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Tournons la page des "proposeurs" et des "prometteurs"

Publié le jeudi 4 février 2016 à 00h54min

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Tournons la page des

« Il faut que…, il faut que… ». « Il faut que les décideurs fassent ceci…, cela…, il faut que les Burkinabè fassent ça… Il faut que…, il faut que… » !!! Assez ! Une fois, nous attirions l’attention d’une personnalité de ce pays, au cours d’un atelier, sur la nécessité de changement de paradigme. Il faut qu’on arrête avec les « il faut que… », pour passer à « il fait que… », « ils font que… » En d’autres termes, on se doit de quitter le statut de "proposeur" pour passer à celui d’acteur.

De proposition(s) en proposition(s), on ne s’en sortira jamais ! Que ceux qui proposent passent à l’action ! Individuellement ou collectivement, que faisons-nous au quotidien pour le Burkina Faso ? Des propositions ? Il y en a assez déjà et dans tous les domaines. Ce dont nous avons besoin à présent, ce sont des actes. Des actes qui doivent être posés par tous : ceux qui sont au pouvoir, les acteurs de la société civile, les opposants politiques et les citoyens eux-mêmes.

Dans le contexte actuel, tout le monde a pris conscience de l’importance de la contribution même individuelle pour la sécurité et la paix dans ce pays. Déjà le carcan des égoïsmes individuels dans ces domaines se trouve fragilisé et c’est à saluer pour l’avenir de ce pays. Mais en dehors du domaine sécuritaire, d’autres chantiers tout aussi énormes se présentent, voire urgent. C’est le cas de l’emploi des jeunes et la lutte contre la vie chère. Ceux qui ont convoité et obtenu la gestion du pouvoir d’État se doivent d’être en première ligne bien sûr. Les opposants aussi doivent s’investir pour le développement du Burkina car s’ils sont capables de mobiliser des fonds pour leurs campagnes électorales, ils peuvent tout aussi le faire pour financer des projets de développement, en attendant d’accéder un jour au pouvoir.

Le développement d’un pays ne se décrète pas, puisqu’il dépend de l’investissement individuel et collectif de tous : des agents publics, des opérateurs économiques, de chaque citoyen... Donc tout un chacun est tenu de s’investir dans cette dynamique. Même si l’heure de la solidarité dans le domaine du développement relève pour le moment du mythe, comme c’est pourtant déjà le cas en matière de lutte contre le terrorisme et l’insécurité, il faut insister sur le fait que pour avoir un Burkina meilleur, il est impératif que tout un chacun s’y mette.

En effet, on ne pourrait savourer sa réussite ou sa richesse si on baigne dans un environnement où manger juste à sa faim est un luxe pour le commun des mortels. D’ailleurs, le régime déchu en a fait les frais en octobre 2014 ! On ne saurait non plus s’en sortir si tout un chacun refuse d’innover et reste assis à compter sur l’État : les emplois adaptés à X ou Y le sont peut-être moins pour A ou B et ces derniers se doivent bien de le comprendre par eux-mêmes et se forger d’autres chemins. Si C ou D peut réussir par exemple à Ouagadougou, E ou F pourrait très bien gagner sa vie dans une campagne quelque part au Burkina. Ça, l’État ne peut le décréter ! Tout au plus les autorités au pouvoir pourraient projeter un développement de toutes les régions du Burkina, ce qui prendrait forcément du temps. Mais pendant ce temps, la lutte contre le chômage des jeunes urge !

Les jeunes se doivent donc d’innover, en plus du soutien qu’ils sont fondés à attendre de l’État. Pendant ce temps également, la contribution de tous est souhaitée. Par exemple, les opérateurs économiques pourraient contribuer substantiellement à réduire la cherté de la vie qui frappe sévèrement ces pauvres jeunes en quête d’emploi en abaissant par exemple le prix du transport que les Burkinabè sont fondés à attendre, depuis la baisse du prix du carburant à la pompe. Évidemment, par la suite, il faut que les commerçants répercutent cette baisse… En plus de cette lutte contre la vie chère, la création d’emplois et le paiement par tous des différents impôts et taxes doivent aussi servir de fibres patriotiques qui nous animent tous : citoyens, opérateurs économiques, acteurs politiques et leaders de la société civile.

