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Des Burkinabè de la diaspora au président Roch Kaboré : « L’absence des voix de la diaspora ne saurait valoir prétexte à son exclusion »

Publié le samedi 9 janvier 2016 à 11h55min

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Des Burkinabè de la diaspora au président Roch Kaboré : « L’absence des voix de la diaspora ne saurait valoir prétexte à son exclusion »

Dans cette adresse au nouveau président du Faso, une quinzaine de structures associatives et politiques rassemblant des Burkinabè de France, et regroupées dans le Collectif Contre la Confiscation de la Démocratie au Burkina Faso (CCCD BF), demandent au président Roch Kaboré de ne pas oublier les préoccupations des Burkinabè de l’extérieur.

A Son Excellence, Monsieur Roch March Christian KABORE, Président du Faso

Le Collectif Contre la Confiscation de la Démocratie au Burkina Faso (CCCD BF) salue la sortie apaisée de la Transition et le déroulement exceptionnel des élections couplées le 29 novembre 2015. Notre pays se fraye ainsi un chemin pour la construction de la démocratie. Ce tournant historique pour le Burkina Faso fait suite à l’insurrection populaire d’octobre 2014 et à l’échéance fixée pour un retour à un régime véritablement démocratique et républicain au Burkina Faso.

L’élection présidentielle du 29 novembre 2015 vous a porté à la tête de l’Etat burkinabè. Le CCCD BF vous félicite pour cette élection qui vous institue premier responsable devant les fils et filles du Burkina Faso, de l’intérieur comme de l’extérieur. A ce titre, ils attendent de voir la prise en compte de leurs nombreuses aspirations portées par vous-même et vos équipes en charge de la mise en œuvre de votre politique, conformément à vos promesses de campagne.

En effet, l’intervalle depuis l’insurrection populaire jusqu’à votre élection aura été marquée par une résistance soutenue de notre peuple, en particulier sa jeunesse, pour témoigner de sa soif de changement, de sa volonté de sortir définitivement d’une si longue période de dictature constitutionnelle imposée par Blaise Compaoré et le CDP, marquée par la corruption et une gestion patrimoniale du pouvoir.

En France depuis le 26 octobre 2014 et durant toute la période transitoire, de nombreux citoyens burkinabè, panafricains et européens se sont mobilisés suivant les initiatives du Collectif contre la confiscation de la démocratie au Burkina Faso, en solidarité avec les luttes du peuple burkinabè, à chaque moment important de cette histoire récente. C’est dire tout l’attachement dont les compatriotes burkinabè et les amis du Burkina ont fait preuve dans cette période de préparation de la restauration des principes de la gouvernance démocratique. C’est dire aussi à quel point le sort de nos compatriotes vivant en France reste étroitement lié à celui du peuple burkinabè dont ils sont une des composantes.

Monsieur le Président, la diaspora burkinabè en France, qui n’a pas pris part au scrutin pour des raisons que vous savez, a cependant observé, avec attention et intérêt patriotique tout le processus électoral. L’absence des voix de la diaspora ne saurait alors valoir prétexte à son exclusion des nouveaux chemins que vous entendez frayer pour un Burkina démocratique et prospère. Si les attentes de la diaspora burkinabè sont spécifiques, elles ne sauraient être en contradiction avec celles de l’ensemble du peuple burkinabè. C’est pour cette raison que votre élection ne saurait renvoyer aux calendes grecques l’effectivité du vote des burkinabè de l’étranger.

Par ailleurs, l’appartenance de la diaspora à la nation burkinabè ne saurait se réduire aux consultations électorales, pas plus qu’elle ne saurait se limiter à un soutien à nos compatriotes lors d’une catastrophe naturelle ou d’une crise politique ou sociale. La question de la représentation démocratique des burkinabè de l’étranger dans des institutions nationales - à caractère consultatif ou décisionnel- doit trouver, sous votre mandat, des solutions adéquates, solutions recherchées et mises en œuvre avec leur pleine implication. La mise en œuvre de votre politique doit d’emblée tenir compte de cette présence nombreuse de burkinabè à l’étranger. Il en va de la crédibilité de votre pouvoir à associer les forces vives du Burkina à la construction d’une démocratie véritable.

