LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Université : L’UNARES approuve la création d’un service de sécurité

Publié le mercredi 20 avril 2005 à 09h29min

PARTAGER :                          

L’Union nationale pour la renaissance estudiantine et scolaire (UNARES) dans sa déclaration du 14 avril 2005, dénonce les revendications faites par des associations et mouvements d’étudiants. Par ailleurs, elle exprime sa satisfaction pour la création d’un service de sécurité à l’Université.

Fidèle aux principes cardinaux qui ont permis sa création, l’UNARES poursuit sa mission qui demeure la défense des intérêts des étudiants et l’apport de l’information vraie à ceux-ci, Cette bataille s’est résolument justifiée du fait de la manipulation sans scrupule de l’information portée à l’intention des étudiants. A juste titre, nous rappelons aux étudiants qu’il y a deux sortes de syndicalistes sur le campus.

Le premier type, celui tourné vers la négation, n’a d’autres objectifs que la destruction de nos acquis. Pour eux, il s’agit d’entraîner les étudiants sur le chantier glissant de l’aventure de sorte à créer davantage des frustrés et des martyrs, laquelle situation conduirait à un chaos généralisé qui fera tomber de la IVe République. Ces syndicats instrumentalisés et pilotés par des individus lugubres tapis dans l’ombre n’ont jamais porté à cœur le devenir d’un étudiant.

Le deuxième type représente ceux qui savent faire la part entre l’activité syndicale et la politique. Faisons recours à l’histoire du campus afin de rafraîchir la mémoire de certains de nos camarades. Ainsi l’instauration du prêt FONER à l’instar du corps de sécurité universitaire aujourd’hui avait été fortement contesté par l’ANEB à son temps. Face à la détermination de l’ensemble des étudiants et aux actions de certains syndicats responsables, le prêt FONER fut accepté et va connaître une amélioration progressive. C’est ainsi que l’ANEB, honteuse et confuse, révisa sa position qui désormais serait : "être contre le principe du prêt FONER". Un syndicat responsable n’est nullement celui qui a plus d’années d’existence mais plutôt celui qui sait poser des actes matures et endosser les conséquences.

A l’UNARES, nous sommes convaincus de la pertinence de la création d’un corps spécialisé de sécurité sur le campus. Le besoin de protéger les biens et les personnes s’impose avec acuité.

En ce qui concerne les troubles à l’UFR/SDS, l’UNARES déplore la situation et accuse l’ANEB d’avoir mal posé le problème, hypothéquant ainsi l’avenir des étudiants en médecine. A titre de rappel, l’origine de cette mesure restrictive des flux des admis en 2e année serait le conseil souverain de l’UFR qui a regroupé 82 enseignants.

Même si l’objectif recherché est noble, il n’en demeure pas moins que c’est une mesure draconienne. Face à cela, l’UNARES lance un appel vibrant aux autorités universitaires afin que les quotas du contingentement soient révisés à la hausse. En occurrence, la solution durable au problème réside dans la construction d’un nouveau centre hospitalier universitaire. Il est connu de tous que le nombre de médecins par habitant est très faible au Burkina Faso. La médecine, il faut le dire, est un domaine délicat où il est question de vies humaines. Cela nécessite sans doute une rigueur sans faille dans la formation de nos futurs médecins.

Au passage, l’UNARES apprécie les décisions d’extension de la bibliothèque centrale et le lancement imminent des travaux de la construction d’une cité universitaire de 750 lits dont la réalisation incombe désormais à des entreprises de renom.

Nous ne saurions terminer sans souhaiter à l’ensemble des étudiants, une bonne fin d’année 2004-2005.

"Ensemble, nous terrasserons les montagnes, lèverons des mythes"

Le Comité Exécutif National

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique