ENFIN, il a fait sa sélection ! Oui, c’est le sujet principal de l’actualité au Guantanam. Le capitaine, qui était tant attendu, a constitué ENFIN son équipe tant attendue. Comprenez donc, braves Guantanaméens, que PaKaTh a juste voulu que ses collaborateurs aient un même type d’accueil que lui, c’est-à-dire un accueil qui commence par ENFIN. Bon, bref ! Ils ont au complet, prêts à travailler ; on les attendait, maintenant on les attend, pour ne pas dire au tournant comme certains (sinon une bonne partie des) Guantanaméens. Personne ne saurait dire qu’il a échappé à l’effet de surprise qui accompagne la découverte de la fameuse liste des heureux "élus". Les commentaires vont du pessimisme à l’optimisme en passant tous par le pont du pessioptisme, c’est-à-dire un mélange embarrant, mais compréhensible, de pessimisme et d’optimisme. Deux tendances se dégagent : les pessioptises de la mouvance pessimiste et ceux de la mouvance optimiste.

LES PESSIOPTISTES DE LA MOUVANCE PESSIMISTE

C’est ceux qui ne sont satisfaits que de la présence de tout au plus trois personnes. Appartiennent aussi à ce groupe, les Guantanaméens qui sont remontés contre l’inadéquation notoire entre les profils de certains ministres et leurs portefeuilles. Avec eux, je pense vraiment que l’inadéquation pose problème : dans certains cas, c’est comme confier l’hôpital à un vétérinaire, ou pire, demander à un loup de promouvoir le régime végétarien dans les habitudes alimentaires. On peut reconnaitre les Guantanaméens de cette mouvance à travers les expressions du genre « à part X et Y, je ne vois pas où se trouve le changement ; au moins X mérite son poste, sinon les autres là… ; c’est Dieu seul qui va nous sauver, wait and see ».

LES PESSIOPTISTES DE LA MOUVANCE OPTIMISTE

« ENFIN ! Au boulot maintenant, car y a beaucoup à faire ; à part X et/ou Y, je pense que c’est une bonne équipe ; ça sera pas facile, mais du courage ; c’est inquiétant mais s’ils se donnent, ils peuvent réussir… »  ; C’est ainsi qu’on peut reconnaitre les membres de ce groupe. Vous avez raison, chers Guantanaméens de cette vision. Avec vous, je pense que rien n’est encore perdu. La nouveauté peut inquiéter mais elle peut faire espérer aussi si elle est animée d’une bonne volonté.

ET MOI ? Je pense tout simplement et guantanaméennement que c’est à travers ses actes que l’on doit apprécier l’homme ; pas ses opinions, son parcours, son passé mais à l’instant T. N’est- ce pas la meilleure option pour éviter de tomber dans des erreurs de jugements ? La mangue mûre qui nourrit aujourd’hui était inutile (voire dangereuse) hier alors que demain, de par son noyau, elle devient source d’espoir pour un autre manguier qui portera de nombreuses autres mangues.

Je crois qu’on s’est compris ! Je suis des deux groupes susmentionnés mais pas de celui que je désapprouve ici au Guantanam : le groupe du pessimisme fondamental à fort radicalisme. On ne peut pas tous être satisfaits ni être satisfaits de tout dans la composition de cette équipe, mais ENFIN ! Souhaitons et espérons d’eux le meilleur qui soit pour notre cher Guantanam.

Je veux dire encore beaucoup de choses, mais il faut que je m’arrête ; ENFIN !

LE GUANTANAMÉEN,
SURPRIS MAIS ENFIN…