Monsieur le Président,

En raison de l’objectif principal qui anime notre Collectif - lutter contre toute forme de confiscation de la démocratie au Burkina Faso - et au-delà de toutes les tendances politiques qui animent la vie publique au Burkina Faso, nous restons attachés à la construction et au renforcement du processus démocratique qui s’amorce au Burkina. Animés par ces convictions, nous poursuivrons la mobilisation de nos compatriotes et des amis de notre pays en France afin de développer un vaste courant de solidarité internationale en faveur de toute initiative visant le renforcement des espaces de liberté, l’instauration d’une justice indépendante et impartiale, l’amélioration des conditions d’existence des burkinabè, en somme, l’avènement d’une démocratie véritable au Burkina Faso.

Paris, le 05 Janvier 2016

Le Collectif Contre la Confiscation de la Démocratie au Burkina Faso :
- UNIR PS-France (Union pour la Renaissance - Parti Sankariste)
- UPC France (Union pour la Progrès et le Changement – Section de France)
- MPP France (Mouvement du Peuple pour le Progrès)
- PCOF (Parti Communiste des Ouvriers de France)
- AEBF (Association des Étudiants Burkinabè en France)
- AEBG (Association des Étudiants Burkinabè de Grenoble
- Balai Citoyen Paris
- CCDB (Comité Culturel pour la Démocratie au Benin)
- CIJKAD (Comité International Joseph Ki-Zerbo pour l’Afrique et la Diaspora)
- Comores Mouvement Socialiste
- Organisation Femmes-Égalité
- LPP (La Plateforme Panafricaine)
- La Ligue Panafricaine UMOJA
- MBDHP-SF (Mouvement Burkinabè des Droits de l’Homme et des Peuples –Section de France)
- Pour L’Émergence Africaine, Mouvement pour la Réflexion, la Démocratie et le Développement Durable en Afrique
- UGBOF (Union des Burkinabè du Grand Ouest de la France)

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Vos commentaires

  • Le 9 janvier 2016 à 12:22, par leregard En réponse à : Des Burkinabè de la diaspora au président Roch Kaboré : « L’absence des voix de la diaspora ne saurait valoir prétexte à son exclusion »

    Je crois qu’il faut considérer toute la dimension des burkinabè de la diaspora. Les attentes voire exigences devraient être assorties de la contribution des burkinabè de la diaspora au développement du pays : payer des impôts au Faso. a mon avis, on ne saurait exiger que des droits sans assumer des devoirs. Je crois la nouvelle assemblée nationale devrait se pencher sur la question du paiement des impôts au Faso par les burkinabè de la diaspora. Cette étape réglée, tout devient facile.

  • Le 9 janvier 2016 à 12:29, par Tapsoba R(de H) En réponse à : Des Burkinabè de la diaspora au président Roch Kaboré : « L’absence des voix de la diaspora ne saurait valoir prétexte à son exclusion »

    Un de la diaspora est déjà PM ,puisque PKT ayant fait carrière à Paris puis à Dakar.C est un bon départ et on ne peut qu être honoré en tant qu expatrié.Le plus important à mon avis c est l institution d un ministère des Burkinabè à l étranger .

  • Le 9 janvier 2016 à 13:00, par yako En réponse à : Des Burkinabè de la diaspora au président Roch Kaboré : « L’absence des voix de la diaspora ne saurait valoir prétexte à son exclusion »

    Qlq’un peut me donner la signification precise de "dictature constitutionnelle" ?Etes-vous surs que le BF sous BC etait sous tutelle d’une oligarchie ?Ah la rethorique quand tu nous tiens.

  • Le 9 janvier 2016 à 13:21, par fasoden de France En réponse à : Des Burkinabè de la diaspora au président Roch Kaboré : « L’absence des voix de la diaspora ne saurait valoir prétexte à son exclusion »

    Sauf à vous indiquer que "l ’intervalle" étant masculin ne saurait donc être " aura été marquEE" par une résistance soutenue mais "marquE" par une résistance soutenue, j’adhère totalement à l’esprit de votre texte ! Vivement ces lendemains chanteurs qui nous( diaspora) reconnaîtront comme Burkinabè à part entière ainsi qu’il est consacré dans la constitution !