Bref, chacun a son rôle à jouer si on veut prendre le chemin du développement. Ce qui, nous pensons, est une urgence de premier plan car vu la croissance démographique, il faut se dépêcher de construire un Burkina où tout un chacun trouve(ra) son compte, seul gage de la stabilité sociopolitique tant souhaitée par tous !
Dieu bénisse le Burkina Faso.

Dr Daniel KERE
Enseignant-Chercheur à l’Université Ouaga II

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Vos commentaires

  • Le 3 février 2016 à 16:59, par TANM En réponse à : Tournons la page des "proposeurs" et des "prometteurs"

    Mon cher KERE, cet écrit est en soit DES PROPOSITIONS. Si c’était du genre :
    - Moi j’agit comme ça 1, 2, 3 ....,
    - Moi j’ai rempli, toutes mes promesses et je ne promettrai plus, mais j’agirai dorénavant désormais.
    RDV en 2017 pour mon bilan.
    Cela allait être plus éducatif plus profitable à tous les Burkinabè et à l’AFRIQUE.

  • Le 3 février 2016 à 17:05 En réponse à : Tournons la page des "proposeurs" et des "prometteurs"

    Je me pose la question si Dr Kere est-il un "proposeur" ou bien "prometteur" ? Il y a un terme qui va nous tuer d’abord : "il faut innover". c’est très bien de parler innovation mais qu’est ce que nous avons découvert et qui mérite d’être innové ? Tout ceux qui disent de n’est pas compté sur l’Etat là si vous observez très bien et de très prêt vous verrez que ces gens là ont des bourses de l’Etat et oubien leurs parents ont participé d’une façon ou d’une autre au pillage du contribuable burkinabé pour leur payer les études. Comment peut on découvrir et innover si dans nos universités les étudiants et les enseignants manquent du minimum pour travailler ? On peut innover sans un minimum de formation ? et ça c’est la responsabilité de l’Etat ! Si l’Etat fait des efforts et les gens ne se battent pas c’est en ce moment précis que nous devons nous plaindre pas le contraire. Observez très dans les Etats où les citoyens innovent, quelle a été la responsabilité de l’Etat et quelle sa responsabilité actuelle dans le processus d’innovation ?

  • Le 3 février 2016 à 17:10, par Hèrèmougou En réponse à : Tournons la page des "proposeurs" et des "prometteurs"

    Franchement docteur vous n’avez rien apporté au débat. Tout ce dont vous avez évoqué dans votre écrit est déjà connu jusqu’à l’échelle lambda.Le contenu de votre écrit est en contradiction de ce que vous voulez véhiculer. Vous n’avez fait que dire il faut que......, il faut que......,

  • Le 3 février 2016 à 17:14, par BATIONO En réponse à : Tournons la page des "proposeurs" et des "prometteurs"

    Parfaitement d’accord avec vous que chacun doit s’y mettre !
    Cependant, ne dédouanons pas très vites les gens du pouvoir. Un système politique orienté vers le travail été expérimenté au Burkina Faso de 1984 à 1987 et tout le monde était au travail. Pour chaque projet, l’apport des populations bénéficiaires (en termes de force de travail) était non négociable, développement ainsi une prise de conscience et une dignité d’"être".
    Le régime qui a suivi a instauré une autre dynamique contraire tuant le mérite par l’effort et du même coup le goût, la noblesse et l’amour du travail. Il suffit de prendre la carte du parti, d’obéir aveuglement et la promotion est au rendez-vous. Ce qui finit par croire à ceux qui ont les faveurs qu’ils n’ont aucun mérite personnel et ne peuvent donc pas entreprendre par eux-mêmes, et cultiver chez une grande partie de ceux qui subissent l’injustice un dégoût de l’effort, puisse qu’on peut décider de quand et comment fermer votre entreprise voir ruiner votre projet de vie.

