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L’OCI pour une transformation du coton africain

Publié le vendredi 22 avril 2005 à 06h38min

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Les représentants de 37 pays membres de l’Organisation de la Conférence islamique (OCI), du Centre islamique pour le développement et le commerce (CIDC) et de la Banque islamique de développement (BID) se sont réunis pendant deux jours (du 18 au 19 avril) à Ouagadougou pour recommander l’affection d’une partie des ressources allouées aux pays les moins avancés dans le cadre du partenariat BID/ NEPAD (2 milliards de dollars US), ainsi que le financement des industries de transformation du coton en Afrique.

Outre l’adoption de mesures concrètes et ciblées de nature à lever les contraintes à la production et à la transformation du coton africain, le forum de Ouagadougou a demandé la remise à niveau des unités industrielles existantes pour satisfaire une demande intérieure forte exprimée par les corps militaires et paramilitaires, les établissements scolaires, les collectivités et la suppression de la friperie.

Par ailleurs, les participants ont demandé l’application de taxes antidumping et l’adoption de mesures appropriées pour la protection des dessins et modèles dans le domaine du textile ainsi qu’une maîtrise des importations de produits fabriqués dans les Etats membres de l’OCI pouvant aller jusqu’à l’interdiction temporaire d’importation.

Les Etats membres les plus avancés de l’OCI dans le domaine de la transformation du coton ont été invités à manifester leur solidarité vis-à-vis des moins avancés par l’assistance technique et le transfert de technologie.

Les membres les mieux nantis de l’OCI devraient aider les plus pauvres par le financement de projets dans le secteur du coton-textile , ont recommandé aussi les participants à cette rencontre.

Le directeur général du CIDC, Allal Rachdi a déclaré que des pays comme la Turquie, le Pakistan, la Tunisie, l’Egypte, la Malaisie, l’Indonésie, le Maroc qui ont une expérience et un savoir-faire dans le secteur des textiles et des vêtements, disposent de ressources humaines, techniques, technologiques et financières qui les prédisposent à investir dans la filière cotonnière en Afrique.

A cet égard des pays transformateurs connus comme l’Egypte, l’Indonésie, l’Iran, la Malaisie, le Maroc, le Pakistan, la Tunisie, la Turquie ont été sollicités pour apporter leurs appuis aux pays producteurs de coton comme le Bénin , le Burkina Faso, le Mali, l’Ouzbékistan et le Tchad.

De même, on a répertorié des investisseurs potentiels comme l’Algérie, l’Arabie Saoudite, Bahrein, le Brunei, le Koweit, l’Iran et le Qatar.

Les institutions de l’OCI (BID, CIDC ou la Chambre islamique de commerce et d’industrie (CICI), les institutions financières régionales (BOAD, BAD, FAGACE, GARI), les institutions internationales (FAO, ONUDI), les organisations régionales et communautaires africaines (UEMOA, CEMAC, CEDEAO, CILSS) et les organisations professionnelles de coton (OPICT, ACA) et d’autres institutions d’appui au développement ont été sollicitées pour apporter leur appui à la transformation du coton des pays membres de l’OCI mais surtout ceux d’Afrique .

AIB

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