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Culture de la qualité : Les Editions "Le Pays" honorées à Genève

Publié le lundi 25 avril 2005 à 00h10min

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Les Editions "Le Pays" ont été primées le 18 avril dernier à la 7e Convention Internationale à la Qualité de B.I.D - Genève 2005.

L’entreprise a reçu un trophée en or, signe que la qualité de son travail est reconnue au-delà de nos frontières. A cette cérémonie, d’illustres personnalités du monde de la culture et des affaires, du corps diplomatique en provenance du monde entier, étaient présentes.

Les Editions "Le Pays" viennent de compter parmi les entreprises lauréates du prix Century International Quality Era Award de Business Initiative Directions (B.I.D). Le 18 avril 2005 lors de la 7e Convention Internationale à la Qualité de B.I.D -Genève 2005, l’entreprise de presse a reçu le prix International à la Qualité B.I.D, dans la catégorie or.

Cette convention s’est déroulée à l’hôtel Intercontinental Genève, où l’entreprise de presse était représentée par son directeur de la rédaction, Mahorou Kanazoé, et son secrétaire général adjoint de la rédaction, Cheick Beldh’or Sigué. Une centaine d’ entreprises provenant du monde entier et exerçant dans divers domaines, ont été primées dans les catégories or, platine et diamant.

Comment s’est faite la sélection ? Les membres d’un Comité international de sélection des candidats de Business Initiative Directions recherchent et sélectionnent les entreprises pour présenter leur candidature au prix Century International quality Era Award de B.I.D. Pour ce faire, ils font appel à une information fournie par des institutions locales, aux mass médias du monde de l’entreprise et des affaires, aux chambres de commerce, et aux ambassades.

Entreprise privée et indépendante basée en Espagne, Business Initiative Directions est orientée à promouvoir la culture de la qualité et l’amélioration continue dans les entreprises du monde entier, par l’implantation de modèles de qualité et de prix qui promeuvent et identifient les mérites des entreprises. Pour cela, B.I.D a mis en place un processus de vote auquel participent 132 pays du monde. Elle est spécialisée en communication de la culture de la qualité, du leadership et de la gestion.

Le trophée International B.I.D Quality Award est remis en fonction de l’application de critères de qualité Total Quality management (TQM QC 100), dont le contenu aide les dirigeants d’entreprises à améliorer les processus et systèmes.

Les prix de B.I.D sont remis annuellement à Francfort, Genève, Paris, New York, Madrid et Londres. Les entreprises lauréates du prix Century International Quality Era Award sont actuellement présentes dans 166 pays. La première convention s’est tenue en Europe il y a de cela 3O ans.
* L’Europe, ce n’est pas l’Afrique. Une coupure d’électricité en Suisse comme dans bien des capitales européennes, cela relève de l’ inédit.
Cela est inconcevable, désagréable et choquant à la fois ! On apprend que lorsque c’est arrivé la dernière fois dans la capitale helvétique - une des rares fois d’ailleurs - cela a fait l’objet d’une interpellation devant le parlement, de
l’ autorité en charge de
l’ énergie.

Celle-ci a dû s’expliquer, indiquant qu’un tel incident ne surviendrait plus avant vingt ans au moins. En Afrique où l’on est habitué aux coupures d’électricité et délestages, se voir privé d’électricité pour fait de coupures d’électricité est devenu une banalité.

* Le saviez-vous ? La plupart des moyens de transport terrestres en Europe, notamment le Train à grande vitesse (TGV) ou les tramways (en Suisse) fonctionnent non pas à l’essence ou au gasoil, mais à l’électricité. Cela, grâce à tout un réseau de fils électriques qui quadrille l’Europe. Ces fils électriques sont en effet reliés aux toits de ses moyens de transport pour leur fournir l’électricité. D’un pays à un autre et tout au long du trajet donc, le TGV est alimenté en énergie grâce à ces fils électriques.

On comprend alors le désarroi des Européens quand il y a coupure d’électricité. Puisque tout fonctionne presque grâce à l’énergie, tout ou presque s’arrête donc de fonctionner sans électricité. Si bien que quelqu’un a dit que les Européens font tellement de recherches que s’ils avaient notre richesse qu’est le soleil, ils en tireraient le maximum de profits.

* La Suisse ainsi qu’une partie de l’Europe est en ce moment sous la neige. Cela est un fait rare et inattendu pour la simple raison que c’est le début du printemps et non l’hiver.

* Si la vie coûte cher en France, elle coûte davantage plus cher en Suisse. C’est à un point tel, que certaines personnes en Suisse vont faire leurs achats dans les villages français les plus proches de la Suisse, situés à une toute petite distance de la capitale helvétique.

* Les campagnes en Europe sont très agréables à voir. Des paysages pittoresques avec d’abondants cours d’eau, des sommets de montagnes enneigés, une nature parfois austère mais qu’on est arrivé à dompter, des villages qui, par leur niveau de développement et par le bien-être de leurs habitants, n’ont rien à envier à certains quartiers de nos capitales africaines où le mal-être et le misérabilisme des populations sont ambiants. "Quand on visite les pays d’Europe et d’Asie, on ne peut que donner raison aux afropessimsites", a dit quelqu’un.

