménage les champs des populations et les invite à aller discuter leur sort à Kossyam ?
    Pourquoi une terre destinée a un cimetière est aménager pour des habitations ?

  • Le 11 février 2016 à 09:50, par wawei En réponse à : Manifestation des habitants de Kossyam et Sabtoana : la SONATUR donne sa version des faits

    Ah ça commence à faire mal à notre intégrité au Burkina quand des gens qui sont nés il y ’a 27 ans viennent créer des problèmes dans des situations nées avant eux ! Chers amis de Kossyam et Sabtoana, faites attention parce que ce n’est plus le temps de Blaise et sachez que l’autorité de l’Etat revient à grands pas, surtout pour des personnes de mauvaise foi comme le Burkina en regorge ces temps-ci. Vous croyez que l’état peut trouver des parcelles pour chaque citoyen qui atteint 18 ans , ! ça ne va pas, non ? Vous savez vers les années 58-60 il était difficile de trouver preneur pour une parcelle à Ouagadougou qui ne valait même pas 100fcfa de l’époque ; mais aujourd’hui une parcelle de 250m2 se négocie à coups de million ! La Révolution est venue relancer l’envie d’être chez soi par des lotissements à grande échelle ; mais aujourd’hui vous devez savoir que cette période est révolue surtout après le passage désastreux des maires et conseillers municipaux CDP. Ainsi va la vie. pour vivre chez soi il faut être prêt à débourser ou attendre tranquillement au village qu’une opportunité se présente pour acquérir un lopin de terre. Mais évitez cette méthode frauduleuse et malhonnête qui consiste à acculer l’état par des revendications intempestives montées par des "empêcheurs- de tourner-en-rond-pyromanes que nous connaissons bien. Heiii ! goussii yan !!!

  • Le 11 février 2016 à 09:57, par patarbtalé En réponse à : Manifestation des habitants de Kossyam et Sabtoana : la SONATUR donne sa version des faits

    si vous ne connaissiez pas les autochtones, eux se connaissent. la sonatur a toujours fait des faux deals. vous n’accepteriez pas de tels deals pour votre village.

  • Le 11 février 2016 à 10:33, par Naboho Lassina En réponse à : Manifestation des habitants de Kossyam et Sabtoana : la SONATUR donne sa version des faits

    Je ne comprends pas pourquoi ,toujours il y a des zones d ombre,lorsqu il s agit de
    parcelles et surtout de lotissements.La solution est toujours d associer, les vrais propriétaires
    terriens à chaque étape de la procédure.Ce qui n est pas bien est de négocier avec des illettrés ,pour ensuite les berner.Il sera mieux de faire appel à leurs enfants lettrés,pour une transparence du dossier à traiter.Merci

  • Le 11 février 2016 à 10:55 En réponse à : Manifestation des habitants de Kossyam et Sabtoana : la SONATUR donne sa version des faits

    Chers messieurs de la SONATUR moi je n’ai plus confiance en vous en tant que client
    Non seulement les villageois disent qu’ils ont des problème avec vous et vous dementez mais aussi quand les clients disent qu’ils ont des problèmes avec vous vous dementez aussi.
    je me demande si vous n’êtes pas en train de rouler tout le monde et que vous presentez une laideur si terrible que vous ne voulez pas que le peuple sache

    Tenez , pour mon cas, j’ai acquis une parcelle avec vous vers cette zone que vous appelez Ouaga 2000 extension sud que j’ai fini de regler en totalité en 2010.
    VOus m’avez même donné une attestation d’attribution datée du 04/2011 (avril 2011).
    mais chers internautes, je vous assure que jusqu’à la presente date, la SONATUR n’est pas capable de me montrer mon terrain.
    je n’imagine pas le nombre de fois ou je me suis deplacé et toujours le même refrain "Les travaux d’amenagement sont toujours en cours"
    Vous imaginez ce que ca fait ? Plus de 05 ans après la délivrance de l’attestation et vous n’êtes pas capable de montrer un terrain ou même de finir l’amenagement alors que vous avez encaissé l’argent depuis fort longtemps ????? On veut commencer à construire et on n’y arrive pas

    SONATUR es ce serieux de votre part ? Es ce la conduite d’une entreprise responsable ??

    je me demande si finalement ce n’est pas une arnaque organisée.
    Vous decevez tellement les gens et quand je voie votre immeuble maintenant j’ai envie de vomir
    Je suis sur que par finir vos clients vous trimballeront devant les tribunaux comme les villageois
    Serieusement vous etes très decevants !