  • Le 9 janvier 2016 à 15:39 En réponse à : Des Burkinabè de la diaspora au président Roch Kaboré : « L’absence des voix de la diaspora ne saurait valoir prétexte à son exclusion »

    Merci de montrer à certains de la diaspora en cote d’ivoire qu’ils ne sont pas les seuls. Quand on parle de diaspora ce n’est pas seulement la Côte d’Ivoire mais tout ceux qui vivent hors du pays Burkina Faso.

  • Le 9 janvier 2016 à 15:49 En réponse à : Des Burkinabè de la diaspora au président Roch Kaboré : « L’absence des voix de la diaspora ne saurait valoir prétexte à son exclusion »

    Maintenant vous êtes au pouvoir nous verrons bien de quoi vous êtes capable le bilan dans 5 ans.

  • Le 9 janvier 2016 à 15:54, par tinbila En réponse à : Des Burkinabè de la diaspora au président Roch Kaboré : « L’absence des voix de la diaspora ne saurait valoir prétexte à son exclusion »

    Au delà de votre désir de stigmatisation de faire l’amalgames il faut savoir s’arrêter le CDP n’est plus au pouvoir ceux que vous avez combattu pendant 26 sont vos alliés maintenant laissez la jeunesse CDP tranquille et demandez les comptes à rock votre PRESIDENT ou aller à la soupe et laissez nous tranquille. Le gâteau est limité il y en aura pas pour tous.

  • Le 9 janvier 2016 à 16:01, par ladji En réponse à : Des Burkinabè de la diaspora au président Roch Kaboré : « L’absence des voix de la diaspora ne saurait valoir prétexte à son exclusion »

    Cette préoccupation des compatriotes résidant et/ou en séjour en France ou ailleurs est louable, mais très critiquable : Cette absence de diplomatie dénote un certain depérissement des fondementaux de nos cultures africaine qui privilégie la diplomatie souterraine et silencieuse : Les choses sérieuses n’ont besoin de bruit : Sans prétention ; pour soumettre un problème à l’attention de Son Excellence le Président fu FASO ; trois voies respectables sont ouvertes
    a¨/ sa saisine directe par voie épistolaire
    b/sa saisine via son répresentant légal residant sur le territoire de compétence ; Monsieur l’Ambassadeur du Burkina Faso
    c/ sa saisine via le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
    Car au final, tous les problèmes touchant la diaspora Burkinabè quelque part dans le monde ne se gèrera pas à la Présidence, mais au niveau de certains demembrements du Gouvernement :
    Compatriotes de la dIaspora ; votre apport multiforme est nécessaire et irremplaçable, mais arrondissez et polissez vos manières en ne mettant dans les journaux vos doléances à l’attention du Président du Faso qui n’ a pas encore passé 30 jours à KOSYAM

  • Le 9 janvier 2016 à 16:29 En réponse à : Des Burkinabè de la diaspora au président Roch Kaboré : « L’absence des voix de la diaspora ne saurait valoir prétexte à son exclusion »

    Pour des gens qui vivent en france, il faut dire que ce message est tres mal ecrit. Trop de "ne saurait" . Il faut de la variete dans la diction, dans le choix des mots. Cela rend l’ ecrit elegant . En plus, qu’ est-ce que vous attendez exactement et Specifiquement du President ? Soyez clairs, hein !

  • Le 9 janvier 2016 à 16:33, par kadi En réponse à : Des Burkinabè de la diaspora au président Roch Kaboré : « L’absence des voix de la diaspora ne saurait valoir prétexte à son exclusion »

    Nous mêmes qui somme à ouaga nous savons que ses élections il ont fait la force au CDP pourquoi les exclure, il faillais laisser le peuple voter mais actuellement vous ne le dites pas le MBDHP fait politique maintenant yako pour les prisonniers politique CDP.