    Le poisson pourrit par la tête. Oui donc aux efforts individuel et collectif, indispensables à la production et à la construction des initiatives de développement, car in-fine, tout Homme cherchant à donner un sens à vie ne saurait être véritablement heureux dans un état de passivité existentielle même quand tout lui est offert. Le politique devrait pour autant s’efforcer de (ou devrait-on l’obliger à) donner l’exemple ne serait-ce que sur la garantie de la justice et de l’équité sociales.

  • Le 3 février 2016 à 17:16 En réponse à : Tournons la page des "proposeurs" et des "prometteurs"

    Merci pour cette contribution Dr Kere ! Chaque citoyen à quelque niveau doit faire son boulot avec conscience et rigueur ; payer egalement ses taxes si nous voulons un Burkina nouveau et prospère .

  • Le 3 février 2016 à 17:19, par K En réponse à : Tournons la page des "proposeurs" et des "prometteurs"

    Une contribution peut être aussi une contribution. Comme Dr Kere parle de contribution, quelles sont vos contributions pour une meilleure application du système LMD.

  • Le 3 février 2016 à 17:21, par Le Citoyen Républicain. En réponse à : Tournons la page des "proposeurs" et des "prometteurs"

    Docteur Daniel KERE, je ne me fatigue plus pour écrire un article. J’agis directement à Loanga et si un jour tu y passes, tu verras le petit changement qui est en train de s’opérer.
    Inutile de s’exposer aux mercenaires de la toile. C’est désormais ma ligne.
    Je suis d’accord avec toi à 120%, Mais tu verras comment les soulards de la toile vont bientôt te vilipender avec tes belles propositions. Attends de voir, il n’ont pas encore pris leur dose de tchapalo, les Ka, les kôrô Yamyélé. Wait and see.

  • Le 3 février 2016 à 17:27, par gohoga En réponse à : Tournons la page des "proposeurs" et des "prometteurs"

    Docteur, je suis avec vous. Les gents passent leur temps à critiquer l’Etat sans se poser la question de savoir ce qu’ils ont fait eux-mêmes et pour l’Etat.

  • Le 3 février 2016 à 17:42, par Idrissa Dambé COULIBALY En réponse à : Tournons la page des "proposeurs" et des "prometteurs"

    Merci Docteur
    Ce que vous n’avez pas saisi, c’est que avec les ’Il faut que...", on se dédouane systématiquement du problème concerné pour rendre responsables les autres. C’est simple surtout pour ces responsables qui sont en déficit d’imaginations.
    Coul

  • Le 3 février 2016 à 19:38, par spyckly En réponse à : Tournons la page des "proposeurs" et des "prometteurs"

    Ce qui me choque le plus cest la non répercussion de la baisse substencielle du prix du carburant observée sur le prix du transport et par ricochet sur les autres produits alimentaires.
    A chaque fois qu’il ya hausse du prix du carburant on court pour augmenter les prix par ci les prix par la. Mais des qu’il ya baisse silence radio personne ne veux diminuer on accroît son benef un point cest tout.
    Mr Kere cest pas des propositions qui manquent pour le développement du BF mais c’est plutôt l’incivisme à tous les niveaux (État, fiscal,routier,..)qui mine notre développement. On veut toujours prendre des raccourcis partout et pour tout convaincu qu’on peut jamais y arriver normalement.
    La fameuse formule"Qui t’a envoyé" et le "lèche cul" ont pris le dessus sur le mérite lors des nombreux recrutements.

  • Le 3 février 2016 à 20:32, par TANM En réponse à : Tournons la page des "proposeurs" et des "prometteurs"

    Au Citoyen Républicain, stp soit seulement à 99% d’accord avec Dr KERE pour l’aider à s’améliorer, se remettre en cause et continuer ses recherches.
    A Loanga tu (agis directement), cela est très bien, c’ est positif. Là où ça coince c’est (tu verras le petit changement...). Car, même si tu ramasses un sachet d’eau ou un lotus pour mettre dans une poubelle, c’est un grand changement ou si tu veux un changement tout court.
    Il faut continuer d’écrire sur la toile, mais avec une logique cohérence pour se faire comprendre et récolter à la fin TOUTES LES INTERVENTIONS, pour faire la synthèse afin de savoir si le message est passé.