* Les rues suisses sont très propres. Si propres qu’on hésiterait à jeter une ordure par terre. Aussi, le fait que l’essence sans plomb est utilisé, met ce pays à l’abri de la pollution atmosphérique.

* Mais comme tout pays, la Suisse a ses clochards et ses sans-culottes. Un Africain qui a visiblement pété les plombs, s’est livré à un spectacle en pleine ville, qui porte un coup à l’image des immigrés.

Rassemblé par Cheick Beldh’or SIGUE


JEREMIE SIGUE (DG DES EDITIONS « LE PAYS ») :« C’est un prix redoutable »

Fondé le 3 octobre 1991, le journal indépendant « Le Pays » s’est tracé un sillon d’éthique et de déontologie qui lui a permis aujourd’hui d’être une référence de choix sur l’échiquier médiatique burkinabè. « Le Pays » a fait son chemin.

Des environs du marché central Rood-Woko aux 1200 Logements où est érigé son nouveau siège où il fait bon travailler, en passant par le quartier Koulouba d’où elle a été délogée, projet ZACA oblige, l’institution a connu plusieurs mutations positives tant au niveau des ressources humaines que matérielles.

« Evasion », un hebdomadaire, « Votre Santé » un mensuel, ont, après leur naissance, permis aux Editions « Le Pays » de devenir un groupe de presse très performant. Ces efforts ont été récompensés le 18 avril dernier à Genève(Suisse) lors de la 7ème Convention Internationale de la BID (Business Initiatives Directions), et ce dans la catégorie Or. Nous avons recueilli pour vous les sentiments de Boureima Jérémie SIGUE, Directeur de publication et Directeur général des Editions « Le Pays ».

« Le Pays » : Le 18 avril 2005, « Le Pays » était en or à Genève en Suisse, à l’occasion de la 7ème Convention Internationale à la Qualité BID 2005 où il a été honoré du trophée « Century International Quality Era Award » dans la catégorie Or. Que ressentez-vous en ce moment ?

Boureima Jérémie SIGUE, DG des Editions « Le Pays » : Cette distinction consacre les efforts de toute l’entreprise, de tout un chacun, de toute la famille que forme l’ensemble des travailleurs des Editions « Le Pays ». C’est donc le couronnement de tous ce travail commun. C’est le fruit d’une reconnaissance internationale du quotidien indépendant « Le Pays ». C’est la consécration de l’excellence et, en tant que premier responsable de la maison, j’en suis très fier.

Je suis également persuadé que tous les travailleurs de la maison éprouvent cette même fierté de voir leurs efforts récompensés dans un monde qui, grâce à l’Internet, est devenu un village global. Je suis d’autant plus fier que le trophée en or est décerné après moult consultations par la BID, des chancelleries, des ONG, des sociétés civiles, etc. Avec la permission de tous ceux qui travaillent dans cette entreprise de presse, je voudrais dédier ce trophée aux lecteurs, qu’ils soient Burkinabè ou d’ailleurs, à l’ensemble de la presse burkinabè, aux revendeurs et à tous ceux qui oeuvrent pour l’enracinement d’une presse libre et indépendante.

Plus qu’une distinction, n’est-ce pas là un appel à faire plus ?

Comme je le disais en conférence de rédaction la dernière fois, c’est un honneur très grave qu’on nous fait en nous décernant un prix de cette envergure. C’est une invite à plus de vigilance et d’élan de notre part. C’est un honneur redoutable qui a été fait au journal et qui nous impose l’excellence dans la recherche, le traitement et la diffusion d’informations de qualité. Ce sont de nouveaux challenges qui se présentent à nous et que nous devons relever pour le bonheur de notre lectorat, de notre peuple.

Pour la réception du prix, on voyait bien le Directeur général recevoir les honneurs à Genève, pourtant vous avez préféré déléguer le Directeur de la Rédaction et le Secrétaire général adjoint....

Ce n’est pas le prix du Directeur général, mais celui des travailleurs de la maison. J’ai donc estimé que c’était bien que ce soient les travailleurs de la maison qui aillent le prendre. Pour une première fois en tout cas, et pour encourager les agents à œuvrer pour que « Le Pays » aille toujours de l’avant, j’ai jugé bon d’envoyer une délégation des travailleurs pour la réception de ce trophée.

Toute modestie mise à part, quelle est la contribution du journal « Le Pays » dans l’édification du processus démocratique burkinabè ?

Je ne suis pas sûr d’être la personne indiquée pour répondre à cette question. Ce sont plutôt les lecteurs, les politiques, les décideurs, les ONG, etc. qui sont mieux placés pour répondre à cette question. Nous, nous donnons l’information et c’est le public qui la consomme. Nous essayons, en tout cas, d’apporter notre contribution à l’édification de la nation et à la maturation du processus démocratique. Mais, c’est ceux à qui le journal est destiné qui peuvent donner la mesure de nos efforts.

« Le Pays » attend-il d’autres prix de ce genre ?

Pas particulièrement. Nous ne faisons pas une course aux prix. Nous sommes plutôt obnubilés par la qualité du travail que nous faisons à l’endroit de nos lecteurs. Si au passage ces efforts sont reconnus, c’ est tant mieux.

Propos recueillis par Morin YAMONGBE
Le Pays

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