  • Le 9 janvier 2016 à 21:13, par Traore En réponse à : Des Burkinabè de la diaspora au président Roch Kaboré : « L’absence des voix de la diaspora ne saurait valoir prétexte à son exclusion »

    Je suis de la diaspora mais je considère que ce genre de déclaration qui ne nous honnore pas. En quoi le Président est-il à interpeller pour ce genre de préoccupation comme si présider aux destinées du pays le rendait coupable de tout. Quelle frange de la population le Président a t’il délibérément décidé d’exclure pour que la diapora burkinabé fasse de cette question sa principale préoccupation de l’heure ? En tant que burkinabé de la diaspora, je me démarque de telles prises de positions car ma contribution à la construction de mon pays n’est assujettie à aucune condition de cette nature. Lettre ouverte par-ci lettre fermée par-là chacun devient éloquent à souhait et se permet de s’adresser à qui il veut sans respect et sans manière. Chaque individu se prenant pour le représentant attitré des populations invoque "Notre peuple" par ci, "notre peuple" par là ... et patati et patata. Et quoi encore ? Y en a marre à la fin. Que chacun se mette au travail dans l’abnégation et sans calcul. Et ouste.
    Please webmaster laisse passer !!!

  • Le 9 janvier 2016 à 23:18, par Le Citoyen En réponse à : Des Burkinabè de la diaspora au président Roch Kaboré : « L’absence des voix de la diaspora ne saurait valoir prétexte à son exclusion »

    La création d’un ministère des Burkinabè de la diaspora est un impératif pour le Président Roch Marc Christian Kaboré et ce, afin d’associer la diaspora Burkinabè aux actions de développement de notre pays et de préparer sereinement la participation de la diaspora aux élections de 2020. Toutes autres considérations n’est que calendes et biles visées quelle que soit l’intelligence politique de son excellence Salifou Diallo dont il lui est reconnu un certain génie politique. Il n’y a aucune certitude politique qui vaille, eu égard au départ politique précipité de l’ancien président M. Blaise COMPAORE.
    Je soutiens à 100% cette déclaration même si je n’ai pas été associé. Le Citoyen.

  • Le 10 janvier 2016 à 11:05, par SOGOSSIRA En réponse à : Des Burkinabè de la diaspora au président Roch Kaboré : « L’absence des voix de la diaspora ne saurait valoir prétexte à son exclusion »

    Ces Burkinabe ont fuit le Faso l’enfer du diable de Ziniaré pour se retrouver au paradis la France le pays des droits de l’homme de la démocratie de la liberté ou la république donne l’égalité des chances à tous les citoyens, le pays du champagne du Bordeaux et des Côtes du Rhône, des baguettes du camembert et de la Gruyère. Ces Burkinabe de France on exercé leur droit d’émigrer et n’ont pas été déchus de leur droits citoyens Burkinabe ils peuvent comme les Burkinabè de l’intérieur venir s’enrôler au Faso et exercer leur droit de vote. Ils ne s’acquittent cependant pas de leur Impots au Faso mais dans leur pays de résidence.

    Le droit de vote à partir de l’étranger n’est ni un critère de meilleur démocratie ni un critère de bonne gouvernance : le Ghana, le Liban la Corée du Sud, l’Irlande, la Grèce, Le Liechtenstein ,Israël, le nicaragua la Turquie l’Australie n’accordent pas le droit de vote à l’étranger. Le droit de vote à l’étranger est limité dans le temps pour la Suède et la Norvège à 10 ans et pour l’Islande à 8 ans pour le Canada à 5 ans et l’Allemagne à 25 ans pour ceux qui vivent dans un pays non membre du Conseil de l’Europe. C’est dire que la question doit être traitée en fonction
    des réalités du moment de chaque pays et de ses priorités.

    La priorité de la diaspora burkinabé peut ne pas être celle du Burkina dans sa globalité à un moment.
    À mon humble avis dans les vingt prochaines années, les défis ( infrastructure de santé d’éducation d’eau, formation des ressources humaines ) que doit relever le Faso pour un mieux être des damnés de l’enfer fabriqué par Blaise, commandent de ne pas utiliser les maigres ressources financières du pays pour permettre à des Burkinabe qui vivent au paradis ( la France) et ne paient l’impôt au Faso de voter. RMCK le PF doit se conscentrer sur les vrais problèmes du Faso et ne pas se laisser divertir par ce sujet de très moindre importance. Dans vingt ans eu égard à l’évolution du Faso au plan développement économique on réexaminera l’opportunité de la faisabilité

  • Le 10 janvier 2016 à 15:30, par Le Citoyen. En réponse à : Des Burkinabè de la diaspora au président Roch Kaboré : « L’absence des voix de la diaspora ne saurait valoir prétexte à son exclusion »