  • Le 4 février 2016 à 05:27, par Le citoyen lamda En réponse à : Tournons la page des "proposeurs" et des "prometteurs"

    Du blablabla ! Tu seras nommés au prochain conseil des ministres. Dors tranquille.

  • Le 4 février 2016 à 07:28 En réponse à : Tournons la page des "proposeurs" et des "prometteurs"

    le docteur propose qu’on tourne la page des "proposeurs". je ne lis pas le reste.

  • Le 4 février 2016 à 08:28, par Vérité En réponse à : Tournons la page des "proposeurs" et des "prometteurs"

    Je suis d’accord avec toi mais je n’ arrive pas à digérer une seule chose , comment l’Etat va baisser le prix de carburant et ces commerçants mal intentionnés refusent de diminuer le cout du transport et les articles et QUE LE GOUVERNEMENT SE TAISENT ? Dites moi ce Gouvernement sert A QUOI ? Ces COMMERçANTS SONT ILS DES BURKIANABE SUPERIEURS OU QUOI ? PAS ! PAS ! PAS !

  • Le 4 février 2016 à 09:12, par Tengueri En réponse à : Tournons la page des "proposeurs" et des "prometteurs"

    Dr Kere, le titre de votre article est plus explicite que le contenu de votre article. Vous parlez de laisser les propositons pour le role d’acteur. Je suis au regret de vous informer que vous ne faites que des propositions et personnellement je ne vois pas les actions concretes que vous avez pose par exemple.

  • Le 4 février 2016 à 09:24 En réponse à : Tournons la page des "proposeurs" et des "prometteurs"

    Ce Docteur se pose plutôt en donneur de leçons qu’il s’y prend mal. Ce qu’il veut passer comme message sous forme d’interdit, lui-même il viole inconsciemment son interdit. Peut-on dire à une société de ne rien dire sur le comportement d’un individu appartenant à cette société ? Comment le socialiser alors ? Retenons donc ceci : tout comportement social déviant au-delà d’un certain seuil de tolérance est toujours sanctionné par la société.

  • Le 4 février 2016 à 09:37, par linoversace En réponse à : Tournons la page des "proposeurs" et des "prometteurs"

    Tout ce que je sais, c’est que chacun doit prendre conscience du boum démographique en cours au pays des hommes intègres. je ne sais pas ou l’on va avec cette procréation !! et tenez vous donc, on largue des enfants et on compte sur l’état pour s’occuper d’eux !! rires !! a cette allure je ne sais pas ou nous allons. les ressources humaines constituent un atout, mais à un certain niveau, cela devient un handicap. comment faire pour nourrir, soigner, éduquer des dizaines de millions dans un pays aux ressources limitées et enclavé. je vois un spot a la télé qui dit qu’a cette allure, en 2020 l’état devra construire 2000 classes en moyenne par an pour pouvoir rester dans la marge. rires !!! je ne sais pas actuellement combien de classes sont construites annuellement mais je sais que 2020 est a juste 4ans. sensibilisons nos chers parents a réduire considérablement le taux de natalité, sinon un jour le simple air pour respirer fera défaut !! a bon endendeur...

  • Le 4 février 2016 à 11:17, par MEDA W. En réponse à : Tournons la page des "proposeurs" et des "prometteurs"

    Merci Docteur pour cet excellent article qui constitue une véritable interpellation pour tout citoyen burkinabe quelque soit sa classe sociale.L ’Etat est là pour définir les grandes orientations ,réaliser les grands projets ,mais vraiment il appartient à quiconque se réclamant de cet Etat d’apporter sa pierre pour construire un beau pays.Cette vision ne plairait pas aux détracteurs.aux oisifs et autres maringoins qui voudraient que l’Etat ait le baton magique de Moise.Seulement l’Etat doit batailler pour faciliter la production des richesses à l’échelle nationale car nous avions des potentialitées naturelles et humaines

  • Le 4 février 2016 à 12:48, par Tony En réponse à : Tournons la page des "proposeurs" et des "prometteurs"

    "Il faut qu’on arrête avec les « il faut que… », "

