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Agence de l’eau des Cascades : Le conseil d’administration fait le bilan à Bobo-Dioulasso

Publié le jeudi 31 décembre 2015 à 00h03min

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Agence de l’eau des Cascades : Le conseil d’administration fait le bilan  à Bobo-Dioulasso

Le conseil d’administration de l’Agence de l’eau des Cascades (AEC) a tenu sa deuxième et dernière session de l’année 2015, mercredi 30 décembre 2015 à Bobo-Dioulasso. Bilan des activités 2015, programme d’activités 2016 et programme pluriannuel d’intervention ont été l’essentiel des points abordés.

L’accès aux ressources en eau et leur promotion constituent de sérieuses préoccupations pour l’Agence de l’eau des Cascades. Dans ce cadre, plusieurs actions ont été menées dont les résultats sont probants. En effet, depuis sa création, l’AEC œuvre pour une utilisation rationnelle et harmonieuse des ressources en eau au profit des promoteurs économiques. Elle veille aussi sur l’usage prioritaire qu’est la satisfaction des besoins fondamentaux de l’homme notamment l’accès à l’eau potable mais aussi de la préservation de la diversité biologique. Malheureusement, rappelle Fidèle Koama, Président du conseil d’administration de l’AEC, l’eau est une ressource vitale mais limitée et très vulnérable dans un pays sahélien comme le Burkina, particulièrement dans le bassin versant de la Comoé, espace de compétence de l’Agence.
Le bassin, explique le PCA, est caractérisé par :
-  Des demandes en eau de plus en plus croissantes liées non seulement à la croissance démographique et économique, mais aussi à l’élévation du niveau de vie
-  L’amenuisement des ressources en eau du fait de la baisse de la pluviométrie, de l’assèchement de certaines sources d’eau
-  La pollution des eaux et de l’environnement du fait des rejets anthropiques
-  Enfin, une position géographique particulièrement défavorable obligeant à partager les ressources en eau pour satisfaire les besoins en aval du pays.
Comme mode de gestion des ressources en eau recommandant ainsi une prise de conscience sur son caractère limité et une participation de l’ensemble des acteurs à la gestion de la ressource, le Burkina, en 1995, a adopté l’approche de Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE). De cette approche, une implication des femmes dans les prises de décision concernant la ressource au regard du caractère social, mais aussi de la reconnaissance du caractère économique de l’eau a été d’une importance. C’est donc pour mener à bien ce projet, qu’en 2003, un plan d’actions pour la gestion intégrée des ressources en eau (PAGIRE) a été initié comme outil opérationnel de mise en œuvre de la réforme dans le secteur de l’eau. «  Cette opérationnalisation de la GIRE se concrétise par la mise en place des cinq agences de l’eau ainsi que les cadres de concertations et de décision que sont les comités de bassins et les conseils d’administration », fait noter le PCA Fidèle Koama. A l’en croire, l’atteinte des missions de l’AEC repose en particulier sur le dynamisme du conseil d’administration qui tient sa deuxième session de l’année et troisième depuis sa création autour de dossiers avant leur transmission au comité de Bassins pour validation.

Bassératou KINDO
Lefaso.net

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