    @ SOGOSSIRA, la France c’est le paradis ? Et les burkinabè qui vivent au Niger, Mali, Togo, Ghana, Bénin, Tchad etc etc...? C’est aussi le paradis pour eux ? Vraiment il y a des ignards qui ne comprennent rien et n’ont pas l’intelligence de comprendre les enjeux. C’est vraiment dommage !
    Pour le gruyère c’est un nom masculin et non féminin. On dit le gruyère et pas la gruyère. Il faut quand même écrire des choses qu’on connaît. Cela prouve vraiment, pauvre type, SOGOSSIRA, que tu ne connais pas du tout la France où des français bon teint (blonds aux yeux bleus sont sous les ponts et se clochardisent). N’en parlons pas des rmistes qui ne peuvent pas remplir leur frigo ou ne peuvent pas joindre les deux bouts ainsi que les retraités qui n’arrivent pas à s’en sortir. Mon pauvre, tu ne connais pas vraiment la France et visiblement, le débat sur la participation de la diaspora aux actes de citoyenneté burkinabè te dépasse. Il vaut mieux te taire au lieu d’étaler ton ignorance au grand jour sur la toile. Le Ghana que tu cites a un taux de participation de sa disapora au développement qui défie tout entendement. Demande au Président de l’Assemblée Nationale qui l’a énoncé haut et fort à Paris devant les militants et sympathisants du MPP avant de venir chier un caca de merde, toute honte bue. Le Citoyen.

  • Le 10 janvier 2016 à 15:49, par Paul Mathias En réponse à : Des Burkinabè de la diaspora au président Roch Kaboré : « L’absence des voix de la diaspora ne saurait valoir prétexte à son exclusion »

    Messieurs,
    Tout d’abord ayant le courage de signer en vos noms propres et si vous voulez des parenthèses indiquant les mouvements auxquels vous appartenez.
    Il est très facile de se cacher derrière des mouvements pour solliciter indirectement des postes. C’est indigne de la diaspora. Par ailleurs la diaspora est institutionnalisé avec des Délégués au Conseil des Burkinabé de l’étranger à même de porter plus légitimement les aspirations de la diaspora. Arrêtez de mendier des postes, et participer à travers des idées au développement du pays. Nous attendons de vous des textes contributifs comme certains l’ont fait par le passé.
    Par ailleurs le CDP s’est purgé de ses démons qui se concentrent en ce moment au MPP.
    Le toilettage au CDP s’est fait spontanément. Comme des mouches attirés par le miel vous êtes allé spontanément vous allier au démons que le CDP à chassé. Maintenant qu’il n’y a pas suffisamment de miel, vous vociférez déjà
    Cet écrit est tout simplement honteux et témoigne d’une jeunesse en perte de repère.
    Si bégué est dur revenez au pays on va lutter ensemble !!!!
    Amicalement

  • Le 10 janvier 2016 à 17:53, par Trahison En réponse à : Des Burkinabè de la diaspora au président Roch Kaboré : « L’absence des voix de la diaspora ne saurait valoir prétexte à son exclusion »

    @ Kadi, moi je crois que le peuple et les ex- opposants ont ete trop complaisants avec le CDP. Il fallait dissoudre purement et simplement ce machin-parti. C’est la 1ere fois qu’ un parti au pouvoir instrumentalise la loi qui conduit a la mort, Execution Style, des enfants de ce pays. Vous n’ avez meme pas honte de parler encore. Mais pourquoi meme je m’ indigne de votre manque de honte ? C’est une tautologie puisqu’ il y a longtmps qu’ il faut manquer de honte pour militer dans un parti qui persiste a deifier un individu qui n’ etait qu’ un militaire tres moyen ayant beneficie de la direction du CNEC pour prendre tout un peuple en otage pendant plus d’ un quart de siecle. Ce parti a tue ce qu’ il a de plus valable dans l’ homme integre : Son integrite. Il nous faudra retravailler sur plus de 50 ans pour atteindre le niveau de probite et de simplicite que laborieusement nous avions tous forgees . Basta !