  • Le 11 février 2016 à 11:40, par bt En réponse à : Manifestation des habitants de Kossyam et Sabtoana : la SONATUR donne sa version des faits

    c’est très simple quand la SONATUR où quelconque promoteur immobilier arrive sur le terrain, il contact les vieillards où propriétaires terriens,juste quelques uns en particulier ce qui sont nul sur ces questions. vu qu’ils sont très pauvres on leur fait une belle offre avec des parcelles à l’appui.du coup ils cèdent leurs terrain sans consulter certains frères ou parents ni même les autre habitants du coin venu d’ailleurs. le promoteur profite pour établir un procès verbal rapide émargé des vieux corrompus est c’est jouer.c’est toujours comme ça. donc pour les lots promis ils ne figureront sur la liste que ceux qui font des yeux doux avec le chef du village et bonjour les catastrophes.Après c’est pour dire la terre appartient à l’Etat !!!!!

  • Le 11 février 2016 à 12:06, par bt En réponse à : Manifestation des habitants de Kossyam et Sabtoana : la SONATUR donne sa version des faits

    c’est très simple quand la SONATUR où quelconque promoteur immobilier arrive sur le terrain, il contact les vieillards où propriétaires terriens,juste quelques uns en particulier ce qui sont nul sur ces questions. vu qu’ils sont très pauvres on leur fait une belle offre avec des parcelles à l’appui.du coup ils cèdent leurs terrain sans consulter certains frères ou parents ni même les autre habitants du coin venu d’ailleurs. le promoteur profite pour établir un procès verbal rapide émargé des vieux corrompus est c’est jouer.c’est toujours comme ça. donc pour les lots promis ils ne figureront sur la liste que ceux qui font des yeux doux avec le chef du village et bonjour les catastrophes.Après c’est pour dire la terre appartient à l’Etat !!!!!

  • Le 11 février 2016 à 14:32 En réponse à : Manifestation des habitants de Kosyam et Sabtoana : la SONATUR donne sa version des faits

    De quel coté de Ouaga 2000 extension on parle. Qui peut bien me situer la zone ?

  • Le 11 février 2016 à 15:05, par SID NAABA En réponse à : Manifestation des habitants de Kosyam et Sabtoana : la SONATUR donne sa version des faits

    Les villageois ont cédé leur terrain et ont vendus les parcelles qu’ont leurs a attribués a cout de millions.comme c’est facile de se faire de l’argent en vendant sa parcelle qu’on a eu gratuitement ils veulent qu’on rebelote..soignons honnête avec nous mêmes ..

  • Le 11 février 2016 à 16:22, par deçu En réponse à : Manifestation des habitants de Kosyam et Sabtoana : la SONATUR donne sa version des faits

    Merci réactionnaire N°6. Parce que dans toute cette histoire c’est nous les pauvres innocents propriétaires de ces parcelles extension ouaga 2000 zone C qui nous retrouvons bloqué, fatigué et migraineux face à des parcelles impossible à viabiliser. Messieurs de la SONATUR, nous vous prions de bien vouloir régler au plus vite cette malencontreuse situation qui met nous vos clients dans de sérieux problèmes et qui pourrait contribuer à vous discréditer aux yeux de vos futurs clients. Nous attendons donc votre prompt réaction et un ok sans danger pour le viabilisation effective de nos parcelles. Merci

  • Le 11 février 2016 à 16:48, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Manifestation des habitants de Kosyam et Sabtoana : la SONATUR donne sa version des faits

    Bon... Si les uns et les autres pouvaient LIRE les articles et les déclarations des uns et des autres avant de réagir, on se comprendrait peut être mieux ?

    Ce qui se passe à Kossyam est à l’image de ce qui se passe dans toutes les banlieues de Ouaga depuis des années et qui ont transformé cette affaire de parcelles en casse-tête. D’une part des gens veulent se faire attribuer des parcelles deux, trois, quatre fois ; d’autre part des gens qui n’étaient pas résident au moment du recensement ou qui n’avaient pas 18 ans se mettent à revendiquer au moment des attributions quelques années après. Et généralement, la première chose qu’ils font après attribution est de vendre la parcelle pour rejoindre un non loti... où ils exigent à nouveau des parcelles quand on veut lotir. Peut-on vraiment continuer comme ça ?

