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Club des dirigeants de banques et établissements de crédit d’Afrique : Un ouvrage pour maitriser le processus d’émergence du continent africain

Publié le mardi 9 février 2016 à 00h00min

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Club des dirigeants de banques et établissements de crédit d’Afrique : Un ouvrage pour maitriser le processus d’émergence du continent africain

Le Burkina Faso accueille pour la 3e fois consécutive les Journées annuelles du Club des dirigeants de banques et établissements de crédit d’Afrique. En prélude à ces journées, le club conduit par son président, Idrissa Nassa a organisé une conférence de presse dans l’après-midi du 3 février 2016 à Ouagadougou. Au cours de la rencontre, il a présenté à l’assistance leur livre intitulé « Banque et finance en Afrique : Les acteurs de l’émergence ».

Les Journées annuelles du Club des dirigeants de banques et établissements de crédit d’Afrique (CDBECA) se tiennent du 4 au 5 février 2016 à Ouagadougou sous le thème « Le paysage des moyens de paiement, une solution mondiale en marche. Enjeux pour les banques africaines ». A quelques heures de ces journées, le club a organisé une conférence de presse consacrée à la présentation de leur ouvrage collectif. Selon le président du CDBECA, Idrissa Nassa, il était important pour eux d’apporter leur contribution au débat économique à travers l’édition d’un livre. Un livre, a-t-il ajouté, qu’ils ont souhaité mettre à la disposition non seulement des dirigeants de banques mais de toute la population. Ceci, en vue d’apporter leur contribution à l’édification d’un monde économique fiable.

Et au Conseiller du CDBECA, Dhafer Saïdane de renchérir : « Ce livre pour nous est important parce que sans doute l’un des rares ouvrages qui essaie de s’inscrire dans l’afro-optimisme, montrer le rôle actif des banques dans l’émergence du continent ». Pour lui, les banques africaines sont sur une bonne tendance et ne tomberont pas dans le piège des pays riches, c’est-à-dire la crise financière et la spéculation. M. Saïdane a en outre confié, qu’ils sont en train de créer un véritable modèle bancaire africain différent de celui qui existait après la colonisation. « Nous avons enfin désormais des banques et des banquiers affranchis du modèle occidental » a-t-il clamé.

Une autre vision de la banque

A quoi ressemble le paysage africain ? Quelles sont les stratégies des grandes banques africaines ? Quel est l’avenir du panafricanisme bancaire ? Quels sont les grands défis pour le régulateur bancaire africain ? Telles sont quelques-unes des interrogations qu’analyse cet ouvrage, qui aborde aussi des aspects réglementaires et leur degré d’adaptation à la situation africaine, notamment en terme de lutte anti-blanchiment. La finance africaine et les banques en particulier ont connu des mutations importantes ces 20 dernières années. Ces changements ont alors aiguisé la concurrence et ont incité les banquiers à développer de nouvelles stratégies spatiales reposant sur une logique industrielle et de nouveaux métiers liés aux NTIC.

En croisant les regards de spécialistes de l’économie et de la finance du continent- universitaires de renom et éminents dirigeants de banques africaines (Dhafer Saïdane, Alain Le Noir, Christian de Boissieu, Arnaud de Bresson et Idrissa Nassa), cet ouvrage est une des premières tentatives qui vise à percer le mystère du processus d’émergence par lequel passe le continent africain.

Pour acquérir le livre, il suffit de débourser la somme de 37 euros TTC soit environ 25 000 franc CFA. Il est disponible par commande sur internet : revue-banque.fr ou au lieu de la conférence à Ouagadougou.

Présentation du club

Le Club des dirigeants de banques et établissements de crédit d’Afrique a été créé en 1989 à Lomé sous forme associative. Son objectif est de satisfaire les besoins d’information, et de formation de ses membres, de susciter et faciliter la réflexion des banquiers africains sur les objectifs à atteindre et sur les moyens à mettre en place. Statutairement, ce sont les présidents, DG, et DGA des banques au niveau de l’Afrique francophone. Ils sont aujourd’hui une soixantaine.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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