  • Le 10 janvier 2016 à 22:02, par zot En réponse à : Des Burkinabè de la diaspora au président Roch Kaboré : « L’absence des voix de la diaspora ne saurait valoir prétexte à son exclusion »

    Je suis tout a fait d’accord avec les internautes 1 et 13. Je suis moi meme burkinabe de l’exterieur mais je ne vois pas en quoi je contribus au development de mon pays, envoyer l’argent a mes proches pour moi ce n’est pas contribuer au development de mon pays mais si je payais mes impots au pays la je pouvais exiger quelque chose du pays. Pour moi organiser des elections pour les burkinabe de l’exterieur c’est un detournement de fonds du contribuable burkinabe qui se saigne pour payer ses impots. Celui de l’exterieur qui veut voter il peut tres bien planifier son programme pour etre au pays en period de vote et ce sera l’ocasion de rendre visite a la famille car on ne pourra jamais mettre des bureaux de votes dans tous les recoins ou se trouve des burkinabe il faudra que certains se deplace vers d’autre villes pour pouvoir voter donc autant ne pas creer des frustrations pour rien.

  • Le 10 janvier 2016 à 22:54, par Nabiga-01 En réponse à : Des Burkinabè de la diaspora au président Roch Kaboré : « L’absence des voix de la diaspora ne saurait valoir prétexte à son exclusion »

    Internaute Nr. 13 (SOGOSSIRA) Juste pour vous signaler qu´il serait bon de regarder les choses de plusieurs côtés. N´oubliez pas qu´il y a des gens de la diaspora qui investissent chaque année au Burkina des sommes qui dépassent tout le salaire annuel brut de certains burkinabe. Quand vous parler de gens qui ne payent pas leurs impots au Burkina, vous rabaissez la complexité des choses. Beaucoup sont sûrement à l´extérieur, tout simplement parce que cela leur permet de mieux servir le Burkina. Il y a des gens à l´extérieur qui sont plus patriotes burkinabe que vous ne le pensez.

  • Le 11 janvier 2016 à 03:26, par Mechtilde Guirma En réponse à : Des Burkinabè de la diaspora au président Roch Kaboré : « L’absence des voix de la diaspora ne saurait valoir prétexte à son exclusion »

    Excusez-moi, je voudrai répondre à tous ceux qui pensent que les gens de la diaspora ne paient pas d’impôt. C’est parce que c’est une question de droit International privé que je réponds. Vous êtes-vous renseigné auprès des ambassades et des consulats ? Les impôts se paient sous diverses formes : les passeports, les timbres, les testaments, les actes notariaux etc. Sans compter les coût du séjour au pays. Là alors comme tous les burkinabé, il faut payer la bouffe dont le commerçant taxe au consommateur, le prix de ce qui lui a été imposé. Il y a pire, le soutient aux parents démunis qui comptent sur vous qui semblez mieux lotis qu’eux, non seulement pour manger mais aussi pour payer l’impôt. Ensuite si vous avez un lopin construit, vous en payez les taxes etc. je suppose ? Corollairement, les étrangers chez nous, font exactement la même chose par réciprocité selon les protocoles établis entre leur pays et le nôtre. Alors vous voyez il y a impôt et impôt et personne n’en est dispensé. Quand au paradis où vivent la diaspora, là aussi attention. Le proverbe moagha dit : « Il n’y a pas de bon pays, il y a seulement savoir s’y faire ». Attention encore, je ne dis pas s’adapter, parce qu’on peut le faire mais de la bien mauvaise manière. Et là également tout dépend de notre éducation de base. Donc, il serait mieux d’éviter des critiques qui peuvent susciter inutilement des envies ou des jalousies. Et si on est croyant, on devrait se dire que la Main de Dieu est sur tout le monde. Ce fut par cette même Main que des gens sont partis dans la diaspora. Par cette même Main les autres sont restés au pays. Et c’est en reconnaissance à cette Main, je suppose, que la diaspora de France parle à son pays et pour tout le pays.

    C’est sans rancune.