    Dans le cas ici, il se passe plusieurs choses :
    1°) La présidence a délogé des gens pour construire le palais et le camp Naba Koom. Toute la zone ayant été déclarée d’utilité publique, c’est à la Sonatur qu’a été confiée la viabilisation et la relocalisation des précédents résidents. Mais c’est la présidence qui a listé ceux qu’elle a expoprié et transmis la liste à la Sonatur pour attribution.
    2°) La dite liste a été mainte fois allongée (on ne sait pas pourquoi), obligeant la Sonatur à refaire des aménagements dans diverses trames d’accueil dont Karpala, Balkuy et Nagrin. Et comme ces gens ne payent pas, c’est au frais de la Sonatur.
    3°) Parmi les "nouveaux demandeurs", la Sonatur a vu les noms de gens qui avaient déjà reçu des parcelles, ou dont les dates de naissance qui montrent qu’ils ne pouvaient pas être recensés comme majeurs au moment des expropriations. Elle refuse donc de dépenser pour leur donner ou redonner des parcelles gratuitement.
    4°) Les concernés, mécontents, posent des actes de défiance, d’intimidation et de sabotage depuis lors pour bloquer les activités de la Sonatur dans la zone. Ils revendiquent des terrains comme leurs anciens cimetières ou champs, contestent la destination des terrains (comme si c’est eux qui faisaient le plan d’aménagement de Ouaga 2000 !), menacent les attributaires qui viennent prendre possession de leurs parcelles.

    Alors que les politiques, au lieu de prendre leurs responsabilité devant ces comportements inciviques, demandent à la Sonatur de négocier et de trouver (encore) des parcelles pour satisfaire l’appétit insatiable de parcelles des gens, soit.
    Mais on ne peut pas encourager les actes de violences gratuites contre les biens et les personnes en libérant ceux qui en sont responsables. Sinon, c’est dire aux autres de faire la même chose pour obtenir des parcelles. Et la, on va tous préparer nos gourdins et nos machettes pour obtenir gratuitement des parcelles.
    On ne peut pas non plus reprocher quoi que ce soit à la Sonatur, qui rappelons le est une entreprise qui aménage et revend des terrains pour le compte de l’état, et ne doit pas dépenser plus qu’elle n’encaisse. Or, tous ces "arrangements" sans fin ont un coût ! Alors on fait comment ???

  • Le 12 février 2016 à 00:08, par Alphonse En réponse à : Manifestation des habitants de Kosyam et Sabtoana : la SONATUR donne sa version des faits

    Sidpawalemdé Sebgo, à tout ce que vous venez de dire j’ajouterai mon témoignage. J’ai acheté en 2012 un des terrains revendu par un habitant de sabtoana. J’avoue que tout le village était vraiment cooperatif à l’époque, mainte fois j’ai eu du mal à retrouver ma parcelle et je suis allé au village et avec le nom du vendeur jai toujours eu un accompagnant pour retrouver la zone. Alors que s’est-il passé ? Des individus de mauvaises fois se sont-ils aperçus que ces parcelles valent de l’or, manipulent les populations et veulent abuser du manque d’autorité de l’Etat ? Non, il faut vite résoudre ce genre de problème en retablissant l’autorité de l’Etat, car des gens comme moi n’attendent que la zone soit un peu viabilisée pour rejoindre.

  • Le 12 février 2016 à 09:48, par Youl En réponse à : Manifestation des habitants de Kosyam et Sabtoana : la SONATUR donne sa version des faits

    Je pose la question suivante. A qui appartient la terre dans notre cher FASO ? Il s’agit là d’une question préalable car de la réponse claire et sans ambiguïté à cette question, nous avons la solution à ces problèmes de lotissements voire des parcelles ? J’ai acheté une parcelle dans la zone de Sabtoana- Gargin en 2015, mais je vous assure cher (e)s frères et sœurs internautes que la vente s’est déroulée très bien mais ce qui m’a intrigué ce sont les jeunes de cette localité. Ils roulent sur des motos de millions et à la question de savoir comment ils ont pu les acquérir ? Ils vous diront que c’est la vente des parcelles qu’ils vendent à 5 ou 6 millions de f cfa. D’abord on attribue les parcelles et chaque couples ( homme et sa femme), jeunes de plus de dix-huit (18) ans acquirent des parcelles, ensuite ils les revendent pour s’acheter des motos de millions, sortent pour réclamer de nouveaux des parcelles enfin ils troublent la quiétude des nouveaux acquéreurs. Mais il faut que cela cesse maintenant !!! Nemo auditur turpitured proprian allegans.

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