  • Le 4 février 2016 à 12:59, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie En réponse à : Tournons la page des "proposeurs" et des "prometteurs"

    Merci pour votre article. Sachons qu’une contribution peut se faire à plusieurs niveaux, à plusieurs moments. Par exemple, au niveau des idées , c’est ce que vous faites comme beaucoup d’autres. Et c’est ce à quoi je suis personnellement engagé depuis longtemps sur cette tribune. J’ai fait de Lefaso.net ma tribune. Pourquoi ? Pour le moment, je ne suis ni dans parti politique, ni dans société civile, ni dans association. Dois-je me taire pour autant ? Voila pourquoi je fais du E-militantisme. Savez-vous que l’idée de construire un musée national est le fait de mes "musings" ? L’idée, je l’ai emise et reitéré de nov 2014 à dec 2014, après l’insurrection. Bien sûr, certains ont aussi emis l’idée sous d’autres modalités, mais c’est après mes appels à l’initiative. Je m’en rejouis, puisqu’elle a été adopté et a même refait l’objet d’un appel à suggestions sur cette même tribune. Bref, ma vocation, c’est :
    - d’être serieux quand j’interviens, comme si j’ai affaire à un examen de bac
    - de donner toujours le meilleur de mon discernement.
    - Et à plusieurs reprises et même avant le depart de Blaise, j’ai invité les forumistes à eviter le style telegraphque quand ils ecrivent. Et je m’en rejouis, enormément, du fait du serieux ORTHOGRAPHIQUE dont font montre pas mal de forumistes. Notre problème de developpement est un problème litteraire et linguistique. Si on ne se developpe pas, c’est parce que beaucoup de gens même avec BAC, MBA, PHD ne comprennent rien en Français. On confond LETTRES et INTELLECTUELS.

  • Le 4 février 2016 à 13:10, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie En réponse à : Tournons la page des "proposeurs" et des "prometteurs"

    Je propose au Ministère de la Culture ou à l’Observatoire des Faits Religieux d’INSTAURER une relation à plaisanterie entre :
    1.
    - Musulmans ("Noèlè Y ya-n-do") - Chretiens Catholiques ( Les "NBa-La-Biga")
    - Musulmans ("Noèlè Y ya-n-do") - Protestants ( Les Merrcas ! )
    - Musulmans ("Noèlè Y ya-n-do") - Religion Traditionnelle Africaine (animistes)
    - Que sais-je encore ?

    2.
    Une journée Nationale de Raillerie Inter-Religieuse en complement du Dialogue Inter-Religieux. Avec des Prix à discerner !
    Contre l’excremisme (excrement) religieux, en avant !

    Cordialement, le Prophète Impie !

  • Le 4 février 2016 à 13:29, par Barké En réponse à : Tournons la page des "proposeurs" et des "prometteurs"

    Vous vilipendez les "proposeurs" et vous vous mettez paradoxalement à proposer. Quand vous dites de ne pas compter sur l’Etat, pourquoi après l’obtention de votre doctorat, n’êtes-vous pas allé créer votre entreprise ? Vous avez préféré attendre un hypothétique poste d’assistant à l’Université Ouaga II. J’aurais été parfaitement d’accord avec vous si vous montriez le chemin à suivre en allant créer votre entreprise. Un internaute l’a déjà dit, ce changement de mentalité doit être accompagné par l’Etat et cela à plusieurs niveaux. D’abord, les dirigeants doivent donner l’exemple à travers une gouvernance vertueuse. Ensuite, revoir le système éducatif depuis le primaire pour le rendre en phase avec cette vision. Enfin, donner un accompagnement, à tous les jeunes qui essaient de voler de leurs propres elles à travers des mesures incitatives. Si tous ces éléments sont réunis, vous verrez que tout ce que vous réclamez, à savoir le civisme fiscal, entrepreneuriat, etc, va suivre.

  • Le 4 février 2016 à 15:53, par Cheikh En réponse à : Tournons la page des "proposeurs" et des "prometteurs"

    Haha ! Pas facile hein docteur ? Ridicule à la limite, avec en conclusion des "Il faut se dépêcher de construire un Burkina où..............."

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