  • Le 11 janvier 2016 à 07:47, par boudac En réponse à : Des Burkinabè de la diaspora au président Roch Kaboré : « L’absence des voix de la diaspora ne saurait valoir prétexte à son exclusion »

    Je propose que les burkinabés de la diaspora finance leur participation aux élections

  • Le 11 janvier 2016 à 07:48, par boudac En réponse à : Des Burkinabè de la diaspora au président Roch Kaboré : « L’absence des voix de la diaspora ne saurait valoir prétexte à son exclusion »

    Je propose que les burkinabés de la diaspora finance leur participation aux élections

  • Le 11 janvier 2016 à 08:49, par Kèlèmassa TRAORE En réponse à : Des Burkinabè de la diaspora au président Roch Kaboré : « L’absence des voix de la diaspora ne saurait valoir prétexte à son exclusion »

    Bravo et félicitations pour cette prise de position qui honore notre Diaspora en général et celle de France en particulier.
    Voilà un vrai collectif où l’on voit que travailler ensemble dans la diversité des opinions et choix politiques est possible....J’adhère pleinement à cette déclaration et inviterai des amis à la lire....et surtout à contribuer à sa mise en oeuvre.
    Question : votre Collectif a -t-il des antennes dans les grandes et moyennes villes de France ?
    Si non, il faudra y travailler.
    Pour terminer je dirai à l’intervenant 13 : si vous aviez dans votre entourage un compatriote vivant en France, il aurait pu vous dire (avant que vous n’écriviez des choses érronées sur ce forum) que depuis toujours, bon nombre de Burkinabé de France (à travers notamment des projets de développement menés au pays, souvent financés de leurs poches) apportent leur contribution même modeste) à l’édification et/ou la réhabilitation d’infrastructures de santé, d’éducation, etc, ainsi qu’à la formation de ressources humaines. Quand on ne maîtrise pas un sujet, il est plus sage d’écouter, de se renseigner. Sogossira, si vous voulez savoir (comme cela est bien rappelé dans la déclaration) comment les Burkinabé de France participent au développement économique et social de leur pays, on pourra vous suggérer quelques lectures. Devenir acteur politique à part entière (le droit de vote , entre autres) permettra à la Diaspora Burkinabé de France de bootser significativement le processus démocratique et le développement du Burkina.
    Kèlèmassa Traoré

  • Le 11 janvier 2016 à 11:16, par Kèlèmassa TRAORE En réponse à : Des Burkinabè de la diaspora au président Roch Kaboré : « L’absence des voix de la diaspora ne saurait valoir prétexte à son exclusion »

    Je propose que nous lancions une souscription pour financer les frais d’hospitalisation de "Boudac" .....car visiblement, il est malade (j’espère pas trop gravement !).
    Lui qui suggère que les burkinabè de la Diaspora financent leur participation aux élections peut-il me dire combien il a payé (de sa poche) pour la tenue des récentes élections ?
    Les sujets sérieux que soulèvent la déclaration des burkinabé de France doivent être traités sérieusement, avec des arguments qui tiennent la route.....Ceux qui veulent écrire pour amuser la galerie devraient nous épargner leurs plaisanteries de mauvais goût.
    Compte tenu du poids numérique et financier de notre Diaspora, le jour où les burkinabé de l’extérieur pourront prendre part au choix du locataire de Kosyam et de nos députés, ce jour là le Burkina va entamer sa course vers le peloton de têtes des pays africains en matière de démocratie et de développement !
    Nous sommes désormais prêts, et très nombreux, à hâter l’avènement de cet évènement au Faso....
    Kèlèmassa Traoré

  • Le 13 janvier 2016 à 11:23, par LA BURKIMBIGA En réponse à : Des Burkinabè de la diaspora au président Roch Kaboré : « L’absence des voix de la diaspora ne saurait valoir prétexte à son exclusion »

    Ecoutez, vous de la diaspora vous nous emmerdez. le gouvernement vient de nommer premier ministre un grand de votre groupe qui a brillé par son absence du pays depuis plus de 20 ans et qui n’a jamais travaillé ici au faso. Une 2eme de l’internationale vient d’occuper le poste de l’économie et des finances. Alors que voulez-vous encore ? Si vous voulez participer aux élections, rien ne vous empêche de revenir voter ici au Faso. Croyez-vous que l’on va utiliser nos maigres ressources pour organiser ces votes de l’extérieur ? vous n’avez même pas pitié de votre peuple car ce budget qui sera mobilisé pour vous faire voter pourrait être utilisé dans la santé et l’éducation de nos populations qui sont dans un besoin très crucial. De grâce, prenez vite conscience vous de la diaspora et réfléchissez sur comment vous pouviez accompagner le gouvernement pour le développement de vos chère patrie.

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